Shalom Rav,
Lorsqu'une personne monte à la Thora, elle ne quitte pas immédiatement la Bima après sa montée. C'est certainement pour ne pas dédaigner le Sefer Thora en le laissant seul, surtout valable à l'époque où celui qui montait lisait (et était donc la seule personne à la Bima à ce moment).
Quand est ce que la personne peut ou doit descendre ? Après la Berakha du début de la montée suivante ou avant la Berakha de la fin de la montée suivante ? J'ai vu les deux usages selon les personnes et les synagogues...
Merci beaucoup !
Chalom Ouvrah'a.
Le Michna Béroura au chapitre 141 paragraphe 16 rapporte au nom du Lévouch et du traité de Sofrim qu'il faut qu'il y est trois personnes qui se trouvent sur la Bima au moment de la lecture de la Torah.
Soit en référence aux trois patriarches. Soit pour représenter D. (représenté par celui qui invite les gens à lire à la Torah), Moïse (représenté par l'officiant qui lit à la Torah) et le peuple juif (représenté par celui qui monte à la Torah).
Le Rama au chapitre 141 paragraphe 7 écrit que celui qui est monté à la Torah ne doit pas descendre tant que celui qui va lire ensuite n'est pas encore monté.
Le Michna Béroura (paragraphe 26) écrit que c'est en mesure d'honneur pour le Séfer Torah de ne pas le laisser tout seul. (Visiblement il parlait de la loi stricte selon laquelle il n'y a pas d'obligation que se trouvent sur la Bima l'officiant et celui qui les appellent parce que sinon, dans tous les cas le Séfer Torah ne restera pas tout seul...).
Le Michna béroura écrit que toutefois la coutume est de ne pas descendre tant que celui d'après n'a pas commencé à réciter sa bénédiction. Il conclut que l'idéal est toutefois de ne descendre qu'entre les montées à savoir après que celui qui monte après nous ait fini sa montée complètement de sorte à ce qu'on puisse écouter tranquillement la lecture de la Torah.
Si la personne descendait alors que celui qui le succède était en train de réciter les bénédictions, elle risquerait de rater la lecture jusqu'à ce qu'elle ait le temps de rejoindre sa place, avec en plus toutes les interruptions liées aux personnes qui lui disent H'azak oubarouh' etc.
Kol touv!