Bonjour Rav
Pardonnez d'avance la naïveté de ces deux questions, que je me pose d'ailleurs depuis un moment.
1) quand on pense en son âme et conscience on qu'un projet vaut le coup et que, dans le même temps, on rencontre des difficultés incessantes pour le mener à bien, comment savoir si D.ieu désire souhaite nous protéger en nous dissuadant, ou au contraire qu'il souhaite nous rendre méritants en nous demandant au contraire de nous entêter ?
2) Pourquoi n'a-t-on pas l'habitude de faire la brakha a'harona sur le vin / jus de raison entre kidouch et motsi, au moins pour celui qui récite le kidouch e boit ainsi un revi'it ?
N'est-ce pas dommage de "perdre" une brakha ?
Merci beaucoup, Chabbath Chal.om et chana tova oumetouqa à vous et à toute votre famille !
Bonjour Rav
Chalom Ouvrakha.
Pardonnez d'avance la naïveté de ces deux questions, que je me pose d'ailleurs depuis un moment.
Ne vous gênez pas chaque question se doit d'être posée.
1) quand on pense en son âme et conscience on qu'un projet vaut le coup et que, dans le même temps, on rencontre des difficultés incessantes pour le mener à bien, comment savoir si D.ieu désire souhaite nous protéger en nous dissuadant, ou au contraire qu'il souhaite nous rendre méritants en nous demandant au contraire de nous entêter ?
Question compliquée parce que les deux choses sont possibles. Cela dépend beaucoup de plusieurs facteurs (combien le projet est vraiment fait Léchem Chamaïm, est ce qu'au plus profond de soi on est persuadé que c'est un bon projet ou pas, quelle est la nature des problèmes que l'on rencontre etc.
Je pense que la meilleure chose est de demander conseil à un Rav qui vous connait pour qu'il vous aide à réfléchir.
2) Pourquoi n'a-t-on pas l'habitude de faire la brakha a'harona sur le vin / jus de raison entre kidouch et motsi, au moins pour celui qui récite le kidouch e boit ainsi un revi'it ?
N'est-ce pas dommage de "perdre" une brakha ?
Non, comme c'est ce vin qui vient ouvrir le repas et sans lequel il n'y a pas de repas possible puisqu'il est interdit de manger sans Kiddouch il s'avère qu'il fait partie intégrante du repas et le principe est que le Birkat Hamazon acquitte tout ce qui faisait partie intégrante du repas de Brakha finale au même titre que vous ne récitez pas de bénédiction finale sur les fruits que vous mangez en fin de repas et avant le Birkat Hamazon.
Merci beaucoup, Chabbath Chal.om et chana tova oumetouqa à vous et à toute votre famille !
Kol touv et Chana Tova Oumevorékhet.
Bonjour Rav,
Dans la veine de ma question sur le Rachi de Bamidbar 30,6, il me vient un cas concret pour lequel j'aimerais connaître la Halakha.
Ce cas de figure se rapporte à Chabbath. Nous connaissons la raison d'une faute en cas de melakha bechogeg : la faute est dûe au fait que la personne a manqué de conscience. Elle n'avait certes pas l'intention de fauter, mais elle s'est "laissée oublier" qu'elle se trouvait dans la dimension de Chabbath. Voici à présent le cas auquel je pense. Imaginons que nous soyons dimanche par exemple, et qu'une personne soit persuadée que nous sommes Chabbath. Ce n'est donc pas un manque de conscience de la réalité, mais une conscience d'une non réalité !
Quoi qu'il en soit, cette personne décide (volontairement) d'allumer la lumière, tout en "sachant" (de son point de vue) qu'elle le fait Chabbath. Résultat des courses : "techniquement" elle n'a commis aucune faute ; mais dans son coeur, elle voulait profaner Chabbath. Que dit la Halakha : y a-t-il faute ou non ?
Merci beaucoup
Chalom!
Il n'y a pas de Avéra mais une volonté de commettre une Avéra et c'est en soi un problème.
D'ailleurs veuillez écouter ce cours au niveau de la quatrième minute http://www.torahacademy.fr/comment-reagir-au-lachon-harah
Nous rapportons les propos du Rav Oyerbah' qui dit que lorsqu'une femme entre chez moi et que je ferme la porte à clefs parce que je sais pertinemment que ma femme se trouve à la maison simplement cette femme qui entre ne sait pas que ma femme ne s'y trouve.
Du coup, lorsque je ferme la porte il n'y a pas d'interdiction, mais cette femme qui accepte de rentrer peut penser qu'il y a interdiction.
Il s'avère donc qu'elle commet quelques chose qui est permis mais qu'elle pensait être interdit.
C'est pourquoi je me dois de lui annoncer qu'il n'y a pas de situation de Yh'oud dans ce cas précis pour éviter une situation telle que celle présentée par vous dans votre question.
Kol touv!
Bonjour Rav A quel horaire exactement correspond cette sonnerie que l'on peut entendre à Jérusalem tous les vendredis juste avant l'entrée de Chabbath ?
Merci beaucoup
Chalom!
C'est 40 minutes avant la Chkia.
Cf aussi: http://www.torahacademy.fr/allumage-des-bougies-le-shabbat
Kol touv et Chabbat Chalom!
Bonsoir Rav Azriel
A Chabbath, est-il permis d'enfermer un chat domestique dans une certaine pièce pour éviter qu'il circule dans toute la maison ?
Par rapport aux dinim de mouqtsé, si le chat vient se frotter à nous ou monte sur nous (de lui-même, sans que nous le saisissions), est-ce un problème ?
Merci beaucoup
Bonsoir Rav Azriel
Bonsoir!
A Chabbath, est-il permis d'enfermer un chat domestique dans une certaine pièce pour éviter qu'il circule dans toute la maison ?
Non c'est interdit à cause de l'interdiction de chasser "Tsad". D'après la Halah'a priver un animal de sa liberté c'est interdit. Vu qu'il s'agit d'un animal domestique que vous pourriez attraper sans aucun effort, il ne s'agit que d'un interdit d'ordre Rabbinique et non Toranique, mais il n'en demeure pas moins que cela reste interdit! (décisionnaires au chapitre 316).
Par rapport aux dinim de mouqtsé, si le chat vient se frotter à nous ou monte sur nous (de lui-même, sans que nous le saisissions), est-ce un problème ?
Le chat n'est pas concerné par les lois du Chabbat.
De votre côté si vous ne faites rien et que vous le laissez se frotter sur vous il n'y a aucun problème. De toute façon déplacer du Mouktsé avec la jambe ou les pieds n'est pas interdit (excepté selon l'opinion du H'azon Ich, mais cette opinion n'a pas été retenue par les décisionnaires contemporains). Décisionnaires au chapitre 310.
Merci beaucoup
Avec plaisir!
Bonsoir Rav Azriel
A Chabbath, est-il permis d'enfermer un chat domestique dans une certaine pièce pour éviter qu'il circule dans toute la maison ?
Par rapport aux dinim de mouqtsé, si le chat vient se frotter à nous ou monte sur nous (de lui-même, sans que nous le saisissions), est-ce un problème ?
Merci beaucoup
Bonsoir Rav Azriel
Bonsoir!
A Chabbath, est-il permis d'enfermer un chat domestique dans une certaine pièce pour éviter qu'il circule dans toute la maison ?
Non c'est interdit à cause de l'interdiction de chasser "Tsad". D'après la Halah'a priver un animal de sa liberté c'est interdit. Vu qu'il s'agit d'un animal domestique que vous pourriez attraper sans aucun effort, il ne s'agit que d'un interdit d'ordre Rabbinique et non Toranique, mais il n'en demeure pas moins que cela reste interdit! (décisionnaires au chapitre 316).
Par rapport aux dinim de mouqtsé, si le chat vient se frotter à nous ou monte sur nous (de lui-même, sans que nous le saisissions), est-ce un problème ?
Le chat n'est pas concerné par les lois du Chabbat.
De votre côté si vous ne faites rien et que vous le laissez se frotter sur vous il n'y a aucun problème. De toute façon déplacer du Mouktsé avec la jambe ou les pieds n'est pas interdit (excepté selon l'opinion du H'azon Ich, mais cette opinion n'a pas été retenue par les décisionnaires contemporains). Décisionnaires au chapitre 310.
Merci beaucoup
Avec plaisir!
Bonjour Rav
Pardonnez d'avance la naïveté de ces deux questions, que je me pose d'ailleurs depuis un moment.
1) quand on pense en son âme et conscience on qu'un projet vaut le coup et que, dans le même temps, on rencontre des difficultés incessantes pour le mener à bien, comment savoir si D.ieu désire souhaite nous protéger en nous dissuadant, ou au contraire qu'il souhaite nous rendre méritants en nous demandant au contraire de nous entêter ?
2) Pourquoi n'a-t-on pas l'habitude de faire la brakha a'harona sur le vin / jus de raison entre kidouch et motsi, au moins pour celui qui récite le kidouch e boit ainsi un revi'it ?
N'est-ce pas dommage de "perdre" une brakha ?
Merci beaucoup, Chabbath Chal.om et chana tova oumetouqa à vous et à toute votre famille !
Bonjour Rav
Chalom Ouvrakha.
Pardonnez d'avance la naïveté de ces deux questions, que je me pose d'ailleurs depuis un moment.
Ne vous gênez pas chaque question se doit d'être posée.
1) quand on pense en son âme et conscience on qu'un projet vaut le coup et que, dans le même temps, on rencontre des difficultés incessantes pour le mener à bien, comment savoir si D.ieu désire souhaite nous protéger en nous dissuadant, ou au contraire qu'il souhaite nous rendre méritants en nous demandant au contraire de nous entêter ?
Question compliquée parce que les deux choses sont possibles. Cela dépend beaucoup de plusieurs facteurs (combien le projet est vraiment fait Léchem Chamaïm, est ce qu'au plus profond de soi on est persuadé que c'est un bon projet ou pas, quelle est la nature des problèmes que l'on rencontre etc.
Je pense que la meilleure chose est de demander conseil à un Rav qui vous connait pour qu'il vous aide à réfléchir.
2) Pourquoi n'a-t-on pas l'habitude de faire la brakha a'harona sur le vin / jus de raison entre kidouch et motsi, au moins pour celui qui récite le kidouch e boit ainsi un revi'it ?
N'est-ce pas dommage de "perdre" une brakha ?
Non, comme c'est ce vin qui vient ouvrir le repas et sans lequel il n'y a pas de repas possible puisqu'il est interdit de manger sans Kiddouch il s'avère qu'il fait partie intégrante du repas et le principe est que le Birkat Hamazon acquitte tout ce qui faisait partie intégrante du repas de Brakha finale au même titre que vous ne récitez pas de bénédiction finale sur les fruits que vous mangez en fin de repas et avant le Birkat Hamazon.
Merci beaucoup, Chabbath Chal.om et chana tova oumetouqa à vous et à toute votre famille !
Kol touv et Chana Tova Oumevorékhet.
Bonjour Rav
Pardonnez d'avance la naïveté de ces deux questions, que je me pose d'ailleurs depuis un moment.
1) quand on pense en son âme et conscience on qu'un projet vaut le coup et que, dans le même temps, on rencontre des difficultés incessantes pour le mener à bien, comment savoir si D.ieu désire souhaite nous protéger en nous dissuadant, ou au contraire qu'il souhaite nous rendre méritants en nous demandant au contraire de nous entêter ?
2) Pourquoi n'a-t-on pas l'habitude de faire la brakha a'harona sur le vin / jus de raison entre kidouch et motsi, au moins pour celui qui récite le kidouch e boit ainsi un revi'it ?
N'est-ce pas dommage de "perdre" une brakha ?
Merci beaucoup, Chabbath Chal.om et chana tova oumetouqa à vous et à toute votre famille !
Bonjour Rav
Chalom Ouvrakha.
Pardonnez d'avance la naïveté de ces deux questions, que je me pose d'ailleurs depuis un moment.
Ne vous gênez pas chaque question se doit d'être posée.
1) quand on pense en son âme et conscience on qu'un projet vaut le coup et que, dans le même temps, on rencontre des difficultés incessantes pour le mener à bien, comment savoir si D.ieu désire souhaite nous protéger en nous dissuadant, ou au contraire qu'il souhaite nous rendre méritants en nous demandant au contraire de nous entêter ?
Question compliquée parce que les deux choses sont possibles. Cela dépend beaucoup de plusieurs facteurs (combien le projet est vraiment fait Léchem Chamaïm, est ce qu'au plus profond de soi on est persuadé que c'est un bon projet ou pas, quelle est la nature des problèmes que l'on rencontre etc.
Je pense que la meilleure chose est de demander conseil à un Rav qui vous connait pour qu'il vous aide à réfléchir.
2) Pourquoi n'a-t-on pas l'habitude de faire la brakha a'harona sur le vin / jus de raison entre kidouch et motsi, au moins pour celui qui récite le kidouch e boit ainsi un revi'it ?
N'est-ce pas dommage de "perdre" une brakha ?
Non, comme c'est ce vin qui vient ouvrir le repas et sans lequel il n'y a pas de repas possible puisqu'il est interdit de manger sans Kiddouch il s'avère qu'il fait partie intégrante du repas et le principe est que le Birkat Hamazon acquitte tout ce qui faisait partie intégrante du repas de Brakha finale au même titre que vous ne récitez pas de bénédiction finale sur les fruits que vous mangez en fin de repas et avant le Birkat Hamazon.
Merci beaucoup, Chabbath Chal.om et chana tova oumetouqa à vous et à toute votre famille !
Kol touv et Chana Tova Oumevorékhet.
Bonjour Rav A quel horaire exactement correspond cette sonnerie que l'on peut entendre à Jérusalem tous les vendredis juste avant l'entrée de Chabbath ?
Merci beaucoup
Chalom!
C'est 40 minutes avant la Chkia.
Cf aussi: http://www.torahacademy.fr/allumage-des-bougies-le-shabbat
Kol touv et Chabbat Chalom!
Bonsoir Rav Azriel,
Ma femme a entendu que beaucoup de femmes congèlent leur farine pour ne pas avoir à craindre la contamination par des insectes.
Je lui ai opposé que si on congelait des insectes vivant, on les mangerait quand même, et que manger un insecte mort est tout aussi interdit.
Aussi, peut-être les femmes agissent-elles ainsi pour des farines qu'elles savent "saines", et dont qu'elles ne voudraient pas voir infestées ensuite en les conservant à l'air libre ? Qu'en pensez-vous ? Merci beaucoup
Chalom!
Oui, elles le congèlent après les avoir tamisées ou lorsqu'elles savent qu'elle vient d'avoir été moulue le jour même et que les insectes n'ont pas pu avoir le temps de s'y introduire.
Chavoua Tov!
Bonjour Rav
1) Nous avons un animal domestique. Au fond d'un bol en plastique, il restait un fond de lait caillé et, avant d'y verser des croquettes qui contiennent de la viande séchée, je me suis posé la question de savoir si ceci aurait conduit à enfreindre l'interdiction de bassar ve'halav, en tirant profit du mélange. J'ai préféré verser les croquettes dans un nouveau bol. Ai-je bien fait ?
2) Une question plus générale cette fois, concernant le statut de la cuisson dans le cadre de cette interdiction. Faut-il nécessairement cuisson pour transgresser l'interdiction de bassar ve'halav ?
Ma question comprend en fait 3 sous-questions, dans les cadres de la réalisation du mélange, de la consommation, du profit.
Merci beaucoup
Chalom Ouvrakha!
1- Non ce n'est pas nécessaire puisque l'interdiction de profiter de Bassar Béh'alav lorsqu'on ne consomme pas ne concerne que le cas où ce Bassar a été cuit avec ce H'alav.
2- La cuisson de lait et viande ensemble est en soi interdite même si on ne consomme pas etc.
L'interdit d'en profiter n'est en vigueur que lorsqu'ils ont été cuits.
Il est interdit de les consommer ensemble (Midérabanan) même s'ils n'ont pas été cuits ensemble.
Kol touv!
Bonjour Rav
Avec votre permission, j'aimerais vous soumettre ces deux questions :
1) faire birkat hamazon avec un couteau posé sur la table est-il une interdiction strictement halakhique ?
2) un non Juif presse un grain de raisin entre ses doigts ; le jus est-il considéré comme du vin fait par un non Juif ?
Merci beaucoup
Chalom Ouvrah'a!
1- Cf s'il vous plait: http://www.torahacademy.fr/reponse-les-parents-doivent-aider-leurs-enfants-maries
2- Oui.
Cf Choulh'an Arouh' Yoré Déa chapitre 123 paragraphe 17.
Béhatslah'a et désolé d'avoir tardé à vous répondre.
Kol touv!
Bonjour Rav
Avec votre permission, j'aurais 3 questions concernant maïm a'haronim :
1) si on a besoin de se laver les mains avant la fin du repas (netilat yadaïm en sortant des toilettes, ou tout simplement après avoir touché un aliment gras), doit-on faire maïm a'haronim le moment venu ?
2) si on se lave ainsi les mains au milieu du repas, peut-on le faire au-dessus de la vaisselle, chose que l'on ne ferait pas pour maïm a'haronim sauf erreur de ma part ?
3) selon la Halakha stricte, une femme doit-elle faire maïm a'haronim ?
Merci
Chalom Ouvrah'a!
1- Oui il vaut mieux le faire en tant que Maïm Ah'aronim au moment venu.
2- Oui c'est permis si ce n'est pas fait en tant que Maïm Ah'aronim.
3- Oui d'après l'écrasante majorité des décisionnaires. J'en ferai un cours vidéo Bli Neder bientôt.
Kol touv!
Bonjour Rav, Est-ce qu'une étiquette collée sur un ustensile à un endroit qui ne sera jamais en contact avec la nourriture, invalide la tevila ? En pratique, on trempe une assiette par exemple, avec l'étiquette du prix encore collée au dos : après-coup, faut-il retirer l'étiquelle et retremper ? Avec brakha ? Merci beaucoup
Chalom !
Si ceci se trouve à un endroit où cela vous dérange cela rend l'immersion inapte.
Par contre, si ceci ne dérange absolument pas, il n'y a pas de problème !
Kol touv !
Bonjour Rav
1) Nous avons un animal domestique. Au fond d'un bol en plastique, il restait un fond de lait caillé et, avant d'y verser des croquettes qui contiennent de la viande séchée, je me suis posé la question de savoir si ceci aurait conduit à enfreindre l'interdiction de bassar ve'halav, en tirant profit du mélange. J'ai préféré verser les croquettes dans un nouveau bol. Ai-je bien fait ?
2) Une question plus générale cette fois, concernant le statut de la cuisson dans le cadre de cette interdiction. Faut-il nécessairement cuisson pour transgresser l'interdiction de bassar ve'halav ?
Ma question comprend en fait 3 sous-questions, dans les cadres de la réalisation du mélange, de la consommation, du profit.
Merci beaucoup
Chalom Ouvrakha!
1- Non ce n'est pas nécessaire puisque l'interdiction de profiter de Bassar Béh'alav lorsqu'on ne consomme pas ne concerne que le cas où ce Bassar a été cuit avec ce H'alav.
2- La cuisson de lait et viande ensemble est en soi interdite même si on ne consomme pas etc.
L'interdit d'en profiter n'est en vigueur que lorsqu'ils ont été cuits.
Il est interdit de les consommer ensemble (Midérabanan) même s'ils n'ont pas été cuits ensemble.
Kol touv!
Bonjour Rav, Est-ce qu'une étiquette collée sur un ustensile à un endroit qui ne sera jamais en contact avec la nourriture, invalide la tevila ? En pratique, on trempe une assiette par exemple, avec l'étiquette du prix encore collée au dos : après-coup, faut-il retirer l'étiquelle et retremper ? Avec brakha ? Merci beaucoup
Chalom !
Si ceci se trouve à un endroit où cela vous dérange cela rend l'immersion inapte.
Par contre, si ceci ne dérange absolument pas, il n'y a pas de problème !
Kol touv !
Bonsoir Rav Azriel,
Ma femme a entendu que beaucoup de femmes congèlent leur farine pour ne pas avoir à craindre la contamination par des insectes.
Je lui ai opposé que si on congelait des insectes vivant, on les mangerait quand même, et que manger un insecte mort est tout aussi interdit.
Aussi, peut-être les femmes agissent-elles ainsi pour des farines qu'elles savent "saines", et dont qu'elles ne voudraient pas voir infestées ensuite en les conservant à l'air libre ? Qu'en pensez-vous ? Merci beaucoup
Chalom!
Oui, elles le congèlent après les avoir tamisées ou lorsqu'elles savent qu'elle vient d'avoir été moulue le jour même et que les insectes n'ont pas pu avoir le temps de s'y introduire.
Chavoua Tov!
Chal.om Rav, Cette année Pourim tombe jeudi, si bien qu'il sera fêté vendredi à Jerusalem. Ma question est, un habitant de Jerusalem peut-il travailler jeudi ?
Merci beaucoup
Chalom !
Oui sans problème s'il se trouve à Jérusalem Jeudi et qu'il compte fêter Pourim à Jérusalem et pas en dehors de Jérusalem !
Kol touv !
Bonsoir Rav,
J'habite au rez-de-chaussée, la porte d'entrée donnant sur le hall de l'immeuble et non directement sur la rue.
Dans mon cas, placer la 'Hanoukia devant la porte d'entrée face à la mezouza est-il l'idéal ?
Je vois des personnes qui placent leur' Hanoukia devant la porte de l'immeuble cette fois, c'est-à-dire dans la rue.
Ce minhag est-il bon ?
Merci beaucoup
Chalom !
Eux, ils font comme le Rav Elyachiv zatsal, opinion rapportée dans le cours :
http://www.torahacademy.fr/lieu-de-la-hanoukia
Ce que vous faites est très bien selon les autres décisionnaires !
Kol touv !
Bonjour Rav,
Ici à Jérusalem, chaque année après Kippour, ou même pendant les 10 jours de techouva, les Juifs construisent leur souka.
