Bonjour Rav,
Peut on pendant Chabbat mettre sur un gâteau de la crème type chantilly : 1. avec une spatule (pb d'étaler ?) 2. avec une seringue et embout (pb d'écrire ?) 3. avec une aérosol (pb d'écrire ?)
Merci beaucoup Rav !
Chalom Ouvrakha!
Veuillez lire la réponse suivante : http://www.torahacademy.fr/creme-chantilly-chabbat
En ce qui est d'étaler de la nourriture, le Béour Halakha en fin du chapitre 321 prouve qu'il n'y a pas de problème en ce qui concerne la nourriture.
Un embout normal ou avec des formes simples un peu zigzaguées etc. c'est bon. Mais écrire des mots ou faire des formes précises etc. c'est un problème.
Kol touv !
Shalom cher Rav, J'ai entendu que lorsque un homme fait "entrer" le Chabbat, alors automatiquement son épouse (voire ses enfants) acceptent également le Chabbat. Je ne me souviens plus où j'ai lu ou entendu cela. Est ce que vous le confirmez ? Cela signifierait que, particulièrement en été, lorsque je suis à la synagogue et qu'on fait Barekhou de Arvit, ma femme ne doit absolument plus faire de travail interdit (ne serait-ce qu'allumer les bougies). Il faudrait que je la prévienne à l'avance de l'horaire (forcément approximatif) de mon acceptation de Chabbat à la synagogue. Merci beaucoup !
Chalom Ouvrah'a!
C'est l'objet d'une controverse entre nos Maîtres.
Le Rav Moché Feinstein (Chout Igerot Moché Tome 3 chapitre 38) écrit que la femme et les enfants sont tenus d'observer le Chabbat dès lors que le chef de famille a reçu Chabbat par la Téfila.
Il précise toutefois que si le mari ne prend sur lui Chabbat plus tôt que pendant l'été etc. la femme n'est pas tenue.
Le Rav Wozner Chlita (Chévèt Halévy Tome 7 chapitre 35) est d'accord qu'elles reçoivent Chabbat avec la prière du mari. Mais il réfute l'opinion du Rav Feinstein que si cette attitude n'est faite qu'en été pour ne pas manger trop tard, elle n'engage pas les femmes et les enfants. D'après lui, dès lors que l'homme a pris Chabbat sur lui, sa femme et ses enfants doivent eux aussi avoir fait entré le Chabbat.
A contrario l'opinion du Béér Moché (Tome 2 chapitre 19) est que la femme n'est pas tenue de recevoir Chabbat dès le moment où le mari a reçu Chabbat sur lui.
Chabbat chalom!
Shalom Rav,
Mes enfants collent parfois des gommettes sur les murs ou les meubles pendant Chabbat ? Est ce vraiment interdit ? sachant que c'est une gommette (donc souple) collée sur une surface dure.
De plus, en général, ils les collent et les décollent plusieurs fois pour s'amuser. Si c'est interdit, faut il "fermer les yeux" ou empêcher les enfants (moins de 4 ans) de le faire ?
Merci beaucoup !
Chalom!
Certains décisionnaires ont voulu émettre l'hypothèse que lorsqu'on colle une matière sur une surface dure, qu'il n'y a pas de problème de Tofer.
C'est dans ce sens que, en cas de guère en Israël lorsqu'il fallait coller des matières isolantes sur les murs, le Rav Elyachiv zatsal disait qu'il vaut mieux coller ces matières à même le mur plutôt que les coller sur une surface souple.
Toutefois de là autoriser c'est encore pas évident!
Le mieux serait de leur apprendre à ne pas faire cela pendant Chabbat!
Kol touv!
Bonjour cher Rav,
Nous assisterons SDV ce Chabbat à un Chabbat plein organisé par l'agence juive, où il y aura des conférences sur la Alya durant le Chabbat.
Le programme des conférences sera :
- Présentation de tous les participants et de leur projet d'Alyah ?
- L'épopée du Peuple d'Israël. Difficultés du changement et comment les surmonter ??
- Présentation des villes et des services disponibles.
- L'éducation? Ecoles, transports scolaires, Ganim, internats, cantines?
- Et après l'école? ? mouvements de jeunesse, soutien scolaire, sorties organisées, groupes sportifs de préparation à l'armée??
- Les défis de mon Alyah Speed-Dating
- Entretiens individuels avec les représentants des municipalités
Je ne sais pas exactement quelle est la teneur de ces conférences. je pense que l'agence juive se base sur le fait que la Alya constitue une Mitsva (de la Torah ou Derabanan) donc il est autorisé de parler des détails la concernant durant Chabbat.
Mais en réalité, il y a peut-être des limites à cette autorisation...
A-t-on le droit d'écouter ces conférences pendant Chabbat ?
De quoi avons nous le droit de parler durant Chabbat à ce sujet ?
Merci beaucoup pour vos réponses !
Chalom Ouvrah'a!
Le Choulh'an Arouh' au chapitre 306 autorise à acheter la maison d'un non juif appartenant en Israël pendant Chabbat bien qu'il s'agit d'une acquisition pendant Chabbat et qu'on fait signer à l'écrit le non juif etc. vu qu'il s'agit d'une Mitsva de première grandeur cela est autorisé pendant Chabbat.
Ce genre de conférences dès lors qu'elles ne traitent que de concepts généraux et non de travaux interdits elles ne sont pas sensées être interdites.
Ce n'est pas interdit de parler de choses profanes pendant Chabbat (mais que déconseillé) dès lors qu'on ne mentionne pas le fait qu'on fera des travaux interdits.
Par exemple c'est interdit de dire je prendrai la voiture demain, vu que c'est interdit pendant Chabbat de prendre la voiture. Par contre c'est permis de dire "demain j'airrai à tel endroit" vu que même pendant Chabbat c'est autorisé de se déplacer à pieds et que je ne fait pas mention du voyage en voiture dans ma phrase.
C'est pourquoi je vois rien de vraiment interdit dans cette organisation. Visiblement ils ne pourront pas obtenir le même effectif s'ils le font en semaine et c'est pourquoi ils le font Chabbat.
Ne connaissant tout de même pas le programme exact et l'atmosphère générale de ce Chabbat je vous conseillerai toutefois de leur demander quel est le Rav qui veille à ce que tout soit Cacher (y compris les sujets bordés pendant ces conférences). et de cette façon vous serez certain que cela sera fait de façon autorisée.
Kol touv!
Chavoua Tov cher Rav,
Pendant Chabbat, peut on essuyer de l'eau renversée par terre avec une serpillère, même sale (en prenant garde à ce qu'elle ne soit pas trop imbibée d'eau pour ne pas l'essorer) ?
Y aurait il un problème de Kibbous (laver) étant donné que cette serpillère est sale, même si on ne fait généralement pas attention à son état de saleté ?
Merci beaucoup Rav !
Chalom!
Etant donné que c'est דרך לכלוך c'est à dire que cette procédure est plus de matière à salir la serpillère que de la nettoyer c'est autorisé bien que celle ci est sale, d'après certains décisionnaires mais à condition que votre intention ne soit pas de la nettoyer.. (Choulh'an Arouh' et Rama chapitre 302, lisez aussi la conclusion du Béour Halah'a qui tend vers cette opinion.)
Si vous pouvez vous procurer une serpillère propre, c'est sûr que c'est mieux pour éviter tout problème et pour tenir compte des décisionnaires qui prétendent que Dereh' Lih'louh' n'autorise que dans la mesure où le vêtement était déjà propre (telle est l'opinion du Peri Mégadim et du Olat Tamid rapportés par le Béour Halah'a).
Kol touv!
Chalom Rav,
J'ai achete un climatiseur mobile sur roulettes. Il possede un reservoir d'eau a remplir regulierement (toutes les 2 heures environ).
Sans eau, la clim fonctionne mais est moins efficace (il fait moins froid).
Ai je le droit de remplir ce reservoir pendant Chabbat ?
Merci beaucoup !
Chalom!
Je ne vois pas quel est le problème, mais il faudrait que vous me donniez tous les problèmes éventuels et toutes les modification électriques qu'il pourrait y a voir au moment où vous mettez de l'eau pour que je puisse vous répondre de façon précise.
Kol touv!
Shalom Rav, J'ai un plat de carottes râpées assaisonnées avec du jus de citron. Je voudrais retirer ce jus de citron :
- est ce que je peux incliner l'assiette pour que le jus aille d'un coté de l'assiette ?
- est ce que je peux presser les carottes râpées pour retirer ce jus de citron ? (problemes de Borer et Dash a priori)
Merci Rav !
Chalom!
1- C'est un problème si vous retirez ce jus parce que vous n'en n'êtes pas intéressé.
Ceci est considéré comme retirer le mauvais du bon qui est interdit. Toutefois la partie qui n'est pas contenue et mélangée dans les carottes mais se trouva à la surface il n'y a pas de problème.
Certains ont voulu dire que puisque c'est dans un même ustensile il n'y a pas de problème, mais je pense qu'ils ont tord.
2- Si vous le faites pour les carrottes et non pas pour le jus c'est autorisé (Choulh'an Arouh' Chap. 320 § 7).
Kol touv!
Shalom Rav,
Une question d'une personne qui habite en region parisienne. Si elle monte dans un train avant Chabbat, peut-elle de rester dans le train jusqu'a sa destination et d'en sortir pendant Chabbat ?
En supposant qu'il n'y a pas de probleme de Erouv (car il y a continuite de maisons) ni de Hotsaa (ne porte rien) ni de vol (abonnement mensuel pour le train).
Peut on autoriser cela en general ?
de facon exceptionnelle (retard de trains etc...) ?
Merci Rav !
Chalom Ouvrakha.
De façon exceptionnelle (cas d'extrême force majeure, on peut rester dans le train).
De façon générale, sûrement pas, excepté le Rav Soloveitsik qui a voulu l'autoriser, les autres décisionnaires l'ont interdit.
Kol touv!
Bonjour Rav, Peut on faire de la gymnastique post accouchement pendant Chabbat ? Il s'agit de contracter ses abdos et autres exercices en etant assise ou allongee. merci Rav !
Chalom Ouvrakha!
Les décisionnaires en fin de chapitre 328 stipulent que toute gymnastique faite pas dans l'intention de transpirer est autorisée.
Dans votre cas telle n'étant pas l'intention, pas de problème. Telle est l'opinion entre autre du Or Letsion (tome 2 chap. 36 § 12).
Béhatslah'a et Mazal Tov!
Bonjour Rav,
Pendant Chabbat, il arrive que les enfants s'amusent avec les interrupteurs.
Que faut-il faire dans les situations suivantes :
1. Un enfant a éteint la clim.
a. Si l'enfant veut rallumer la clim (pour s'amuser ou par peur du parent), peut on le laisser faire ?
b. Si l'enfant a rallumé la clim, peut on en profiter ou faut il quitter la pièce ?
2. Un enfant a coupé le courant de toute la maison (ce qui est embêtant, c'est surtout la lumière, le frigo et le congélateur) :
a. Si l'enfant veut rallumer le courant (pour s'amuser ou par peur du parent), peut on le laisser faire ?
b. Si l'enfant a rallumé le courant, peut on en profiter ou faut il quitter la pièce ?
c. A priori, que faut il faire ?
Dire a un Goy de rallumer le courant ?
Merci beaucoup Rav !
Bonjour Rav,
Chalom Ouvrakha !
Je suis désolé de ne pas avoir répondu à votre question mais la veille j'ai répondu à une question quasiment identique et je pensais qu'il s'agissait de la même question, mais comme vous m'avez fait part aujourd'hui du fait que je ne vous ai pas répondu, je m'empresse de le faire.
Donc avant tout veuillez svp lire la réponse en question :
http://www.torahacademy.fr/chabat-profit-allumage-par-enfant
Pendant Chabbat, il arrive que les enfants s'amusent avec les interrupteurs.
Que faut-il faire dans les situations suivantes :
1. Un enfant a éteint la clim.
a. Si l'enfant veut rallumer la clim (pour s'amuser ou par peur du parent), peut on le laisser faire ?
Non, à moins qu'il ne soit pas encore en âge de comprendre ce que c'est que " oui " ou " non ". Disons que jusqu'à 2 ans ce n'est pas un problème. Ensuite selon la maturité de l'enfant ça peut déjà l'être.
b. Si l'enfant a rallumé la clim, peut on en profiter ou faut il quitter la pièce ?
S'il a moins que l'âge en question, pas de problème. S'il a plus tout dépend de la raison pour laquelle il l'a rallumée comme précisé dans ma réponse précédente.
2. Un enfant a coupé le courant de toute la maison (ce qui est embêtant, c'est surtout la lumière, le frigo et le congélateur) :
a. Si l'enfant veut rallumer le courant (pour s'amuser ou par peur du parent), peut on le laisser faire ?
Pareil qu'avant.
b. Si l'enfant a rallumé le courant, peut on en profiter ou faut il quitter la pièce ?
Pareil qu'en haut. Vous pouvez ne pas quitter la pièce mais ne faites pas ce que vous n'auriez pu faire dans l'obscurité comme par exemple lire un livre etc.
c. A priori, que faut il faire ?
Dire a un Goy de rallumer le courant ?
S'il y a une grande perte, ou une grande nécessité comme par exemple qu'il fait très froid et qu'il y a des enfants en bas âge ou très chaud selon certains (Rav Moché Feinstein zatsal) etc. alors demander au non-juif par allusion qui n'est pas sous forme d'ordre qu'il allume.
Merci beaucoup Rav !
Kol touv !
Bonjour Rav,
Pendant Chabbat , ai-je le droit de prendre un sac poubelle a moitie plein et de le déplacer pour y mettre d'autres ordures dedans ?
Chalom !
Vous avez le droit, ceci entre dans le cadre de ce que j'ai répondu dans le lien suivant :
http://www.torahacademy.fr/poubelles
Si vous avez mis dans la poubelle Chabbat quelque chose qui n'est pas Mouktsé comme une pistache comme certains le font a fortiori que ce sera possible.
Kol touv !
Bonjour Rav,
En marchant dans la rue pendant Chabbat, je sens une bonne odeur de jasmins.
Ce sont des fleurs qui ont été plantes dans la cour d'un habitant et qui débordent sur la voie publique.
Est ce que je dois faire la Berakha Atse Bessamim dessus ?
Est ce que je dois les prendre en main même pendant Chabbat ? (a vrai dire, j'avais pose la question a un Rav en hébreu, et il m'a dit que selon le Ben Ich Hai, si ces fleurs n'ont pas été plantées pour l'odeur, on ne fait pas de berakha dessus.
Mais je n'ai pas compris si finalement il fallait faire la Berakha dans mon cas ou non)
Merci beaucoup Rav.
Chalom Ouvrakha !
En ce qui est de la Brakha des odeurs vous pouvez très bien la réciter alors que ces fleurs ne vous appartiennent pas. En effet, vous ne volez rien lorsque vous profitez de ces odeurs. De plus ce n'est pas censé le déranger que vous profitiez de leur odeur.
En ce qui est de la Brakha sur une fleur qui a été plantée dans un autre but que l'odeur, le Choul'han Aroukh stipule qu'il n'y a pas de bénédiction à réciter (chap. 217 § 2).
Toutefois, si l'on souhaite dorénavant s'en servir pour la sentir, il est autorisé de réciter la bénédiction.
C'est pourquoi je vous dirai la chose suivante. Si vous pouvez vérifier auprès de celui qui les a planté dans quel but il les a plantés ceci pourrait nous aider.
Dans le doute, étant possible qu'il les aient plantés uniquement pour la décoration, vous ne pouvez lorsque vous sentez l'odeur au loin réciter une bénédiction. (Cf. Chout Az Nidbérou tome 14 chap. 11).
Par contre si vous vous approchez de ces fleurs (suffisant selon le 'Hazon Ich) ou encore mieux que vous tenez dans votre main ces fleurs en ayant la formelle intention de profiter de leur odeur, il vous sera possible de réciter la bénédiction (Choul'han Aroukh chap. 216 § 2).
Le fait de prendre entre vos mains des fleurs alors qu'elles ne vous appartiennent pas n'est pas un problème, du fait que les gens ne sont pas pointilleux à ce sujet, à moins qu'ils l'aient écrit explicitement sur un panneau ou d'une autre façon (cf. Choul'han Aroukh 'Hochen Michpat chap. 359 § 1.
Nous avons détaillé ces lois dans notre livre sur les lois de Hachavat Avéda qui doit Béézrat Hachem sortir sous peu.
En ce qui est de sentir des odeurs odoriférantes pendant Chabbat la Halakha est la suivante :
- S'il s'agit d'arbres fruitiers :
il est interdit de sentir leur odeur de peur qu'on en vienne à cueillir le fruit pour le consommer (Choul'han Aroukh chap. 336 § 10).
