Bonjour Rav, Dans le Minyan ou je prie, ils font Kadish aussi apres Alenou Leshabeah. Est ce permis ? Dois je rester pour ce kadish ou sortir ? Merci beaucoup !
Chalom !
Je vous envoie la réponse qu'a rédigé le Rav Olivier à votre intention :
Le Kadish d’après Alénou n’est pas proclamé par toutes les communautés. Il l’est, essentiellement, dans les communautés Ashkénazes, ainsi que dans certaines communautés Séfarades, tels que les marocaines, ou certaines communautés tunisiennes.
Certains Sépharades ne le récitent qu’après l’Alénou de Chah’arit, d’autres le récitent également après celui de Minh’a ou de Arvit. Bref, c’est une question d’usage. Pour les Sépharades, il s’agit essentiellement du Kadish dans sa version courte, le « demi Kadish ».
Certains se sont étonnés de cette coutume chez les Sépharades et ont émis plusieurs hypothèses, comme celles du Rav Hadaya (Yaskil Avdi vol. 8 chap. 26) pour qui il s’agit peut-être d’accorder un rattrapage aux retardataires qui auraient manqué un ou plusieurs Kadich, ou celle du Rav Tolédano (Divré Chalom Véemet) pour qui il est évident qu’après l’accomplissement d’une Mitsva tel que la récitation d’une prière comportant le nom D’Hachem il faille réciter le Kadich (en se basant sur une explication du Chibolé Haleket, chap.8). Selon le Rav Tolédano, si les Sépharades n’ont pas toujours récité le Kadish après Alénou, c’est qu’ils n’ont intégré Alénou à leur prière journalière que tardivement : autrefois, il n’était récité qu’au cours du Moussaf de Roch Hachana et Kippour.
Ceux qui s’abstiennent craignent surement de ne pas multiplier les Kadishim, ce qui est fortement décommandé.
Il semble toutefois que celui qui se trouve dans une communauté qui récite le Kadich après Alénou se devra, dans la mesure du possible, d’écouter le Kadish comme l’ensemble des Kadishims. Pour celui à qui le devoir professionnel ou autre impose de quitter la synagogue avant la fin de l’office, il faudra envisager la chose selon les circonstances particulières.
Béhatsla'ha !