Et depuis le peu que j'y habite, je remarque que certains la montent à coup de marteau ou de perceuses jusque tard dans la nuit. 1h30 cette année, 2h45 l'année dernière !
Loin de moi l'idée de parler en mal de ces personnes.
Je voudrais seulement comprendre quelque chose qui m'échappe.
Car après Kippour (et les 10 jours de techouva, et Eloul), nous sommes tout de même devenus autres, nous avons vécu une vraie renaissance spirituelle ! Aussi, ceci étant dit sans fausse naïveté, je ne parviens pas à comprendre pourquoi dès le soir même de Kippour, une sorte de folie prend certaines personnes, qui ont fait techouva quelques heures, voire quelques minutes plus tôt notamment sur le vol, et qui se mettent à voler le sommeil d'autrui avec fracas.
Ceci m'interpelle...
Merci beaucoup
Chalom !
Je ne rentrerai pas ici sur la question du " Guézél China " a soavoir est ce qu'il y a Hilkhatiquement parlant un concept de " vol " lorsqu'on empêche l'autre de dormir.
Mais ce qui est certain c'est que c'est un interdit de la Torah.
C'est pourquoi le Rav Ben Tsion Abba Chaoul zatsal et que j'ai l'habitude de citer dans mes cours écrit dans le Zikhron Hadassa que quelques fois on veut tellement accomplir la Halakha de construire la Soucca aux sortirs de Kippour que sans réfléchir on fait beaucoup de bruit alors que certaines personnes sont fatiguées du jeûne de Kippour et qu'elles souhaitent dormir.
Trouver des raisons de légitimer je ne pourrai parce qu'à force de légitimer le mal on devient soi même mauvais. Je pense simplement qu'ils n'ont jamais réfléchi à cela et qu'ils ne se sont jamais posé la question ou alors ils sont persuadé que 2h30 du matin ce n'est pas une heure pour dormir.
De même lorsqu'on fait la veillée dans sa Soucca il faut ne pas être trop bruyant pour ne pas déranger els voisins qui souhaitent dormir etc.
Tout de même un petit point de reflexion, la Halakha affirme que celui qui court le vendredi avant l'entrée de Chabbat n'est dans certains cas pas fautif s'il entraîne des domages, parce qu'il avait le droit de courir le Vendredi à l'approche de Chabbat.
De même si notre 'Hannouccia commet un incendie dans le domaine public dans certians cas on est dispensé puisqu'on était en droit de la déposer à cet endroit. De même selon certains celui qui commet un domage alors qu'ile st saoule le jour de Pourim etc.
C'est possibel que c'est sur ce genre de raisonnements qu'ils se reposent, mais je ne pense pas que l'on puisse faire ces raisonnements de soi même sans limites sans avoir des assises Halakhiques fortes, qui à mon avis n'existent pas dans le cas qui nous occupe.
Béhatsla'ha et merci d'avoir soulevé la question et en espérant que vous arriverez à dormir les prochaines nuits !
Bonjour Rav
J'aurais deux questions, si vous permettez :
1) ces jours-ci beaucoup de personnes commencent à construire leur souka. La Halakha préconise de le faire juste après Kippour, au soir.
Y aurait-il un minhag de commencer sa souka pendant les 10 jours de techouva pour accumuler des mérites supplémentaires (mais alors, pourquoi la Halakha n'a-t-elle pas tranché en ce sens), ou est-ce déconseillé d'agir ainsi ?
2) parmi les soukoth qu'il m'a été donné de voir, j'ai remarqué qu'il n'était pas rare que des Juifs montent une structure en bois solide (pergola), qui sera l'emplacement de leur future souka, mais qui sera aussi hors Soukoth un lieu de détente.
Je me suis demandé s'il y avait là un mépris pour la mitsva, à savoir utiliser une structure en bois à la fois pour faire partie intégrante de la souka, et aussi pour un simple agrément personnel ?
Merci et gmar 'hatima tova à vous ainsi qu'à votre famille.
Chalom Ouvrakha !
1- Certaines personnes préfèrent commencer pendant les 10 jours de pénitence afin ce s'ajouter des mérites pour Kippour. D'autres préfèrent au contraire se concentrer ces jours-ci dans une vraie Téchouva et laissent la Soucca pour après Kippour.
Ces deux coutumes sont rapportées par les décisionnaires mais vous avez raison que le Choul'han Aroukh et le Rama laissent entendre qu'il faut le faire le soir de l'issue de Kippour.
Sans vouloir mal parler du peuple juif 'Hass Véchalom, mais je pense que certaines personnes s'empressent de construire leur Soucca à l'avance pour réserver l'emplacement qui par la suite risque d'être déjà occupé par un autre voisin.
2- Sentimentalement je comprend ce que vous dites mais Halakhiquement parlant, il est autorisé de se servir des planches de bois constituant la Soucca (Dfanot) pour les utilisations que l'on souhaite.
C'est donc complètement autorisé. L'essentiel étant de recouvrir de Skakh spécialement mis en l'honneur de Souccot.
Gmar 'Hatima Tova !
Chalom Rav,
Entre le 17 Tamouz et roch 'hodech Av, ai-je le droit de défricher mon jardin et planter du gazon ?
Si oui, la permission s'étend-elle à roch 'hodech inclus ?
Merci beaucop
Chalom !
C'est autorisé jusqu'à Roch 'Hodech. A partir de Roch 'Hodech inclus ne le faites pas sauf s'il y a une immense nécessité (danger de serpents etc.).
Béhatsla'ha !
Bonjour Rav,
Après mon déménagement, je me suis rendu compte que j'ai laissé à mon ancien appartement les tasseaux de la Souka ayant servi à supporter le skhakh.
Je me trouve devant un dilemme, puisque d'un côté ils sont intransportables en voiture (ils doivent mesurer 4,50 m de longueur), et d'un autre côté ils ont une kedoucha, ce qui m'interdit de les mettre à la poubelle.
Comment me conseillez-vous de faire ?
Merci beaucoup
Chalom !
D'abord c'est inexact qu'ils ont une Kédoucha, et il est possible de les déposer près de la poubelle, comme je l'ai expliqué au cours suivant : http://www.torahacademy.fr/comment-se-debarrasser-du-skah--et-des-4-especes
Sinon, je vous recommande de les proposer aux anciens locataires ou autres voisins ou passer une annonce à la synagogue, vous verrez il y aura des intéressés qui viendront les prendre et se débrouilleront pour les amener chez eux ! Vous aurez fait du 'Hesséd comme vous aimez bien le faire !
Béhatsla'ha !
Chal.om Rav, La Halakha précise qu'il est interdit de célébrer un mariage durant 'hol hamo'ed afin de ne pas mêler deux joies. Mais justement, quel mal y aurait-il à mêler deux joies ? Merci beaucoup et Chabbath Chal.om
Chalom Ouvrakha !
La Guémara dans Moed Katan page 8 b affirme cette raison. Tossefot affirment qu'il s'agit d'une Guézérat Hakatouv, mais essayent tout de même de donner une explication plausible.
Il s'agit, affirment-ils que l'homme soit complètement disponible pour la joie de la fête et pas partagé entre deux festivités. c'est un peu comme le principe selon lequel il ne faut pas accomplir plusieurs Mitsvots en une pierre de coups.
C'est un peu dans ce sens que Rachi semble interpréter cela.
Béhatslah'a !
Bonjour Rav, Si je raisonne bien, une telle chose serait a priori interdite du fait que l'impression représente une forme de ma'assé ouman, cependant, étant donné qu'on le fait pour les besoins de la fête, ce pourrait être permis ? Merci et encore mo'adim lesim'ha !
Chalom!
Si vous en avez besoin dès à présent c'est autorisé. Selon certains l'impression est Maassé Ouman, selon d'autres étant donné qu'il suffit d'appuyer sur un bouton pour l'enclencher c'est autorisé.
Kol touv !
Chal.om Rav,
A 'hol hamo'ed, est-il permis d'arracher ces petites peaux qui se forment parfois autour des ongles ?
Merci beaucoup et mo'adim vesim'ha
Chalom !
Oui c'est autorisé si cela vous dérange.
Moadim Lésim'ha !
Bonjour Rabbi Azriel
Nous nous sommes éreintés à débarrasser notre maison du 'hamets, dès le lendemain de Pourrim pour certains. Nous l'avons brûlé, nous l'avons même annulé dans notre coeur.
Nous avons achetés les meilleures matsoth pour le seder, d'autres encore pour toute la semaine.
Et pourtant, ici et là, j'entends des personnes qui se vantent de manger des pizzas, du pain et même des hamburgers, mais attention : avec un excellent hekhcher ! Je vous le demande, tout ceci est-il bien sérieux ?
Merci
Chalom!
Au delà du problème de Halah'a vous soulevez un problème de Hachkafa.
Sur le plan de la Halah'a il faut savoir qu'il y a des Rabbanim qui ont interdit ce genre de gâteaux faits à partir de farine de Matsa etc. de peur qu'on en vienne à penser que la personne consomme du H'amets, et donc qu'on en vienne à autoriser le H'amets durant Pessah'.
De même certains décisionnaires ont interdit de porter à Kippour des chaussures en faux cuir etc. etc.
Certains interdisent le fromage à base de soja sur de la viande etc. etc.
Ceci étant nombreux sont les grands décisionnaires à l'avoir autorisé.
Sur le plan de la Hachkafa il me semble que tout dépend de l'état d'esprit dan,s lequel on le fait. Dès lors que ce n'est pas du H'amets c'est autorisé et ne pose pas de problème. Si on le fait dans le but de se débarrasser de l'esprit de Pessah', c'est embêtant. Si on en le fait pas dans cet esprit je ne vois pas trop de problème.
Dans l'esprit de certaines personnes les souvenirs de Pessah' sont les doux souvenirs de jours durant lesquels en dehors des mets à base de Matsa il n'y a pas grand chose à consommer. Pour d'autres personnes ces mêmes souvenirs sont traumatisants
C'est peut être donc que tout dépend de l'état d'esprit dans lequel on vit notre Pesah'.
Kol touv!
Bonjour Rav Azriel
Quand habite Yerouchalaïm et que Pourim commence mercredi soir, et donc est fêté jeudi soir dans cette ville, peut-on envoyer accomplir les mitsvot de Michloma'h Manot et le Matanot La'evionim dès jeudi soir ?
Merci beaucoup
Chalom Ouvrah'a!
Non, ces Mitsvots sont à accomplir en journée ainsi qu'il est écrit "Yémé Michté Vésimh'a etc. etc.".
Donc Vendredi en journée impérativement.
Kol touv!
Bonjour Rav, Si vous le permettez, j'ai deux questions à vous poser en rapport avec Hol haMo'ed.
Je suis plusieurs patients dans le cadre d'une reconstruction personnelle. Ceci m'oblige à prendre des notes sur papier. Ma première question est, devrais-je m'abstenir totalement de travailler à ce niveau pendant tout Hol haMo'ed ? Parmi mes patients, certains ont besoin d'un suivi régulier (angoisses, etc.).
Puis-je garder nos rendez-vous et écrire sur papier ? Merci beaucoup
Chalom !
Ceux qui ont besoin d'être suivis pendant 'Hol Hamoèd pour leur santé psychique etc. vous pouvez les prendre et écrire sur un papier.
Ecrivez la première ligne de façon différente.
Béhatsla'ha !
Bonjour Rav,
Je suis en train de relire un livre torani, en l'occurrence le deuxième tome de l'ouvrage que vous savez...
J'aimerais simplement vérifier qu'à 'hol hamo'ed, je peux imprimer des pages du livre d'une part (ou s'il vaut mieux faire cela avant le 'hag), et en tout cas annoter ces pages lors de la relecture qui s'ensuit.
Merci, portez-vous bien surtout !
Chabbath Chalom et 'Hag samea'h à vous et votre famille
Chalom !
Béhatsla'ha pour le livre !!
Oui c'est autoirsé, si vous pouvez imprimer avant 'Hol Hamoed c'est sûr que c'est mieux mais sinon vous pouvez quand même !
Mettre quelques annotations à la main vous pouvez même sans faire de Chinouy.
Béhatsla'ha !
Bonjour Rav, Si je raisonne bien, une telle chose serait a priori interdite du fait que l'impression représente une forme de ma'assé ouman, cependant, étant donné qu'on le fait pour les besoins de la fête, ce pourrait être permis ? Merci et encore mo'adim lesim'ha !
Chalom!
Si vous en avez besoin dès à présent c'est autorisé. Selon certains l'impression est Maassé Ouman, selon d'autres étant donné qu'il suffit d'appuyer sur un bouton pour l'enclencher c'est autorisé.
Kol touv !
Bonjour Rav, Si vous le permettez, j'ai deux questions à vous poser en rapport avec Hol haMo'ed.
Je suis plusieurs patients dans le cadre d'une reconstruction personnelle. Ceci m'oblige à prendre des notes sur papier. Ma première question est, devrais-je m'abstenir totalement de travailler à ce niveau pendant tout Hol haMo'ed ? Parmi mes patients, certains ont besoin d'un suivi régulier (angoisses, etc.).
Puis-je garder nos rendez-vous et écrire sur papier ? Merci beaucoup
Chalom !
Ceux qui ont besoin d'être suivis pendant 'Hol Hamoèd pour leur santé psychique etc. vous pouvez les prendre et écrire sur un papier.
Ecrivez la première ligne de façon différente.
Béhatsla'ha !
Bonjour Rav,
Je suis en train de relire un livre torani, en l'occurrence le deuxième tome de l'ouvrage que vous savez...
J'aimerais simplement vérifier qu'à 'hol hamo'ed, je peux imprimer des pages du livre d'une part (ou s'il vaut mieux faire cela avant le 'hag), et en tout cas annoter ces pages lors de la relecture qui s'ensuit.
Merci, portez-vous bien surtout !
Chabbath Chalom et 'Hag samea'h à vous et votre famille
Chalom !
Béhatsla'ha pour le livre !!
Oui c'est autoirsé, si vous pouvez imprimer avant 'Hol Hamoed c'est sûr que c'est mieux mais sinon vous pouvez quand même !
Mettre quelques annotations à la main vous pouvez même sans faire de Chinouy.
Béhatsla'ha !
Bonjour Rav,
Ici à Jérusalem, chaque année après Kippour, ou même pendant les 10 jours de techouva, les Juifs construisent leur souka.
Et depuis le peu que j'y habite, je remarque que certains la montent à coup de marteau ou de perceuses jusque tard dans la nuit. 1h30 cette année, 2h45 l'année dernière !
Loin de moi l'idée de parler en mal de ces personnes.
Je voudrais seulement comprendre quelque chose qui m'échappe.
Car après Kippour (et les 10 jours de techouva, et Eloul), nous sommes tout de même devenus autres, nous avons vécu une vraie renaissance spirituelle ! Aussi, ceci étant dit sans fausse naïveté, je ne parviens pas à comprendre pourquoi dès le soir même de Kippour, une sorte de folie prend certaines personnes, qui ont fait techouva quelques heures, voire quelques minutes plus tôt notamment sur le vol, et qui se mettent à voler le sommeil d'autrui avec fracas.
Ceci m'interpelle...
Merci beaucoup
Chalom !
Je ne rentrerai pas ici sur la question du " Guézél China " a soavoir est ce qu'il y a Hilkhatiquement parlant un concept de " vol " lorsqu'on empêche l'autre de dormir.
Mais ce qui est certain c'est que c'est un interdit de la Torah.
C'est pourquoi le Rav Ben Tsion Abba Chaoul zatsal et que j'ai l'habitude de citer dans mes cours écrit dans le Zikhron Hadassa que quelques fois on veut tellement accomplir la Halakha de construire la Soucca aux sortirs de Kippour que sans réfléchir on fait beaucoup de bruit alors que certaines personnes sont fatiguées du jeûne de Kippour et qu'elles souhaitent dormir.
Trouver des raisons de légitimer je ne pourrai parce qu'à force de légitimer le mal on devient soi même mauvais. Je pense simplement qu'ils n'ont jamais réfléchi à cela et qu'ils ne se sont jamais posé la question ou alors ils sont persuadé que 2h30 du matin ce n'est pas une heure pour dormir.
De même lorsqu'on fait la veillée dans sa Soucca il faut ne pas être trop bruyant pour ne pas déranger els voisins qui souhaitent dormir etc.
Tout de même un petit point de reflexion, la Halakha affirme que celui qui court le vendredi avant l'entrée de Chabbat n'est dans certains cas pas fautif s'il entraîne des domages, parce qu'il avait le droit de courir le Vendredi à l'approche de Chabbat.
De même si notre 'Hannouccia commet un incendie dans le domaine public dans certians cas on est dispensé puisqu'on était en droit de la déposer à cet endroit. De même selon certains celui qui commet un domage alors qu'ile st saoule le jour de Pourim etc.
C'est possibel que c'est sur ce genre de raisonnements qu'ils se reposent, mais je ne pense pas que l'on puisse faire ces raisonnements de soi même sans limites sans avoir des assises Halakhiques fortes, qui à mon avis n'existent pas dans le cas qui nous occupe.
Béhatsla'ha et merci d'avoir soulevé la question et en espérant que vous arriverez à dormir les prochaines nuits !
Bonjour Rav,
Après mon déménagement, je me suis rendu compte que j'ai laissé à mon ancien appartement les tasseaux de la Souka ayant servi à supporter le skhakh.
Je me trouve devant un dilemme, puisque d'un côté ils sont intransportables en voiture (ils doivent mesurer 4,50 m de longueur), et d'un autre côté ils ont une kedoucha, ce qui m'interdit de les mettre à la poubelle.
Comment me conseillez-vous de faire ?
Merci beaucoup
Chalom !
D'abord c'est inexact qu'ils ont une Kédoucha, et il est possible de les déposer près de la poubelle, comme je l'ai expliqué au cours suivant : http://www.torahacademy.fr/comment-se-debarrasser-du-skah--et-des-4-especes
Sinon, je vous recommande de les proposer aux anciens locataires ou autres voisins ou passer une annonce à la synagogue, vous verrez il y aura des intéressés qui viendront les prendre et se débrouilleront pour les amener chez eux ! Vous aurez fait du 'Hesséd comme vous aimez bien le faire !
Béhatsla'ha !
Chal.om Rav, La Halakha précise qu'il est interdit de célébrer un mariage durant 'hol hamo'ed afin de ne pas mêler deux joies. Mais justement, quel mal y aurait-il à mêler deux joies ? Merci beaucoup et Chabbath Chal.om
Chalom Ouvrakha !
La Guémara dans Moed Katan page 8 b affirme cette raison. Tossefot affirment qu'il s'agit d'une Guézérat Hakatouv, mais essayent tout de même de donner une explication plausible.
Il s'agit, affirment-ils que l'homme soit complètement disponible pour la joie de la fête et pas partagé entre deux festivités. c'est un peu comme le principe selon lequel il ne faut pas accomplir plusieurs Mitsvots en une pierre de coups.
C'est un peu dans ce sens que Rachi semble interpréter cela.
Béhatslah'a !
Chal.om Rav,
A 'hol hamo'ed, est-il permis d'arracher ces petites peaux qui se forment parfois autour des ongles ?
Merci beaucoup et mo'adim vesim'ha
Chalom !
Oui c'est autorisé si cela vous dérange.
Moadim Lésim'ha !
Bonjour Rabbi Azriel
Nous nous sommes éreintés à débarrasser notre maison du 'hamets, dès le lendemain de Pourrim pour certains. Nous l'avons brûlé, nous l'avons même annulé dans notre coeur.
Nous avons achetés les meilleures matsoth pour le seder, d'autres encore pour toute la semaine.
Et pourtant, ici et là, j'entends des personnes qui se vantent de manger des pizzas, du pain et même des hamburgers, mais attention : avec un excellent hekhcher ! Je vous le demande, tout ceci est-il bien sérieux ?
Merci
Chalom!
Au delà du problème de Halah'a vous soulevez un problème de Hachkafa.
Sur le plan de la Halah'a il faut savoir qu'il y a des Rabbanim qui ont interdit ce genre de gâteaux faits à partir de farine de Matsa etc. de peur qu'on en vienne à penser que la personne consomme du H'amets, et donc qu'on en vienne à autoriser le H'amets durant Pessah'.
De même certains décisionnaires ont interdit de porter à Kippour des chaussures en faux cuir etc. etc.
Certains interdisent le fromage à base de soja sur de la viande etc. etc.
Ceci étant nombreux sont les grands décisionnaires à l'avoir autorisé.
Sur le plan de la Hachkafa il me semble que tout dépend de l'état d'esprit dan,s lequel on le fait. Dès lors que ce n'est pas du H'amets c'est autorisé et ne pose pas de problème. Si on le fait dans le but de se débarrasser de l'esprit de Pessah', c'est embêtant. Si on en le fait pas dans cet esprit je ne vois pas trop de problème.
Dans l'esprit de certaines personnes les souvenirs de Pessah' sont les doux souvenirs de jours durant lesquels en dehors des mets à base de Matsa il n'y a pas grand chose à consommer. Pour d'autres personnes ces mêmes souvenirs sont traumatisants
C'est peut être donc que tout dépend de l'état d'esprit dans lequel on vit notre Pesah'.
Kol touv!
Chal.om Rav, Cette année Pourim tombe jeudi, si bien qu'il sera fêté vendredi à Jerusalem. Ma question est, un habitant de Jerusalem peut-il travailler jeudi ?
Merci beaucoup
Chalom !
Oui sans problème s'il se trouve à Jérusalem Jeudi et qu'il compte fêter Pourim à Jérusalem et pas en dehors de Jérusalem !
Kol touv !
Bonjour Rav Azriel
Quand habite Yerouchalaïm et que Pourim commence mercredi soir, et donc est fêté jeudi soir dans cette ville, peut-on envoyer accomplir les mitsvot de Michloma'h Manot et le Matanot La'evionim dès jeudi soir ?