- S'il s'agit de myrte etc. c'est à dire d'arbres qui ne sont pas censés être consommés :
il est autorisé de le sentir selon le Choul'han Aroukh (ibid. Cf. aussi Michna Béroura qui rapporte des opinions plus strictes).
Au sujet de les toucher et les manipuler etc. évidemment sans les arracher, l'opinion du Rama (chap. 336 § 1. Cf. aussi Michna Béroura § 14) est que s'il s'agit d'herbes qui resteront toujours tendres, il est autorisé de les manipuler, mais s'il s'agit d'herbes qui vont se durcir avec le temps et a fortiori s'il y a déjà un tronc tel que le myrte c'est interdit de les manipuler. Telle est l'opinion du Caf Ha'haïm (chap. 336 § 62) qu'il est interdit de toucher le myrte lors de la Brakha. Toutefois l'opinion du Beth Yéhouda (tome 1 chap. 11) est d'autoriser, telle est aussi l'opinion du Méiri et c'est dans ce sens qu'a été le Rav Ovadia zatsal ('Hazon Ovadia Pessa'h page 21) au sujet de Birkat Hailanot.
Kol touv !
Shalom Rav, pour des raisons de sécurité, je voudrais déplacer les Nerot de Chabbat après que ma femme les allume.
C'est pour les mettre dans un lieu très en hauteur pour ne pas que les enfants puisses y accéder (mais ma femme n'arriverait pas a les allumer si haut).
Est ce permis ?
Merci beaucoup et Pourim Sameah !
Chalom Ouvrakha !
Le Rama (chap. 263 § 10) stipule qu'il faut allumer à l'endroit de l'allumage, et pas allumer à un endroit et ensuite déplacer les Nérot à un autre endroit.
Toutefois le Michna Béroura rapporte des décisionnaires qui affirment que si au premier moment on a allumé à un endroit où on se sert de cette lumière, il n'y a ensuite pas de problème de déplacer ces même Nérot vers un autre endroit. Ce n'est que lorsqu'au premier moment on a allumé à un endroit où on n'a pas besoin de cette lumière que les déplacer ensuite s'avère être non efficace.
Toutefois il rapporte ensuite une opinion selon laquelle même dans ce cas de figure, il y a un problème et il conclut qu'en cas de nécessité on peut se reposer dessus.
Donc si vous n'avez concrètement pas d'endroit en sécurité, vous pourrez vous reposer sur cela.
Si vous n'avez pas encore pris Chabbat sur vous au moment de son allumage vous n'êtes pas encore concerné par les problèmes de Mouktsé ni les autres problèmes inhérents à une éventuelle extinction etc. et il n'y a donc pas de problème.
Kol touv et Pourim Saméa'h !!
bonjour Rav,
Pendant Chabbat, il serait interdit d'essuyer beaucoup de liquide (eau, soupe, soda...) renversé avec des mouchoirs, de crainte de les essorer. Quel serait le problème d'essorer un mouchoir ?
Y a-t-il un interdit de Melaben pour un mouchoir en papier et pour du soda ?
Merci Rav pour votre éclairage.
Chalom !
Il n'y a pas de problème d'essuyer beaucoup de liquide avec un mouchoir et il n'y a pas de crainte qu'on en vienne à essorer, puisque les mouchoirs sont faits pour cela et sont faits pour être mouillés.
Par contre essorer un mouchoir avec l'intention d'essorer c'est interdit. Pas Mélaben mais So'het.
Kol touv !
Bonjour Rav, J'ai peu de temps durant la semaine pour lire Shnaym Mikra Veehad Targoum.Puis je lire Chabbat après-midi (après Minha) le Shnaym Mikra Veehad Targoumde la Paracha du Chabbat suivant ? Merci Rav
Chalom Ouvrakha !
Le Choul'han Aroukh (chap. 285 § 3) stipule : " A partir de Dimanche il est possible d'entamer la lecture de Chnaïm Mikra Véé'had Targoum de la semaine". Nous serions donc tentés de répondre à votre question à la négative.
Toutefois les décisionnaires (cf. Michna Béroura § 7), dans leur immense majorité expliquent que la raison pour laquelle il est possible de lire depuis Dimanche c'est du fait qu'à partir de Min'ha de Chabbat on entame la lecture de la nouvelle Paracha. Il ressort donc, qu'à partir de Min'ha de Chabbat, nous sommes déjà dans la lecture de la semaine suivante et il sera donc possible de débuter la lecture du Chnaïm Mikra.
Le 'Hafets 'Haïm conclut donc que lorsque le Choul'han Aroukh a employé les termes " Dimanche " ce n'est pas à prendre au pieds de la lettre, mais son intention est de dire depuis Samedi après Min'ha.
Le 'Hafets 'Haïm rapporte cependant une discussion entre les Maîtres quant à savoir s'il y a malgré tout une mesure de piété à lire toute la Paracha le Vendredi. Certains prétendent que oui, d'autres prétendent que non.
Il rapporte même que le Gaon de Vilna avait la coutume de lire chaque jour après la Téfila une partie de la Paracha Chnaïm Mikra Vééhat Targoum.
Le Kaf Ha'haïm quant à lui, pour des raisons kabalistiques prétend qu'il faut lire toute la Paracha Chnaïm Mikra d'un trait et pas en plusieurs fois tel que le faisait le Gaon de Vilna.
Béhatsla'ha !
Chalom Rav, Pendant Chabbat, dans le salon, la porte en verre d'une bibliothèque s'est partiellement deboitée. Elle risquait de tomber et de s?éclater en morceaux coupants.J'ai donc entrepris de démonter la porte avec un tournevis pour éviter le danger pour nos enfants en bas age. Est ce permis ? sachant que la bibliothèque en question est une armoire simple mais reliée au mur par une petite équerre vissée. (j'attends toujours votre réponse au sujet de la Berakha Lechev Bassouca pour un malade) Kol touv !
Chalom !
Vous posez une excellente question complexe et je ne me suis pas empressé d’y répondre puisque cette question concerne un fait qui s’est déjà produit. Mais puisque vous avez insisté je vais tenter d’y répondre.
Lorsque le meuble en question est grand (d’une dimension de 40 Séa, soit 50cm sur 50cm et d’une hauteur de 1,5m) on ne considère plus ce meuble comme étant un ustensile mais comme faisant partie intégrante de la maison. Ce meuble n’est plus un mobilier mais un immobilier. De même s’il s’agit d’un meuble plus petit mais qu’il est scellé au sol, on le considère comme étant un immobilier puisqu’il est rattaché à l’immobilier.
Selon certains ceci n’est vrai que lorsque depuis le départ il était construit de cette façon, mais si on a pris un mobilier et qu’ensuite on l’a attaché au mur, il reste considéré comme étant un mobilier. Selon le Pri Mégadim même s’il était au départ un mobilier et qu’ensuite on l’a attaché au sol, il devient un immobilier (cf. Michna Béroura chap. 308 § 40).
La différence qui existe entre un mobilier et un immobilier est très grande. Tandis qu’au sujet d’ustensiles immobiliers on tranche que « Eim Bynian Oustira Békélim » c'est-à-dire qu’il n’y a pas d’interdit de construire et de détruire ces biens, au sujet de biens immobiliers il est clair que ceci est interdit.
Si on considère votre armoire comme un bien immobilier il est interdit de « détruire » cette armoire en y retirant la porte. Si on la considère comme un bien mobilier ceci n’est pas interdit, et en tout cas pas selon la Torah. (Cf. Choul’han ARoukh chap. 308 § 8, 9).
Dans votre cas, il y a selon ce que vous présentez un véritable danger si se trouvent des enfants en bas âge dont vous risquez de ne pas réussir à les écarter suffisamment de cet endroit.
Disons que si vous pouvez être sûr de pouvoir les empêcher de se trouver là bas, ce sera interdit de dévisser cette porte. Si vous n’en êtes pas certain, je vous recommande de demander à un non-juif de dévisser. S’il est impossible de trouver un non-juif, je vous recommanderai de dévisser de façon inhabituelle (avec un Chinouy) de sorte à rendre cela interdit que Dérabanan, et alors ce sera autorisé pour éviter un dommage à vos enfants même si celui-ci ne procédait pas vraiment d’un cas de danger de vie ou de mort (Cf. Choul’han Aroukh chap. 308 § 18 et Michna Béroura).
Béhatsla’ha !
Shalom Rav,
J'ai une remarque a propos des détecteurs de mouvement (je vous l'ai mise dans la vidéo du cours mais vous ne l'avez peut-être pas vue).
A propos de l'avis du Rav Ovadia Yossef, j'ai lu ici et la (notamment sur le site halachayomit) que le rav a interdit lorsqu'on lui a présenté le cas de détecteur avec des ampoules classiques (avec le filament qui chauffe).
je pense que c'était les ampoules les plus fréquentes a l'époque, et que c'était donc bien plus proche d'un interdit de la Torah.
Je ne sais pas si ça atténue votre étonnement vis-a-vis de sa réponse.
kol touv !
Chalom Ouvrakha !
Vous allez beaucoup dans mon ses Dovader.
Mon étonnement est sur les Rabbanim qui interdisent au nom du Rav Ovadia formellement les détecteurs de mouvement même en cas de force majeure et sans marquer la moindre différence entre les différents types de lumières.
Déjà à cette époque lorsqu'on me posait cette question, je faisais la part des choses entre les différents types de lumières. Donc si le Rav ne disait cela qu'au sujet de ce type de lumière c'est déjà beaucoup plus facile à comprendre.
Mais même dans ce cas ceci reste un peu compliqué vu que ce n'est pas une façon d'allumer, et de surcroît si on ouvre la porte avec le pieds etc.
Béhatsla'ha et Chabbat Chalom !
Shalom Rav, J'ai un plat de carottes râpées assaisonnées avec du jus de citron. Je voudrais retirer ce jus de citron :
- est ce que je peux incliner l'assiette pour que le jus aille d'un coté de l'assiette ?
- est ce que je peux presser les carottes râpées pour retirer ce jus de citron ? (problemes de Borer et Dash a priori)
Merci Rav !
Chalom!
1- C'est un problème si vous retirez ce jus parce que vous n'en n'êtes pas intéressé.
Ceci est considéré comme retirer le mauvais du bon qui est interdit. Toutefois la partie qui n'est pas contenue et mélangée dans les carottes mais se trouva à la surface il n'y a pas de problème.
Certains ont voulu dire que puisque c'est dans un même ustensile il n'y a pas de problème, mais je pense qu'ils ont tord.
2- Si vous le faites pour les carrottes et non pas pour le jus c'est autorisé (Choulh'an Arouh' Chap. 320 § 7).
Kol touv!
Shalom cher Rav, J'ai entendu que lorsque un homme fait "entrer" le Chabbat, alors automatiquement son épouse (voire ses enfants) acceptent également le Chabbat. Je ne me souviens plus où j'ai lu ou entendu cela. Est ce que vous le confirmez ? Cela signifierait que, particulièrement en été, lorsque je suis à la synagogue et qu'on fait Barekhou de Arvit, ma femme ne doit absolument plus faire de travail interdit (ne serait-ce qu'allumer les bougies). Il faudrait que je la prévienne à l'avance de l'horaire (forcément approximatif) de mon acceptation de Chabbat à la synagogue. Merci beaucoup !
Chalom Ouvrah'a!
C'est l'objet d'une controverse entre nos Maîtres.
Le Rav Moché Feinstein (Chout Igerot Moché Tome 3 chapitre 38) écrit que la femme et les enfants sont tenus d'observer le Chabbat dès lors que le chef de famille a reçu Chabbat par la Téfila.
Il précise toutefois que si le mari ne prend sur lui Chabbat plus tôt que pendant l'été etc. la femme n'est pas tenue.
Le Rav Wozner Chlita (Chévèt Halévy Tome 7 chapitre 35) est d'accord qu'elles reçoivent Chabbat avec la prière du mari. Mais il réfute l'opinion du Rav Feinstein que si cette attitude n'est faite qu'en été pour ne pas manger trop tard, elle n'engage pas les femmes et les enfants. D'après lui, dès lors que l'homme a pris Chabbat sur lui, sa femme et ses enfants doivent eux aussi avoir fait entré le Chabbat.
A contrario l'opinion du Béér Moché (Tome 2 chapitre 19) est que la femme n'est pas tenue de recevoir Chabbat dès le moment où le mari a reçu Chabbat sur lui.
Chabbat chalom!
Chavoua Tov cher Rav,
Pendant Chabbat, peut on essuyer de l'eau renversée par terre avec une serpillère, même sale (en prenant garde à ce qu'elle ne soit pas trop imbibée d'eau pour ne pas l'essorer) ?
Y aurait il un problème de Kibbous (laver) étant donné que cette serpillère est sale, même si on ne fait généralement pas attention à son état de saleté ?
Merci beaucoup Rav !
Chalom!
Etant donné que c'est דרך לכלוך c'est à dire que cette procédure est plus de matière à salir la serpillère que de la nettoyer c'est autorisé bien que celle ci est sale, d'après certains décisionnaires mais à condition que votre intention ne soit pas de la nettoyer.. (Choulh'an Arouh' et Rama chapitre 302, lisez aussi la conclusion du Béour Halah'a qui tend vers cette opinion.)
Si vous pouvez vous procurer une serpillère propre, c'est sûr que c'est mieux pour éviter tout problème et pour tenir compte des décisionnaires qui prétendent que Dereh' Lih'louh' n'autorise que dans la mesure où le vêtement était déjà propre (telle est l'opinion du Peri Mégadim et du Olat Tamid rapportés par le Béour Halah'a).
Kol touv!
Bonjour Rav,
Pendant Chabbat, il arrive que les enfants s'amusent avec les interrupteurs.
Que faut-il faire dans les situations suivantes :
1. Un enfant a éteint la clim.
a. Si l'enfant veut rallumer la clim (pour s'amuser ou par peur du parent), peut on le laisser faire ?
b. Si l'enfant a rallumé la clim, peut on en profiter ou faut il quitter la pièce ?
2. Un enfant a coupé le courant de toute la maison (ce qui est embêtant, c'est surtout la lumière, le frigo et le congélateur) :
a. Si l'enfant veut rallumer le courant (pour s'amuser ou par peur du parent), peut on le laisser faire ?
b. Si l'enfant a rallumé le courant, peut on en profiter ou faut il quitter la pièce ?
c. A priori, que faut il faire ?
Dire a un Goy de rallumer le courant ?
Merci beaucoup Rav !
Bonjour Rav,
Chalom Ouvrakha !
Je suis désolé de ne pas avoir répondu à votre question mais la veille j'ai répondu à une question quasiment identique et je pensais qu'il s'agissait de la même question, mais comme vous m'avez fait part aujourd'hui du fait que je ne vous ai pas répondu, je m'empresse de le faire.
Donc avant tout veuillez svp lire la réponse en question :
http://www.torahacademy.fr/chabat-profit-allumage-par-enfant
Pendant Chabbat, il arrive que les enfants s'amusent avec les interrupteurs.
Que faut-il faire dans les situations suivantes :
1. Un enfant a éteint la clim.
a. Si l'enfant veut rallumer la clim (pour s'amuser ou par peur du parent), peut on le laisser faire ?
Non, à moins qu'il ne soit pas encore en âge de comprendre ce que c'est que " oui " ou " non ". Disons que jusqu'à 2 ans ce n'est pas un problème. Ensuite selon la maturité de l'enfant ça peut déjà l'être.
b. Si l'enfant a rallumé la clim, peut on en profiter ou faut il quitter la pièce ?
S'il a moins que l'âge en question, pas de problème. S'il a plus tout dépend de la raison pour laquelle il l'a rallumée comme précisé dans ma réponse précédente.
2. Un enfant a coupé le courant de toute la maison (ce qui est embêtant, c'est surtout la lumière, le frigo et le congélateur) :
a. Si l'enfant veut rallumer le courant (pour s'amuser ou par peur du parent), peut on le laisser faire ?
Pareil qu'avant.
b. Si l'enfant a rallumé le courant, peut on en profiter ou faut il quitter la pièce ?
Pareil qu'en haut. Vous pouvez ne pas quitter la pièce mais ne faites pas ce que vous n'auriez pu faire dans l'obscurité comme par exemple lire un livre etc.
c. A priori, que faut il faire ?
Dire a un Goy de rallumer le courant ?
S'il y a une grande perte, ou une grande nécessité comme par exemple qu'il fait très froid et qu'il y a des enfants en bas âge ou très chaud selon certains (Rav Moché Feinstein zatsal) etc. alors demander au non-juif par allusion qui n'est pas sous forme d'ordre qu'il allume.
Merci beaucoup Rav !
Kol touv !
Chalom Rav,
J'ai achete un climatiseur mobile sur roulettes. Il possede un reservoir d'eau a remplir regulierement (toutes les 2 heures environ).