Merci beaucoup
Chalom Ouvrah'a!
Non, ces Mitsvots sont à accomplir en journée ainsi qu'il est écrit "Yémé Michté Vésimh'a etc. etc.".
Donc Vendredi en journée impérativement.
Kol touv!
Chalom Rav,
Entre le 17 Tamouz et roch 'hodech Av, ai-je le droit de défricher mon jardin et planter du gazon ?
Si oui, la permission s'étend-elle à roch 'hodech inclus ?
Merci beaucop
Chalom !
C'est autorisé jusqu'à Roch 'Hodech. A partir de Roch 'Hodech inclus ne le faites pas sauf s'il y a une immense nécessité (danger de serpents etc.).
Béhatsla'ha !
Bonjour Rav,
Supposons qu'une personne entende mal (otite, surdité partielle, etc.) et, lors du kadich, elle parvienne malgré tout à entendre distinctement le kahal répondre "amen".
Doit-elle répondre "amen" elle aussi, ou ce amen entre-t-il dans le cadre du amen yetoma ?
Merci beaucoup
Moadim Lésim'ha !
Il est écrit dans la Guémara qu'à Alexanderie le Beth Haknesset était immense et les gens qui se trouvaient au fond n'entendaient pas le 'Hazan.
Une personne se trouvant proche du 'Hazan brandissait un foulard en fin de Brakha et tout un chacun savait qu'il fallait répondre Maen et savait donc de quelle bénédiction il s'agissait.
De là, que si la personne atteinte de cette otite sait à quelle Brakha il vient répondre Amen bien qu'il n'a pas entendu toute la formulation de cette Brakha, il peut tout de même répondre Amen à cette Brakha.
Kol touv !
Bonjour Rav, En marchant dans la rue, j'ai vu un homme à la fois handicapé moteur et visiblement handicapé mental. J'ai alors dit "Baroukh mechané ete habirioth". Puis je me suis mis à réfléchir : où réside la brakha ? Je sais bien qu'il y a une manière "facile" de répondre à ce genre de questions. La Torah nous enseigne à ce sujet que certaines choses (plus exactement l'immense majorité !) nous sont cachées, du fait de la nature grossière de ce monde et, à l'opposé, de la nature sublime de D.ieu. Je pose justement la question sur ce site, à vous-même, pour avoir une réponse autre et enrichir ma perception sur ce sujet ô combien délicat.
Merci beaucoup
Chalom !
Qui vous a dit de réciter cette Brakha sur une période handicapée ?
Je n'ai pas très bien compris votre question. Ca veut dire quoi où réside la bénédiction ?
Merci.
Bonsoir Rav,
Supposons un gâteau avec une quantité de farine telle que celle-ci a été ajoutée pour rassasier.
La brakha harichona est donc mezonoth.
J'aimerais à présent savoir si, pour récitier 'al hami'hia, il faudrait :
1) faire attention à la quantitié effective de farine consommée dans la part de gâteau que l'on a manger (ex : un quart de gâteau contenant un total de 100g de farine, donne 25g de farine effectivement consommée), et faire 'al hami'hia si cette quantité de farine dépassse kazaït OU 2) faire attention à la quantité de gâteau consommé, sachant donc le gâteau globalement mezonoth, sans tenir compte de la quantité de farine contenue, et faire 'al hami'hia si cette quantité de gâteau dépassse kazaït, par conséquent quand bien même la quantité de farine effectivement consommé dans une part dont le volume dépasse kazaït, serait quant à elle inférieure à kazaït
J'espère avoir été clair.
Merci beaucoup
Chalom!
Vous avez été très clair.
Je vous envoie le résumé en Ivrit écrit que j'ai écrit: (la partie en gras est celle qui vous concerne).
ב- ברכה אחרונה על דברי מאכל
-על דברי מאכל
מתחייבים בברכה אחרונה ברגע שאוכלים שיעור כזית במשך זמן של כדי אכילת פרס. שיעור כדי אכילת פרס הוא 4 דקות, ויש שנקטו שהשיעור הזה הוא עד 7,5 דקות. אם אוכלים כזית תוך 10 דקות לדוגמא, כל החתיכות שאוכל אינם מצטרפות לשיעור כזית, מכיון שזה זמן מדי ממושך בשביל להיחשב לאכילה אחת, ועל כן במקרה זה לא מברכים ברכה אחרונה כלל.
-על פת
הדין שווה בנוגע לאכילת פת. דהיינו שברגע שאכלו כמות לחם של כזית תוך זמן של כדי אכילת פרס, מתחייבים לברך ברכת המזון.
אמנם ראוי מאד לציין, שאין חיוב ברכת המזון מדאורייתא אלא אם כן אכלו כמות של כדי שביעה. וישנם בזה קצת השלכות במקרים מסויימים.
וראוי לציין, שיש ספק אם נשים חייבות בברכת המזון מן התורה בכלל, דהיינו אפילו כשאכלו שיעור של כדי שביעה.
ועל כן, ציינו הפוסקים שמאד ראוי לאכול כזית לחם כבר מתחילת הסעודה תוך זמן קצר של כדי אכילת פרס, כדי להיות בטוחים שהתחייבו בברכת המזון, וחוץ מזה מאד חשוב להקפיד על זה כדי שהברכה שהוא מברך על נטילת ידיים לא תהיה ברכה לבטלה.
-על עוגה
בשביל לברך ברכה אחת מעין ג' על עוגה, לא מספיק לאכול מהעוגה שיעור כזית בכדי אכילת פרס אלא צריך לחשב שאכל כזית קמח בכדי אכילת פרס.
אמנם הכרעת המ"ב ששאר המינים מצטרפים לקמח, כך שבמקרה ואוכל כזית מהעוגה תוך כדי אכילת פרס, על אף שבפועל אכל פחות מכזית קמח, אין הדבר מעכב אותו מלברך על המחיה. אמנם הכף החיים ועוד פוסקים ספרדים לא הסכימו לדבריו. הכרעת הגר"ע יוסף שליט"א היא שכל שיש בעוגה כמות מספקת של קמח באופן שאם היה אוכל משך כל הזמן של כדי אכילת פרס מהעוגה היה יוצא שאכל כזית קמח, אז שאר המרכיבים של העוגה מצטרפים וכל זמן שאכל כזית מהעוגה, ניתן לברך על המחיה.
לדוגמא, הבא לאכול עוגיות למיניהם, שהמרכיב העיקרי שלהם הוא הקמח, ברוב המקרים מספיק לאכול כזית מהעוגה בשביל להתחייב ברכה אחרונה, מה שאין כן עוגות טורט למיניהם שאין בהם הרבה קמח, ברוב המקרים אינו יכול לברך ברכת על המחיה על אף שאכל כזית מהעוגה. ולדעת האשכנזים, נוהגים כהכרעת המ"ב שבכל מקרה כל שאר המרכיבים מצטרפים לקמח, ואפשר לברך על המחיה מהרגע שאכל כזית מהעוגה במשך זמן של 4 דקות.
En deux mots;
Selon les Achkénazes la coutume est que tous les autres ingrédients s'aditionnent et dès lors que l'on a consommé un Cazaït de ce gâteau on récite Al Hamih'ia bien que la quantité de farine consommée est nettement inférieure à Cazaït.
La coutume Séfarade est partagée. L'opinion la plus recommandable est de tout aditionner qu'à condition que la quantité de farine constitue au moins 1 sixième de ce gâteau.
Kol touv!
Bonjour Rav
Pardonnez d'avance la naïveté de ces deux questions, que je me pose d'ailleurs depuis un moment.
1) quand on pense en son âme et conscience on qu'un projet vaut le coup et que, dans le même temps, on rencontre des difficultés incessantes pour le mener à bien, comment savoir si D.ieu désire souhaite nous protéger en nous dissuadant, ou au contraire qu'il souhaite nous rendre méritants en nous demandant au contraire de nous entêter ?
2) Pourquoi n'a-t-on pas l'habitude de faire la brakha a'harona sur le vin / jus de raison entre kidouch et motsi, au moins pour celui qui récite le kidouch e boit ainsi un revi'it ?
N'est-ce pas dommage de "perdre" une brakha ?
Merci beaucoup, Chabbath Chal.om et chana tova oumetouqa à vous et à toute votre famille !
Bonjour Rav
Chalom Ouvrakha.
Pardonnez d'avance la naïveté de ces deux questions, que je me pose d'ailleurs depuis un moment.
Ne vous gênez pas chaque question se doit d'être posée.
1) quand on pense en son âme et conscience on qu'un projet vaut le coup et que, dans le même temps, on rencontre des difficultés incessantes pour le mener à bien, comment savoir si D.ieu désire souhaite nous protéger en nous dissuadant, ou au contraire qu'il souhaite nous rendre méritants en nous demandant au contraire de nous entêter ?
Question compliquée parce que les deux choses sont possibles. Cela dépend beaucoup de plusieurs facteurs (combien le projet est vraiment fait Léchem Chamaïm, est ce qu'au plus profond de soi on est persuadé que c'est un bon projet ou pas, quelle est la nature des problèmes que l'on rencontre etc.
Je pense que la meilleure chose est de demander conseil à un Rav qui vous connait pour qu'il vous aide à réfléchir.
2) Pourquoi n'a-t-on pas l'habitude de faire la brakha a'harona sur le vin / jus de raison entre kidouch et motsi, au moins pour celui qui récite le kidouch e boit ainsi un revi'it ?
N'est-ce pas dommage de "perdre" une brakha ?
Non, comme c'est ce vin qui vient ouvrir le repas et sans lequel il n'y a pas de repas possible puisqu'il est interdit de manger sans Kiddouch il s'avère qu'il fait partie intégrante du repas et le principe est que le Birkat Hamazon acquitte tout ce qui faisait partie intégrante du repas de Brakha finale au même titre que vous ne récitez pas de bénédiction finale sur les fruits que vous mangez en fin de repas et avant le Birkat Hamazon.
Merci beaucoup, Chabbath Chal.om et chana tova oumetouqa à vous et à toute votre famille !
Kol touv et Chana Tova Oumevorékhet.
Bonjour Rav,
Au sujet des bénédictions alimentaires, et plus spécifiquement de la brakha a'harona, j'aimerais connaître les critères faisant que l'on ne peut plus la réciter.
J'ai entendu beaucoup de choses (72 minutes sans manger, 30 minutes sans manger, chinouï maqom, etc.), aussi pourriez-vous rappeler ces critères concernant : 1) le birkat hamazon 2) le me'ein chaloch 3) boré nefachoth
Merci et Chabbath Chalom
Chalom Ouvrah'a!
Je vous fait un copier collé d'un cours écrit en français (que j'ai personnellement écrit en hébreu il y a plusieurs années et que mon ami le Rav Mimoun Chlita a gentiment traduit en français) que j'ai donné et vous aurez la réponse à vos questions:
Combien de temps après le repas peut-on encore réciter la bénédiction finale sur la nourriture ?
A priori, la bénédiction doit suivre immédiatement la fin du repas, ce qui montre notre zèle dans la réalisation de cette mitsva. Cette conduite permet aussi d’éviter les situations où le temps imparti est dépassé.
En effet, si la bénédiction n’a pas été récitée dès la fin du repas, les décisionnaires ont fixé différentes limites, au-delà desquelles, la nourriture étant digérée, il n’est plus possible de réciter ces bénédictions.
Nous allons à présent, avec l’aide de D…, exposer les différents aspects pratiques de ce concept.
Le délai de la bénédiction après un plantureux repas (d’où l’on sort réellement rassasié)
Tant que 72 minutes ne se sont pas écoulées depuis la fin du repas, on peut, sans aucun doute, réciter la bénédiction finale du repas (Birkat Hamazon ou toute autre bénédiction finale selon les cas). Ce laps de temps écoulé, tout dépend de l’appétit actuel de la personne en question.
Si elle se sent toujours rassasiée de son dernier repas et n’éprouve pas le besoin de manger à nouveau, elle pourra réciter la bénédiction finale.
Si par contre, elle ressent un besoin de manger à nouveau, ceci signifie que la digestion de son précédent repas est suffisamment avancée pour rendre impossible la récitation de la bénédiction finale.
Si la personne est dans le doute si elle ressent ou non un besoin de manger à nouveau, et que 72 minutes se sont écoulées depuis la fin du repas :
- pour toute bénédiction à l’exception du Birkat Hamazon : suivant le principe qu’on ne récite pas de bénédiction en situation de doute, elle ne pourra réciter la bénédiction.
- pour le Birkat Hamazon : un homme dont l’obligation relève de la Torah récitera le Birkat. Une femme dont l’obligation est d’origine douteuse (de la Torah ou d’ordre rabbinique) s’en abstiendra.
Le délai après une collation ou une boisson
Après avoir consommé des aliments qui ne nous ont pas complètement rassasiés, il faut prendre particulièrement garde à réciter immédiatement la bénédiction, car il est particulièrement difficile d’évaluer le temps nécessaire à la digestion.
Cependant, celui qui ne l’a pas récité immédiatement pourra, selon le Kaf Hahaïm, la réciter durant la demi heure suivant la fin de la collation, voire même une heure si la sensation de satiété relative n’a pas disparue. Les achkenim se conforment a l'opinion du Michna Beroura que jusqu'a 72 minutes il est encore possible de reciter la benediction. Il est pourtant clair que si une demie heure s'est deja ecoulee, il faudra mieux manger a nouveau un aliment dont la benediction qui succede est similaire afin d'eviter les doutes.
De la même manière, après avoir bu de l’eau, dont la digestion est particulièrement rapide, on s’efforcera de réciter la bénédiction finale de suite. Si cela n’a pas été fait, ce sera toujours possible pendant la demi heure suivante, tant que la sensation de soif n’a pas réapparu.
C’est pourquoi dans certaines situations où la soif revient très vite, comme lors d’une excursion pédestre ou toute autre activité sportive, celui qui n’a pas récité immédiatement la bénédiction et est à nouveau assoiffé a perdu la possibilité de la réciter et ce, même dans un laps de temps inférieur à une demi heure. Il est donc conseillé, lors d’activités sportives où l’on sait que la soif réapparaît à intervalles réguliers, de réciter la bénédiction finale après chaque boisson, si l’on a bu Reviit (86ml) en une fois.
Il sera par conséquent nécessaire de réciter la bénédiction préalable sur la boisson suivante, puisque la bénédiction finale constitue une interruption de la bénédiction préalable précédente.
Est-ce que celui qui a vomi le repas qu’il vient de consommer doit réciter la bénédiction finale ?
Celui qui vomit le repas qu’il vient de consommer n’a, en principe, pas à réciter la bénédiction finale sur le dit repas.
En effet, n’étant pas rassasié par ce repas, son cas est semblable à celui qui a déjà digéré son repas et ne peut plus réciter la bénédiction finale. Cependant, s’il lui semble qu’il n’a pas rejeté la totalité de la nourriture qu’il a absorbé, et qu’il ressent encore une certaine sensation de satiété il lui sera possible de réciter la bénédiction finale.
S’il est dans le doute, il s’abstiendra comme dans tout doute concernant les bénédictions.
Doit-on réciter à nouveau la bénédiction préalable lorsque du temps s’est écoulé depuis la dernière consommation de nourriture et que l’on a faim à nouveau ?
Le Maguen Avraham tranche que dès que la digestion de la nourriture précédente s’est achevée, il faut à nouveau réciter la bénédiction préalable.
Cependant, la majorité des décisionnaires s’opposent à cette opinion et tranchent que même si la digestion est terminée, tant que la personne n’a pas détaché son esprit de son repas elle pourra continuer à manger sans faire une nouvelle bénédiction.
C’est pourquoi, si quelqu’un est plongé dans son étude ou son travail et ne sort pas du bâtiment où il se trouve, lorsqu’il boit de temps en temps une tasse de café pourra se suffire d’une seule bénédiction préalable récitée sur la première pour rendre quitte toutes les autres.
Ceci est valable tant qu’il ne sort pas du bâtiment et ne détache pas son esprit de sa boisson.
Il faut souligner que ceci n’est valable que pour du café qui ne nécessite pas de bénédiction finale (pour les Séfaradim, pour les Ashkenazim le sujet a déjà été évoqué précédemment). En effet, pour quelqu’un qui boirait un verre d’eau de temps en temps ou mangerait un fruit, il serait nettement préférable de réciter la bénédiction préalable et finale sur chaque consommation, si l'intervalle de temps qui separe les deux consommations est superieur au temps de digestion.
Le « détachement de l’esprit » ou Hesseah Hadaat qui oblige à une nouvelle bénédiction préalable est un détachement complet.
Plusieurs exemples sont rapportés dans les décisionnaires pour illustrer ce concept.
Le premier exemple est le fait de faire Mayim Aharonim, les ablutions de fin de repas.
Le second est le fait de dire « Faisons le Birkat Hamazon », phrase qui introduit le Zimoun (qui est l'introduction au Birkat Hamazon fait lorsque trois personnes ont mange ensemble) même si les ablutions finales n’ont pas été encore faites.
Cependant, dire « Faisons Mayim Aharonim » n’est pas considéré comme un détachement de l’esprit.
Le troisième cas est une décision définitive, même si elle n’est accompagnée d’aucune espèce d’actes ou de parole, de conclure le repas et de ne plus rien consommer.
L’opinion du Gaon Rav Yossef Chalom Elyachiv Chlita est que de nos jours où l’esprit des gens est très peu déterminé et particulièrement versatile, où une décision prise un instant peut être remise en question dès l’instant suivant, seule une décision définitive et inébranlable peut constituer un détachement de l’esprit et entraîne une nouvelle bénédiction préalable.
Celui qui a récité la bénédiction préalable avec la ferme intention de ne consommer qu’une nourriture précise voire même une quantité précise, devra réciter à nouveau la bénédiction préalable s’il désire manger plus que ce qu’il avait décidé.
Comment se comporter lorsque le repas est particulièrement long et que le temps nécessaire à la digestion s’est déjà écoulé ?
Lors de repas particulièrement long, comme lors de réceptions où le repas peut durer plusieurs heures, ce qui a été consommé en début de repas peut être digéré lorsque le repas prend fin.
Il sera pourtant possible de réciter la bénédiction finale à condition que la personne ait, à intervalles réguliers, consommé quelque chose : du pain, des apéritifs ou quelque aliment que ce soit.
Pourtant, le Kaf Hahaïm écrit qu’il serait bien de manger aussi un morceau de pain avant le Birkat Hamazon.
Kol Touv!!
Bonjour Rav
Avec votre permission, j'aimerais vous soumettre ces deux questions :
1) faire birkat hamazon avec un couteau posé sur la table est-il une interdiction strictement halakhique ?
2) un non Juif presse un grain de raisin entre ses doigts ; le jus est-il considéré comme du vin fait par un non Juif ?
Merci beaucoup
Chalom Ouvrah'a!
1- Cf s'il vous plait: http://www.torahacademy.fr/reponse-les-parents-doivent-aider-leurs-enfants-maries
2- Oui.
Cf Choulh'an Arouh' Yoré Déa chapitre 123 paragraphe 17.
Béhatslah'a et désolé d'avoir tardé à vous répondre.
Kol touv!
Bonjour Rav
Avec votre permission, j'aurais 3 questions concernant maïm a'haronim :
1) si on a besoin de se laver les mains avant la fin du repas (netilat yadaïm en sortant des toilettes, ou tout simplement après avoir touché un aliment gras), doit-on faire maïm a'haronim le moment venu ?
2) si on se lave ainsi les mains au milieu du repas, peut-on le faire au-dessus de la vaisselle, chose que l'on ne ferait pas pour maïm a'haronim sauf erreur de ma part ?
3) selon la Halakha stricte, une femme doit-elle faire maïm a'haronim ?
Merci
Chalom Ouvrah'a!
1- Oui il vaut mieux le faire en tant que Maïm Ah'aronim au moment venu.
2- Oui c'est permis si ce n'est pas fait en tant que Maïm Ah'aronim.
3- Oui d'après l'écrasante majorité des décisionnaires. J'en ferai un cours vidéo Bli Neder bientôt.
Kol touv!
Bonsoir Rav
Une personne a enseigné que si on souhaite manger a priori moins d'un kazaït de pain, il ne faut pas faire du tout netilat yadaïm.
Et si on souhaite manger a priori entre un kazaït et un kabetsa de pain, il faut faire netilat yadaïm mais sans brakha. Ceci m'a étonné, car j'aurais pensé qu'il faut faire netilat yadaïm avec brakha dans ces deux cas. Qu'en est-il ?
Merci beaucoup.
Chalom!
Je sais que c'est étonnant, mais c'est l'entière vérité. Moi aussi lorsque j''enseigne cela dans mes cours, j'en étonne plus qu'un.
Comme quoi on en apprend tous les jours!
Kol touv!
Bonjour Rav Azriel
Du fait que dans la quatrième et dernière bénédiction du Birkat Hamazon il soit écrit «et tout ce que nous avons bu, que ce soit pour la guérison», doit-on déduire qu'il est implicitement conseillé de boire quelque chose lors d'un repas pour lequel on a mangé du pain ?
Merci beaucoup
Chalom!
Peut être! Mais ceci n'est pas explicite, puisqu'on pourrait parler de ce qu'on a bu au cas où on aurait bu!
Pour être franc avec vous, il existe une opinion cf http://www.torahacademy.fr/questions-sur-les-berahots-d-aliments selon laquelle si on avait soif et qu'on n'a pas bu, le Birkat Hamazon n'est pas Min Hatorah mais Dérabanan.
Kol touv!
Bonjour Rav 'Azriel
Il m'a semblé comprendre que la récitation du birkath hagomel n'est, a posteriori, pas limité dans le temps.
C'est-à-dire qu'a priori il convient de le réciter cette bénédiction dans les 3 jours, et a posteriori c'est sans limite de temps. Il m'a également semblé comprendre qu'une femme a, tout comme un homme, l'obligation de réciter le birkath hagomel, par exemple après un accouchement.
Si tout ceci est exact, une femme ayant déjà accouché d'un ou plusieurs enfants mais qui n'aurait jamais récité le gomel, serait tenue de le réciter devant 10 hommes (par exemple à la synagogue depuis la 'ezrath nachim, pour des raisons de tsni'outh), même des années après ?
Merci beaucoup
Chalom Ouvrah'a!
Tout est exact.
Juste une précision. Ce que vous dites qu'il est encore possible de réciter cette bénédiction même après un long moment, n'est vrai que dans la mesure où on se souvient encore bien de cette faveur que D. a fait à notre égard.
Si dans notre esprit on a quasiment oublié cela, on ne peut plus réciter cette bénédiction.
C'est pourquoi le Rav Chévét Hakéhati écrit dans une de ses Téchouvot que après un an, on ne plus réciter cette bénédiction vu qu'on considère que ce fait a déjà été oublié un peu. C'est clair que c'est un H'iddouch!
Mais dans l'année, si on est encore bien conscient de la délivrance, on peut sans problème d'après toutes les opinions réciter cette bénédiction.
Kol touv!
Bonjour Rav, Chabath dernier, j'entendais ma fille réciter les birkoth hacha'har. En l'entendant dire "che'assani kirtsono" (Qui m'a faite selon Sa volonté), j'ai été frappé et me suis posé une question au fond très simple, et que je voulais partager : quel est le 'hidouch de cette brakha ? Evidemment, que tout ce que D.ieu fait va selon Sa volonté !
Merci beaucoup
Chalom Ouvrakha !
Dans cette Brakha il n'y a pas de grand 'Hiddouch plus que dans la Brakha de Chéhakol Nihya Bidvaro, ou toutes les autres Brakhot, dont c'est aussi évident pour quelqu'un de croyant qu'il en est ainsi !
Simplement visiblement nos Maîtres cherchent à ce qu'on intègre cela au fond de nous même, et qu'on le dise à D. et c'est pour cela qu'on récite ces Brakhot.
Quand votre épouse vous fait un bon gâteau et que vous lui dites qu'il est bon, il n'y a pas de grand 'Hiddouch (surtout votre épouse que je connais personnellement et qui est une excellente cuisinière et pâtissière) et pourtant, vous lui dites et répétez que son gâteau est très bon !
Béhatsla'ha !
Chal.om Rav,
J'aurais aimé savoir s'il existe éventuellement différents Minhaguim au sujet de la question suivante.
Dans sa Tefila, un habitant de Yerouchalaïm (qui donc fête Pourim le lendemain du Pourim "officiel") doit-il dir le Mizmor de Pourim le jour de Pourim, ou bien le jour de "son" Pourim ?
Merci beaucoup, et en passant permettez-moi de vous souhaiter par avance un Pourim de sim'ha amimith pour vous et toute votre famille !
Chalom !
On récite ce Mizmor le jour de Pourim à Jérusalem.
Si vous entendez une autre coutume il n'y a en tout cas de grave puisque ce n'est finalement qu'un Mizmor de Téhilim et qui se prête tout à fait à ces 2 jours de fête.
Pourim Saméa'h à vous et toute votre famille.
Passez si vous le pouvez vous réjouir avec nous comme chaque année.
Bonjour Rav,
Supposons qu'une personne entende mal (otite, surdité partielle, etc.) et, lors du kadich, elle parvienne malgré tout à entendre distinctement le kahal répondre "amen".
Doit-elle répondre "amen" elle aussi, ou ce amen entre-t-il dans le cadre du amen yetoma ?
Merci beaucoup
Moadim Lésim'ha !
Il est écrit dans la Guémara qu'à Alexanderie le Beth Haknesset était immense et les gens qui se trouvaient au fond n'entendaient pas le 'Hazan.
Une personne se trouvant proche du 'Hazan brandissait un foulard en fin de Brakha et tout un chacun savait qu'il fallait répondre Maen et savait donc de quelle bénédiction il s'agissait.
De là, que si la personne atteinte de cette otite sait à quelle Brakha il vient répondre Amen bien qu'il n'a pas entendu toute la formulation de cette Brakha, il peut tout de même répondre Amen à cette Brakha.
Kol touv !
Bonjour Rav,
Ce matin je me suis posé la question suivante : si dans un minian tout le monde et Kohen y compris le chalia'h tsibour, comment se passe la birkat Kohanim ? En effet, il n'y a pas de kahal à bénir... Merci beaucoup
Chalom Ouvrakha !
Le Choul'han Aroukh traite de votre " cas d'école " (Ora'h 'Haïm chap. 128 § 25) en ces termes :
Un Beth Haknesset dans lequel il n'y a que des Cohanim, s'il n'y a que 10 Cohanim, tous montent sur le Doukhan. Qui bénissent-ils ? Le peuple " qui se trouve adns les champs ", et qui frépond Amen ? Les femmes et les enfants. S'il y a plus que 10 Cohanim, le nombre supérieur aux 10 montent sur le Doukhan et les 10 restants répondront Amen ".
'Hag Saméa'h !
Bonjour Rav,
Il est possible soit de passer devant une personne pendant sa 'amida à moins de 4 amoth, ou de reculer dans ses 4 amoth alors que l'on se trouvait devant elle et que l'on vient de terminer la 'amida, pour peu qu'il y ait une " séparation ".
Seulement, que doit être cette séparation : une chaise, un banc, un steinder, un mur ?
Aussi, si vous pouviez dire à partir de quelles dimensions on peut considérer qu'il y a une vraie séparation, et que l'on peut donc rentrer sans crainte dans les 4 amoth d'une personne pendant sa 'amida.
Merci beaucoup
Chalom !
Dans les cours vidéo, on en a fait un sur le fait de s'asseoir près d'une personne qui prie, je vous prie de vouloir l'écouter :
http://www.torahacademy.fr/s-asseoir-pres-de-quelqu-un-qui-prie
Le prochain cours portera justement sur votre question.
J'anticipe tout de même en vous disant que cette séparation au sujet de passer devant une personne qui prie ne doit pas simplement être une séparation portant le nom de Mé'hitsa à proprement parler c'est à dire d'une hauteur de 80 cm, il faut qu'elle soit suffisamment élevée pour que le prieur ne vous voit pas passer, elle se doit d'être élevée.
Un mur élevé c'est parfait, s'il n'est pas transparent, une chaise pas suffisant à moins qu'il en s'agisse d'un trone très élevé ou d'une chaise d'arbitre etc.
Mais ne vous inquiétez pas on fera ce cours sous peu Bééézrat Hachem, et vous comprtendrez tout très bien.
'Hag Saméa'h !
Bonjour Rav,
Dans les Ta'anounim, on s'adresse à D.ieu en ces termes : "Comme le père a pitié des enfants, aie pitié de nous". Pourquoi les Sages ont-ils choisi le père, alors que l'on sait bien que c'est plus volontiers la mère qui éprouve de la pitié pour ses enfants ?
Merci beaucoup
Chalom Ouvrakha:
1- D. est toujours considéré comme étant notre père, comme vous le voyez dans tous les textes des prières "Av Hara'haman", etc. etc.
C'est en tant que père qu'on l'invoque et que l'on demande sa pitié.
2- Il est un verset dans lequel il est écrit que la pitié de certaines mères a "cuit" les enfants littéralement. C'est à dire qu'un surplus de piété peut se transformer en dégâts. C'st peut être pour cela que l'on mentionne la pitié du père qui est souvent plus retenue et réfléchie.
Béhatsla'ha !
Bonjour Rav,
Je connaissais l'implication d'un minhag hamaqom, où on suit le minhag d'un kahal entier, mais me voici confronté à un cas que j'ignore.
Sur mon lieu de travail, je prie Min'ha avec un petit minian dont le chalia'h tsibour n'a pas l'habitude de faire ta'hanounim quand il ne se trouve pas là de Sefer Torah.
Dois-je suivre le chalia'h tsibour et s'abstenir de faire ta'hanounim (ce que tout le minian fait), ou bien attendre que Min'ha soit terminé pour faire ensuite ta'hanounim seul ?
Merci beaucoup
Chalom !
Ce Minhag n'a pas d'assise auprès des Séfardes en particulier. Auprès des Achkénazes il a une assise (propos du Rama chap. 131 § 2) qui stipule de ne pas faire Néfilat Apaïm lorsqu'il n'y a pas de Séfer Torah.
Au passage la coutume du Steipéler et autres décisionnaires est que s"il y a des 'Houmachim etc. dans la synagogue c'est suffisant pour faire Néfilat Apaïm.
En ce qui est des Ta'hanoun, il n'y a pas de raison même pour les Achkénazes de ne pas les réciter en l'absence d'un Séfer Torah.
Il existe une coutume selon laquelle on ne récite jamais Ta'hanoun à Min'ha. Cette coutume provient de la gravité de réciter ce texte alors qu'il fait nuit. Or, il arrive quelques fois que Min'ha s'étende à un horaire dépassant la Chkia c'est pourquoi certains ne récitent jamais. Cette coutume elle aussi est difficilement explicable surtout lorsque l'on sait que l'on prie toujours en temps et en heure.
L'opinion du Rav OLyerbakh était toutefois que si dans une synagogue telle est la coutume ce n'est pas la peine de réciter ensuite les Ta'hanoun, puisque cette coutume a tout de même une assise.
En pratique je vous recommande après la prière en discrétion de faire les Ta'hanounim !
Béhatsla'ha !
Bonjour Rav,
1) motsae Chabbath, peut-on éventuellement faire la "bénédiction des parfums" sur un fruit odoriférant (hanoten rea'h tov baperot) ?
2) peut-on faire birkat levana sur sa terrasse, dans la mesure où elle est à ciel ouvert ? (au passage, même question pour un balcon au-dessus duquel se trouverait un autre balcon ?)
Merci beaucoup
Bonjour Rav,
Chalom Ouvrakha.
1) motsae Chabbath, peut-on éventuellement faire la "bénédiction des parfums" sur un fruit odoriférant (hanoten rea'h tov baperot) ?
Oui. Sans problème. Le mieux qu'on en a c'ets usr du myrthe, mais rien d'obligatoire du tout.
2) peut-on faire birkat levana sur sa terrasse, dans la mesure où elle est à ciel ouvert ? (
Oui, sans aucun problème. Le mieux est en présence d'un Mynian mais rien d'obligatoire d'apr_ès la Halakha.
au passage, même question pour un balcon au-dessus duquel se trouverait un autre balcon ?)
Non, ce n'est plus à ciel ouvert, et sous un toit il ne faut pas la réciter même si ce toit est un balcon, cela ne change rien à la donne.
Merci beaucoup
Avec plaisir!
Kol touv!
Bonjour Rav
Je fréquente un Beth haKnesseth où des plaques commémoratives sont accrochées au mur vers lequel nous prions.
Ces plaques sont en plastiques, si bien qu'elles renvoient un reflet, un peu comme un miroir.
Prier face à ces plaques est-il un problème ? Si oui et si l'on doit prier face à elles, bien qu'elles réfléchissent notre reflet, y a-t-il une distance minimale à partir de laquelle ceci n'est plus un problème ?
Merci beaucoup et Chabbath Chal.om
Chalom!
Si elles réfléchissent votre personne autant qu'un miroir c'est interdit de prier face à elles.
Cf http://www.torahacademy.fr/prier-devant-un-miroir
Kol touv!
Bonjour Rav
Avec votre permission, j'aimerais vous soumettre ces deux questions :
1) faire birkat hamazon avec un couteau posé sur la table est-il une interdiction strictement halakhique ?
2) un non Juif presse un grain de raisin entre ses doigts ; le jus est-il considéré comme du vin fait par un non Juif ?
Merci beaucoup
Chalom Ouvrah'a!
1- Cf s'il vous plait: http://www.torahacademy.fr/reponse-les-parents-doivent-aider-leurs-enfants-maries
2- Oui.
Cf Choulh'an Arouh' Yoré Déa chapitre 123 paragraphe 17.
Béhatslah'a et désolé d'avoir tardé à vous répondre.
Kol touv!
Bonjour Rav Azriel
Est-il exact qu'il ne faut pas manger de repas à partir de 'hatsot hayom, jusqu'à ce que l'on ait prié Min'ha ?
Si tel est le cas, un repas sans pain (des légumes, des fruits) sort-il de ce cadre ?
Merci
Bonjour Rav Azriel
Chalom Ouvrah'a!
Est-il exact qu'il ne faut pas manger de repas à partir de 'hatsot hayom, jusqu'à ce que l'on ait prié Min'ha ?
Oui. (Choulh'an Arouh' chapitre 232 paragraphe 1). Il y a évidemment dans la Halah'a des exceptions à la règle, par exemple si l'horaire de la Téfila est fixe et que mutuellement on s'en rappelle, ou si on nomme quelqu'un pour nous rappeler ou d'après certains un réveil etc. etc.
Ceci se repose beaucoup sur le Rama au paragraphe 1.
Si tel est le cas, un repas sans pain (des légumes, des fruits) sort-il de ce cadre ?
Oui. Cf Choulh'an Arouh' paragraphe 2 qui autorise.
Même du pain c'est autorisé si c'est jusqu'à une quantité de Cabéitsa (environ 54 grammes) et pas plus.
Merci
Kol touv!
Bonsoir Rav Azriel
Une personne non juive, par ailleurs en cours de conversion, et dont la mère est convertie, m'a dit qu'il était mieux de ne pas mentionner le prénom de sa maman si on devait prier pour elle.
Elle m'a également rapporté que dans son cas de figure, le lien maternel est coupé min haTorah mais pas mideRabbanan, à savoir que l'on ne pouvait plus l'appeler "bat le prénom de sa maman".
Je dois dire que toutes ces paroles m'ont laissé perplexe.
Qu'en est-il exactement ?
Merci beaucoup
Chalom!
D'après la Torah un converti est considéré comme étant un nouveau né. C'est pourquoi on a l'habitude de mentionner le prénom de Sarah Iménou, ou de H'ava en tant que maman.
Toutefois dans ce cas où la maman s'est elle même convertie, et que son prénom est un prénom juif, en tenant compte du fait que sa maman est sa maman biologique, il est tout à fait possible de mentionner le prénom de la maman.
Kol touv!
Bonsoir Rav Azriel Pardon par avance, car je sais que la question que j'aimerais vous poser peut être vaste.
Pour une femme, quelles sont les prières journalières qu'elle DOIT dire, et quelles sont celles qu'elle PEUT dire ?
En particulier, question dans la question, une femme peut-elle (ou doit-elle) dire le qriath chema' 'al hamita, et si oui, peut-elle (ou doit-elle !) dire Chem et Malkhouth dans les deux bénédictions préliminaires ?
Merci beaucoup
Bonsoir Rav Azriel
Bonsoir!
Pardon par avance, car je sais que la question que j'aimerais vous poser peut être vaste.
Vaste, peut être mais elle est traitée en partie dans les cours du site.
Pour une femme, quelles sont les prières journalières qu'elle DOIT dire, et quelles sont celles qu'elle PEUT dire ?
Regardez le cours suivant: http://www.torahacademy.fr/tefila-femmes-2 et le cours suivant: http://www.torahacademy.fr/les-femmes-celibataires-mariees-doivent-elle-prier
En particulier, question dans la question, une femme peut-elle (ou doit-elle) dire le qriath chema' 'al hamita, et si oui, peut-elle (ou doit-elle !) dire Chem et Malkhouth dans les deux bénédictions préliminaires ?
C'est recommandé qu'elle la récitent exactement comme les hommes. En effet elles ont besoin d'être protégées aussi bien que les hommes doivent l'être.
Merci beaucoup
Avec plaisir! Kol touv!
Bonjour Rav Azriel
Avant que le chalia'h tsibour ne commence la 'hazara de la 'amida, il doit attendre que 10 personnes aient terminé la leur. Cependant, est-il inclus dans ce total de 10, ou s'agit-il de 10 personnes hormis lui ?
Merci beaucoup
Chalom!
Il est inclut!
Kol touv!
Bonjour Rav, J'ai entendu que Rav Ovadia z''l s'était exprimé à ce sujet et que, selon son opinion, on ne dit pas les ta'hanounim à Yom ha'Atsmout. Est-ce l'opinion de la majorité ? Que fait-on ce jour-là ? Merci beaucoup
Chalom Ouvrakha !
Le 'Hazan attitré du Rav Ovadia Yossef zatsal, qui est l'un des mes voisins, le Rav Yéhouda Boutta m'a dit ce matin que durant toutes les dernières années le Rav ne disait pas les Tahanoun, ni le Halel, et disait des mots de remerciements à D. à voix haute à la fin de la Téfila pour tout Ses miracles etc.
Béhatsla'ha !
Bonjour Rav
Il me semble que garder / enlever les tefiline lors d'une brit est sujet à ma'hloket.
1) concrètement, que faut-il faire ?
2) la règle que vous me direz est-elle la même pour le père de l'enfant ?
3) qu'en est-il du tallit gadol cette fois ?
Merci beaucoup
Chalom Ouvrah'a!
Il existe une grande controverse à ce sujet dans les décisionnaires.
Certains ont préconisé de porter les Téfilin pendant la Brit Mila, alors que d'autres (le H'ida en particulier voient en cela un manque d'irrespect pour la Mitsva de la Mila, comem si elel n'était pas un "Ot" suffisant pour qu'on ait besoin de faire appel à un autre "Ot" qui est celui des Téfilin.
En pratique disons, que si vous avez déjà) les Téfilin juste après Chah'arit vous pouvez tranquillement les garder, mais si vous les avez déjà retiré ce n'est pas conseillé de les remettre pour la Mila. Ceux qui le font ont largement sur qui se reposer.
Le Talith Gadol vous pouvez en tout cas le remettre en l'honneur de la Mitsva, que vous soyez le père ou le Mohel.
Kol touv!
Bonjour Rav Azriel
Sur mon étui à loulav est imprimé un passouk. Seulement, l'imprimeur a pris soin de ne pas écrire plus de 2 mots du passouk consécutifs. Il est écrit exactement : "oulqa'htem lakhem... peri 'ets hadar... kapot temarim" avec des points de suspension entre chaque groupe de 2 mots.
Puis-je jeter l'étui à la poubelle tel quel ?
Merci beaucoup
Chalom Ouvrah'a!
Votre question comporte deux points de réflexion.
Le premier est de savoir si on peut jeter à la poubelle l'étui qui a servi à déposer un Loulav qui est un objet de Mitsva, et ce indépendamment du problème de l'écriture.
La réponse est que c'est autorisé vu que ceci s'appelle Tachmiché Détyachmiché Mitsva et ils ne revêtent qucune Kédoucha, ainsi que l'écrivent les décisionnaires au début du chapitre 154 de Orah' H'aïm.
Au sujet des versets c'est un problème même s'il ne s'agit que d'une partie du verset, c'est une partie écrite faisant allusion à un verset complet, et qui a été écrit dans cette intention, et les mots importants du verset s'y trouvent.
Vous pouvez donc découper soigneusement la partie sur laquelle se trouvent ces écritures et jeter cette partie à la Géniza.
Kol touv!
Bonjour Rav,
Je viens de déménager. A l'heure actuelle, il se trouve qu'aucun locataire n'occupera l'appartement à ma suite.
Cette condition suffit-elle pour que j'aie le droit d'emporter mes mezouzoth ?
Merci beaucoup
Chalom !
Non ceci n'est pas suffisant en soi, parce que la Halakha interdit de reprendre ses Mézouzot avec soi.
Toutefois comme je l'ai écrit plusieurs fois le Rav Ovadia Yossef Zatsal et autres grands décisionnaires ont autorisés à prendre ses Mézouzot avec soi à condition qu'on les retire pour les faire vérifier et dès lors qu'elles ont été retirées il est ensuite possible de les fixer là où vous souhaitez en l'occurrence dans votre nouvel appartement.
C'est clair que le fait qu'il n'y est personne pourra s'ajouter à cela en votre faveur et vous permettre d'être tranquille.
Ychouv Tov et beaucoup de réussite avec votre nouvel entourage qui je l'espère sera plus normal que l'entourage d'avant.
Kol touv !
Bonjour Rav Cohen-Arazi
Doit-on placer une mezouza à l'entrée d'une pièce dont la largeur serait inférieure à 4 amoth, mais dont la longueur serait telle que la surface de la pièce soit supérieure à 16 amoth carrées ?
Merci beaucoup
Chalom Ouvrah'a!
C'est l'objet d'une controverse entre le Roch et le Rambam. En pratique la Halah'a est de fixer une Mézouza mais sans réciter de bénédiction.
Kol touv!
Chalom Rav, J'ai un ma'hsan dont la taille fait plus de 4 amoth sur 4 amoth. Il n'est pas habité et ne sert qu'à entreposer des objets. Pouvez-vous me confirmer que je dois poser une mezouza à l'entrée, sans brakha ? Merci beaucoup
Chalom !
Confirmé (Choul'han Aroukh chap. 286 § 1) et décisionnaires.
Kol touv !
Chal.om Rav,
Avant Pessa'h, j'ai reçu de ma société une carte cadeau, c'est-à-dire pas directement de l'argent, mais un certain montant pouvant être dépensé dans une liste de magasins.
Dois-je prélever le ma'asser sur ce montant ?
Merci beaucoup, mo'adim lesim'ha pour vous et pour votre famille
Chalom Ouvrakha !
J'espère que les fêtes se sont bien passées chez vous !
Cf. http://www.torahacademy.fr/bons-d-achats
Kol touv !
Chalom Rav,
J'ai acheté du papier essuie-tout en Erets, et me rends compte après-coup qu'il n'y a aucun hekhcher. Je sais que c'est un problème en soi a priori (respect du Chabbath, utilisation de papier en provenance de gueniza), aussi comment dois-je me comporter maintenant que je l'ai acheté ?
Merci beaucoup
Chalom !