Sans eau, la clim fonctionne mais est moins efficace (il fait moins froid).
Ai je le droit de remplir ce reservoir pendant Chabbat ?
Merci beaucoup !
Chalom!
Je ne vois pas quel est le problème, mais il faudrait que vous me donniez tous les problèmes éventuels et toutes les modification électriques qu'il pourrait y a voir au moment où vous mettez de l'eau pour que je puisse vous répondre de façon précise.
Kol touv!
Bonjour Rav,
Une goutte de lait chaude a giclé sur une poêle Bassari chaude.
Celle-ci ne contenait qu'un peu d'eau salée, et n'avait pas été utilisée avec de la viande depuis 3 jours.
J'ai pose la question a un Rav, qui m'a dit de la cacheriser.
Est ce qu'il faut faire la Agala ou le Liboun ?
Merci beaucoup !
Chalom !
Agala est suffisant !
Kol touv !
Bonjour Rav,
Dans une tasse en porcelaine, nous avons mis de la soupe, du poulet froid puis verser dessus un peu d'eau bouillante (de façon a ce que le tout soit tiède pour un bébé).
Est ce que la tasse est devenue Bassari ? Merci Rav !
PS : pouvez vous répondre, au moins partiellement, a mes questions su Birkat Kohanim
Chalom
Si tout était à froid au début et qu'ensuite après avoir ajouté de l'eau bouillante, c'était tiède, pas de problème !
En ce qui est de vos questions sur la Birkat Cohanim je peux vous répondre à toutes sauf à une au sujet de laquelle j'ai un vrai doute, c'est une excellente question, demain Bli Neder je tacherai de vous répondre aux autres questions !
Kol touv !
Bonjour Rav, Nous avons entendu qu'il était possible/préférable de conserver toutes les Hala prélevées chaque semaine et les bruler une fois par an (la veille de Pessah par exemple). Est ce correct ? Y a-t-il un probleme dans le fait que la Hala a déjà pourri bien avant ?
Merci Rav
Chalom !
Possible peut être, préférable sûrement pas !
En effet, si on la laisse il y a un risque qu'on en vienne par erreur à la consommer, et c'est pourquoi on s'empresse de la brûler, même la nuit, bien qu'il y aurait éventuellement un problème à la brûler la nuit, ainsi que l'écrit le Béour Halakha.
De plus, comme vous le soulevez, les décisionnaires qui s'opposent à jeter la 'Halla à la poubelle, (notamment mon Maître le Rav Sternbukh chlita), argument entre autre que le fait que les poubelles seront finalement brûlées n'est pas suffisant dès lors que la 'Halla sera déjà pourrie et abîmée au moment où elle sera brûlée.
Donc, je ne suis pas d'accord avec cette opinion. Si vous avez une source n'héistez pas à me la donner.
Kol touv !
Shalom cher Rav,
Sur la table de la salle à manger, je donne un petit suisse (donc Halavi) à mon bébé de 1 an.
En même temps, je donne des pâtes et de la viande (Bassari) à mon enfant de 3 ans.
Personnellement, je ne mange ni l'un ni l'autre. Est ce autorisé ?
Est ce que je dois mettre un objet en tant que Heker entre le mets de lait et le mets de viande ?
ou bien des napperons différents ?
Merci beaucoup pour vos réponses toujours intéressantes et agréables.
Chalom Ouvrah'a!
Vous posez comme d'habitude une excellente question!
Le Yad Ephraïm écrit au chapitre 89 de Yoreé Déa un grand H'iddouch. C'est que si une personne est Bassari et qu'elle fait la cuisine (de H'alavi) c'est un problème de peur qu'elle en vienne à goûter de ce H'alavi alors qu'elle est Bassari.
C'est un immense H'iddouch et les gens ne font pas attention à cela!
Dans votre cas, vous n'êtes pas Bassari et vous ne goûtez d'aucun des plats. Il n'ya a donc rien à craindre.
Si vous êtes Bassari et que vous savez pertinemment que lorsque vous donnez à manger au petit du plat Bassari, il peut vous arriver d'en goûter un peu, il faudrait effectivement peut être mettre un objet de rappel comme l'écrit le Yad Ephraïm.
Au sujet des nappes, il faut s'assurer qu'il n'y ait pas de viande qui risque de rentrer en contact avec le lait.
Cf aussi un cours qui traite de cela: http://www.torahacademy.fr/manger-lait-et-viande-sur-une-meme-table
Le cours sur les nappes sera mis en ligne à l'occasion Béézrat Hachèm!
Kol touv!
Shalom cher Rav,
Sur la table de la salle à manger, je donne un petit suisse (donc Halavi) à mon bébé de 1 an.
En même temps, je donne des pâtes et de la viande (Bassari) à mon enfant de 3 ans.
Personnellement, je ne mange ni l'un ni l'autre. Est ce autorisé ?
Est ce que je dois mettre un objet en tant que Heker entre le mets de lait et le mets de viande ?
ou bien des napperons différents ?
Merci beaucoup pour vos réponses toujours intéressantes et agréables.
Chalom Ouvrah'a!
Vous posez comme d'habitude une excellente question!
Le Yad Ephraïm écrit au chapitre 89 de Yoreé Déa un grand H'iddouch. C'est que si une personne est Bassari et qu'elle fait la cuisine (de H'alavi) c'est un problème de peur qu'elle en vienne à goûter de ce H'alavi alors qu'elle est Bassari.
C'est un immense H'iddouch et les gens ne font pas attention à cela!
Dans votre cas, vous n'êtes pas Bassari et vous ne goûtez d'aucun des plats. Il n'ya a donc rien à craindre.
Si vous êtes Bassari et que vous savez pertinemment que lorsque vous donnez à manger au petit du plat Bassari, il peut vous arriver d'en goûter un peu, il faudrait effectivement peut être mettre un objet de rappel comme l'écrit le Yad Ephraïm.
Au sujet des nappes, il faut s'assurer qu'il n'y ait pas de viande qui risque de rentrer en contact avec le lait.
Cf aussi un cours qui traite de cela: http://www.torahacademy.fr/manger-lait-et-viande-sur-une-meme-table
Le cours sur les nappes sera mis en ligne à l'occasion Béézrat Hachèm!
Kol touv!
Bonjour Rav, Nous avons entendu qu'il était possible/préférable de conserver toutes les Hala prélevées chaque semaine et les bruler une fois par an (la veille de Pessah par exemple). Est ce correct ? Y a-t-il un probleme dans le fait que la Hala a déjà pourri bien avant ?
Merci Rav
Chalom !
Possible peut être, préférable sûrement pas !
En effet, si on la laisse il y a un risque qu'on en vienne par erreur à la consommer, et c'est pourquoi on s'empresse de la brûler, même la nuit, bien qu'il y aurait éventuellement un problème à la brûler la nuit, ainsi que l'écrit le Béour Halakha.
De plus, comme vous le soulevez, les décisionnaires qui s'opposent à jeter la 'Halla à la poubelle, (notamment mon Maître le Rav Sternbukh chlita), argument entre autre que le fait que les poubelles seront finalement brûlées n'est pas suffisant dès lors que la 'Halla sera déjà pourrie et abîmée au moment où elle sera brûlée.
Donc, je ne suis pas d'accord avec cette opinion. Si vous avez une source n'héistez pas à me la donner.
Kol touv !
Shalom Rav,
En période de Nidda, je sais que les époux ont le droit (en tout cas selon certains décisionnaires) de s'asseoir sur le même canapé.
Que se passe-t-il si l'un des deux s'assoupit ou s'endort ?
Est ce toujours autorisé de rester dans le canapé ? Si oui, est ce différent si les 2 s'endorment ? si l'un s'allonge (évidemment sans contact) ?
Merci Rav !
Chalom Ouvrakha !
Vous posez une très bonne question, et je vais vous y répondre de façon Halakhique comme à notre habitude sans avoir peur d'énoncer ce que la Halakha a à dire au risque de paraître permissif aux yeux de ce qui ne connaissent pas bien la Halakha.
La Halakha interdit à l'homme de s'asseoir et à fortiori de s'allonger sur le lit de sa femme. Lit de sa femme ceci signifie son lit habituel, celui sur lequel elle a l'habitude de dormir.
Le canapé dans la plupart des cas ne fait pas office de " lit réservé à la femme pour y dormir " et de ce fait le canapé n'est pas concerné par cet interdit. Vous avez donc le droit de vous y asseoir qu'elle s'y trouve dessus ou pas et en particulier selon l'opinion Séfarade qui n'interdit pas la balancelle.
En ce qui est de s'endormir, on n'a jamais vu qu'on n'avait pas le droit d'être assis sur un banc lorsque les deux s'assoupissent, de même que dans un avion, où les deux s'asseoient côte à côte il est permis que les deux s'endorment.
De même si la femme est allongée sur ce canapé, si vous êtes loin l'un de l'autre et que la voir allongée ne vous donne pas de " mauvaises pensées ", il n'y a aucun interdit.
Ces propos sont d'une évidence limpide et c'est ce qui ressort d'une bonne étude du chapitre 195 du Choul'han Aroukh Yoré Déa !
Kol touv !
Shalom Rav,
En période de Nidda, je sais que les époux ont le droit (en tout cas selon certains décisionnaires) de s'asseoir sur le même canapé.
Que se passe-t-il si l'un des deux s'assoupit ou s'endort ?
Est ce toujours autorisé de rester dans le canapé ? Si oui, est ce différent si les 2 s'endorment ? si l'un s'allonge (évidemment sans contact) ?
Merci Rav !
Chalom Ouvrakha !
Vous posez une très bonne question, et je vais vous y répondre de façon Halakhique comme à notre habitude sans avoir peur d'énoncer ce que la Halakha a à dire au risque de paraître permissif aux yeux de ce qui ne connaissent pas bien la Halakha.
La Halakha interdit à l'homme de s'asseoir et à fortiori de s'allonger sur le lit de sa femme. Lit de sa femme ceci signifie son lit habituel, celui sur lequel elle a l'habitude de dormir.
Le canapé dans la plupart des cas ne fait pas office de " lit réservé à la femme pour y dormir " et de ce fait le canapé n'est pas concerné par cet interdit. Vous avez donc le droit de vous y asseoir qu'elle s'y trouve dessus ou pas et en particulier selon l'opinion Séfarade qui n'interdit pas la balancelle.
En ce qui est de s'endormir, on n'a jamais vu qu'on n'avait pas le droit d'être assis sur un banc lorsque les deux s'assoupissent, de même que dans un avion, où les deux s'asseoient côte à côte il est permis que les deux s'endorment.
De même si la femme est allongée sur ce canapé, si vous êtes loin l'un de l'autre et que la voir allongée ne vous donne pas de " mauvaises pensées ", il n'y a aucun interdit.
Ces propos sont d'une évidence limpide et c'est ce qui ressort d'une bonne étude du chapitre 195 du Choul'han Aroukh Yoré Déa !
Kol touv !
Bonjour Rav,
mon bebe de 1 an et demi prend tous les jours, dans son biberon de lait, un medicament (Forlax), sous forme de poudre au gout orange.
Ce medicamenet ne figure pas sur les listes de Pessah ? Comment faire ?
Merci beaucoup Rav
Chalom !
Quel est le but de ce médicament ?
Existe t-il aussi sans goût ou en Cacher Lépessa'h !
Kol touv !
shalom rav, et comment faire pour les bougies de vendredi soir ? merci bcp rav !
Chalom Ouvrakha !
1- Faites Erouv Tavchilin (si ce n'est que pour les Nérot de Chabbat, sans Brakha).
2- Allumez comme d'habitude bien avant la Chkia (environ 40 minutes selon certains ou 20 minutes selon d'autres).
3- Si vous allumez avec de l'huile et des floteurs préparez les floteurs avant Yom Tov pour les 3 jours parce que selon certains on considère la préparation de ceux ci comme une forme de " construction ".
Ktiva Vé'hatima Tova !
Bonjour Rav,
j'ai vu votre vidéo (http://www.torahacademy.fr/verification-du-hamets) et je vous expose mon cas.
Je dois quitter mon appartement le 14 Nissan (lundi) et ne pas y retourner pendant tout Pessah.
Est ce que je dois nettoyer toute la maison et faire la Bedikat Hametz le dimanche soir ? Est ce que je dois préciser la date de la vente pour le 13 ou le 14 Nissan ?
Merci beaucoup !!!
Chalom!
Non, il vous est possible de vendre le 13 et ne pas avoir besoin de procéder à toute la Bdika.
Est ce conseillé, ceci a été explicité dans le cours : http://www.torahacademy.fr/verification-du-hamets
Pessa'h Cacher Vésaléa'h !
Bonjour Rav, Comment cachériser un évier un inox ?
J'ai lu sur un autre site de Torah la réponse suivante:
L'évier en inox de la cuisine se cachérise de la manière suivante : Il faut tout d'abord le nettoyer de toute trace de saleté ou d'aliment et le laisser sans utilisation (tout au moins à chaud) pendant 24 heures. Le trou d'évacuation (ainsi que la petite grille) peuvent être nettoyés avec du « Décap Four » afin de détruire toute trace d'aliment. On sèche complètement l'évier et on y verse de l'eau bouillante en commençant par le fond, puis les parois et enfin le dessus de l'évier ainsi que la robinetterie. (Il faut respecter cet ordre afin que l'eau bouillante versée tombe sur des parties sèches). Au moment ou l'on ébouillante la robinetterie, il est conseillé d'ouvrir le robinet d'eau chaude.
Est ce problématique qu'il y ait quelques petites gouttes sur l'évier lorsqu'on verse l'eau bouillante ?
Il est très difficile d'éviter cela, même si on commence par verser l'eau bouillante sur le fond de l'évier, car les gouttes giclent vers les parois.
Avez vous une solution ?
Merci beaucoup Rav !
Chalom!
S'il ne s'agit que de quelques gouttelettes il n'y a aucun problème.
En effet le problème de ces gouttes est qu'elles sont froides et qu'elles refroidissent donc l'eau qui va être versée de la bouilloire.
Mais s'il ne s'agit que de petites quantités par rapport au flux d'eau bouillante que vous déversez de la bouilloire il n'y a pas de problème!
N'oubliez pas ce qu'a écrit le Or Letsion que d'après la stricte loi ce n'est même pas la peinde de cachériser les éviers, il ne s'agit que d'une H'oumra qu'on a certes pris sur nous, mais sans plus!
Kol touv!
Shalom Rav, Pendant Souccot, j'etais malade (grippe, fievre) mais j'ai quand meme mange dans la Soucca. Est ce que je devais faire la Berakha Lechev BaSoucca ? dans le doute, j'ai demande a mon fils de 8 ans de reciter la Berakh et de m'en acquitter. Merci Rav
Chalom Ouvrakha !
Vous posez une excellente question, très peu abordée par les décisionnaires et je vais vous brièvement vous donner mon humble avis.
Les décisionnaires (Mordékhaï rapporté par le Beth Yossef chap. 640) précise ce qui est considéré comme « souffrant » qui est dispensé de la Soucca. Pour adapter ses propos à votre cas. Il est clair qu’un malade est souffrant qu’il se trouve chez lui en dehors de la Soucca ou à l’intérieur de la Soucca. Ce n’est pas pour autant qu’il est nécessairement dispensé de la Soucca.
Alors de quoi cette chose dépend-elle ? Il faut savoir si la personne souffre plus lorsqu’elle est dans la Soucca que lorsqu’elle est chez elle.
Si par exemple, dans son cas elle est bien plus à l’aise dans son lit avec un bon oreiller, bien au chaud, et au silence que dans sa Soucca, toute serrée, et au froid, elle sera dispensée de la Soucca.
Par contre si bien qu’étant souffrante le fait de se trouver dans la Soucca ne la dérange absolument pas, elle sera tenue de la Soucca. Et pourra donc en toute évidence réciter la bénédiction sur la Soucca. Ceci me semble évident.
La question qui va se poser est de savoir dans le cas où la personne souffre dans la Soucca mais qu’elle souhaite malgré tout s’y trouver pour mériter une Mitsva, peut elle dans un tel cas réciter la bénédiction.
Le Chaar Habaït tranche qu’il sera autorisé de réciter la bénédiction à moins qu’il ne s’agisse d’un malade qui s’expose à un danger lorsqu’il se trouve dans la Soucca. En effet dans ce dernier cas il commet un interdit en entrant dans la Soucca ce qui est totalement interdit. Mais si la personne n’est pas en danger elle aura le droit de réciter la bénédiction. L’argument qu’il rapporte dans les notes est qu’on connait bien le principe selon lequel une personne dispensée d’une Mitsva peut malgré tout s’ « obliger » à accomplir la mitsva.