Maintenant que vous l'avez acheté vous pouvez vous en servir et vous reposer sur la majorité du papier qui n'est pas fait Chabbat de façon interdite et de la majorité des papiers ne provenant pas de Guéniza et qui en tout état de cause a déjà largement été recyclé etc.
Mais vous avez raison il eu mieux fallu acheter un papier avec Hekhcher.
Béhatsla'ha !
Bonjour Rav
Pardonnez d'avance la naïveté de ces deux questions, que je me pose d'ailleurs depuis un moment.
1) quand on pense en son âme et conscience on qu'un projet vaut le coup et que, dans le même temps, on rencontre des difficultés incessantes pour le mener à bien, comment savoir si D.ieu désire souhaite nous protéger en nous dissuadant, ou au contraire qu'il souhaite nous rendre méritants en nous demandant au contraire de nous entêter ?
2) Pourquoi n'a-t-on pas l'habitude de faire la brakha a'harona sur le vin / jus de raison entre kidouch et motsi, au moins pour celui qui récite le kidouch e boit ainsi un revi'it ?
N'est-ce pas dommage de "perdre" une brakha ?
Merci beaucoup, Chabbath Chal.om et chana tova oumetouqa à vous et à toute votre famille !
Bonjour Rav
Chalom Ouvrakha.
Pardonnez d'avance la naïveté de ces deux questions, que je me pose d'ailleurs depuis un moment.
Ne vous gênez pas chaque question se doit d'être posée.
1) quand on pense en son âme et conscience on qu'un projet vaut le coup et que, dans le même temps, on rencontre des difficultés incessantes pour le mener à bien, comment savoir si D.ieu désire souhaite nous protéger en nous dissuadant, ou au contraire qu'il souhaite nous rendre méritants en nous demandant au contraire de nous entêter ?
Question compliquée parce que les deux choses sont possibles. Cela dépend beaucoup de plusieurs facteurs (combien le projet est vraiment fait Léchem Chamaïm, est ce qu'au plus profond de soi on est persuadé que c'est un bon projet ou pas, quelle est la nature des problèmes que l'on rencontre etc.
Je pense que la meilleure chose est de demander conseil à un Rav qui vous connait pour qu'il vous aide à réfléchir.
2) Pourquoi n'a-t-on pas l'habitude de faire la brakha a'harona sur le vin / jus de raison entre kidouch et motsi, au moins pour celui qui récite le kidouch e boit ainsi un revi'it ?
N'est-ce pas dommage de "perdre" une brakha ?
Non, comme c'est ce vin qui vient ouvrir le repas et sans lequel il n'y a pas de repas possible puisqu'il est interdit de manger sans Kiddouch il s'avère qu'il fait partie intégrante du repas et le principe est que le Birkat Hamazon acquitte tout ce qui faisait partie intégrante du repas de Brakha finale au même titre que vous ne récitez pas de bénédiction finale sur les fruits que vous mangez en fin de repas et avant le Birkat Hamazon.
Merci beaucoup, Chabbath Chal.om et chana tova oumetouqa à vous et à toute votre famille !
Kol touv et Chana Tova Oumevorékhet.
Bonjour Rav Azriel
La Torah nous apprend qu'il y a deux comptes bien distincts :
l'un pour les mitsvoth (bonnes actions), l'autre pour les 'averoth (faites).
Distincts car on ne peut "acheter" D.ieu en espérant qu'Il effacera les 'averoth au simple profit des mitsvoth à notre acquis.
Comme la Torah nous l'apprend encore, D.ieu n'accepte pas de cho'had (présent corrupteur).
Ceci étant acquis,comment appréhender tous ces machalim (allégories) qui, dans le contexte du jugement d'un individu dans le Ciel, parlent d'une balance, parfois même avec des anges qui apportent sur les deux plateaux l'équivalent spirituel des mitsvoth et 'averoth ?
S'il y a une balance, il y a un verdict, un verdict global j'entends. Ainsi, cette image de la balance pourrait faire penser qu'il existe en fait un compte global, ce qui est contradictoire avec ce que la Torah enseigne.
Pourriez-vous m'éclairer ?
Merci beaucoup.
PS : je me suis permis de traduire les mots en hébreu à l'intention des utilisateurs du site non hébraïsants.
Chalom!
Je pense que l'homme est faillible. Dès lors c'est normal qu'il faute d'une certaine façon de temps à autres.
Penser que l'accomplissement des Mitsvots est un Choh'ad (pot de vin) je ne pense pas du tout.
Tout juif cherche au plus profond de lui même de se rapprocher de D. et d'accomplir Ses Mitsvots de la façon la meilleure.
Dès lors, il accomplit les Mitsvots avec sincérité jusqu'au moment où il en vient à fauter. Dès qu'il retrouve sa lucidité il regrette cette faute et continue dans sa voie qui consiste à accomplir les Mitsvots.
Toutefois il est clair que les Mitsvots n'effacent pas les fautes, et que les fautes obligeront une punition sauf si on a fait Téchouva, toutefois le jugement global de l'homme tel que s'il vivra l'année prochaine ou pas etc. celui-ci est calculé de cette façon imagée la!
J'espère avoir pu répondre à votre question!
Kol touv!
Bonjour Rav Azriel
Sur les réseaux sociaux, beaucoup diffusent des informations à propos de la situation tragique que nous traversons en Israël. Telles paroles attribuées à nos ennemis, tel bilan après une nouvelle attaque au couteau, etc.
Objectivement, ces messages effraient. Il est en effet dur d'y trouver une once de sérénité !
Cependant, parmi ces personnes dont je vous parle, il semblerait que certaines soient convaincues qu'il existe une guerre médiatique à mener contre les médias français, car eux désinforment, déforment, mentent pour tout dire. Et on le sait d'ailleurs très bien !
Ma question est la suivante : gagne-t-on ou perd-on à faire cette guerre médiatique, ce qui amène nécessairement à diffuser des informations anxiogènes qui nécessairement effraient et démotivent, mais qui, d'un autre côté, tend à rétablir la vérité ?
J'ai évidemment mon avis sur la question, mais j'aimerais connaître le vôtre. Merci beaucoup
Chalom!
En quoi consisterait la guerre dont vous parlez exactement?
Kol touv!
Bonjour Rav Cohen-Arazi !
J'ai récemment reçu le SMS suivant.
Ma première réaction a été de m'affliger que l'on puisse, en jouant littéralement sur la peur et sur l'attente du Machia'h, forcer implicitement des Juifs à agir comme des marionnettes, dans le sens le plus péjoratif qui soit.
Je me suis également souvenu des paroles de Rav Moché Feinstein, qui avait fustigé un soi-disant "mystique", disant qu'une personne capable d'effrayer autrui a des midoth défectueuses et ne bénéficie d'aucun dévoilement du Ciel.
Voici donc quelle fut ma réaction.
Ma question est : selon vous, suis-je dans le vrai ?
Autre question avec votre permission : les Guedolim connaissent-ils ce "Rav mekoubal Nissim Shalom" ?
Voici le fameux SMS à présent... Merci d'avance pour votre réponse.
*** Faire passer a autant de personnes que possible c'est vraiment très urgent! !
Aujourd'hui Rav mekoubal Nissim Shalom a déclaré avoir revé de son grand-père qui lui a révélé que le Messie est à la" porte" et a ordonné de le faire savoir à tous les enfants d'Israel et à autant de personnes que possible .
Le Rav a souligné que celui qui aura envoyé ce message sera sauvé des souffrances de la venue du Messie , et que celui qui ne le fait pas risque de perdre beaucoup d'argent .
Le Rav a demandé d"envoyer ce message à au moins 12 personnes correspondant au nombre de tribus d'Israel ! C'est un moment de grace au Ciel ! Ceux qui n"y croient pas qu"ils sachent que le Rav ne ferait pas une telle déclaration sans une sérieuse raison, car il est interdit de donner de faux espoirs au peuple d'israel. G De la part du Rav [...]
Chalom Ouvrah'a!
Votre réaction est la meilleure au monde!
C'est celle que je donne aux élèves qui me consultent.
Jamais jamais jamais un Rav sérieux ne s'exprimerait en ces termes. Jamais jamais!
Donc de deux choses l'une:
Soit il s'agit d'un charlatan comme il y en a beaucoup aujourd'hui, qui use de la peur qu'il réussie à exercer sur les personnes naïves qui sont malheureusement nombreuses.Cf le cours suivant: http://www.torahacademy.fr/de-nos-jours-les-kabbalistes-sont-ils-des-charlatans
Soit c'est les personnes qui se trouvent à ses côtés qui font du bruit de façon ostentatoire et non légitime.
Cf aussi la réponse suivante: http://www.torahacademy.fr/danger-actuel-qui-repose-sur-le-am-israel
Kol touv!
Bonjour Rav,
Je connais une famille dont les parents ont acheté à leur petite fille une poupée qui représente un personnage Disney.
C'est une poupée avec de beaux cheveux et de grands yeux, habillée tsniouth : bottes hautes, jupe longue, bras couverts.
Or, il se trouve que j'ai surpris leur fils de 5 ans en train de soulever la jupe de la poupée ! Comme il n'y a aucune interdiction de posséder une telle poupée pour que la fille joue avec, mais comme d'autre part il y a là une sorte de "débordement" que les parents n'avaient à mon avis pas prévu, je me trouve face à un problème.
A votre avis, que devrais-je dire aux parents ?
Merci beaucoup et 'Hanouka samea'h à vous et à vos proches
Chalom!
Je suis d'avis que tant que nous en tant que parents on ne fait pas un plat de ce genre de choses, cela reste un acte innocent et non problématique.
Si l'on commence à faire un plat de cela, c'est là que les problèmes commencent.
A moins que cette poupée soit vraiment une imitation d'un corps humain auquel cas il vaut mieux effectivement faire attention.
Béhatslah'a!
Bonjour Rav Dans le cadre d'un 'hinoukh digne de ce nom, y a-t-il un problème à laisser des enfants jouer avec des armes-jouets ?
Merci beaucoup
Chalom Ouvrakha.
Je pense que cela dépend beaucoup dans quelle perspective ils le font. S'ils le font parce qu'ils souhaitent imiter les soldats et qu'ils commencent à avoir une estime exagérée pour le combat etc. comme c'est quelque fois le cas, ceci peut être un problème.
Mais les laisser jouer occasionnellement je pense que c'est naturel, et les priver de cela pourrait éveiller en eux cette envie de façon bien plus grande.
Mais il est clair que de façon détournée il est largement préférable de les pousser à ne pas jouer à cela. Et si oui, des armes jouets les moins violentes, les moins bruyantes etc.
Béhatslah'a!
Bonjour Rav,
Est-il déconseillé, voire interdit d'asperger quelqu'un au visage avec l'eau qui reste sur les doigts après netilath yadaïm (je de netila après avoir été aux toilettes) ?
Merci beaucoup
Chalom !
Celle du matin, effectivement !
Celle des toilettes vu que le Roua'h Raa est moins grand c'est moins problématique !
Toutefois c'est un peu problématique à moins qu'il ne se soit lavé les mains 4 fois auquel cas la quatrième fois on a retiré toute l'eau impure restant sur les mains.
Ecoutez ce cours et vous allez tout comprendre : http://www.torahacademy.fr/a-quel-moment-reciter-la-brah-a-de-la-netilat-yadaim-du-matin-avant-ou-apres-s-etre-essuye
En dehors de cela il faut vérifier que l'autre personne à laquelle on fait cela aime ce genre de plaisanteries !
Kol touv !
Chal.om Rav,
Chim'on a envoyé son ballon dans le jardin de Reouven. Un jour, Reouven voit le ballon dans son jardin mais ne sait pas à qui il appartient. 1) Reouven a-t-il la mitsva de ne pas jouer avec le ballon a priori (et donc de l'user évidemment) ? 2) Si oui, jusqu'à quand cet interdit perdure-t-il ? 3) Au bout de 2 semaines, Chim'on n'est pas revenu réclamer son ballon. Reouven peut-il le considérer comme hefker et donc en profiter ? 4) Reouven aurait-il eu la mitsva de placarder un petit mot pour avertir qu'il a trouvé un ballon dans son jardin ?
Merci beaucoup
Chalom !
Je vous aussure qu'il me faut 400 pages pour vous répondre à toutes ces questions, ce sera plus rapide de lire le livre que j'ai écrit à ce propos.
Je vais quand même tenter de vous répondre brièvement autant que possible.
Chim'on a envoyé son ballon dans le jardin de Reouven. Un jour, Reouven voit le ballon dans son jardin mais ne sait pas à qui il appartient.
1) Reouven a-t-il la mitsva de ne pas jouer avec le ballon a priori (et donc de l'user évidemment) ?
S'il y a des signes distinctifs etc. interdit de s'en servir, il ne vous appartient pas !
2) Si oui, jusqu'à quand cet interdit perdure-t-il ?
Jusqu'à ce que vous le rendiez au propriétaire ou qu'il vous dise qu'il vous permet de vous en servir etc.
3) Au bout de 2 semaines, Chim'on n'est pas revenu réclamer son ballon. Reouven peut-il le considérer comme hefker et donc en profiter ?
Non, peut être que Chimon ignore lui même que ce ballon se trouve chez vous ! Pourquoi considérer qu'il a fait Hefker si le ballon a des signes distinctifs ?
4) Reouven aurait-il eu la mitsva de placarder un petit mot pour avertir qu'il a trouvé un ballon dans son jardin ?
Oui, si le ballon a des signes distinctifs il a le devoir de procéder à la Hakhraza par tout type de moyens y compris en accollant des affiches dans le quartier.
Kol touv !
Chal.om Rav,
Peut-on assister à un feu d'artifice pendant le Omer (en tout cas avant Lag baOmer), du fait que ce genre de représentation soit festive et, peut-être, pourrait ne pas convenir durant cette période ?
Merci beaucoup !
Chalom Ouvrakha !
Je comprend l'état d'esprit de votre question et j'approuverai que vous évitiez de le regarder en l'honneur du deuil des élèves de Rabbi Akiva.
Toutefois l'interdire on ne peut pas dès lors que 'Hakhamim ne l'ont pas interdit. On ne peut pas ajouter de nouveaux interdits une fois le Talmud déjà terminé d'être rédigé.
Kol touv !
Bonjour Rav,
A ma grande déception, j'entends parfois dire des inepties telles que " Rav 'Ovadia est mekel " (dans un sens très péjoratif, alors qu'une koula n'est pas à ce que je sache l'antichambre de la 'avera !).
Pire, il m'a aussi été donné d'entendre que les " personnes sérieuses " suivent l'opinion d'un autre Rav, dont il n'est pas utile de citer le nom ici (certainement pas par irrespect à son égard), et qui d'ailleurs portait Rav 'Ovadia en très haute estime.
Que me conseilleriez-vous de répondre à ces personnes ?
Merci beaucoup
Chalom !
Vous pouvez leur rapporter les propos de ce fameux grand Rav dans son livre de Moussar Or Letsion (page 51), qui raconte qu'un jour il a entendu un élève lui dire qu'il n'écoute pas tel Rav parce que c'est un " trop grand Mékel ". Le Rav a beaucoup regretté dans un premier temps de ne pas lui avoir fait des remontrances pour avoir tenu ce genre de discours. Le lendemain il lui a fait le reproche.
Qui es-tu pour donner des notes à tout un chacun ? Connais-tu le millième de ce que connaissait le Rav Ovadia pour parler ? As-tu le millième de Yrat Chamaïm du Rav pour parler ? etc. etc.
Dans au moins 50 pour cent des cas vous remarquerez que ceux qui se démarquent du Rav Ovadia avec fierté et qui suivent idéologiquement le Rav Abba Chaoul zatsal sont ceux dont la femme portent la perruque. Ils ne peuvent se donner bonne conscience qu'en décidant que leur Rav n'est pas Rav Ovadia mais Rav Ben Tsion.
Ensuite, ils continuent à divaguer. Il ets vrai que sur certains points le Rav Ovadia a jugé utile de faire des grands Koulot. IL le reconnaît lui même et n'a jamais obligé personne à les suivre. Mais ces personnes qui ne suivant pas le Rav parce qu'il est trop Mékeil, pourquoi leurs femmes mettent t-elles toutes des perruques ? Ne s'agit-il ici pas d'une grande Koula ?
Bref, je pense que si le Rav Steinman chlita s'est déplace à l'enterrement du Rav Ovadia zatsal alors qu'il était déjà très âgé et faible c'est peut être une preuve de quelque chose.
Mais à nouveau certains vous diront que el Rav Steinman est trop libéral et je ne sais encore quelles bêtises.
Bref, ne perdez pas de temps avec des gens qui ne veulent pas apprendre ais qui ne veulent que affirmer. Ceux qui veulent apprendre envoyez le chez moi, je lui ferai une liste de nombreux points où le Rav Ovadia était ebaucoup plus Ma'hmir que beaucoup d'autres Rabbanim.
Béhatsla'ha !
Bonjour Rav,
Au début j'ai voulu vous appeler pour vous poser la question qui va suivre, puis je me suis dit qu'en la posant sur le site elle servirait peut-être aussi à d'autres que moi.
En Elloul, on dispose d'un temps compté avec une échéance (comme dans la vie, en fait) pour se " nettoyer " et se présenter le plus " propre " possible devant le Roi, d'abord pour L'acclamer à Roch haChanna, ensuite pour supplier Son pardon à Yom Kippour.
Dans cette sorte de programme de techouva nécessaire, obligé, et dont la date de fin est connue à l'avance (contrairement à la vie cette fois), la question de la stratégie ne peut que se poser.
Aussi, selon vous que vaut-il mieux faire : choisir un axe d'amélioration, je dirais même un point d'amélioration et le porter à son paroxysme, aussi loin qu'il est possible d'aller, ou bien essayer de s'améliorer de manière générale, un peu mais partout ?
Merci pour votre réponse et à bientôt.
Chalom Ouvrakha !
La première solution semble être la meilleure. On ne peut pas tout changer un peu, et souvent les gens qui prennent trop de points en même temps finissent par ne même plus se rappeler des points qu'ils avaient pris sur eux.
Ce conseil, écoutez le quand vous aurez un moment dans le cours suivant :
http://www.torahacademy.fr/haazinou-3-conseils-ultimes-pour-le-jour-du-jugement
Kol touv et Béhatsla'ha !
Chal.om Rav,
Une jeune fille m'a contacté après avoir lu mon livre, et m'a confié certains doutes concernant des fautes qu'elle a faite par le passé (relations interdite).
Comme on le voit dans le cas de Rabbi El'azar ben Dordaya, les fautes de ce type peuvent être effacées par une techouva sincère.
Et c'est ce que j'ai dit à cette jeune fille, que la techouva efface tout, non seulement parce que c'est la vérité, mais aussi dans le but de l'encourager car dans son contexte elle en avait besoin.
Seulement, voici ce qu'elle m'a écrit : "selon un rav de mon seminaire on ne peut pas effacer les taches des desirs-taavots".
Inutile de vous dire combien j'ai été attristé et révolté en lisant cela. Pourriez-vous rétablir la vérité, source à l'appui ?
Votre réponse aidera sans doute cette personne, peut-être aussi ce Rav, et certainement de nombreux internautes qui liront...
Merci beaucoup
Chalom Ouvrakha !
Il est écrit dans la Michna etc, qu'il y a quatre niveaux de fautes dont l'expiation va dépendre de plusieurs facteurs.
L'un des quatre est celui qui a commis des fautes dont la sanction est Kareth (retranchement), qu'à D. ne plaise.
Les gens de cette catégorie ont besoin de faire téchouva et d'attendre que Yom Kippour passe, et que des épreuves qu'à D. ne plaise la frappe pour obtenir expiation complète.
Ce n'est donc pas lié aux désirs mais à la gravité de la faute. Toujours est-il que la Téchouva est importante et que sans elle rien ne sera possible.
Peut être que ce que ce Rav a voulu dire est que les séquelles spirituelles nocives restent imprimées dans son coeur et dans son cerveau. Ainsi une personne qui aurait fait et vu le mal, bien qu'elle ait fait téchouva et que la faute ait été effacée, mais les séquelles restent dans son esprit. C'est possible et plausible.
Le conseil que l'on donne dans ces cas aux hommes est de lire un peu de Zohar Hakadoch même sans comprendre parce que cela purifie l'esprit et le coeur et l'être etc.
Autre point, si 'Hass Véchalom la relation interdite mène à un enfant Mamzer la Guémara (Yébamot 22 b) va affirmer que la situation est d'une certaine façon irrécupérable parce que le Mamzer est là !
Et même à ce sujet je vous invite à vous référer aux propos du Maharal qui dans le Nétivot Olam (Nétiv Hatéchouva chap. 5) s'étend sur le fait qu'il est certain que la Téchouva pardonne même cette faute, ainsi que le suggèrent Tossefot, simplement on dit de cette faute qu'elle est irrécupérable dans la mesure où l'on ne fait pas une vraie Téchouva.
En effet, la Téchouva transforme les fautes en mérite quelques fois ou en tout cas en actes fait par inadvertance, donc ceci permet d'accepter que la faute ait été effacée. Pour de plus amples détails référez-y vous !
Béhatsla'ha !
Bonjour Rav
C'est un peu flou dans ma tête, mais il y a longtemps j'avais entendu un enseignement (qui provient de la Guemara je crois me souvenir) comme quoi dans la vie un homme doit "se mélanger" aux autres, dans le sens qu'il doit développer la capacité de dialoguer avec les autres, chacun ayant sa sensibilité propre. Cet enseignement vous dit-il quelque chose et si oui, pourriez-vous me donner sa référence ?
Merci beaucoup
Chalom !
C'est une Guémara Kétoubot page 17 qui l'affirme au sujet de dire au 'Hatan que sa Kala est belle et pieuse !
Evidemment le Messilat Yécharim rapporte cette Guémara et dit qu'elle ne traite que du cas où l'homme en question a un comportement humain mais s'il se comporte comme un animal on n'a pas le devoir d'être tellement proche de lui et de vouloir lui plaire !
Béhatsla'ha !
Bonsoir Rav, Est-il déconseillé d'après la Kabala d'écrire des noms, par exemple ceux de ses enfants, sur un mur ? C'est la dernière énormité que j'ai entendue, et je voulais vérifier auprès de vous qu'il s'agit bien d'une fausse croyance. Merci beaucoup
Chalom!
Je ne connais pas de telle chose! Je ne pense pas que ceci existe dans notre croyance!
Béhatslah'a!
Bonjour Rav,
J'aimerais être sûr qu'il est permis de parler DIRECTEMENT à un tsaddiq sur son qever, étant entendu qu'on ne lui demande pas alors d'intervenir en notre faveur, mais d'intercéder auprès de D.ieu pour que Lui intervienne.
Merci
Chalom!
C'est une Mah'loket. Certains tels que le Minh'at Elazar (tome 1 chap. 68) prétendent que c'est autorisé. D'autres disent (ce qui ressort des propos des décisionnaires au chap. 581) qu'il faut s'adresser directement à D.
Béhatslah'a!
Bonsoir Rav Cohen-Arazi,
Cela fait maintenant un peu plus d'un an que ma femme et moi sommes installés en Israël et, si on fait exception de nos économies de départ, nous expérimentons depuis des problèmes de parnassa réguliers.
Nous tentons, ma femme et moi, de monter chacun notre affaire. Nous ne manquons ni de forces ni d'idées, mais pour le moment la réussite n'est pas au rendez-vous.
J'ai pour ma part essayé d'analyser les causes "tangibles" de ce manque de réussite. Et ce soir, j'ai pensé à une cause originale, dont j'aimerais vous parler afin de vérifier si elle peut effectivement en être une.
Il se trouve que depuis notre installation, nous habitons le même binian.
Nos voisins directs sont des Français qui ont fait eux aussi leur 'alya. Pardonnez-moi de m'exprimer ainsi, ces gens sont particulièrement hautains, mal élevés, snobs même pour tout dire.
Pour illustrer cela, je vous dirais qu'ils sont tous propriétaires, et nous ne sommes "que" locataires.
Quand nous sommes arrivés, nous n'avons eu aucune manifestation positive de leur part.
Comprenez, nous n'attendions pas de tapis rouge mais, paraît-il, dans certains endroits plus "normaux", les nouveaux arrivants sont accueillis par les voisins qui parfois cuisinent leur premier Chabbath en Erets, ou encore les aident à décharger le lourd camion de déménagement.
Pour notre cas, rien de cela. Juste une indifférence totale.
Enfin, indifférence, pas tout à fait. Nous avons une petite cour intérieure qui mène à la porte d'entrée, donc qui nous appartient, et nous jetions au début les cartons de déménagement vides, en attendant de les réunir ensuite pour les mettre à la poubelles. Ces cartons étaient visible depuis les escaliers qui traversent le binian. Eh bien, un voisin n'a rien trouvé de mieux que de glisser un message anonyme et laconique dans notre boîte aux lettres :
"Merci de jeter vos cartons". C'était en fait cela, notre message de bienvenue !
Quelques temps après, nous avons loué une voiture et la garions dans le parking appartenant au binian. C'est bien un parking dont les places ne sont pas nominatives, aussi nous ne faisions que prendre un droit qui était le nôtre, pourtant nous avons constaté qu'à compter du jour où nous osions garer notre voiture dans le parking, une voisine (à qui nous n'avions jamais parlé) nous jetait des regards agressifs, de manière totalement inexpliquée. Comme par hasard, j'appris plus tard que son mari était président du va'ad de ce binian. Des gens "importants" donc.
Par la suite, les ennuis se sont enchaînés avec ces voisins.
On s'est fait reprocher de nourrir des chatons, car j'apportais chaque jour du lait à la maman et à sa progéniture, ce qui était très mal vu. J'ai appris ensuite que des gens suivaient l'inconnu qui nourrissait ces pauvres bêtes (moi !) pour le démasquer. On nous a accuser du fait que s'il y avait des chats dans le binian, c'était de notre faute (car je les nourrissais).
On nous a dit qu'ils attaquaient les enfants (alors qu'ils fuient au moindre bruit), sous-entendant évidemment que nous en étions responsables. Quand ma femme a tenté de présenter à une voisine ce que la Halakha disait en pareil cas (en l'occurrence je m'étais renseigné auprès de mon Rav), elle a coupé court en osant dire : "Moi, la Halakha, je m'en moque quand il s'agit de mon petit-fis", toujours dans son délire d'attaques délibérées de chats contre des enfants.
Plus grave, mon épouse a assisté a un déballage de lachone hara' d'une autre de nos voisines lors d'une bar mitsva où toutes deux avaient été invitées.
Plus grave encore, une autre voisine a fait un motsi chem ra' en bonne et due forme, disant à une autre voisine que ma voisine déposait des saletés devant sa porte, ce qui relève du mensonge.
Nous sommes donc devenus les "parias" de ce binian, sans aucune raison objective, je puis vous l'assurer. Notre seul tort est d'avoir nourri des chats, laissant parler cette ra'hmanout qui définit tant le Juif, et nous être garé à une place de parking que nous avions le droit d'occuper. C'est tout. Nous ne sommes pas des gens antipathiques, bruyants ou agressifs. Et pourtant nous avons récolté tout ceci de nos voisins.
Je pourrais encore vous raconter des tas d'anecdotes, plus insipides les unes que les autres, mais qui auraient le mérite de vous décrire l'ambiance qui règne autour de nous, car c'est important pour la question que je ne vais pas tarder à vous poser.
Tenez, par exemple un vendredi après-midi, juste avant l'allumage, ma femme s'est aperçue que notre plata faisait sauter les plombs. Elle a demandé à une voisine si elle en avait une de secours. La voisine lui en a effectivement prêté une, et ma femme s'est confondue en remerciements et bénédictions pour ce geste. Dimanche, nous avions oublié de ramener la plata. Le mari de cette voisine a sonné à notre porte et n'a rien trouvé de plus spirituel que de nous dire : "Je pensais que vous faisiez éventuellement Chabbath toute la semaine".
Je m'arrêterai là pour les exemples, et je vous prie de m'excuser d'avoir été si long mais, comme je l'écrivais à l'instant, il était essentiel pour moi de vous rendre ce climat de mesquinerie et, j'ose le dire, de sinat 'hinam qui règne autour de nous dans ce binian.
Car aujourd'hui, je me suis dit que toutes ces réactions de la part de nos voisins sont en fait imprégnées de midath hadin. C'est alors que j'ai repensé à l'enseignement des 'Hazal : "Oï laracha', oï lachkheno".
Sans que j'accuse mes voisins d'être des recha'im, je gardais de cet enseignement l'idée selon laquelle la conduite mauvaise d'une personne a un impact sur son voisin.
Aussi, j'en viens à ma question que vous avez certainement deviné : est-il possible que cette midat hadin qui gravite autour de nous explique nos difficultés de parnassa ?
Je vous remercie beaucoup.
Chalom Ouvrakha.
Je vois un peu le climat chaleureux qui règne dans vos contrées.
Pour tout vous dire:
1- Je ne suis pas certain que vos difficlutés proviennet de Midat Hadin de la part de D. C'est possible qu'elles proviennent au contraire de Midat Harah'amim qui vous aimant vous éprouve.
2- Ce que vous évoquez est tout à fait possible et plausible. Les textes allant dans ce sens abondent dans le Talmud et les Midrachim à savoir que celui qui côtoie des mauvais voisins souffre aussi de leurs punitions etc. S'ils sont vraiment mauvais, tel que vous le décrivez il est de votre devoir de faire votre possible pour vous en écarter.
3- Il est aussi possible qu'étant dans l'affliction à cause de cette mauvaise ambiance, la providence Divine ne règne pas tellement dans votre foyer ainsi qu'il est écrit "Ein Hachékhina Chora Mitokh Tsaar".
Voilà quelques pistes de réflexion et bienvenue dans un autre immeuble un peu plus "normal".
Kol touv!
Bonjour Rav
J'ai eu le "privilège" de prier dans une synagogue où un épisode m'a particulièrement choqué.
Hier, au moment de la vente du "mizmor de la parnassa", une femme a proposé une enchère et, malgré le silence qui régnait alors, la personne en charge de la vente n'a pas relevé. Nouvelle tentative, nouvelle ignorance.
"Alpaïm, mi rotsé, aïwa ?", lance enfin la pauvre femme, en désespoir de cause.
Ricanement de certains esprits subtils de la synagogue. J'étais réellement mal à l'aise pour cette pauvre femme, dont je doute qu'elle ait apprécié de se faire ignorer publiquement.
Aujourd'hui, j'ai demandé des explications à la personne chargée des enchères, car cet épisode ne m'a pas laissé pas en paix.
Par-dessus tout, je me demandais (et me demande encore, et me demanderai certainement longtemps) comment peut-on oser demander à D.ieu de faire attention à nous, quand on n'est pas capable de le faire vis-à-vis de notre prochain ?
La personne m'a donc répondu que le fait qu'une femme réponde à une enchère n'est "pas kavod pour les hommes".
D'ailleurs, de son propre aveu, ce brave homme avait l'habitude l'année passée de surenchérir lui-même sur les enchères des femmes, les privant ainsi de la possibilité "d'acheter" la mitsva pour en faire profiter un proche.
Bien que j'aie une bonne idée sur la question, j'aurais tout de même voulu votre réponse et vos commentaires éventuelle à cette question qui, je crois, s'impose d'elle-même : serais-je tombé chez les fous ?
Merci et gmar 'hatima tova
Chalom!
Oui, vous êtes tombés chez les fous.
Je n'ai rien à ajouter à cela à moins que quelqu'un ne soit capable de m'expliquer qu'est ce que cela signifie "ce n'est pas la kavod des hommes que..."
A quel principe de Halakha fait-il référence (bien qu'il ne l'a certainement pas compris).
Qui a dit que les enchères sont là pour donner du Kavod aux hommes?
Bref, soit vous êtes tombés chez les fous, soit malheureusement le Kavod a envahi ces personnes à un point ...
Que D. pardonne ces gens qui pensant bien faire et qui font tellement mal et tellement de mal autour d'eux.
Si pour de sraions de Tsniout ils souhaitent que les femmes ne pa&rticipent pas aux enchères, ce que je peux entendre, ou pour des raisons de vol puisqu'il est écrit dans la Halakha que l'on ne doit pas recevoir en tant que Tsédaka des grandes sommes d'argent de femmes mariées de peur que leur mari ne soit pas consentant etc. c'est autre chose, mais il y a d'autres façons de le faire savoir aux femmes qu'en les ignorant.
Béhatslah'a et Gmar H'atima Tova!
Bonjour Rav,
Dans la veine de ma question sur le Rachi de Bamidbar 30,6, il me vient un cas concret pour lequel j'aimerais connaître la Halakha.
Ce cas de figure se rapporte à Chabbath. Nous connaissons la raison d'une faute en cas de melakha bechogeg : la faute est dûe au fait que la personne a manqué de conscience. Elle n'avait certes pas l'intention de fauter, mais elle s'est "laissée oublier" qu'elle se trouvait dans la dimension de Chabbath. Voici à présent le cas auquel je pense. Imaginons que nous soyons dimanche par exemple, et qu'une personne soit persuadée que nous sommes Chabbath. Ce n'est donc pas un manque de conscience de la réalité, mais une conscience d'une non réalité !
Quoi qu'il en soit, cette personne décide (volontairement) d'allumer la lumière, tout en "sachant" (de son point de vue) qu'elle le fait Chabbath. Résultat des courses : "techniquement" elle n'a commis aucune faute ; mais dans son coeur, elle voulait profaner Chabbath. Que dit la Halakha : y a-t-il faute ou non ?
Merci beaucoup
Chalom!
Il n'y a pas de Avéra mais une volonté de commettre une Avéra et c'est en soi un problème.
D'ailleurs veuillez écouter ce cours au niveau de la quatrième minute http://www.torahacademy.fr/comment-reagir-au-lachon-harah
Nous rapportons les propos du Rav Oyerbah' qui dit que lorsqu'une femme entre chez moi et que je ferme la porte à clefs parce que je sais pertinemment que ma femme se trouve à la maison simplement cette femme qui entre ne sait pas que ma femme ne s'y trouve.
Du coup, lorsque je ferme la porte il n'y a pas d'interdiction, mais cette femme qui accepte de rentrer peut penser qu'il y a interdiction.
Il s'avère donc qu'elle commet quelques chose qui est permis mais qu'elle pensait être interdit.
C'est pourquoi je me dois de lui annoncer qu'il n'y a pas de situation de Yh'oud dans ce cas précis pour éviter une situation telle que celle présentée par vous dans votre question.
Kol touv!
Bonjour Rav Quand on jette plus d'un kazaït de pain à la poubelle, on l'emballe dans un double sac. Le sac poubelle compte-t-il, ou faut-il prévoir deux sacs en plus du sac poubelle ?
Merci beaucoup
Chalom!
Non, ceux qui nécessitent de jeter dans deux sachets, nécessitent que le pain soit dans deux sachets pour être introduits dans la poubelle. La poubelle avec son sachet extérieur est considérée comme poubelle.
Kol touv!
Bonjour Rav
Ma question est un peu : "La fin justifie-t-elle les moyens ?".
Publier un dvar Torah dans un magazine dans lequel il y aurait des photos impudiques est-il autorisé par la Halakha ? Je n'arrive pas à me faire une idée.
Car d'une part, des paroles de kedoucha sont susceptibles de rapprocher le lecteur potentiel, et d'autre part en fournissant un article à un tel journal, on permet (au sens où on est "complice" de) sa distribution.
Merci beaucoup
Chalom!
C'est une question complexe. Le principal problème est celui qui consiste à cautionner avec ce journal. Lorsqu'on voit un article de Torah, on donne l'impression que c'est permis et autorisé d'ouvrir ce journal, la preuve est que tel Rav a écrit pour ce journal.
A part ce problème qui est réel, je ne vois pas tellement d'autre grand problème.
Béhatslah'a!
Bonjour Rabbi Azriel
Pardonnez-moi par avance pour cette question un peu délicate.
Nous avons la mitsva d'apprendre de la conduite de D.ieu, aussi aimerais-je comprendre celle-ci, que le Sefer Iyov mentionne dès son commencement. Il me semble qu'il est interdit de parler en bien d'un homme à son ennemi. La parole est faite pour rapprocher, aussi faire l'éloge d'un homme devant son ennemi accentuera-t-il l'inimitié ! C'est pourtant, si je puis dire, avec mille guillemets (sans doute plus), ce que D.ieu fit. Il fit un éloge époustouflant d'Iyov... au Satan ! Un dialogue s'engagea dans le Ciel, à l'issue duquel le Satan reçut la permission d'éprouver (le mot est faible) Iyov.
Selon vous, comment comprendre cette attitude de D.ieu convenablement ? Merci beaucoup
Chalom Ouvrah'a!
Je vous envoie la réponse du Rav Olivier:
on peut répondre ainsi: le satan n'est pas l'ennemi de l'homme, l'agent du mal, mais un élément du dispositif des relations entre Créateur et créatures, un instrument de la providence pour élever l'homme en l'éprouvant.
Kol touv!
Bonjour Rav
La Michna enseigne 48 qualités nécessaires à l'acquisition de la Torah (Avoth 6,5). L'une d'entre elle est « bemi'out derekh erets ». Comment comprendre cette formulation, alors que nos Sages enseignes par ailleurs « Derekh erets qadma laTorah », traduisant le fait que le derekh erets en est le fondement même ?
Merci et Chabbath Chalom
Chalom Ouvrah'a!
Le Tiféret Israël explique qu'on fait allusion par ce terme de Dereh' Erets, au Tachmich, c'est à dire à le relation conjugale.
Il ne faut pas trop exagérer dans cela, parce que sinon il ne reste plus de force physique pour étudier la Torah.
Rachi explique qu'il s'agit de ne pas passer sa journée sur la place du marché. Vous comprenez bien qu'un tel comportement serait non compatible à pouvoir acquérir la Torah.
Mais le Dereh' Erets qu'on appelle la politesse etc. il en faut beaucoup et pas qu'un peu comme vous le dites vous même et vous avez raison.
Kol touv!
Bonsoir Rav Azriel La table étant comparée au mizbea'h, y aurait-il un issour de changer un bébé dessus ?
Merci beaucoup
Chalom!
C'est effectivement à éviter.
Un véritable Issour je ne pense pas qu'il y ait, ce n'est que ressemblant au Mizbéah', ce n'est pas le Mizbéah' lui même, ce n'est pas non plus une table spécifique pour poser des livres de Torah ou quoi (Téva), ce n'est donc pas interdit mais pas conseillé pour le point que vous avez mentionné.
Kol touv!
Bonsoir Rav Azriel
Lors d'un cours pour dames, il a été dit et répété l'idée que voici. La femme doit craindre son mari, lequel n'est pas appelé "ba'al" (maître) pour rien ; au point que si le mari fait une tâche à sa chemise, la femme doit prendre sur elle la honte de son mari.
Je précise bien que ces paroles ne proviennent pas d'un imam radical, mais une dame que l'on appelle "Rabbanith".
Avant de dire et répéter à mon tour ce qu'il convient de penser de telles inepties, je me tourne vers vous pour savoir ce que la Torah pense d'une telle conception.
Portez-vous bien et à bientôt.
Chalom!
Tout d'aborde je ne me fie pas aux titres donnés aux gens ni aux Rabbanim ni aux Rabbaniot.
Ceci étant, les propos étant sortis de leur contexte je ne permettrai pas de les juger. Il est clair que la femme doit honorer son mari au maximum comme s'il était un roi ainsi que l'enseigne le Rambam.
L'homme doit aussi honorer sa femme comme si elle était une reine.
Si elle peut nettoyer la tâche de son mari, il est clair qu'il faut qu'elle le fasse.
Béhatslah'a!
Bonsoir Rav Azriel
On m'a donné le lien vers un enseignement qui dresse un parallèle entre chmirath halachon et parnassa : http://www.besod-hamilim.com/secret-more/secret-pieces/#secret2 Comme ce lien est étonnant, à mes yeux en tout cas car je n'en ai jamais entendu parlé, j'aurais voulu savoir connaître opinion.
Merci beaucoup
Chalom Ouvrah'a!
Ce sont des choses écrites sans aucune source.
Si c'est vrai c'est bien, si c'est faux tant pis.
Ce qui est certain est qu'une personne qui fait attention à sa bouche est réceptrice de la bénédiction divine. La bénédiction à tous les niveaux provient lorsqu'on accomplit les commandements de D. ainsi que c'est écrit dans la Kriat Chéma et autres Parachiot explicites dans la Torah.
Une bonne Ségoula pour la Parnaassa: Réciter le Birkat Hamazon avec sérieux, concentration et ferveur (décisionnaires rapportés par le Michna Béroura dans les lois du Birkat Hamazon).
Autre Ségoula: Gâter et honorer sa femme. Cf aussi: http://www.torahacademy.fr/comment-faire-fortune
Béhatslah'a!
Bonjour Rav Azriel
Supposons que j'aie commandé un taxi.
Un taxi arrive mais me dit par exemple : "tu es Rivka ?".
Comme je ne m'appelle pas Rivka, je devine que ce taxi n'est pas celui que j'ai commandé.
La fameuse Rivka n'étant pas là, le chauffeur de taxi me demande aussitôt si je peux monter.
Puis-je accepter sans risquer de voler Rivka ?
Merci beaucoup
Chalom!
Tout d'abord assurez vous qu'il s'agit bien de la compagnie du taxi à laquelle vous avez fait appel, et non pas une autre compagnie.
Voler Rivka sûrement pas, ce n'est pas du vol!
Par contre ceci peut lui causer du désagrément, il vaudrait donc mieux dire au chauffeur que vous ne pouvez pas accepter pour ne pas lui faire perdre son temps etc.
A moins qu'il ne vous dise que cela fait déjà plusieurs minutes qu'il l'attend, et qu'il s'apprête donc de toutes façon à partir, auquel cas, vous pouvez monter sans vous faire de scrupule.
Kol touv!
Bonjour Rav Azriel
Actuellement, les consignes dans les transports est d'être attentif, pour des raisons évidentes de sécurité.
Dans cette situation exceptionnelle, j'aimerais savoir ce que dit la Halakha à propos de celui qui étudie dans les transports et reste donc le nez rivé à son sefer : est-ce se reposer sur un miracle ?
Convient-il de "repousser" cette grande mitsva "ouvlekhtekha baderekh" pour mieux surveiller alentour et, le cas échéant, donner l'alerte voire se défendre ?
Merci beaucoup
Chalom!
Non, je pense qu'il faut étudier et par le mérite de cette étude vous serez 1000 fois plus porotégé que si vous regardez autour de vous.
Enter nous, les terribles expériences prouvent que même lorsqu'on est sur nos gardes et même lorsqu'on est armé, on ne peut pas faire grand chose face à leur terreur par surprise.
La meilleure Hichtadelout est donc d'étudier.
Si vous voulez vous pouvez écouter dans vos oreillettes des Divré Torah et ainsi rester éveillé à ce qui se passe à vos côtés.
En tous cas même ces jours ci où on doit être vigilent, et regarder un peu partout, essayez malgré tout de faire attention à la Chmirat Haénaym.
Kol touv et Béhatslah'a!