A mon humble avis cela ne sera pas valable pour les Séfaradim. Les décisionnaires Séfarades ne permettent pas par exemple à une femme dispensée d’une Mitsva de réciter une Brakha sur une Mitsva dont elle est dispensée, ce ne sont que les décisionnaires Achkénazes qui l’autorisent (Cf. Choul’han Aroukh et Rama au chap. 17).
Béhatsla’ha !
shalom rav, et comment faire pour les bougies de vendredi soir ? merci bcp rav !
Chalom Ouvrakha !
1- Faites Erouv Tavchilin (si ce n'est que pour les Nérot de Chabbat, sans Brakha).
2- Allumez comme d'habitude bien avant la Chkia (environ 40 minutes selon certains ou 20 minutes selon d'autres).
3- Si vous allumez avec de l'huile et des floteurs préparez les floteurs avant Yom Tov pour les 3 jours parce que selon certains on considère la préparation de ceux ci comme une forme de " construction ".
Ktiva Vé'hatima Tova !
Shalom Rav, Pendant Souccot, j'etais malade (grippe, fievre) mais j'ai quand meme mange dans la Soucca. Est ce que je devais faire la Berakha Lechev BaSoucca ? dans le doute, j'ai demande a mon fils de 8 ans de reciter la Berakh et de m'en acquitter. Merci Rav
Chalom Ouvrakha !
Vous posez une excellente question, très peu abordée par les décisionnaires et je vais vous brièvement vous donner mon humble avis.
Les décisionnaires (Mordékhaï rapporté par le Beth Yossef chap. 640) précise ce qui est considéré comme « souffrant » qui est dispensé de la Soucca. Pour adapter ses propos à votre cas. Il est clair qu’un malade est souffrant qu’il se trouve chez lui en dehors de la Soucca ou à l’intérieur de la Soucca. Ce n’est pas pour autant qu’il est nécessairement dispensé de la Soucca.
Alors de quoi cette chose dépend-elle ? Il faut savoir si la personne souffre plus lorsqu’elle est dans la Soucca que lorsqu’elle est chez elle.
Si par exemple, dans son cas elle est bien plus à l’aise dans son lit avec un bon oreiller, bien au chaud, et au silence que dans sa Soucca, toute serrée, et au froid, elle sera dispensée de la Soucca.
Par contre si bien qu’étant souffrante le fait de se trouver dans la Soucca ne la dérange absolument pas, elle sera tenue de la Soucca. Et pourra donc en toute évidence réciter la bénédiction sur la Soucca. Ceci me semble évident.
La question qui va se poser est de savoir dans le cas où la personne souffre dans la Soucca mais qu’elle souhaite malgré tout s’y trouver pour mériter une Mitsva, peut elle dans un tel cas réciter la bénédiction.
Le Chaar Habaït tranche qu’il sera autorisé de réciter la bénédiction à moins qu’il ne s’agisse d’un malade qui s’expose à un danger lorsqu’il se trouve dans la Soucca. En effet dans ce dernier cas il commet un interdit en entrant dans la Soucca ce qui est totalement interdit. Mais si la personne n’est pas en danger elle aura le droit de réciter la bénédiction. L’argument qu’il rapporte dans les notes est qu’on connait bien le principe selon lequel une personne dispensée d’une Mitsva peut malgré tout s’ « obliger » à accomplir la mitsva.
A mon humble avis cela ne sera pas valable pour les Séfaradim. Les décisionnaires Séfarades ne permettent pas par exemple à une femme dispensée d’une Mitsva de réciter une Brakha sur une Mitsva dont elle est dispensée, ce ne sont que les décisionnaires Achkénazes qui l’autorisent (Cf. Choul’han Aroukh et Rama au chap. 17).
Béhatsla’ha !
Bonjour Rav,
mon bebe de 1 an et demi prend tous les jours, dans son biberon de lait, un medicament (Forlax), sous forme de poudre au gout orange.
Ce medicamenet ne figure pas sur les listes de Pessah ? Comment faire ?
Merci beaucoup Rav
Chalom !
Quel est le but de ce médicament ?
Existe t-il aussi sans goût ou en Cacher Lépessa'h !
Kol touv !
Bonjour Rav,
j'ai vu votre vidéo (http://www.torahacademy.fr/verification-du-hamets) et je vous expose mon cas.
Je dois quitter mon appartement le 14 Nissan (lundi) et ne pas y retourner pendant tout Pessah.
Est ce que je dois nettoyer toute la maison et faire la Bedikat Hametz le dimanche soir ? Est ce que je dois préciser la date de la vente pour le 13 ou le 14 Nissan ?
Merci beaucoup !!!
Chalom!
Non, il vous est possible de vendre le 13 et ne pas avoir besoin de procéder à toute la Bdika.
Est ce conseillé, ceci a été explicité dans le cours : http://www.torahacademy.fr/verification-du-hamets
Pessa'h Cacher Vésaléa'h !
Bonjour Rav, Comment cachériser un évier un inox ?
J'ai lu sur un autre site de Torah la réponse suivante:
L'évier en inox de la cuisine se cachérise de la manière suivante : Il faut tout d'abord le nettoyer de toute trace de saleté ou d'aliment et le laisser sans utilisation (tout au moins à chaud) pendant 24 heures. Le trou d'évacuation (ainsi que la petite grille) peuvent être nettoyés avec du « Décap Four » afin de détruire toute trace d'aliment. On sèche complètement l'évier et on y verse de l'eau bouillante en commençant par le fond, puis les parois et enfin le dessus de l'évier ainsi que la robinetterie. (Il faut respecter cet ordre afin que l'eau bouillante versée tombe sur des parties sèches). Au moment ou l'on ébouillante la robinetterie, il est conseillé d'ouvrir le robinet d'eau chaude.
Est ce problématique qu'il y ait quelques petites gouttes sur l'évier lorsqu'on verse l'eau bouillante ?
Il est très difficile d'éviter cela, même si on commence par verser l'eau bouillante sur le fond de l'évier, car les gouttes giclent vers les parois.
Avez vous une solution ?
Merci beaucoup Rav !
Chalom!
S'il ne s'agit que de quelques gouttelettes il n'y a aucun problème.
En effet le problème de ces gouttes est qu'elles sont froides et qu'elles refroidissent donc l'eau qui va être versée de la bouilloire.
Mais s'il ne s'agit que de petites quantités par rapport au flux d'eau bouillante que vous déversez de la bouilloire il n'y a pas de problème!
N'oubliez pas ce qu'a écrit le Or Letsion que d'après la stricte loi ce n'est même pas la peinde de cachériser les éviers, il ne s'agit que d'une H'oumra qu'on a certes pris sur nous, mais sans plus!
Kol touv!
Bonjour Rav,
En marchant dans la rue pendant Chabbat, je sens une bonne odeur de jasmins.
Ce sont des fleurs qui ont été plantes dans la cour d'un habitant et qui débordent sur la voie publique.
Est ce que je dois faire la Berakha Atse Bessamim dessus ?
Est ce que je dois les prendre en main même pendant Chabbat ? (a vrai dire, j'avais pose la question a un Rav en hébreu, et il m'a dit que selon le Ben Ich Hai, si ces fleurs n'ont pas été plantées pour l'odeur, on ne fait pas de berakha dessus.
Mais je n'ai pas compris si finalement il fallait faire la Berakha dans mon cas ou non)
Merci beaucoup Rav.
Chalom Ouvrakha !
En ce qui est de la Brakha des odeurs vous pouvez très bien la réciter alors que ces fleurs ne vous appartiennent pas. En effet, vous ne volez rien lorsque vous profitez de ces odeurs. De plus ce n'est pas censé le déranger que vous profitiez de leur odeur.
En ce qui est de la Brakha sur une fleur qui a été plantée dans un autre but que l'odeur, le Choul'han Aroukh stipule qu'il n'y a pas de bénédiction à réciter (chap. 217 § 2).
Toutefois, si l'on souhaite dorénavant s'en servir pour la sentir, il est autorisé de réciter la bénédiction.
C'est pourquoi je vous dirai la chose suivante. Si vous pouvez vérifier auprès de celui qui les a planté dans quel but il les a plantés ceci pourrait nous aider.
Dans le doute, étant possible qu'il les aient plantés uniquement pour la décoration, vous ne pouvez lorsque vous sentez l'odeur au loin réciter une bénédiction. (Cf. Chout Az Nidbérou tome 14 chap. 11).
Par contre si vous vous approchez de ces fleurs (suffisant selon le 'Hazon Ich) ou encore mieux que vous tenez dans votre main ces fleurs en ayant la formelle intention de profiter de leur odeur, il vous sera possible de réciter la bénédiction (Choul'han Aroukh chap. 216 § 2).
Le fait de prendre entre vos mains des fleurs alors qu'elles ne vous appartiennent pas n'est pas un problème, du fait que les gens ne sont pas pointilleux à ce sujet, à moins qu'ils l'aient écrit explicitement sur un panneau ou d'une autre façon (cf. Choul'han Aroukh 'Hochen Michpat chap. 359 § 1.
Nous avons détaillé ces lois dans notre livre sur les lois de Hachavat Avéda qui doit Béézrat Hachem sortir sous peu.
En ce qui est de sentir des odeurs odoriférantes pendant Chabbat la Halakha est la suivante :
- S'il s'agit d'arbres fruitiers :
il est interdit de sentir leur odeur de peur qu'on en vienne à cueillir le fruit pour le consommer (Choul'han Aroukh chap. 336 § 10).
- S'il s'agit de myrte etc. c'est à dire d'arbres qui ne sont pas censés être consommés :
il est autorisé de le sentir selon le Choul'han Aroukh (ibid. Cf. aussi Michna Béroura qui rapporte des opinions plus strictes).
Au sujet de les toucher et les manipuler etc. évidemment sans les arracher, l'opinion du Rama (chap. 336 § 1. Cf. aussi Michna Béroura § 14) est que s'il s'agit d'herbes qui resteront toujours tendres, il est autorisé de les manipuler, mais s'il s'agit d'herbes qui vont se durcir avec le temps et a fortiori s'il y a déjà un tronc tel que le myrte c'est interdit de les manipuler. Telle est l'opinion du Caf Ha'haïm (chap. 336 § 62) qu'il est interdit de toucher le myrte lors de la Brakha. Toutefois l'opinion du Beth Yéhouda (tome 1 chap. 11) est d'autoriser, telle est aussi l'opinion du Méiri et c'est dans ce sens qu'a été le Rav Ovadia zatsal ('Hazon Ovadia Pessa'h page 21) au sujet de Birkat Hailanot.
Kol touv !
Shalom Rav, J'ai plusieurs questions à propos de Birkat Kohanim.
1. Pourquoi les enfants vont ils sous les mains ou le Talith de leur père pendant cette Berakha ? Est ce que c'est utile même quand il n'y a pas de Kohanim et que c'est l'officiant qui récite "Elokénou..." ? 2. Etant Kohen, si je fais Birkat Kohanim et que mon Talith glisse et tombe... est ce que je peux continuer sans le Talith ?
Dois je le remettre obligatoirement quitte à rater quelques mots des pessoukim ?
3. Etant Kohen, si je fais Birkat Kohanim et que je sens une mauvaise odeur (je ne sais pas si mes "collègues" Kohanim l'ont senti ou non), que faire ?
Toda Raba cher Rav !
Chalom Ouvrah'a!
Chalom,
1-La benediction ne vient ni des parents... ni même des Cohanim.
Elle vient directement de D. par l'intermediaire de la Birkat Kohanim.
D'après la Halaha il suffit de se trouver face aux Cohanim pour recevoir cette benediction divine.
Cependant dans certaines communautés la coutume est qu'au moment de la Birkat Cohanim les enfants se glissent sous le Talith de leur parents ou grands parents ou de leur Rav etc. pour recevoir la Beraha.
L' origine de cette coutume provient du Kaf Hah'aïm chapitre 128 paragraphe 142 qui écrit que le mieux est que pendant la Birkat Cohanim les fidèles recouvrent leur tête avec leur Talith. Ainsi est il rapporté que le Bal Hatania recouvrait le visage de ses enfants avec son Talith de sorte à ce qu'ils n'en viennet pas à regarder les mains de Cohanim qui comme nous le savons sont porteuses d'un peu de la providence Divine au moment de cette bénédiction et cela est donc nocif de les regarder avec attention. Or, pour peu que le Talith glisse de leurs mains ils ridquent de les voir.
D'après cela ce ne serait pas nécessaire pour le passage "Elokénou etc."
2- Je pense qu'il vaut mieux vite fait le remettre bien que d'après la loi pure il soit autorisé de continuer la Birkat Cohanim sans Talith. Toutefois vous allez attirer l'attention des gens et occasionner à certaines personnes de contempler vos mains ce qui est déconseillé.
3- C'est une excellente question. Vu que c'est inetrdit de réciter des propos saints, versets en l'occurrence à un endroit où se trouve une mauvaise odeur.
Toutefois i me semble que l'on peut autoriser de terminer la Birkat Cohanim et en particulier si la mauvaise odeur provient d'une autre personne que de vous en se reposant sur les propos du Chévèt hakéhati Tome 5 chapitre 31 qui autorise à un officiant de terminer la H'azara alors qu'il y a subitement une mauvaise odeur de sorte à ne faire honte à personne et en rajoutant que puisqu'au départ cette odeur était inexistante, il est possible de terminer (Cf Choulh'an Arouh' chapitre 92 au sujet d'une personne qui a besoin subitement de se rendre aux toilettes alors que lorsqu'elle a commencé elle n'avait pas besoin).
Kol touv!
Shalom cher Rav,
A propos de votre cours sur les apéritifs pendant le repas, cf http://www.torahacademy.fr/benediction-sur-la-glace-et-les-aperitifs-pendant-un-repas-de-pain vous proposez la solution de manger l'aliment controversé (une pistache en l'occurrence) avec du pain, pour la première et dernière unité.
Je voudrais vous soumettre une autre solution : peut-on manger une pistache avant Netilat Yadaïm et Motsi, en faisant la Berakha Haetz, afin d'acquitter les pistaches consommées pendant le repas ?
A l'extrême, je ferai la chose suivante.
Avant Netilat Yadaïm et Motsi, je mange un peu de Mezonot, Haetz, Haadama et Cheakol (moins de Kazaït en tout pour éviter la question de Berakha Aharona).
Ensuite, je peux tout manger pendant le repas (glaces, gâteaux, cacahuètes, fruits etc...) sans me demander si je dois faire la Berakha ou non.
Est ce une solution valable ?
Merci beaucoup cher Rav pour vos réponses toujours claires et lumineuses.
Chalom Ouvrah'a!
Oui, votre proposition est tout à fait valable pour sortir du doute.
Toutefois cela ne concerne que les choses où il y a un doute et où vous venez faire ceci pour vous tirer du doute. Mais concernant les choses où il n'y a pas de doute, ce n'est pas conseillé de faire cela puisque vous engendrez des bénédictions pas nécessaires, vu que vous en auriez été dispensé si vous les aviez consommé pendant le repas de pain.
Kol touv!
Bonjour Rav,
A cause des restrictions liées au Coronavirus (maximum 10 personnes dans la synagogue), je prie souvent dans la 'Ezrat Nachim ou ailleurs. Y a-t-il une différence entre ces lieux si je prie en même temps que la communauté :
1. A l'intérieur de la synagogue
2. Dans la 'Ezrat Nachim
3. Dans la cour de la synagogue
4. Dans la rue près de la synagogue
5. A la maison loin de la synagogue
Merci beaucoup Rav.
Chalom !
Oui bien sûr qu'il y a une différence entre ces 5 possibilités et je vois que vous les avez classées dans l'ordre de préférence !
Bravo !
Shalom Rav,
Lorsqu'une personne monte à la Thora, elle ne quitte pas immédiatement la Bima après sa montée. C'est certainement pour ne pas dédaigner le Sefer Thora en le laissant seul, surtout valable à l'époque où celui qui montait lisait (et était donc la seule personne à la Bima à ce moment).
Quand est ce que la personne peut ou doit descendre ? Après la Berakha du début de la montée suivante ou avant la Berakha de la fin de la montée suivante ? J'ai vu les deux usages selon les personnes et les synagogues...
Merci beaucoup !
Chalom Ouvrah'a.
Le Michna Béroura au chapitre 141 paragraphe 16 rapporte au nom du Lévouch et du traité de Sofrim qu'il faut qu'il y est trois personnes qui se trouvent sur la Bima au moment de la lecture de la Torah.
Soit en référence aux trois patriarches. Soit pour représenter D. (représenté par celui qui invite les gens à lire à la Torah), Moïse (représenté par l'officiant qui lit à la Torah) et le peuple juif (représenté par celui qui monte à la Torah).