Bonjour Rav Azriel Il y a quelques jours, on m'a raconté que le Rav Moché Feinstein qui, comme on le sait, avait autorisé aux États-Unis la consommation de lait non chamour su fait de la dureté de la réglementation, fut un jour invité. On lui servit un café au lait qu'il se mit à boire, avant de se renseigner au sujet du lait qui lui avait été servi. Quand on lui répondit qu'il s'agissait de ce lait américain non chamour qu'il avait autorisé, il se mit à se faire vomir devant les invités. La morale de l'histoire, éclatante, sans doute supposée illustrer la piété du Gadol, était : "ce qu'il permettait aux autres, il se l'interdisait à lui-même !". Pour ma part, j'ai réagi en assurant que cette histoire était fausse. Ainsi, le Gadol haDor, aux traits de caractère nécessairement raffinés, se ferait vomir en public ? Impensable. Le fait de se renseigner sur la cacherout d'un alimentation après consommation m'a aussi paru irréaliste. Plus subtilement, je le suis posé une question qui, elle, me laisse perplexe, aussi permettez-moi de vous la poser. Est-il envisageable que le Rav ait laissé les Juifs américains consommer du lait que lui-même se s'était refusé à boire ? Si oui, comment interpréter ce comportement de façon vraie et positive ? Merci beaucoup
Bonjour Rav Azriel
Bonsoir!
Il y a quelques jours, on m'a raconté que le Rav Moché Feinstein qui, comme on le sait, avait autorisé aux États-Unis la consommation de lait non chamour su fait de la dureté de la réglementation, fut un jour invité.
On lui servit un café au lait qu'il se mit à boire, avant de se renseigner au sujet du lait qui lui avait été servi. Quand on lui répondit qu'il s'agissait de ce lait américain non chamour qu'il avait autorisé, il se mit à se faire vomir devant les invités.
La morale de l'histoire, éclatante, sans doute supposée illustrer la piété du Gadol, était : "ce qu'il permettait aux autres, il se l'interdisait à lui-même !".
Pour ma part, j'ai réagi en assurant que cette histoire était fausse.
Ainsi, le Gadol haDor, aux traits de caractère nécessairement raffinés, se ferait vomir en public ?
Impensable.
C'est possible que l'histoire soit en partie vraie, et qu'il a été vomir aux toilettes. C'est aussi possible qu'il a été tellement dégoûté à l'idée d'avoir consommé cela que naturellement il a vomi sans trop réussir à se contrôler.
Dans tous les cas, c'est sûr que le fait de vomir ne répare en rien l'interdiction s'il y en a eu une.
Le fait de se renseigner sur la cacherout d'un alimentation après consommation m'a aussi paru irréaliste.
Peut être qu'il ne s'est pas renseigné mais qu'on lui a simplement fait savoir, ou qu'il l'a entendu d'uyne façon ou d'une autre.
Plus subtilement, je le suis posé une question qui, elle, me laisse perplexe, aussi permettez-moi de vous la poser.
Est-il envisageable que le Rav ait laissé les Juifs américains consommer du lait que lui-même se s'était refusé à boire ?
Bien sûr!
Si oui, comment interpréter ce comportement de façon vraie et positive ?
Très simplement. Le Rav savait très bien que sa permission était malgré tout un H'iddouch, et que de nombreux autres décisionnaires n'ont pas accepté son opinion. Le rôle du Rav est de ne pas prendre son cas pour une généralité.
Vous vous imaginez bien que pour le Rav Feinstein un café au lait ou sans lait, cela ne changeait quasiment rien! C'était un homme d'une dimension spirituelle qui nous dépasse de loin! Son rôle était de trancher la Halah'a pour le peuple, en sachant que le peuple est constitué de différentes couches d'individus, certains aimant la H'oumra, d'autres la haïssant. Certains pouvant se permettre de renoncer au lait frais facilement, d'autres pas etc. etc.
Le fait qu'il ait dû autoriser ne signifie que que pour le Rav ceci est autorisé, ceci ne signifie toujours pas que c'est Méhadrin min haméhadrin.
Vous pouvez être certain que si une personne venait voir le Rav et lui demandait est ce qu'il y a une Mitsva de boire du lait non Chamour, il ne lui aurait pas répondu positivement. Si un autre Gadol lui avait demandé conseil, il ne lui aurait pas non plus conseillé de boire de ce lait.
J'espère que vous voyez ce que je veux dire. C'est le cas de nombreux nombreux Rabbanim, dont le Rav Ovadia Yossef zatsal à maintes reprises. Personnellement cela m'arrive aussi à mon humble niveau de trancher la Halah'a à certaines personnes d'une certaine façon alors que personnellement je me montre plus rigoureux.
Merci beaucoup
Avec plaisir!
Bonjour Rav Azriel
Tout est dans le titre ou presque...
Est-ce un comportement normal, voire recommandé, que de ranger ses tefiline dans le Hekhal même ?
Merci beaucoup
Chalom!
Le Mékor H'aïm au chapitre 154 l'interdit. Il rapporte toutefois avoir vu que dans certains endroits telle est la coutume.
Il explique que visiblement dans ces endroits le Beth Din a posé une condition selon laquelle dans cette ville, on peut s'autoriser cela, ce qu'on appelle dans la terminologie de la Halah'a לב בית דין מתנה.
Toutefois recommander a priori une telle attitude, sûrement pas.
Cette opinion a été rapportée dans le Piské Techouvot chapitre 151 paragraphe 22.
Kol touv!
Bonjour Rav 'Azriel
Aujourd'hui, j'ai été témoin à la synagogue d'une scène qui m'a, disons, laissé perplexe.
Un Juif ce trouvant là, et qui donnait un cours de Michna Broura, s'est soudain interrompu pour dire à une personne : « Pardon, pourriez-vous mettre une kipa ? ».
Cette personne, qui allait en effet tête nue, est l'homme de ménage de la synagogue... non juif.
Pour ma part, j'ai trouvé la demande du Juif inappropriée à plusieurs titres, et ai bien failli le lui faire remarquer.
L'une des raisons est qu'il n'a pas, du moins je pense, contribué aux relations pacifiques avec les non juifs, en demandant à un non juif quelque chose pour laquelle il n'a strictement aucune obligation, et en public par-dessus le marché !
J'aimerais savoir si selon vous, cet homme a-t-il bien agi ou non.
Merci beaucoup
Chalom!
Peut être ce Rav ne savait pas que cet homme était non juif!
En tous cas même s'il était juif je ne pense pas qu'il faille risquer de lui faire honte, en public pour lui demander de mettre la Kippa.
Mais bon, si vous voulez comprendre sa demande peut être serait ce plus simple de lui demander à lui plutôt que de me demander à moi.
Kol touv!
Bonjour Rav, Dans ma boîte, les toilettes comprennent des lavabos et des urinoirs, en plus de toilettes avec portes. Dans les toilettes en général, je sais qu'il est déconseiller de parler. Ma question est, dans l'espace qui comporte à la fois les lavabos et les urinoirs, vaut-il mieux se conformer à ce conseil, ou peut-on parler sans problème ? Merci beaucoup
Chalom !
C'est permis de parler en cas de nécessité, mais sinon il vaut mieux éviter.
Kol touv !
Bonjour Rav, J'ai une question concernant ce Midrach Rabba connu, où Moché Rabbenou se lance à la poursuite d'une brebis assoiffée, échappée du troupeau de son beau-père pour aller trouver une source d'eau.
Comment comprendre qu'un seul animal ait justifié de laisser tout un troupeau sans surveillance ? Le Midrach ne dit rien là-dessus...
Merci beaucoup, moadim lesim'ha !
Chalom !
Je ne sais pas si le Midrash dit quelque chose d'explicite là dessus ou l'un des commentateurs du Midrash.
Mais à mon avis il est possible de donner une réponse très simple.
La Guémarav et la Halakha dans le 'Hochen Michpat dit qu'un berger est en droit de s'absenter quelques instants dans les endroits où telle est la coutume des bergers, c'est à dire évidemment lorsque le troupeau ne risque pas grand chose.
Dans notre cas visiblement Moché savait que le bien de son beau père était d'aller un petit animal qui était certainement en danger et qui souffrait alors que le reste du troupeau ne l'était pas.
Béhatsla'ha !
=== QUESTION URGENTE === Chalom Rav,
Je viens d'assister à une scène hallucinante où, dans ma résidence, un mariage est célébré dans un jardin. Les gens étaient agglutinés les uns contre les autres autour de la 'houpa, le lendemain qu'il ait été demandé en Israël de limiter les rassemblements à 10 personnes au plus, avec intervalles de 2 mètres minimum entre chacun.
Ma question est une question de Halakha, simple et brute.
Au vu du danger potentiel, le fait que ces inconscients aient pu apporter un virus mortel près de chez moi, ai-je le droit de dénoncer immédiatement cette famille aux autorités afin que tous les invités soient placés en isolement par mesure de précaution collective ?
Merci
Chalom !
Je ne suis pas sûr qu'il y ait un véritable danger si c'est à l'extérieur !
Je ne sais pas quoi vous dire, surtout qu'il se peut qu'ils aient demandé à un Gadol avant de faire ce qu'ils ont fait !
Béhatsla'ha !
Bonjour Rav Azriel
Pour un enfant, le fait de s'abstenir de s'asseoir sur la chaise de sa maman fait-il partie des hilkhoth kiboud av vaem ?
Merci beaucoup !
Chalom!
Oui, c'est interdit de s'asseoir sur sa chaise sauf si elle lui autorise.
Kol touv!
Bonjour Rav, Concernant l'interdiction faite à un homme de passer entre deux femmes (ou l'inverse), y a-t-il une distance séparant une femme l'une de l'autre à partir de laquelle un homme pourrait passer entre elles sans craindre de transgresser quoi que ce soit ?
Par exemple, passer entre deux femmes qui marchent côte à côte à 1 mètre de distance, j'imagine que cela s'appelle vraiment passer entre deux femmes : on traverse les fameuses 4 amoth de chacune d'entre elles...
Mais si deux femmes marchent à 10 mètres l'une de l'autre, j'aurais du mal à concevoir que l'interdit demeure ! D'où ma question...
Merci beaucoup
Chalom Ouvrakha !
Vous posez une excellente question.
Le Ben Ich 'Haï (Chana Chnia Parachat Pin'has § 17) écrit que dès lors qu'une distance de 4 Amot (environ 2 mètres) sépare les deux femmes il n'y a plus de problème.
C'est dans ce sens qu'ont été le Rav Yossaf 'Haïm Zounenfeld (Chout Salmat 'Haïm chap. 859), le Yalkout Avraham (Lifchits Yoré Déa chap. 115).
Je précise tout de même que dans le livre Gam Ani Odékha (tome 2 chap. 28) il est rapporté au nom du Rav 'Haïm Kanyevsky, qu'il n'y a pas de distance précise, c'est à dire que selon lui c'est interdit en tout état de cause. Mais vous avez raison que c'est difficile à comprendre parce que si une femme se trouve sur un trottoir et une autre sur un autre trottoir va t-on considérer que c'est interdit de passer sur la route intermédiaire ?
Béhatsla'ha !
Bonjour Rav,
Lorsqu'il s'agit de téléphoner à une femme que l'on ne connaît pas particulièrement, et que l'époux ou l'épouse pourraient le faire l'un comme l'autre, vaut-il mieux laisser l'épouse s'en charger, ou est-ce égal si l'époux téléphone à cette femme ?
Merci beaucoup
Chalom!
C'est évident à mon humble avis que c'est largement préférable que se soit l'épouse qui s'en charge s'il n'y a pas de raison particulière que ce soit l'inverse.
De même dans le sens inverse s'il s'agit de parler à un homme c'est mieux que ce soit l'homme qui s'en occupe.
Je ne parle à présent pas de Halakha mais de Hanhaga.
Kol touv!
Bonjour Rav
Est-il vrai qu'il est interdit pour une mère d'embrasser ses enfants en public, potentiellement donc devant des hommes, pour des raisons de tsniout ?
Merci beaucoup
Chalom!
Non, pas à ma connaissance.
Si elle embrasse un petit bébé normalement sans excès, je ne vois pas de problème.
Kol touv!
Bonjour Rav Azriel
Tout est dans le titre ou presque... Y a-t-il le moindre problème halakhique pour un homme ?
Merci
Chalom!
Non d'après la Halah'a l'interdiction de donner un objet d'une main à main ne concerne que la sa propre femme lorsqu'elle est Nidda.
Toutefois il faut éviter de toucher sa main, et de l'observer. Ainsi que l'affirme le Talmud, celui qui donne de l'argent à une femme pour contempler sa beauté, ne sera pas exempt du Géhinam.
Certaines personnes se montrent plus rigoureuses et préfèrent éviter de donner de main en main mais poser et que l'autre se serve. Les caissières H'arédiot des supers en Israël comprennent très bien cela.
Kol touv!
Bonjour Rav
J'aimerais savoir si ces "blagues" que l'on entend parfois sur les marocains, les tunisiens, les ashkenazes ou autres, sont considérées comme "seulement" comme des propos futiles, ou bien entrent dans le cadre du lachon hara'.
Merci
Chalom!
Je ne pense pas que c'est du Lachon Hara dans la mesure où tout le monde sait que ce n'est qu'une caricature et que cela n'a rien de sérieux.
Mais vous avez raison que dire du mal d'une communauté entière est interdit et c'est lachon Hara.
Kol touv!
Bonjour Rabbi Azriel
Quand je vivais en 'houts laarets, une certaine personne a fait beaucoup de mal à ma femme, par son lachon hara'. Il se trouve que cette personne a fait son 'alya dans la même ville que nous.
J'ai de bonnes raisons de penser qu'elle continue de faire du mal par-derrière, avec ses discours.
Des invitations à la maison qui se décommandent brusquement (alors que la personne invitée connaît cette personne), des occasions de travail brusquement annulées (alors que la cliente connaît cette personne).
J'aurais donc deux questions. ?
Puis-je convoquer cette personne en din Torah afin que le Beth Din fasse pression sur elle, ne serait-ce que pour lui rappeler la Halakha ?
D'ailleurs à ce sujet, faut-il plus que des présomptions, mais des preuves pour faire ce genre de din Torah ? ?
Existe-t-il des tefilot et segoulot adaptées à ce genre de situations, ou suffit-il de prier Hachem avec nos mots afin qu'Il nous protège de telles personnes mauvaises ?
Je vous remercie beaucoup.
Chalom Ouvrah'a!
Din Torah ce n'est pas adapté à ce genre de problèmes.
Par contre si vous connaissez le Rav de ces personnes ou encore des amis qui pourraient les raisonner et les empêcher de faire du mal ce serait bien.
Tenez juste compte du fait que vous devez être extrêmement attentif vis à vis de vous même et vis à vis des autres lorsque vous vous faites des idées selon des présomptions qui sont peut être complètement fausses.
Au sujet prières, toute prière est bienvenue, et se renforcer en Emouna ne peut qu'aider.
Béhatslah'a rabba!
Bonjour Rav,
Dans ma société, la porte d'entrée est protégée par un code.
Elle est en verre translucide, cependant elle ne donne que sur l'accueil, les bureaux restant hors de portée de vue.
En arrivant ce matin, je n'ai trouvé qu'une collègue.
Elle et moi étions donc seuls dans les bureaux.
J'ai eu un doute si le fait qu'un(e) autre collègue puisse arriver à tout moment, suffisait à lever la situation de y'houd.
Aussi ai-je ouvert la porte d'entrée, qui donne sur un couloir dans lequel il y a un peu de passage, du fait d'autres sociétés voisines.
Ma première question est : ai-je bien fait d'agir ainsi ?
Ma seconde question est : à partir de combien de collègues présents dans les bureaux, masculins et féminins (exemple : 2 hommes, 2 femmes), la situation de y'houd est levée ?
Merci beaucoup
Chalom !
1- Oui à moins que cette collègue soit mariée et que son mari est présent dans la ville. Ou vous auriez pu rester ainsi mais si vous n'entrez pas dans les bureaux non visibles de l'extérieur.
Si des collègues peuvent vraiment venir à tout moment, on se montre plus indulgent, mais il faut que ce soit fort plausible qu'ils viendront vraiment. Mais en tout cas dans ces choses là je pense qu'on ne peux que gagner à être le plus Ma'hmir possible.
2- D'une façon générale 3 hommes et 3 femmes, mais dans certains cas on se montre plus indulgent selon pas mal de paramètres.
Kol touv !
Chal.om Rav,
J'aimerais en savoir plus au sujet d'un cas spécifique de yi'houd (et surtout comment l'éviter !) :
quand un homme juif reçoit chez lui une femme juive, sachant que l'épouse de l'homme se trouve dans la même ville, sachant aussi que cette ville est une grande ville.
Il m'a semblé qu'un avis autorise ce cas de figure, mais j'ignore s'il est vraiment minoritaire et donc s'il convient de ne pas s'y conformer dans les faits.
Si par contre on peut s'appuyer sur l'avis qui autorise, j'aimerais savoir ce qu'il convient alors de faire : entrouvrir la porte d'entrée, ou la rabattre sans toutefois la fermer à clé, sachant qu'elle donne sur un lieu dans lequel il y a de temps en temps du passage (escalier traversant tout un binian) ?
Merci beaucoup
Chalom !
Même si la ville est petite on n'autorise pas. Il est vrai que le Kessef Michné l'autorise mais ce n'est pas la conclusion des décisionnaires. Ce n'est que dans le cas inverse à savoir lorsque le mari se trouve dans la ville qu'il protège son épouse d'un Y'houd éventuel et ce, même dans une grande ville selon certains.
En pratique je vous recommande donc de laisser la porte vraiment entre-ouverte s'il y a du passage dans le couloir à ces heures-ci.
Béhatsla'ha !
Bonjour Rav,
Dans la veine de ma question sur le Rachi de Bamidbar 30,6, il me vient un cas concret pour lequel j'aimerais connaître la Halakha.
Ce cas de figure se rapporte à Chabbath. Nous connaissons la raison d'une faute en cas de melakha bechogeg : la faute est dûe au fait que la personne a manqué de conscience. Elle n'avait certes pas l'intention de fauter, mais elle s'est "laissée oublier" qu'elle se trouvait dans la dimension de Chabbath. Voici à présent le cas auquel je pense. Imaginons que nous soyons dimanche par exemple, et qu'une personne soit persuadée que nous sommes Chabbath. Ce n'est donc pas un manque de conscience de la réalité, mais une conscience d'une non réalité !
Quoi qu'il en soit, cette personne décide (volontairement) d'allumer la lumière, tout en "sachant" (de son point de vue) qu'elle le fait Chabbath. Résultat des courses : "techniquement" elle n'a commis aucune faute ; mais dans son coeur, elle voulait profaner Chabbath. Que dit la Halakha : y a-t-il faute ou non ?
Merci beaucoup
Chalom!
Il n'y a pas de Avéra mais une volonté de commettre une Avéra et c'est en soi un problème.
D'ailleurs veuillez écouter ce cours au niveau de la quatrième minute http://www.torahacademy.fr/comment-reagir-au-lachon-harah
Nous rapportons les propos du Rav Oyerbah' qui dit que lorsqu'une femme entre chez moi et que je ferme la porte à clefs parce que je sais pertinemment que ma femme se trouve à la maison simplement cette femme qui entre ne sait pas que ma femme ne s'y trouve.
Du coup, lorsque je ferme la porte il n'y a pas d'interdiction, mais cette femme qui accepte de rentrer peut penser qu'il y a interdiction.
Il s'avère donc qu'elle commet quelques chose qui est permis mais qu'elle pensait être interdit.
C'est pourquoi je me dois de lui annoncer qu'il n'y a pas de situation de Yh'oud dans ce cas précis pour éviter une situation telle que celle présentée par vous dans votre question.
Kol touv!
Bonjour Rav,
Un ami de mon fils avait posé sa montre sur une table.
Un enfant (on ne sait pas qui) l'a faite tomber par terre. En passant, mon fils l'a écrasée et l'a cassée par inadvertance.
Faut-il que je rembourse la montre et pourquoi ?
Merci beaucoup
Chalom!
Vous n'êtes pas tenu parce que les dégâts occasionnés par un enfant, les parents ne sont pas obligé de les payer. C'est toutefois recommandé pour s'acquitter le mieux du monde.
Simplement il faut vraiment voir si il ne s'agit pas d'un vrai Oness, auquel cas vous êtes complètement dispensé.
Je résumerai la question en vous demandant est ce que la montre sur laquelle votre fils a marché était visible au sol ou elle n'était vraiment pas visible ?
Merci.
Bonjour Rav,
J'ai demandé un certain travail à un artisan un certain travail.
Le vendeur alors présent m'a dit qu'il m'en coûterait 240.
Une semaine plus tard, je reviens et le patron me dit que le vendeur s'était trompé, en fait le travail revient à 280.
Selon la Halakha, combien faut-il payer ?
Merci et Chabbath Chal.om
Chalom!
Comment argumente-t-il cela? A une erreur dans l'estimation des matières premières ou de la main d'oeuvre?
Chabbat Chalom!
Bonsoir Rav Cohen-Arazi,
Cela fait maintenant un peu plus d'un an que ma femme et moi sommes installés en Israël et, si on fait exception de nos économies de départ, nous expérimentons depuis des problèmes de parnassa réguliers.
Nous tentons, ma femme et moi, de monter chacun notre affaire. Nous ne manquons ni de forces ni d'idées, mais pour le moment la réussite n'est pas au rendez-vous.
J'ai pour ma part essayé d'analyser les causes "tangibles" de ce manque de réussite. Et ce soir, j'ai pensé à une cause originale, dont j'aimerais vous parler afin de vérifier si elle peut effectivement en être une.
Il se trouve que depuis notre installation, nous habitons le même binian.
Nos voisins directs sont des Français qui ont fait eux aussi leur 'alya. Pardonnez-moi de m'exprimer ainsi, ces gens sont particulièrement hautains, mal élevés, snobs même pour tout dire.
Pour illustrer cela, je vous dirais qu'ils sont tous propriétaires, et nous ne sommes "que" locataires.
Quand nous sommes arrivés, nous n'avons eu aucune manifestation positive de leur part.
Comprenez, nous n'attendions pas de tapis rouge mais, paraît-il, dans certains endroits plus "normaux", les nouveaux arrivants sont accueillis par les voisins qui parfois cuisinent leur premier Chabbath en Erets, ou encore les aident à décharger le lourd camion de déménagement.