Le Rama au chapitre 141 paragraphe 7 écrit que celui qui est monté à la Torah ne doit pas descendre tant que celui qui va lire ensuite n'est pas encore monté.
Le Michna Béroura (paragraphe 26) écrit que c'est en mesure d'honneur pour le Séfer Torah de ne pas le laisser tout seul. (Visiblement il parlait de la loi stricte selon laquelle il n'y a pas d'obligation que se trouvent sur la Bima l'officiant et celui qui les appellent parce que sinon, dans tous les cas le Séfer Torah ne restera pas tout seul...).
Le Michna béroura écrit que toutefois la coutume est de ne pas descendre tant que celui d'après n'a pas commencé à réciter sa bénédiction. Il conclut que l'idéal est toutefois de ne descendre qu'entre les montées à savoir après que celui qui monte après nous ait fini sa montée complètement de sorte à ce qu'on puisse écouter tranquillement la lecture de la Torah.
Si la personne descendait alors que celui qui le succède était en train de réciter les bénédictions, elle risquerait de rater la lecture jusqu'à ce qu'elle ait le temps de rejoindre sa place, avec en plus toutes les interruptions liées aux personnes qui lui disent H'azak oubarouh' etc.
Kol touv!
Shalom Rav, J'ai plusieurs questions à propos de Birkat Kohanim.
1. Pourquoi les enfants vont ils sous les mains ou le Talith de leur père pendant cette Berakha ? Est ce que c'est utile même quand il n'y a pas de Kohanim et que c'est l'officiant qui récite "Elokénou..." ? 2. Etant Kohen, si je fais Birkat Kohanim et que mon Talith glisse et tombe... est ce que je peux continuer sans le Talith ?
Dois je le remettre obligatoirement quitte à rater quelques mots des pessoukim ?
3. Etant Kohen, si je fais Birkat Kohanim et que je sens une mauvaise odeur (je ne sais pas si mes "collègues" Kohanim l'ont senti ou non), que faire ?
Toda Raba cher Rav !
Chalom Ouvrah'a!
Chalom,
1-La benediction ne vient ni des parents... ni même des Cohanim.
Elle vient directement de D. par l'intermediaire de la Birkat Kohanim.
D'après la Halaha il suffit de se trouver face aux Cohanim pour recevoir cette benediction divine.
Cependant dans certaines communautés la coutume est qu'au moment de la Birkat Cohanim les enfants se glissent sous le Talith de leur parents ou grands parents ou de leur Rav etc. pour recevoir la Beraha.
L' origine de cette coutume provient du Kaf Hah'aïm chapitre 128 paragraphe 142 qui écrit que le mieux est que pendant la Birkat Cohanim les fidèles recouvrent leur tête avec leur Talith. Ainsi est il rapporté que le Bal Hatania recouvrait le visage de ses enfants avec son Talith de sorte à ce qu'ils n'en viennet pas à regarder les mains de Cohanim qui comme nous le savons sont porteuses d'un peu de la providence Divine au moment de cette bénédiction et cela est donc nocif de les regarder avec attention. Or, pour peu que le Talith glisse de leurs mains ils ridquent de les voir.
D'après cela ce ne serait pas nécessaire pour le passage "Elokénou etc."
2- Je pense qu'il vaut mieux vite fait le remettre bien que d'après la loi pure il soit autorisé de continuer la Birkat Cohanim sans Talith. Toutefois vous allez attirer l'attention des gens et occasionner à certaines personnes de contempler vos mains ce qui est déconseillé.
3- C'est une excellente question. Vu que c'est inetrdit de réciter des propos saints, versets en l'occurrence à un endroit où se trouve une mauvaise odeur.
Toutefois i me semble que l'on peut autoriser de terminer la Birkat Cohanim et en particulier si la mauvaise odeur provient d'une autre personne que de vous en se reposant sur les propos du Chévèt hakéhati Tome 5 chapitre 31 qui autorise à un officiant de terminer la H'azara alors qu'il y a subitement une mauvaise odeur de sorte à ne faire honte à personne et en rajoutant que puisqu'au départ cette odeur était inexistante, il est possible de terminer (Cf Choulh'an Arouh' chapitre 92 au sujet d'une personne qui a besoin subitement de se rendre aux toilettes alors que lorsqu'elle a commencé elle n'avait pas besoin).
Kol touv!
Shalom Rav, j'ai quelques questions à propos de Birkat Kohanim.
1. Si on m'appelle pour faire Birkat Kohanim dans un autre office, alors que je suis dans les Pssoukei Dezimra, est ce que je peux aller leur faire Birkat Kohanim ? Est ce que j'ai une obligation d'y aller ?
2. Doit on obligatoirement se laver les mains juste avant Birkat Kohanim ? ou peut on le faire a priori avant la Amida ou avant la Tefila ?
3. Après avoir touché mes chaussures, puis je répondre Amen au Kadish ou aux Berakhot ? Puis je frotter mes mains sur mes vetements et continuer ma Tefila ?
Merci beaucoup cher Rav !
Shalom Rav, j'ai quelques questions à propos de Birkat Kohanim.
Chalom Ouvrah'a! Vous tombez bien je suis Cohen moi aussi.
1. Si on m'appelle pour faire Birkat Kohanim dans un autre office, alors que je suis dans les Pssoukei Dezimra, est ce que je peux aller leur faire Birkat Kohanim ? Est ce que j'ai une obligation d'y aller ?
Vous avez le devoir d'y aller si on vous a appelé. Si vous n'y allez pas vous êtes Over sur un commandement positif, à moins que vous n'ayez déjà accompli la Mitsva ce jour là auquel cas vous n'êtes pas Over sur un Assé. (Choulh'an Arouh' chapitre 128 paragraphe 2)..
Et même si vous êtes dans les Psouké dézimra vous devez vous interrompre et ce, même s'il y a d'autres cohanim dans la synagogue et même si vous avez déjà accompli cette Mitsva le jour même. (Kaf Hah'aïm chapitre 51).
2. Doit on obligatoirement se laver les mains juste avant Birkat Kohanim ? ou peut on le faire a priori avant la Amida ou avant la Tefila ?
L'idéal est juste avant et ce, bien que vous savez que vos mains sont propres depuis la Nétila du matin. (Que ce soit Samouh'). Toutefois si vous savez que vous n'aurez pas le temps juste après votre Téfila, vous pouvez faire avant votre Chmoné Essré, et si même cela n'a pas été fait vous pouvez vous reposer sur la Nétila du matin si vous êtes sûr que vos mains sont restées propres.
3. Après avoir touché mes chaussures, puis je répondre Amen au Kadish ou aux Berakhot ? Puis je frotter mes mains sur mes vetements et continuer ma Tefila ?
Si vous avez de l'eau à portée de mains et que vous ne manquerez pas de répondre au Kaddich etc. vous devez vous laver les mains avec de l'eau. Si vous n'avez pas suffisamment de temps parce que la H'azan est déjà en train de réciter le Kaddich etc. il vous est possible de frottez vos mains dans votre vêtement (Choulh'an Arouh' et décisionnaires à la fin du chapitre 4).
Pour le Chmoné Essré vous devez vous efforcer de trouver de l'eau à moins qu'il n'y ait pas d'eau dans une distance de 18 minutes de là où us vous trouvez. pour tous les détails de cette Halah'a veuillez voire le Choulh'an Arouh' au chapitre 92.
Kol touv!
Merci beaucoup cher Rav !
Bonjour Rav, une question qui m'arrive souvent.
Dans quelles conditions ai je le droit/devoir de passer devant quelqu'un pour faire Birkat Kohanim ?
- pour aller me laver les mains (non propres car j'ai touche mes chaussures)
- pour aller devant le heikhal faire Birkat Kohanim
- pour sortir de la synagogue au cas ou je ne peux pas faire Birkat Kohanim (par exemple, si j'ai fini la Amida apres que le Hazan a commence Modim)
Merci beaucoup !
Bonjour Rav,
Chalom Ouvrakha!
une question qui m'arrive souvent.
A moi aussi cher confrère Cohen.
Dans quelles conditions ai je le droit/devoir de passer devant quelqu'un pour faire Birkat Kohanim ?
- pour aller me laver les mains (non propres car j'ai touche mes chaussures)
Permis. (décisionnaires se reportant au Chap. 128) et au chap. 102.
- pour aller devant le heikhal faire Birkat Kohanim
Permis a fortiori.
- pour sortir de la synagogue au cas ou je ne peux pas faire Birkat Kohanim (par exemple, si j'ai fini la Amida apres que le Hazan a commence Modim)
Je vais réfléchir à cette question.
Merci beaucoup !
Bonjour rav, peut on penser a de la thora a l'exterieur, a Jerusalem, alors qu'on voit les fameuses bennes a ordures vertes.
Merci Rav !
Chalom Ouvrakha!
Le Choulh'an Aroukh écrit au chapitre 79 § 8, qu'il est interdit de prononcer des paroles saintes face à une poubelle dont se dégage une mauvaise odeur.
Le Michna Béroura précise qu'il s'agit d'un interdit de la Torah. Et quand bien même nous étions certains qu'il n'y a aucun excrément à l'intérieur le simple fait que se dégage une mauvaise odeur de cette poubelle cela lui confère un statut semblable à celui d'un excrément, à savoir qu'il est interdit de réciter des versets de Torah etc. face à elle même si on se trouve loin d'elle, tant que celle ci est perceptible à notre horizon.
Tout ceci concerne les poubelles de l'époque.
En ce qui est des poubelles d'aujourd'hui les décisionnaires contemporains se sont montrés plus indulgents. En effet:
C'est pourquoi les décisionnaires ont écrit que tant qu'il n'y a pas de mauvaise odeur qui s'en dégage et qu'on en voit pas d'excrément découvert face à nous ce n'est pas la peine de craindre quoi que ce soit.
Références: Bétsél Hah'okhma (Tome 6 Chap. 26), Halikhot Chlomo (Chap. 20 § 1), Or Letsion (Tome 2 Chap. 6 § 18) etc.
Si l'on voit que la poubelle est pleine à craquer et que des sacs se déchirent etc. il vaudra mieux éviter de réciter de dire des Divré Torah dans les parages (s'écarter de 2 mètres d'elle et ne pas se trouver en situation de face à face avec elle). Piské Téchouvot Chap. 79 § 8.
De même face à la benne à ordure où les sacs poubelles se déchirent et souvent il y a des excréments découverts qui s'y trouvent, la Halakha est qu'il faudra éviter de réciter des Divré Torah en face au même titre et selon les mêmes conditions que celles de la récitation de textes sacrés face à un excrément etc. (Iché Israël Chap. 53 § 38).
Béhatslah'a!
Bonjour Rav, Dans le Minyan ou je prie, ils font Kadish aussi apres Alenou Leshabeah. Est ce permis ? Dois je rester pour ce kadish ou sortir ? Merci beaucoup !
Chalom !
Je vous envoie la réponse qu'a rédigé le Rav Olivier à votre intention :
Le Kadish d’après Alénou n’est pas proclamé par toutes les communautés. Il l’est, essentiellement, dans les communautés Ashkénazes, ainsi que dans certaines communautés Séfarades, tels que les marocaines, ou certaines communautés tunisiennes.
Certains Sépharades ne le récitent qu’après l’Alénou de Chah’arit, d’autres le récitent également après celui de Minh’a ou de Arvit. Bref, c’est une question d’usage. Pour les Sépharades, il s’agit essentiellement du Kadish dans sa version courte, le « demi Kadish ».
Certains se sont étonnés de cette coutume chez les Sépharades et ont émis plusieurs hypothèses, comme celles du Rav Hadaya (Yaskil Avdi vol. 8 chap. 26) pour qui il s’agit peut-être d’accorder un rattrapage aux retardataires qui auraient manqué un ou plusieurs Kadich, ou celle du Rav Tolédano (Divré Chalom Véemet) pour qui il est évident qu’après l’accomplissement d’une Mitsva tel que la récitation d’une prière comportant le nom D’Hachem il faille réciter le Kadich (en se basant sur une explication du Chibolé Haleket, chap.8). Selon le Rav Tolédano, si les Sépharades n’ont pas toujours récité le Kadish après Alénou, c’est qu’ils n’ont intégré Alénou à leur prière journalière que tardivement : autrefois, il n’était récité qu’au cours du Moussaf de Roch Hachana et Kippour.
Ceux qui s’abstiennent craignent surement de ne pas multiplier les Kadishim, ce qui est fortement décommandé.
Il semble toutefois que celui qui se trouve dans une communauté qui récite le Kadich après Alénou se devra, dans la mesure du possible, d’écouter le Kadish comme l’ensemble des Kadishims. Pour celui à qui le devoir professionnel ou autre impose de quitter la synagogue avant la fin de l’office, il faudra envisager la chose selon les circonstances particulières.
Béhatsla'ha !
Shalom Rav, je ne comprends pas pourquoi on appelle "Kohanim" juste avant Birkat Kohanim. C'est bien pour les inviter a monter faire Birkat Kohanim ? Pourtant, il est ecrit que si un Kohen n'est pas venu pendant Retse, il ne peut plus venir faire Birkat Kohanim ? merci pour votre éclairage
Chalom !
Du fait que dans la Torah il soit écrit "Amor Lahém" ont déduit qu'il faut demander aux Cohanim de bénir le peuple pour qu'ils doivent le faire. Au passage le mot Lahém est au pluriel ce qui laisse entendre que ce n'est que lorsqu'il y a un minimum de 2 Cohanim qu'on doit les appeler.
Ce n'est donc que dans ce cas là, que la Mitsva de Birkat Cohanim est Min Hatorah d'ordre Toraïque).
Mais ceci ne signifie pas que cet appel est pour qu'ils montent au Doukhan. C'est une façon de les inviter à débuter leur Brakha !
S'il vous manque quelque chose dites moi svp.
Béhatsla'ha !
Bonjour Rav, si on arrive en retard a chaharit, est ce qu'il vaut mieux :
1. lire tous les Pssouke Dezimra et faire la Amida en meme temps que la Hazara ?
2. sauter la majorite des Pssouke Dezimra et faire la Amida en meme temps que tout le monde ?
Autre question, quand on dit qu'il faut faire la Amida mot a mot avec la Hazara du Hazan. Que faire si il prie dans un autre Nossah (ashkenaze par exemple). Doit on prier exactement comme le Hazan ou selon notre propre Nossah ?
Chalom Ouvrakha !
1- Il vaut mieux faire comme la deuxième option que vous proposez dès lors que l'essentiel de la prière Bétsibour c'est lorsqu'on prie en même temps que le Tsibour et non pas en même temps que l'officiant lors de la 'Hazara.
Il faudra par contre ensuite rattraper les Psouké Dézimra que vous avez sauté.
Cf. en détails le Choul'han Aroukh (chap. 52 et Michna Béroura § 6).
2- Dans votre Noussa'h à vous !
Kol touv !
Bonjour Rav, j'ai encore des questions a propos de Birkat Kohanim...
1. Si lors de la Hazara, le Hazan est arrive a Modim et quelques secondes plus tard, je finis ma Amida. Est ce que je peux/dois monter a Birkat Kohanim ? Si non, que dois je faire ?
2. Si je n'ai pas le temps d'arriver près du Hekhal avant Birkat Kohanim (le chemin est tres encombre), que dois je faire ? faire Birkat Kohanim sur place ou ne rien faire ou faire semblant d?être dans la Amida ?
3. Doit on avoir les mains jointes pour Birkat Kohanim ?
Merci beaucoup Rav
Chalom Ouvrakha !
1- Dans ce genre de cas ce que vous devez faire c’est alors que vous êtes encore dans votre Amida (après le Yhyou Lératson) sautiller légèrement dans la direction du Doukhan, avant que l’officiant ne termine la Brakha de « Hama’hazir Chékhinato Letsion » de sorte à ce que vous ayez été Oker avant le Modim. Ensuite dès que vous terminez votre Téfila vous foncez au Doukhan si la Birkat Cohanim n’a pas encore commencé. Ce conseil provient du Pri ‘Hadach chap. 128.
Si vous n’avez pas fait cela, il convient de sortir du Beth Knesset. La raison dans votre cas de sortir est double :
1- Il existe une opinion selon laquelle bien qu’on n’a pas été Oker au moment voulu, mais si au moment où l’officiant dit Cohanim on ne se présente pas au Doukhan on enfreint un commandement positif. En étant dehors vous évitez ce problème.
2- Les gens vous voyant dans la synagogue ne pas faire la Birkat Cohanim et sachant que vous êtes Cohen risquent de dire que vous êtes visiblement un Cohen pas valable et que c’est pour cette raison que vous ne faites pas la Birkat Cohanim.
2- La logique souhaite que la Brakha peut être faite même au milieu du Beth Knesset dès lors qu’il y a 10 hommes se trouvant devant vous au moment de la Birkat Cohanim. Je souhaitais toutefois trouver cela écrit avant de répondre. Mon ami le Rav Olivier m’a montré une Téchouva parlant d’un sujet assez ressemblant dans le Chévét Hakéhati (tome 3 chap. 65) et il tranche effectivement dans ce sens.
3- Il existe une grande discussion entre le Choul’han Aroukh et autres décisionnaires et entre la Kabbale au sujet de la façon dont on doit placer les mains lors de la Birkat Cohanim. En résumé :
Selon la Halakha les deux pouces doivent se toucher. Pas être posés exactement l’un sur l’autre dans toute la longueur mais en forme de w de sorte qu’en tout il y ait 5 « fenêtres » c’est-à-dire 5 espaces d’air. Le premier entre les deux paires de doigts, le second entre l’index et le pouce, le troisième entre les deux pouces, le quatrième entre le pouce et l’index de l’autre main et le cinquième entre les deux paires de doigts (si vous m’avez compris c’est un véritable miracle ).
Selon la Kabbale (au nom du Ari zal) les doigts sont séparés l’un de l’autre, et les pouces ne se touchent pas l’un l’autre. C’est dans ce sens que va la Or Letsion tome 2 chap. 6.
Kol touv !
Shalom Rav,
suite a votre cours très intéressants (http://www.torahacademy.fr/precautions-avant-de-faire-les-3-pas-en-arriere), que faire dans le cas suivant.
J'ai presque fini la Amida mais, juste derrière moi (dans mes 4 amot), une autre personne fait la Amida.
Est ce que je peux reculer (en essayant évidemment de ne pas le cogner) ou non ? S
achant que je suis de toute façon déjà dans ses 4 amot, peut être est il préférable que je recule pour lui laisser le champ libre ?
Merci beaucoup Rav
Chalom !
Non, il n'y a pas d'interdit pur lui de prier alors que son champ n'est pas libre, c'est juste préférable comme nous l'avons expliqué dans l'un de nos cours vidéo sur la Téfila; par contre c'est interdit à vous de vous voumoir dans ses 4 Amot.
C'est donc interdit pour vous de reculer.
Kol touv !
Bonjour Rav, Dans certaines situations, un Cohen peut être bloqué chez lui a cause d'une personne décédée dans son immeuble. On m'a dit qu'il lui est possible de sortir si c'est pour accomplir une Mitsva, par exemple pour aller faire Birkat Cohanim a la synagogue. Est ce que vous confirmez ? Quelles sont les limites de cette permission ? Merci beaucoup Rav et Kol Touv !
Chalom !
Je ne sais pas de quel cas précis vous parlez !
Le défunt se trouve dans la cage d'escaliers ou dans un appartement fermé ?
S'il est dans la cage d'escaliers, interdiction totale de sortir pour accomplir une Mitsva.
Dans certains cas où on a un doute s'il y a une personne défunte, comme le cas d'une personne devant se trouver dans un hôpital, et qui ne sait s'il y a un mort ou pas, et qui souhaiterait sortir de sa chambre poura ller prier et accomplir d'autres Mitsvot.
Dans ce cas les décisionnaires lui autorisent (Taharat Hacohanim Kahalakha page 152).
Kol touv !
Bonjour Rav,
j'espère que vous allez bien. J'ai une question a propos de racler la peinture (je vous l'ai pose dans la vidéo du cours mais vous ne l'avez peut-être pas vue).
J'ai racle le mur en face de l'entrée pour faire un carre sans peinture de 1 ama sur 1 ama (environ 50 x 50 cm soit 0,25 m2).
J'ai acheté récemment une clim et les installateurs l'ont mis partiellement sur ce carre, de sort que le coin supérieur gauche du carre est couvert par la clim (une surface de 10 cm de haut x 15 cm de large environ soit 0,015 m2).
Maintenant, que dois je faire ?
1. laisser tel quel
2. racler du cote supérieur droit la même superficie (0,015 m2) et avoir un carre bizarroïde (en forme de S) ?
3. racle tout le bas sur une bande de 10 cm
4. racle tout le cote droit sur une bande de 15 cm
5. racler un tout nouveau carre 50 cm x 50 cm je ne sais pas si c'est très clair ; sinon, je vous enverrai photos et schemas par mail...
merci beaucoup Rav !
Chalom !
Je ne suis pas sûr d'avoir bien compris. Elargir un peu le carré de sorte à ce qu'il y ait une Ama sur une Ama c'est pas possible ? Même si ensuite ce sera un peu plus que la quantité de Ama sur ama ce n'est pas grave. Il vaut mieux un peu plus qu'un peu moins.
Béhatsla'ha !
Bonjour Rav,
A propos du Talith Katane, je sais qu'il est bien de le porter la nuit d'après la Kabbala mais pas nécessaire d'après la Halakha.
Qu'en est il pendant la sieste en journée ?
Est ce utile, d'après la Halakha, de le porter pendant cette sieste ?
Merci Rav pour votre réponse.
Chalom Ouvrakha !
Des propos des Mékoubalim il ressort qu'ene journée aussi il faut ne pas se défaire du Taith Katan lorsque l'on dort. C'est à dire ni le jour ni la nuit (cf. Kaf Ha'haïm chap. 21 § 15).
Si vous souhaitez aussi tenir compte d'un autre problème de Halakha. Si vous retirez votre Talith Katan vous entrez ensuite dans un véritable doute si vous devez réitérer la Brakha lorsque vous vous réveillez. Cf. Michna Béroura chap. 8 § 42, qui donne le conseil au moins de se couvrir avec. Et les déciionnaires de faire remarquer que ce conseil n'est pas pertinent selon toutes les opinions rapportées par le Michna Béroura au chap. 18 § 8.
Kol touv !
Bonjour Rav,
Le Talith Katan de mon fils de 5 ans a des fils trop courts (certains fils font moins de 10 cm). Peut on quand meme lui mettre ou non ? Merci Rav !
Chalom
Essayez au plus vite de lui en acheter un autre qui soit Cacher de sorte à ce qu'il puisse accomplir la Mitsva.
En attendant, c'est un problème d elui mettre un vêtement à 4 coins sans Tsitsiot, mieux vaudrait-il ne pas lui mettre de Talith du tout.
Il est vrai que le Magen Avraham écrit au chap. 343 que l'interdit de faire faire une Avéra à un enfant n'est pas en vigueur lorsque c'est pour l'éduquer à accomplir une Mitsva comme par exemple le laisser sonner du Chofar Roch Hachana à l'issue de l'office. Bien que généralement c'est interdit, à l'enfant on lui autorise pour lui apprendre et l'éduquer à savoir sonner du Chofar.
Dans ce cas, ce serait peut être ressemblant et on pourrait autoriser une telle chose. Toutefois les cas ne sont pas tout à fait similaires, parce qu'à présent le Talith n'est vraiment pas Cacher alors comment l'éduquer à une chose non Cacher.
Conclusion: Achetez lui en vitesse un Talith Cacher.
Béhatslah'a!
Shalom Rav,
Je dois bientôt prendre l'avion SDV. Comment puis emmener mes Tefilin et ma Meguila de Pourim ?
En bagage en soute ?
En valise cabine ?
Dans mon sac à dos ?
Merci beaucoup !
Chalom Ouvrah'a!
L'idéal serait de les prendre avec vous dans un sac et de les déposer de façon respectueuse à un endroit qui ne soit pas le sol et où ils ne seront pas écrasés etc.
Si vous êtes obligés de le mettre dans la soute à bagages, il faut les mettre dans un double emballage et préciser sur le carton que c'est fragile comme on le fait avec les ustensiles en verre de sorte à ce qu'on n'en vienne pas à les trimbaler n'importe comment. Faire aussi en sorte qu'ils soient à l'abri de toute humidité.
C'est dans ce sens que le H'elkat Yaakov (Tome 1 chapitre 45) a tranché la Halah'a dans un cas de grande nécessité.
Kol touv!
Bonjour Rav,
En marchant dans la rue avec les enfants, on voit souvent des pauvres tendre la main.
Mes enfants me demandent de donner des pièces à ce pauvre..
Parfois, je lui donne et parfois non.
En particulier, certains boivent ou fument fréquemment et je ne pense pas qu'il soit bon de leur donner de l'argent. Comment expliquer à mes enfants mon refus de donner de l'argent à ces pauvres ?
Merci pour vos conseils cher Rav.
Chalom!
Aussi bien que vous me l'expliquez à moi.
Leur dire que votre argent est distribué avec beaucoup de soin aux personnes les plus nécessiteuses. Leur expliquez que certaines personnes ne sont pas honnêtes et que vous ne souhaitez donner qu'aux personnes dont vous savez qu'elles sont honnêtes ou qui ont une attestation d'un Rav les connaissant etc; etc.
Béhatslah'a!
Bonsoir cher Rav, Souvent des personnes nous sollicitent pour nous demander de l'argent, à la synagogue, à la porte de notre maison, dans la rue...
Nous ne connaissons pas ces personnes ni leur sérieux ou leur besoin réel.
Combien doit on leur donner ?
Parfois, je me fie à leur apparence et à mon intuition, mais je crains de commettre une erreur car l'habit ne fait pas le mendiant...
Merci beaucoup pour votre réponse !
Chalom Ouvrah'a!
Veuillez svp lire la réponse suivante, elle vous aidera certainement:
http://www.torahacademy.fr/comment-donner-la-tsedaqah
Kol touv!
Bonjour Rav, Pendant la Tefila, des hommes vient demander de l'argent en tant que Tsedaka. Parfois, j'ai l'intention de leur donner quelques pieces (ou bien je les ai mémé tire de ma poche) mais l'homme en question est déjà sorti avant que je puisse lui donner (parce qu'il y avait des personnes qui bloquaient le passage ou autre raison).
Est ce que je dois lui courir après pour lui donner ?
Puis je remettre l'argent dans ma poche pour moi ?
Dois je le donner a une boite de Tsedaka ? Merci Rav !
Chalom Ouvrakha!
Vous posez une excellente question.
Il faut savoir que lorsque l'on s'engage à donner de la Tsédaka nous y sommes tenus. Selon de nombreux décisionnaires même lorsque l'on s'engage par la pensée à donner une certaine somme de Tsédaka à une certaine personne, nous y sommes contraints. (Rama Yoré Déa chap. 258 § 13).
Ceci étant dans votre cas vous avez pensé donner à untel et voilà qu'il ne se trouve plus sur les lieux. Si vous pouvez facilement l'atteindre c'est évident que ce serait le mieux même si cela vous coûte un petit marathon vers la Mitsva.
Si vous ne pouvez pas le faire (vous êtes en pleine Téfila etc.), il existe une discussion entre les grands Décisionnaires.
Certains prétendent que dès lors que votre intention était de donner à ce pauvre précisément dès lors qu'il n'est plus joignable, vous êtes dispensés de donner cette pièce et cette somme à la Tsédaka. En effet, votre intention était de donner à untel, qui à présent ne se trouve plus (Chout Avné Yichpé tome4 chap. 101 au nom du Rav Elyachiv zatsal).
D'autres décisionnaires affirment que s'il est vrai que vous êtes dipensés de donner à ce pauvre, toujours est-il qu'il faut donner cette somme à un autre pauvre (Rav 'Haïm Kanyevsky Chlita dans le Dérékh Emouna (chap. 8 § 88), et autres décisionnaires au nom du 'Hazon Ich).
Le conseil donné par le Béora'h Tsédaka (page 222) est de se dire depuis le départ que lorsque l'on compte donner de la Tsédaka c'est à condition que le statut de Tsédaka ne soit conféré à la pièce qu'à partir du moment où il est arrivé entre les mains du pauvre et pas avant.
Béhatsla'ha!
Bonjour Rav,
Que faire avec un Etrog Otsar Beth Din ?
1. peut on le manger cru ?
2. peut on en faire de la confiture ?
3. peut on cuire son épluchure ?
4. peut on le jeter ?
Merci beaucoup Rav !
Chalom Ouvrah'a!
1- Non vu que ce n'est pas la coutume de consommer ce fruit cru, c'est donc l'abîmer, et c'est interdit.
2- Oui, vu que telle est la coutume durant toute l'année.
Pour bien comprendre la réponse à ces deux questions, veuillez écouter le cours suivant: http://www.torahacademy.fr/presser-et-epluchures
3- Oui, pourquoi pas? Si vous comptez la consommer.
4- Non, il faut le laisser s'abîmer de façon naturelle de sorte à ce qu'il ne soit plus apte à la consommation par un homme ni par un animal, et alors le jeter. Cf aussi: http://www.torahacademy.fr/presser-et-epluchures
Kol touv et Béhatslah'a!
Chalom Rav
Nous avions décidé de faire notre alya à l'été 2015.
Notre famille se composera alors de 4 enfants en bas âge.
Nous étions prêts à abandonner le confort matériel dont nous jouissons en France, espérant trouver un épanouissement dans la Torah et une vie plus kechera dans un quartier religieux en Israël.
Les informations que nous avons collectées mettent essentiellement en évidence une réalité économique beaucoup plus difficile qu'en France et le choix "d'un système" (dati léoumi, haredi séfarade...) dans lequel il faut réussir à s'intégrer.
Convaincus de l'intérêt du projet, nous étions prêts à affronter et surmonter toutes les difficultés à venir jusqu'à ce que nous prenions conscience d'une réalité bien plus triste et bien plus lourde que ce que nous ne pensions: les dissensions au sein du peuple juif.
Nous étions avertis de cela, mais les informations que nous avons rassemblées, notamment sur le quartier de Kiryat Yovel à Jérusalem, nous ont laissé perplexes...
Il semblerait que les disputes religieux/anti religieux, achkénaze/séfarade envahissent le quotidien dans tout Israël. Dans ce contexte, nous nous demandons si notre alya ne risque pas d'être un échec ?
Si, au prix du confort dans la pratique des mitsvot ou de celui de la kedoucha que procure le fait d'habiter la terre d'Israël, nous ne risquons pas de développer la sinat hinam et le lachone hara ?
Si nous ne sacrifions pas l'essentiel pour du "superflu" ?
Cette question nous semble d'autant plus importante quand on connaît la cause de la destruction du deuxième Bet Hamikdach et la difficulté d'éduquer des enfants (qui plus est dans un environnement inconnu). A moins que nos informations ne soient erronées ou exagérées...
Nous serions très heureux de connaître votre opinion.
Chalom Ouvrah'a!
Je me fait un plaisir de vous répondre à cette question vu que je vois qu'elle provient d'un sincère sentiment de vouloir faire une Alya dans tous les domaines.
Il me semble que certains points doivent être clairs:
1- Ne se sentent concernés et affectés par ce genre de Mah'loket que les personnes qui souhaitent développer et accroitre cette Mah'loket. Personnellement je me trouve en Israël à Jérusalem, dans un quartier religieux assez ouvert (à Kyriat Moché), et je sens une grande affection et un immense respect de façon générale entre les Sépharades et les Ashkénazes, les H'arédi et les Dati léoumi etc.
Les personnes qui souhaitent accentuer les différences au lieu de chercher les points communs trouveront toujours des points de mal entente et chercheront toujours à semer la zizanie. Les personnes qui souhaitent le Chalom, là où elles se trouvent feront tout pour pouvoir y accéder.
S'il est vrai qu'en Israël il y a une tendance malheureusement à se cloisonner complètement dans un système de pensée et à juger tous les autres défavorablement, je pense que ceci n'empêche pas les personnes bien intentionnées de rester lucides, et c'est ce que vous devrez faire.
Venez peut être habiter un quartier comme celui-ci, un peu mixte pour éviter un peu ce genre de problèmes.
2- Vous avez une Mitsva de venir habiter en Israël. Les difficultés qui risquent de se poser et les défis que vous aurez à relever y compris celui ci ne doivent en aucune façon vous donner une dispence de cette magnifique Mitsva. D. souhaite dans cette collectivité un peu fermée quelque fois qu'on apporte le positif qu'on a à apporter.
3- Je pense que c'est le bon moment de faire votre Alya alors que vos enfants sont encore petits. Ensuite le changement de mentalité etc. risque d'être difficile et dangereux pour eux tant qu'ils seront à l'âge de l'adolescence. Alors c'est où pour maintenant ou pour beaucoup plus tard.
4- Les échos que vous entendez sont certainement exagérés et proviennent de personnes qui à mon avis n'ont aucun autre centre d'intérêt dans leur vie que celui de juger les autres et de s'intéresser à ce qui n'est pas intéressant et qui n'est pas positif.
Soyez optimiste, et venez avec une envie d'ajouter et de développer la Ahavat Israël, et vous verrez que, comme moi, vous ne serez même pas mêlé ni même au courant de ce genre d'incidents.
Béhatslah'a!
Shalom Rav,
Envisageant de faire bientôt mon Alya, je me demande quels sont (en gros) les nouvelles Mitsvot (ou les différences d'application) qu'on aura le mérite d'accomplir en Israël ? Par exemple, il y aura évidemment les Troumot et Masserot, la Chemita mais aussi d'autres choses : Achavat Avéda (qui est bien plus fréquente dans un endroit à majorité juive), faire attention à ne pas amener un juif non pratiquant à enfreindre Chabbat (comme traverser la rue et forcer ainsi une voiture à freiner), les Tolaïm (dans la farine, les poissons... bien plus fréquents qu'en France), les modifications dans Meen Chaloch...
Pouvez vous lister ces sujets et comptez vous faire des cours dessus ?
Toda Raba !
Chalom Ouvrah'a!
Vous avez raison dans chaque cas que vous avez cité.
Vous avez toutefois oublié la Mitsva principale que vous aurez le mérite d'accomplir en étant en Israël et qui est la Mitsva de Ychouv Erets Israël et qui n'est pas des moindres.
J'ai fait toute une rubrique de cours sur les Mitsvots en vigueur en Israël et j'espère qu'elle se complétera avec le temps Béézrat hachèm!
Kol touv!
Chalom Rav,
Mon fils de 7 ans (le plus grand de nos 5 enfants) est très agite dernièrement.
Il s'énerve très souvent, casse ses propres affaires, n'aime plus a l'école, est très insolent, menace et insulte même ses parents ...
Je ne sais plus quoi faire... mots gentils, punitions, cadeaux, ... rien n'y fait.
Ce n'est pas la première fois qu'on est confronte a ce comportement exécrable de sa part. Pendant quelques semaines, il est sage, puis pendant un mois ou deux, il est insupportable. Et cette alternance se poursuit depuis des années. Comment faire ?
merci beaucoup Rav
Chalom !
A mon avis il faut dans un premier temps voir si tout se passe bien à l'école et s'il est heureux là bas. Comment il se comporte vis à vis de ses amis etc.
Il faudrait aussi faire un diagnostique afin de voir s'il n'est pas par hasard hyperactif etc.
Ensuite, parler avec lui tout seul quand les autres dorment, avec papa et maman peut être excellent ! Il a sûrement besoin d'être mis en valeur en tant qu'aîné. Vous pouvez le prendre une fois par semaine ou une fois toutes les deux semaines à une pizzeria etc. il a sûrement besoin d'attention.
Quelques fois un petit soutien psychologique peut aider les jeunes à faire face aux difficultés inhérentes à cet âge.
Beaucoup de prières !!!
Béhatsla'ha !
Chalom Rav,
Vos cours d'éducation expliquent bien la méthode pour exiger à l'enfant de faire quelque chose mais pas de ne PAS faire quelque chose. quelques précisions sur la question : On avertit un enfant de ne pas faire telle bêtise (jeter un jouet par la fenêtre, inonder la maison, frapper le petit frère...).
Juste après, il le fait quand même !
comme si il voulait être puni !
Néanmoins, nous ne savons que faire comme punition : frapper est interdit, aller au coin ou dans sa chambre n'est pas respecté, priver l'incite à prendre en cachette ou chiper des autres...
Comment faire pour le dissuader de faire ces grosses bêtises ou des choses plus dangereuses ? la question se pose pour des enfants de 3 ans ou de 10 ans...
Merci Rav
Chalom !
Si nous avons traité de cela dans nos cours en zoom sur l'éducation.
En deux mots, il faut voir, s'il manque d'attention, et que c'est pour cette raiosn qu'il souhaite cette attention négative, tentez de le couvrir d'attention positive, proposez lui par exemple, de jouer avec lui, si vous avez le temps, ou de lui lire une histoire ou de le prendre avec vous faire les courses ou à Minha etc.
Si ce n'est pas le cas, vous pouvez le mettre au coin. Cela ne doit pas exister qu'il n'obéit pas. S'il désobéït vous le mettez au coin 2 minutes de plus. Il refuse de s'asseoir, ajoutez encore 2 minutes et dites lui que vous en commencez à compter qu'une fois qu'il sera assis en silence.
Ca ne peut pas ne pas marcher, c'est vous qui devez avoir le dernier mot.
Ne jamais le priver de bonbons de peur qu'il ne se serve en cachette me semble à nouveau ne pas être la bonne méthode. Vous avez le droit de le priver et vous devez lui montrer que vous n'avez pas le moindre doute qu'il n'OSERA pas se servir sans votre permission.
Béhatsla'ha !
Bonjour Rav,
Après avoir suivi vos cours sur l'éducation (et lu plein de livres à ce sujet), une question me revient souvent :
Comment faire si un enfant désobéit consciemment et fait des choses agressives ou dangereuses ?
Avant que l'enfant agisse, comment l'en empêcher ?
Après que l'enfant a agi, comment éviter qu'il recommence ? (punition, coup, privation...)
Tous les livres parlent de ne pas frapper, de ne pas punir... mais le parent est désemparé. Quels sont les outils à sa disposition pour dissuader l'enfant de faire des petites ou grosses "bêtises" ?
merci beaucoup Rav
Chalom !
J'espère que vous allez bien !
La question est trop générale pour que je puisse vous donner une réponse adaptée.
On a parlé lors de nos cours en zoom de plusieurs points importants sur les punitions et on a dit que si, il fallait punir; mais pas trop et de la bonne façon.
Donnez moi peut être un peu plus de détails et un exemple plus précis que je puisse tenter de vous apporter une réponse.
Merci.
bonjour Rav, mon fils a ramené a la maison un Game Boy du Talmud Torah (un camarade lui aurait offert).
Chez nous, il n'y a pas ce genre d'écrans. Que faire ? faut il lui laisser jouer ? lui confisquer et interdire totalement ? Merci pour vos conseils
Chalom !
Tout d'abord je vous conseillerai de bien vérifier c'est quoi cette histoire d'offert. A qui appartient ce game boy ? aux parents ? Il faudrait au moins leur autorisation etc. Peut être l'a t-il pris sans une véritable autorisation, bref vérifiez cela !
En ce qui est du jeu en soi, cela dépend de beaucoup de facteurs, est ce que tous ses amis ont cela ou qu'une minorité ?
Est ce que vous pensez que de l'en priver va l'affliger profondément ou pas ?
D'une façon générale c'est évident que c'est à déconseiller, pour les jeunes enfants de Talmoud Torah, maintenant il faut voir que cela ne le dégoûte pas de la Torah ou de ses parents.
Si vous voulez appelez moi au téléphone !
Kol touv !
Shalom Rav,
sur le palier de mon étage, il y a souvent des vélos qui trainent et qui gênent le passage (surtout avec une poussette).
1. Ai je le droit de déplacer ces vélos pour passer ?
2. Ai je le droit de mettre ces vélos devant la porte du propriétaire ?
3. Ai je le droit de mettre ces vélos ailleurs (dans la cage d'escalier, dans la cave, dehors) ?
J'ai parle plusieurs au propriétaire de ces vélos pour lui demander qu'ils n'obstruent plus le passage, en vain.
Merci Rav.
Chalom Ouvrakha !
1- Bien sûr ! C'est ce qui ressort des propos du Choul'han Aroukh 'Hochen Michpat chap. 379 § 4, et aussi des propos du Choul'han Aroukh au chapitre 4.
2- Oui, si cela ne lui cause pas de domage, pas de problème.
3- Cela dépend beaucoup des coutumes etc. Je vous conseillerai d'en parler avec le Vaad Baït etc. parce que de prendre son vélo et le mettre dans la rue prenant le risque qu'on le lui vole etc. ce n'est vraiment pas une bonne chose, bien que, dans certains cas on puisse autoriser.
Essayez tous les autres moyens et si vraiment il n'y a pas de solution, revenez vers moi.
Kol touv !
Shalom Rav,
j'ai lu votre livre sur Hachavat Aveda, qui est vraiment d'une qualité exceptionnelle !
Il est exhaustif, très bien structuré, systématiquement illustré d'exemples, va au fond du sujet (jusqu'à des applications qu'on ne soupçonnerait pas), les notes en bas de page sont vraiment intéressantes.
L'écriture est d'excellente qualité et l'ensemble est très agréable a lire.
Je n'ai pas tout fini de lire, mais je me permets déjà de vous poser une question qui me turlupine à propos des signes distinctifs.
Il s'agit d'un cas très commun : Je trouve un objet dans la rue, dans un endroit majoritairement juif.
L'objet ne porte ni nom ni numéro de téléphone. C'est un objet disponible dans le commerce. Est ce que je peux le garder ? Est ce que je dois le déclarer ? Est ce que la marque, la couleur ou le modèle constituent des signes qui m'obligent à retrouver le propriétaire ?
Merci pour votre réponse cher Rav
Shalom Rav,
Chalom Ouvrakha !
j'ai lu votre livre sur Hachavat Aveda, qui est vraiment d'une qualité exceptionnelle !
Il est exhaustif, très bien structuré, systématiquement illustré d'exemples, va au fond du sujet (jusqu'à des applications qu'on ne soupçonnerait pas), les notes en bas de page sont vraiment intéressantes.
L'écriture est d'excellente qualité et l'ensemble est très agréable a lire.
Merci beaucoup. C'est pour des gens comme vous que j'ai rédigé ce livre et je suis heureux de voir qu'il vous plait.
Je n'ai pas tout fini de lire, mais je me permets déjà de vous poser une question qui me turlupine à propos des signes distinctifs.
Il s'agit d'un cas très commun : Je trouve un objet dans la rue, dans un endroit majoritairement juif.
L'objet ne porte ni nom ni numéro de téléphone. C'est un objet disponible dans le commerce. Est ce que je peux le garder ?
S'il se trouvait à un endroit précis quelques fois l'endroit est un Siman. S'il se trouvait à un endroit de Talmidé 'Hakhamim, il est possible qu'il pourra le reconnaître par Tviout Ayin, (concept expliqué dans le livre).
Est ce que je dois le déclarer ?
Si aucun signe vous pourrez le garder à condition que vous l'ayez soulevé après le Yéouch effectué.
Est ce que la marque, la couleur ou le modèle constituent des signes qui m'obligent à retrouver le propriétaire ?
D'une façon générale non puisqu'il y en a des milliers comme celui-ci.
Merci pour votre réponse cher Rav
Avec plaisir cher Dovater !
Kol touv !
Bonjour Rav,
Mon fils a trouve une montre Casio (comme il en existe des milliers dans la ville) devant un immeuble à Jérusalem ; doit-on en déclarer la perte ?
Il n'y a ni nom ni numéro de téléphone sur la montre.
Apres avoir lu votre livre, il me semble que je peux la garder.
En effet, la montre en question n'a aucun signe distinctif ; elle est visiblement tombée par terre et pas déposée intentionnellement ; il est vraisemblable que le propriétaire ait déjà remarqué sa disparition et fait Yiouch.
Qu'en pensez vous ? (j'ai déjà pose la question a un autre Rav qui m'a permis de vous la soumettre)
Kol touv
Chalom !
Je suis d'accord avec vous, d'autant que la montre est un objet dont l'on s'aperçoit rapidement de sa perte !
Kol touv !
Shalom Rav,
Mes enfants ont trouve un simple téléphone portable dans la rue.
J'ai pensé donc faire Achavat Aveda.
J'évalue sa valeur a 15 ou 30 dollars.
J'ai chargé le portable et regardé l'historique des appels.
Ce portable n'a été utilisé que pendant 4 jours il y a 8 ans !
J'ai noté le numéro le plus appelé (et malencontreusement perdu les quelques autres numéros appelés en retirant la batterie).
C'est un numéro américain de New York (Herman Kahn).
J'ai essayé d'appeler plusieurs fois, sans succès.
Que dois je faire avec ce portable ? le garder précieusement pour le rendre ? me l'approprier ?
Merci Rav !
Chalom Ouvrakha !
ll est bien plus que probable qu'il ait fait Yéouch depuis 8 ans.
Il vous appartient donc. Toutefois lorsqu'Eliahou Hanavi viendra Békarov, s'il s'avère que ce monsieur n'avait pas fait Yéouch et qu'il s'avère que cet appareil était bien le sien, vous lui donnerez la valeur qu'il valait au moment où vous vous l'êtes approprié.
Béhatsla'ha !
Bonjour Rav, j'ai trouvé une clé USB un peu abimée par terre dans un quartier religieux de Jérusalem.
J'ai regardé le contenu pour essayer de retrouver le propriétaire. Je n'ai trouvé dedans que quelques films goys, bien cachés. Je me demande que dois je faire avec tout ça ? - Jeter la clé USB - Effacer le contenu de la clé USB et la garder - Effacer le contenu de la clé USB et mettre une affiche pour retrouver son propriétaire (au risque de lui faire honte) - Laisser le contenu de la clé USB et mettre une affiche pour retrouver son propriétaire (au risque de lui faire honte) Merci Rav pour votre réponse.
Chalom Ouvrakha !
Tout d'abord il faut savoir ce que les décisionnaires ont stipulé qu'il est interdit au nom de la Mitsva de Hachavat Avéda de rendre à une personne des objets qui vont certainement lui faire faire un interdit (Opinion du Rav Gross et autres décisionnaires).
Lui rendre la clé sans son contenu non Cacher serait la meilleure des choses, simplement le simple fait que vous deviez la rentrer à nouveau dans votre ordinateur et prendre le risque de tomber pour la rendre, ce n'est pas de votre devoir. Vous n'avez en effet pas besoin de mettre votre vie spirituelle en danger pour rendre un objet trouvé.
En ce qui est de la honte, vous ne perdez rien à placer une affiche et de deux choses l'une.
Si elle a honte, elle ne viendra jamais la chercher, et si elle n'a pas honte ele viendra la récupérer.
Je vois que cela urge que mon livre sur Hachavat Avéda paraisse. Nous y sommes Baroukh Hachem quasiment.
Béhatsla'ha !
Bonjour, a la synagogue ou au Beth Hamidrach, on trouve souvent des feuillets de Torah hebdomadaires posés sur les tables. (je ne parle pas des piles de feuillets qui sont expressément a la disposition du public) Ai je le droit de prendre ce feuillet ? Peut être que ça appartient a quelqu'un ? ou peut être qu'il a déjà été lu et a été abandonné ? Merci beaucoup !
Chalom !
Toute personne sait que ce genre de feuillets sont destinés à être pris par le premier venu.
S'il le laisse sur la table c'est qu'il est prêt à ce qu'il soit pris, vous avez donc le droit de le prendre à moins qu'il ne se trouve à côté du feuillet auquel cas il faut lui demander s'il souhaite le garder ou s'il vous autorise à le prendre.
S'il est glissé entre les pages de son livre etc. il est évident que vous ne pouvez pas vous l'approprier.
Kol touv !
Bonjour,
La mairie de Jerusalem a distribué des kits de décoration de Souccot aux habitants.
Néanmoins, nous n'en avons pas reçu.
J'ai demandé à la mairie mais ils ne savent pas de quoi je parle...
J'ai un voisin qui ne vient habiter chez lui que 1 fois par an (à Pessah).
Il a néanmoins reçu le kit sur le palier, devant sa porte.
Je pense que ce kit va surement partir à la poubelle par le service de ménage...
Est ce que je peux lui prendre ce kit ? ou bien est ce du vol ?
Etant donné qu'il n'a fait aucun Kinyan de ce kit, et que la mairie ne lui aurai surement pas distribué si elle savait qu'il habite rarement là.
Merci pour votre réponse
Chalom !
Excellente question !
Il s'agit sans doute d'une 'Hatser Chééna Michtamérét, et il n'a donc pas acquis cela.
De plus le laisser là bas c'est comme une Avéda Midaat.
Vous pouvez le prendre pour vous à mon avis sans que ce soit du vol !!!
L'idéal mais pas obligatoire serait si possible de lui demander même plus tard si cela ne le dérange pas et éventuellement le rembourser la somme équivalente. Pourquoi l'idéal, parce qque même s'il ne l'aa pas acquis, mais qui vous permet à vous de vous l'approprier alors qu'il sensé être destiné à cette personne.
Béhatsla'ha !
Shalom Rav
Mes enfants trouvent souvent dehors des petits jouets, ballons, ... et les ramènent à la maison. Ai je une obligation de retrouver le propriétaire? On est à Jerusalem.
Merci Rav
Chalom Ouvrakha!
La véritable question est de savoir s'ils auraient dû les soulever ou les laisser en place. Ceci dépend de nombreux facteurs (est ce que l'endroit où ils l'ont retrouvé était protéger ou pas, est ce que c'était visiblement posé volontairement à cet endroit ou que c'est tombé, est ce qu'il y a un Siman ou pas etc. etc.).
Disons simplement un petit H'iddouch rapporté dans les écrits des décisionnaires. S'il s'agit d'un objet dont on sait pertinemment qu'il est d'une tellement petite valeur (bien qu'il vaille plus qu'une Prouta) que les gens ne téléphonerons pas pour le récupérer, il vaut mieux le laisser en place en toute circonstance.
S'ils l'ont déjà soulevé et qu'il y a un signe distinctif (sur l'objet ou au lieu où il était déposé etc.), il faut faire Hakhraza c'est à dire déclarer cet objet. Sinon, le conserver jusqu'à la venue du prophète Eliahou.
Si cela vous encombre il faut estimer la valeur de l'objet et noter cela dans un carnet, et le jour où vous découvrirez qui est le propriétaire vous lui rembourserez la valeur. Entre temps vous pouvez vous en servir (je part du principe qu'un petit jouet etc. n'est pas considéré comme étant un objet à valeur affective importante dont le propriétaire souhaite impérativement le trouver lui même et non sa valeur en argent).
J'ai été assez succinct, sinon j'aurai dû écrire 20 pages pour bien expliquer cela plus en détails. Od H'azon Lamoed Béézrat Hachem.
Béhatslah'a!
Bonjour Rav,
nous avons trouve une trottinette et une poussette jouet dans le jardin (toboggans etc...) en bas de chez nous il y a 3 semaines.
Nous avons mis des affiches de Achavat Aveda mais personne n'est venu nous reclamer ?
Ces objets nous encombrent a la maison, surtout qu'il faut surveiller que les enfants n'y touchent pas. Que doit on en faire ?
PS : je précise qu'il y a souvent des objets et jouets oublies dans ce jardin, et des arabes passent pendant la nuit les prendre. Doit/Peut on laisser l'argent de nos frères juifs se perdre ainsi ?
Merci beaucoup Rav !
Chalom !
Je vous renvoie à la réponse suivante que je vous avez donnée à l'époque.
Vous y trouverez la procédure à suivre.
http://www.torahacademy.fr/hachavat-aveda
Ktiva Vé'hatima Tova !
Shalom rav, je n'ai jamais bien compris l'épisode des cailles dans le desert. D'abord, dans la Paracha Beshalah (Chemot 16, 13), le même jour que la Manne, Hachem envoie les cailles le soir. Dans la Paracha Beaaloteha de la semaine passée (Bamidbar 11, 31), les Bnei Israel se sont plaints de la Manne et Hachem leur a envoyé des cailles durant un mois. Pourtant, des qu'ils en mangent, ils en meurent ! Donc plusieurs questions : 1. Est ce que les cailles ont été envoyées a deux époques dans le désert ? 2. Pourquoi il y avait des cailles durant un mois s'ils en mourraient tout de suite ? Ils ont du cesser d'en manger immédiatement ?! Merci beaucoup Rav pour votre éclairage !
Chalom Ouvrakha !
Voici les réponses du Rav Olivier à votre intention :
1. Est ce que les cailles ont été envoyées a deux époques dans le désert ?
oui, tout d'abord avec la Manne en tant que nourriture journalière, et ensuite en tant que "punition" après les plaintes non justifiées.
2. Pourquoi il y avait des cailles durant un mois s'ils en mourraient tout de suite ? Ils ont du cesser d'en manger immédiatement ?!
là est bien le châtiment: ils avaient une folle envie d'en manger et au final ils en souffraient !
Kol touv !
Bonjour Rav,
Quelle est la place qu'il faut donner a la culture générale (histoire, géographie, sciences, art...) dans l'éducation de nos enfants (qui sont au Talmoud Tora) ?
Merci beaucoup Rav
Chalom Ouvrakha !
Puisque vous me demandez mon avis, je vous le donne.
Je sais que pour un français moyen, la culture générale peut être considérée comme la 614 ème Mitsva de la Torah, et que pour de nombreuses personnes, celui qui n’a pas un minimum de culture générale est un moins que rien.
Je suis d’accord que la culture générale est importante, tout dépend ce que l’on entre dans le mot général.
Vous êtes bien d’accord que même les personnes étant très cultivées ne savant pas forcément quel est le Ph de l’eau des cascades d’Alaska. C’est que le « général » est trop général pour pouvoir tout inclure. Il faut donc savoir ce qui entre dans la culture générale nécessaire de tout juif.
Je pense que la culture générale qui consiste à bien connaitre les Halakhot, les concepts de Guémara, les concepts de Hachkafa, les Midrashim etc. est d’une extrême urgence et importance. Vous voyez ce que je veux dire. Ou toute autre connaissance nécessaire pour mieux comprendre ce que D. attend de nous, pour mieux vivre sereinement, pour faire plus attention à sa santé etc.
N'oublions pas que le but de la connaissance est de se rapprocher de D. par le biais de celle-ci. Sinon des simples connaissances cela ne vaut rien, en tout cas à mon humble avis. Personnellement je n'ai aucune considération pour une personne qui est un puit de connaissance smais qui ne s'en sert pas pour se construire et pour progresser dans la vie, au sens noble et spirituel du terme.
En d’autre terme toute culture nécessaire à une bonne compréhension de la Torah, de la vie en tant que serviteur de D. etc. est nécessaire. Tout ce qui n’a pour but que de se venter de savoir quoi dire à propos de chaque sujet, et d’assouvir sans limite une curiosité mal canalisée, me semble être de trop.
Le Rav Abba Chaoul disait que la raison pour laquelle D. a créé la curiosité c’est pour que l’on soit curieux de connaitre TOUTE la Torah. Pas pour être curieux de savoir à combien de km/h une coccinelle est capable de voler.
Je peux vous dire que le Rav ‘Haïm Kanyevsky n’a pas une grande culture générale dans notre conception des choses, et pourtant ceci ne l’empêche pas d’être indéniablement le Grand de la génération !!
Je me dois donc de préciser un point important. Encourager votre fils de Talmoud Torah à passer du temps à lire tous types de livres d’histoire et de géographie etc. je ne vous conseille pas. Toutefois il se peut que de lui-même il soit porté vers ces lectures. Je ne vous recommande alors pas de l’en empêcher. Ceci peut être un divertissement comme un autre et il ne peut pas être nocif. Si au lieu de lire cela il joue au Game Boy ou qu’il se met à lire les livres de Hari Poter, c’est sûr que ceci ne peut être que nocif et ce pour de nombreuses raisons évidentes.
Il faut aussi comprendre qu’il y a une différence entre un jeune de 7 ans et un jeune de 15 ans, Ba’hour Yéchiva, qui est censé passer tout son temps à l’étude de la Torah et pas à autre chose.
Béhatsla'ha !
Bonjour Rav, Nous avons entendu qu'il était possible/préférable de conserver toutes les Hala prélevées chaque semaine et les bruler une fois par an (la veille de Pessah par exemple). Est ce correct ? Y a-t-il un probleme dans le fait que la Hala a déjà pourri bien avant ?
Merci Rav
Chalom !
Possible peut être, préférable sûrement pas !
En effet, si on la laisse il y a un risque qu'on en vienne par erreur à la consommer, et c'est pourquoi on s'empresse de la brûler, même la nuit, bien qu'il y aurait éventuellement un problème à la brûler la nuit, ainsi que l'écrit le Béour Halakha.
De plus, comme vous le soulevez, les décisionnaires qui s'opposent à jeter la 'Halla à la poubelle, (notamment mon Maître le Rav Sternbukh chlita), argument entre autre que le fait que les poubelles seront finalement brûlées n'est pas suffisant dès lors que la 'Halla sera déjà pourrie et abîmée au moment où elle sera brûlée.
Donc, je ne suis pas d'accord avec cette opinion. Si vous avez une source n'héistez pas à me la donner.
Kol touv !
Bonjour,
Merci pour votre soutien et votre aide à de nombreux francophones. Votre site Torah Academy est vraiment remarquable et gagnerait à être plus connu dans la communauté.
Je me présente un peu : J'ai 30 ans, marié, avec 3 enfants (0 à 3 ans). Nous sommes barouh hachem religieux (étude quotidienne de Torah etc...) Depuis plusieurs mois, nous réfléchissions à faire notre Aliyah, principalement pour des raisons d'épanouissement dans la Torah mais aussi sécuritaire, ou simplement pragmatique (à quoi servirait des années de scolarité et d'études en France pour nos enfants si, de toute façon, la vie des juifs en France sera improbable dans dix ou vingt ans).
Pour concrétiser notre projet, nous examinons quatre axes en particulier :
- école pour les enfants : nous hésitons entre le système Haredi (mais pas de bac donc pas de possibilité de bonnes études profanes) ou Torani (mais niveau faible en torah pour accéder aux grandes Yeshivot) car le système Mamlahti Dati offre de bons résultats pour les études supérieures mais une Torah pas "saine" (d'après ce que certains rabbanim en disent). Est on forcé de choisir entre études Kodesh (sans possibilité d'études supérieures ensuite) et études Hol (avec un zeste de Kodesh, mais une ambiance et une vision de la Torah plutôt laïque) ? Est ce que le site gouvernemental de l'éducation ou le site Madlan est fiable en ce qui concerne les résultat scolaires (avec l'indice de réussite Madad Madlan) ou bien sont ce des informations orientées (comme certaines désinformations concernant les orthodoxes en Israël) ?
- lieu d'étude pour moi : je cherche un lieu qui fasse Collel Erev, ou bien des cours pour Baalé Batim, mais qui permettent à la fois d'étudier la Torah (où j'ai déjà un bon niveau d'autonomie dans la Guemara et les Richonim) et de s'améliorer par du Moussar.(comme vous le recommandez certainement à travers vos cours)
- lieu de résidence : ville ou quartier un peu francophone, mais pas trop... A Jerusalem, il semble y avoir plusieurs communautés francophones, y en a-t-il que vous recommandez ? Nous cherchons un cadre religieux mais relativement "ouvert", pas à l'image de "ghettos" de certains quartiers, un peu effrayant pour nous français. Connaissez vous un bon quartier religieux à Natanya ?
- emploi pour moi (je suis ingénieur des grandes écoles d'ingénieur généraliste, mais plutôt orienté informatique) Est ce qu'il y a d'autres points importants auxquels il faudrait penser ? Pouvez vous me donner quelques pistes ?
Merci beaucoup !
Chalom Ouvrah'a!
Tout d'abord je vous souhaite beaucoup de réussite dans ce magnifique projet.
Voici quelques pistes de réflexion ainsi que vous me l'avez demandé.
-Tout d'abord c'est sûr que c'est le bon âge pour vos enfants pour qu'ils puissent bien digérer votre Alyah. Lorsqu'ils seront grands ce sera très dangereux spirituellement et moralement de leur faire vivre une expérience de ce genre (un tellement grand changement à tous les niveaux pour des enfants encore fragiles).
-Au sujet du choix de l'école, ce n'est pas parce que je suis H'arédi que je vous le recommande mais simplement parce que les faits parlent d'eux même. Si vous voulez inculquer à vos enfants une vraie crainte de D. il me semble que vous n'avez pas tellement d'autres choix que les faire entrer dans des Talmoudé Torah. Pour le problème de la Parnassa qu'ils risquent de rencontrer par la suite s'ils n'ont pas passé le bac, je suis persuadé que ce n'est pas une inquiétude nécessaire, mais ceci nécessiterait une vraie discussion téléphonique ou en tête à tête parce que c'est un sujet trop délicat, long et complexe pour être traité à l'écrit.
-Au sujet d'un lieu dans lequel c'est agréable d'habiter, il y a plusieurs quartiers à Jerusalem qui ne sont pas du tout trop fermés, et dans lesquels se trouvent des francophones. A Kyriat Moché, Har Nof, dans certaines zones de Baït Vagan, à Kyriat Yovel, Har H'oma, tout dépend ensuite de ce que vous cherchez exactement mais on en reparlera au téléphone SDV.
-Au sujet d'un emploi, en Israël il y a beaucoup de boites d'informatique. Toutefois la terre d'Israël s'acquière avec des difficultés ainsi que nos Maîtres l'enseignent, et la Parnassa n'est pas simple affaire. Mais à vous de faire votre Hichtadelout et je suis sûr que D. vous aidera à trouver ce qu'il faut.
Si l'un des internautes à quelque chose à rajouter ou à conseiller etc. il est le bienvenu.
Béhatslah'a!
Bonjour Rav,
Si j'offre un Michloah Manot dans une assiette en verre neuve, est ce que je dois d'abord tremper celle-ci au Mikve ? Y a-t-il une différence si je mets un couscous dans l'assiette ou bien un gâteau emballé dans du papier ?
Merci beaucoup
Chalom !
Cf. www.torahacademy.fr/tremper-au-mikve-pot-de-miel-en-verre-a-offrir
A mon avis, au sujet du couscous tremper et prévenez la personne que c'est déjà trempé. Dans le cas du gateau emballé, comme vous voulez !!
Au moment où vous le tremper vous le trempez alors qu'il vous appartient. ce n'est pas que vous l'avez acheté pour lui, vous l'achetez pour vous et pour pouvoir lui donner. S'il ne vous appartient pas vous n'accomplissez pas la Mitsva de Michloa'h manot, vous voyez ce que je veux dire ?
Kol touv !
Bonjour Rav, Ma femme allaite notre bébé de 4 mois.
Depuis 3 jours, on essaie de donner aussi au bébé un biberon et ça fonctionne Baroukh Hachem.
Doit elle jeûner pour ce Ticha Beav repoussé ? dans quel cas pourra-t-on être moins rigoureux ?
merci.
Chalom Ouvrah'a!
Cf http://www.torahacademy.fr/accouchee-dans-les-24-mois-et-9-av-decale.
Nous écrivons que d'après le Rav Ovadia Yossef zatsal cette année on est dispensé de jeûner.
Kol touv!
Bonjour, Les cours a télécharger ou a visionner ne fonctionnent plus avec le filtre Etrog !
Le site et les questions réponses fonctionnent mais pas les cours. Je les ai contacté mais pas de réponse satisfaisante...
Pouvez vous résoudre le problème ?
merci beaucoup
Chalom Ouvrakha !
J'avais repéré ce problème depuis deux ou trois semaines mais je pensé que c'était un problème uniquement chez moi.
Grâce à vous je leur ai téléphoné, me suis battu avec eux (mais je n'étais pas seul, j'étais avec Hachem Yitbarakh) et Baroukh Hachem, il me semble que le problème est résolu. Veuillez svp me le confirmer.
Merci et Béhatsla'ha !
Bonjour Rav, que pensez vous du filtre pour Internet Net Free ? http://netfree.link/
Est ce un filtre correct ?
Merci beaucoup rav
Chalom !
Je ne connais pas du tout, mais si j'arrive à avoir des informations je vous tiendrais au courant Bli Néder.
Merci.
Chalom Rav,
En rapport avec votre cours sur Netilat en sortant d'une salle de bains + toilettes. Peut on écouter de la musique juive ou un cours de Torah dans une salle de bains + toilettes ?
merci beaucoup Rav
Chalom !
Si vous mettez une Tsourat Hapéta'h, pas de problème.
Si vous ne mettez pas, c'est plus problématique, quoi que je pense qu'il y aurait matière à autoriser.
Kol touv !
Chalom Rav, Dans la Paracha Vaygach (il me semble), quand la Torah fait le dénombrement des 70 personnes venues en Egypte, il n'y a que 3 femmes (Dina, Serah et Yokheved) contre 67 hommes. Comment cela se fait il ? Les Avot, les Chevatim et leurs enfants n'avaient pratiquement que des garçons ? merci beaucoup Rav
Chalom Ouvrakha !
Invraisemblable mais vrai, le Natsiv Parachat Vaygach (que m’a montré le Rav Olivier) pose votre question mot pour mot. Il répond qu’il est évident que le peuple juif comptait plus que deux filles et d’ailleurs plus de garçons aussi qui n’ont pas tous été mentionnés. Selon lui ce ne sont que les filles qui ont eu un rôle dans l’histoire du peuple juif qui ont été mentionnées, de même pour les hommes, uniquement ceux qui ont été acteurs principaux ont été mentionnés.
Personnellement j’ai pensé à une autre façon de répondre. Plusieurs Guémarot affirment que selon le comportement de l’homme entre autre lors de la relation, il méritera d’avoir des garçons. Il ressort de ces Guémarot que c’est un mérite d’avoir des garçons plus que des filles (pourquoi ? C’est une excellente question, à laquelle je n’ai pas de réponse. Mon Maître le Rav Sternbukh m’a confié que lui aussi ne comprend pas très bien cela). C’est d’ailleurs pour cela que les hommes récitent tous les matins la Brakha de « Chélo Assani Icha ».
On peut donc affirmer que les Avot Hakédochim étant méritants, et se comportement de la façon la plus parfaite lors de leur relation, ils ont mérité d’avoir des garçons plus que des filles.
En tout cas, bravo pour votre excellente question !
Kol touv !