Pour notre cas, rien de cela. Juste une indifférence totale.
Enfin, indifférence, pas tout à fait. Nous avons une petite cour intérieure qui mène à la porte d'entrée, donc qui nous appartient, et nous jetions au début les cartons de déménagement vides, en attendant de les réunir ensuite pour les mettre à la poubelles. Ces cartons étaient visible depuis les escaliers qui traversent le binian. Eh bien, un voisin n'a rien trouvé de mieux que de glisser un message anonyme et laconique dans notre boîte aux lettres :
"Merci de jeter vos cartons". C'était en fait cela, notre message de bienvenue !
Quelques temps après, nous avons loué une voiture et la garions dans le parking appartenant au binian. C'est bien un parking dont les places ne sont pas nominatives, aussi nous ne faisions que prendre un droit qui était le nôtre, pourtant nous avons constaté qu'à compter du jour où nous osions garer notre voiture dans le parking, une voisine (à qui nous n'avions jamais parlé) nous jetait des regards agressifs, de manière totalement inexpliquée. Comme par hasard, j'appris plus tard que son mari était président du va'ad de ce binian. Des gens "importants" donc.
Par la suite, les ennuis se sont enchaînés avec ces voisins.
On s'est fait reprocher de nourrir des chatons, car j'apportais chaque jour du lait à la maman et à sa progéniture, ce qui était très mal vu. J'ai appris ensuite que des gens suivaient l'inconnu qui nourrissait ces pauvres bêtes (moi !) pour le démasquer. On nous a accuser du fait que s'il y avait des chats dans le binian, c'était de notre faute (car je les nourrissais).
On nous a dit qu'ils attaquaient les enfants (alors qu'ils fuient au moindre bruit), sous-entendant évidemment que nous en étions responsables. Quand ma femme a tenté de présenter à une voisine ce que la Halakha disait en pareil cas (en l'occurrence je m'étais renseigné auprès de mon Rav), elle a coupé court en osant dire : "Moi, la Halakha, je m'en moque quand il s'agit de mon petit-fis", toujours dans son délire d'attaques délibérées de chats contre des enfants.
Plus grave, mon épouse a assisté a un déballage de lachone hara' d'une autre de nos voisines lors d'une bar mitsva où toutes deux avaient été invitées.
Plus grave encore, une autre voisine a fait un motsi chem ra' en bonne et due forme, disant à une autre voisine que ma voisine déposait des saletés devant sa porte, ce qui relève du mensonge.
Nous sommes donc devenus les "parias" de ce binian, sans aucune raison objective, je puis vous l'assurer. Notre seul tort est d'avoir nourri des chats, laissant parler cette ra'hmanout qui définit tant le Juif, et nous être garé à une place de parking que nous avions le droit d'occuper. C'est tout. Nous ne sommes pas des gens antipathiques, bruyants ou agressifs. Et pourtant nous avons récolté tout ceci de nos voisins.
Je pourrais encore vous raconter des tas d'anecdotes, plus insipides les unes que les autres, mais qui auraient le mérite de vous décrire l'ambiance qui règne autour de nous, car c'est important pour la question que je ne vais pas tarder à vous poser.
Tenez, par exemple un vendredi après-midi, juste avant l'allumage, ma femme s'est aperçue que notre plata faisait sauter les plombs. Elle a demandé à une voisine si elle en avait une de secours. La voisine lui en a effectivement prêté une, et ma femme s'est confondue en remerciements et bénédictions pour ce geste. Dimanche, nous avions oublié de ramener la plata. Le mari de cette voisine a sonné à notre porte et n'a rien trouvé de plus spirituel que de nous dire : "Je pensais que vous faisiez éventuellement Chabbath toute la semaine".
Je m'arrêterai là pour les exemples, et je vous prie de m'excuser d'avoir été si long mais, comme je l'écrivais à l'instant, il était essentiel pour moi de vous rendre ce climat de mesquinerie et, j'ose le dire, de sinat 'hinam qui règne autour de nous dans ce binian.
Car aujourd'hui, je me suis dit que toutes ces réactions de la part de nos voisins sont en fait imprégnées de midath hadin. C'est alors que j'ai repensé à l'enseignement des 'Hazal : "Oï laracha', oï lachkheno".
Sans que j'accuse mes voisins d'être des recha'im, je gardais de cet enseignement l'idée selon laquelle la conduite mauvaise d'une personne a un impact sur son voisin.
Aussi, j'en viens à ma question que vous avez certainement deviné : est-il possible que cette midat hadin qui gravite autour de nous explique nos difficultés de parnassa ?
Je vous remercie beaucoup.
Chalom Ouvrakha.
Je vois un peu le climat chaleureux qui règne dans vos contrées.
Pour tout vous dire:
1- Je ne suis pas certain que vos difficlutés proviennet de Midat Hadin de la part de D. C'est possible qu'elles proviennent au contraire de Midat Harah'amim qui vous aimant vous éprouve.
2- Ce que vous évoquez est tout à fait possible et plausible. Les textes allant dans ce sens abondent dans le Talmud et les Midrachim à savoir que celui qui côtoie des mauvais voisins souffre aussi de leurs punitions etc. S'ils sont vraiment mauvais, tel que vous le décrivez il est de votre devoir de faire votre possible pour vous en écarter.
3- Il est aussi possible qu'étant dans l'affliction à cause de cette mauvaise ambiance, la providence Divine ne règne pas tellement dans votre foyer ainsi qu'il est écrit "Ein Hachékhina Chora Mitokh Tsaar".
Voilà quelques pistes de réflexion et bienvenue dans un autre immeuble un peu plus "normal".
Kol touv!
Bonjour Rav Azriel
Supposons que j'aie commandé un taxi.
Un taxi arrive mais me dit par exemple : "tu es Rivka ?".
Comme je ne m'appelle pas Rivka, je devine que ce taxi n'est pas celui que j'ai commandé.
La fameuse Rivka n'étant pas là, le chauffeur de taxi me demande aussitôt si je peux monter.
Puis-je accepter sans risquer de voler Rivka ?
Merci beaucoup
Chalom!
Tout d'abord assurez vous qu'il s'agit bien de la compagnie du taxi à laquelle vous avez fait appel, et non pas une autre compagnie.
Voler Rivka sûrement pas, ce n'est pas du vol!
Par contre ceci peut lui causer du désagrément, il vaudrait donc mieux dire au chauffeur que vous ne pouvez pas accepter pour ne pas lui faire perdre son temps etc.
A moins qu'il ne vous dise que cela fait déjà plusieurs minutes qu'il l'attend, et qu'il s'apprête donc de toutes façon à partir, auquel cas, vous pouvez monter sans vous faire de scrupule.
Kol touv!
Kvod Harav, J'ai recueilli un chat abandonné il y a deux ans.
J'habite au rez-de chaussée, si bien que mon chat peut sortir librement dans la chehouna. Un voisin, qui habite lui aussi au rez-de-chaussée, m'a rapporté que mon chat est rentré par la fenêtre de sa cuisine entrouverte. Il a ensuite cassé trois bouteilles de vin de valeur, qui ont fait autant de trou sur le sol. Ma question est la suivante : dois-je dédommager et, si oui, à quelle hauteur ? Je vous remercie
Chalom !
Non vous n'avez pas à dédomager !
Béhatsla'ha !!
Bonjour Rav Azriel
J'aimerais savoir si le fait de jeter de l'eau sur la voiture de quelqu'un qui voyage, lors de son départ, est un minhag cachere, ou bien si ceci entre dans l'interdiction de s'adonner à des pratiques superstitieuses.
Merci beaucoup
Chalom!
Je ne connais aucune coutume du genre dans la Torah. Visiblement, cela est de la superstition.
Kol touv!
Chavou'a tov Rav,
Deux questions m'ont interpellé dans la parachath Vayera à propos de Loth et, si vous me permettez, j'aimerais vous les poser.
1) Qui était vraiment cet homme ? D'un côté il fait du 'hessed envers les invités au péril de sa vie, il est appelé "ich" par la Torah ce qui est loin d'être anodin, et de l'autre il était prêt à livrer ses deux filles à une foule hors de contrôle ! On a ici le meilleur et le pire de la nature humaine...
2) Justement, à propos de ses filles, on sait qu'elles étaient mariées, notamment puisque l'angle lui parle des gendres de Loth. Aussi comment se fait-il que Loth assure à la foule regroupée devant sa portes que ses filles n'avaient pas connu d'homme ? Merci beaucoup
Chalom !
Je vous envoie la réponse du Rav Olivier :
Loth, pour avoir été de la famille d’Avraham et avoir bénéficié de sa proximité, est assurément couronné de certaines qualités et bonnes habitudes, comme sa remarquable hospitalité. Cependant, au vu de son choix de s’installer dans une cité d’impies, de l’incroyable légèreté avec laquelle il est prêt à abandonner ses filles à la débauche pour sauver ses hôtes, et d’autres détails relevés par les Maitres, il est clair que son cœur penchait pour le mal, et que son séjour à Sédom n’a fait qu’amplifier le dérèglement de ses valeurs. Je crois que beaucoup de maitres seraient d’accord avec ce petit portrait. Le Rav Wolbe (in Chiouré H’oumach – Berechit) nous explique que Loth avait dans son plus profond intérieur la qualité de H’essed, qui se dévoila bien plus tard dans la Méguilat Ruth, toute emplie de H’essed héritée de Loth.
Concernant la virginité présumée de ses filles, cf Rachi qui déduit d’une formule totalement superfétatoire du verset (h’atanav lokh’é bénotav) que ses gendres étaient mariées avec d’autres filles que celles qui étaient à la maison, alors que ces dernières n’étaient que fiancées.
Bien à vous.
Bonsoir Rav, Si vous permettez, j'aurais plusieurs questions à vous poser :
1) Je me suis engagé à étudier du Moussar et aimerais savoir si les Hikhoth De'oth du Rambam est considéré comme tel.
2) Supposons que Chim'on ait plusieurs voisins qui connaissent sa femme de vue. La femme de Chim'on a-t-elle le droit de chanter librement dans sa maison, sachant qu'elle chante assez fort pour que sa voix porte au-dehors et qu'un voisin puisse l'entendre tout en sachant bien que c'est elle qui chante ?
3) Dans le birkat acher yatsarn doit-on prononcer « cha'a a'hath » ou « cha'a é'hath » ?
4) Vous connaissez certainement l'histoire de Na'houm Ich Gam Zou et de l'aubergiste mal intentionné (pour les internautes qui voudraient la découvrir, voici un lien : http://fr.chabad.org/library/article_cdo/aid/1191683/jewish/Nahoum-Ich-Gamzou-et-Rabbi-Akiva.htm). Comment expliquer que l'aubergiste ait été condamné à mort alors qu'il n'a commis qu'un vol ?
5) Une madrikha assure avoir reçu un diplôme d'un certain Rav reconnu. Après enquête auprès du Rav en question, il s'avère qu'elle a menti et n'a jamais reçu aucun diplôme de lui. Y a-t-il une mitsva de le faire savoir et, si oui, comment procéder ?
Merci beaucoup
Chalom Ouvrakha !
1- Oui, si cela vous renforce dans votre Avodat Hachem !
2- C'est déconseillé, puisque ce voisin n'a pas le droit de l'entendre. Alors, certes on pourrait dire que c'est impossible d'interdire à une femme de chanter chez elle, et à ses voisins de se boucher les oreilles, mais ceci étant elle les incite à la faute.
Donc, elle se doit comme toute Bat Israël de faire attention à chanter de façon raisonnable, de sorte à ne pas être entendue à l'extérieur (elle peut fermes les fenêtres etc.).
3- Les deux versions existent et sont valables.
4- Ils n'ont pas été condamnés, ils se sont eux mêmes condamnés. Regardez l'histoire dans les mots (Sanhédrin page 109 a), c'est le Daf Hayomi d'après demain. Vous comprendrez mieux.
5- Oui, éventuellement mais il faut d'abord s'assurer si elle a vraiment menti. Peut être est ce le Rav qui a oublié etc. etc.
Béhatsla'ha !
Bonsoir Rav,
La Guemara (Baba Metsi'a 85a) raconte un fait très étrange au sujet du pet-it fils de Rabbi Chim'on bar Yo'haï. Toute fille de rue, dont le tarif s'élevait habituellement à 2 zouz, lui en demandait 8 à cause de sa beauté. Ma question est la suivante : puisque la fille de rue avait elle-même une sorte de "profit" du fait de la beauté de cet homme, n'aurait-elle pas dû avoir commerce avec lui pour moins de 2 zouz et non pour davantage ?
Merci beaucoup
Chalom Ouvrakha !
vous êtes tout à fait logique. aussi, relisez bien le texte de la Guémara et vous vous apercevrez que la fille de rue ne réclamait pas 8 zouz, bien au contraire elle était prête à payer elle 8 zouz au petit fils à cause de sa beauté !
Kol touv !
Chal.om Rav, Dans le cours http://www.torahacademy.fr/parachat-chemini-vive-les-epreuves, vous évoquez l'importance d'intérioriser avant de réagir.
Or, dans le même célèbre verset « Aharon se tut » (Vayiqra 10,3) que vous citez, Moché par contre ne se tait pas ! Nadav et Avihou étaient pourtant ses neveux, donc le malheur le concernait de près. Comment donc comprendre que Moché, lui, ne s'est pas tu ?
Merci beaucoup
Chalom !
Ses neveux ne sont pas comme ses enfants ! Vous voyez d'ailleurs qu'il n'y a pas les lois du deuil pour les neveux.
Ceci étant, on pourrait peut être réfléchir à une autre réponse.
Béhatsla'ha !
Bonsoir Rav, Il y a des années, j'avais entendu une très belle explication sur ces villes d'Egypte, dont les noms signifiaient combien il était dur d'y construire quoi que ce soit, ce qui rendait l'esclavage encore plus difficile. Je crois me souvenir que Pitom était à rapprocher de "pi tehom" (la bouche de l'abîme), d'où on comprenait que les murs construits s'enfonçaient dans la terre, mais mon souvenir est assez vague. J'ai cherché dans les mefarchim mais n'ai rien trouvé. Avez-vous déjà entendu une explication en ce sens à propos de ces deux villes ? Merci beaucoup
Chalom!
Cf. Gémara Sota (page 11 a) en fin de page vous retrouverez votre bonheur!
Kol touv!
Bonsoir Rav,
Je vous transmets deux questions de mon fils, à propos de la Parachath Vayera :
1) comment les 3 anges, qui sont des créatures célestes, sont-elles devenues des hommes ?
2) une fois que les anges ont accompli leurs missions respectives, comment ont-ils fait pour remonter dans le ciel ?
Merci beaucoup
Chalom!
Dites lui que ce sont d'excellentes questions.
1- Ils peuvent être incarnés conformément à la volonté de D.
2- Pourquoi pas? Et qui vous a dit qu'ils sont remontés?
Béhatslah'a et Chabbat Chalom!
Bonsoir Rav Cohen-Arazi,
Cela fait maintenant un peu plus d'un an que ma femme et moi sommes installés en Israël et, si on fait exception de nos économies de départ, nous expérimentons depuis des problèmes de parnassa réguliers.
Nous tentons, ma femme et moi, de monter chacun notre affaire. Nous ne manquons ni de forces ni d'idées, mais pour le moment la réussite n'est pas au rendez-vous.
J'ai pour ma part essayé d'analyser les causes "tangibles" de ce manque de réussite. Et ce soir, j'ai pensé à une cause originale, dont j'aimerais vous parler afin de vérifier si elle peut effectivement en être une.
Il se trouve que depuis notre installation, nous habitons le même binian.
Nos voisins directs sont des Français qui ont fait eux aussi leur 'alya. Pardonnez-moi de m'exprimer ainsi, ces gens sont particulièrement hautains, mal élevés, snobs même pour tout dire.
Pour illustrer cela, je vous dirais qu'ils sont tous propriétaires, et nous ne sommes "que" locataires.
Quand nous sommes arrivés, nous n'avons eu aucune manifestation positive de leur part.
Comprenez, nous n'attendions pas de tapis rouge mais, paraît-il, dans certains endroits plus "normaux", les nouveaux arrivants sont accueillis par les voisins qui parfois cuisinent leur premier Chabbath en Erets, ou encore les aident à décharger le lourd camion de déménagement.
Pour notre cas, rien de cela. Juste une indifférence totale.
Enfin, indifférence, pas tout à fait. Nous avons une petite cour intérieure qui mène à la porte d'entrée, donc qui nous appartient, et nous jetions au début les cartons de déménagement vides, en attendant de les réunir ensuite pour les mettre à la poubelles. Ces cartons étaient visible depuis les escaliers qui traversent le binian. Eh bien, un voisin n'a rien trouvé de mieux que de glisser un message anonyme et laconique dans notre boîte aux lettres :
"Merci de jeter vos cartons". C'était en fait cela, notre message de bienvenue !
Quelques temps après, nous avons loué une voiture et la garions dans le parking appartenant au binian. C'est bien un parking dont les places ne sont pas nominatives, aussi nous ne faisions que prendre un droit qui était le nôtre, pourtant nous avons constaté qu'à compter du jour où nous osions garer notre voiture dans le parking, une voisine (à qui nous n'avions jamais parlé) nous jetait des regards agressifs, de manière totalement inexpliquée. Comme par hasard, j'appris plus tard que son mari était président du va'ad de ce binian. Des gens "importants" donc.
Par la suite, les ennuis se sont enchaînés avec ces voisins.
On s'est fait reprocher de nourrir des chatons, car j'apportais chaque jour du lait à la maman et à sa progéniture, ce qui était très mal vu. J'ai appris ensuite que des gens suivaient l'inconnu qui nourrissait ces pauvres bêtes (moi !) pour le démasquer. On nous a accuser du fait que s'il y avait des chats dans le binian, c'était de notre faute (car je les nourrissais).
On nous a dit qu'ils attaquaient les enfants (alors qu'ils fuient au moindre bruit), sous-entendant évidemment que nous en étions responsables. Quand ma femme a tenté de présenter à une voisine ce que la Halakha disait en pareil cas (en l'occurrence je m'étais renseigné auprès de mon Rav), elle a coupé court en osant dire : "Moi, la Halakha, je m'en moque quand il s'agit de mon petit-fis", toujours dans son délire d'attaques délibérées de chats contre des enfants.
Plus grave, mon épouse a assisté a un déballage de lachone hara' d'une autre de nos voisines lors d'une bar mitsva où toutes deux avaient été invitées.
Plus grave encore, une autre voisine a fait un motsi chem ra' en bonne et due forme, disant à une autre voisine que ma voisine déposait des saletés devant sa porte, ce qui relève du mensonge.
Nous sommes donc devenus les "parias" de ce binian, sans aucune raison objective, je puis vous l'assurer. Notre seul tort est d'avoir nourri des chats, laissant parler cette ra'hmanout qui définit tant le Juif, et nous être garé à une place de parking que nous avions le droit d'occuper. C'est tout. Nous ne sommes pas des gens antipathiques, bruyants ou agressifs. Et pourtant nous avons récolté tout ceci de nos voisins.
Je pourrais encore vous raconter des tas d'anecdotes, plus insipides les unes que les autres, mais qui auraient le mérite de vous décrire l'ambiance qui règne autour de nous, car c'est important pour la question que je ne vais pas tarder à vous poser.
Tenez, par exemple un vendredi après-midi, juste avant l'allumage, ma femme s'est aperçue que notre plata faisait sauter les plombs. Elle a demandé à une voisine si elle en avait une de secours. La voisine lui en a effectivement prêté une, et ma femme s'est confondue en remerciements et bénédictions pour ce geste. Dimanche, nous avions oublié de ramener la plata. Le mari de cette voisine a sonné à notre porte et n'a rien trouvé de plus spirituel que de nous dire : "Je pensais que vous faisiez éventuellement Chabbath toute la semaine".
Je m'arrêterai là pour les exemples, et je vous prie de m'excuser d'avoir été si long mais, comme je l'écrivais à l'instant, il était essentiel pour moi de vous rendre ce climat de mesquinerie et, j'ose le dire, de sinat 'hinam qui règne autour de nous dans ce binian.
Car aujourd'hui, je me suis dit que toutes ces réactions de la part de nos voisins sont en fait imprégnées de midath hadin. C'est alors que j'ai repensé à l'enseignement des 'Hazal : "Oï laracha', oï lachkheno".
Sans que j'accuse mes voisins d'être des recha'im, je gardais de cet enseignement l'idée selon laquelle la conduite mauvaise d'une personne a un impact sur son voisin.
Aussi, j'en viens à ma question que vous avez certainement deviné : est-il possible que cette midat hadin qui gravite autour de nous explique nos difficultés de parnassa ?
Je vous remercie beaucoup.
Chalom Ouvrakha.
Je vois un peu le climat chaleureux qui règne dans vos contrées.
Pour tout vous dire:
1- Je ne suis pas certain que vos difficlutés proviennet de Midat Hadin de la part de D. C'est possible qu'elles proviennent au contraire de Midat Harah'amim qui vous aimant vous éprouve.
2- Ce que vous évoquez est tout à fait possible et plausible. Les textes allant dans ce sens abondent dans le Talmud et les Midrachim à savoir que celui qui côtoie des mauvais voisins souffre aussi de leurs punitions etc. S'ils sont vraiment mauvais, tel que vous le décrivez il est de votre devoir de faire votre possible pour vous en écarter.
3- Il est aussi possible qu'étant dans l'affliction à cause de cette mauvaise ambiance, la providence Divine ne règne pas tellement dans votre foyer ainsi qu'il est écrit "Ein Hachékhina Chora Mitokh Tsaar".
Voilà quelques pistes de réflexion et bienvenue dans un autre immeuble un peu plus "normal".
Kol touv!
Bonjour Rav Azriel Une certaine personne prétend que les divrei Torah qui ne contiennent pas de Noms de D.ieu sont dispensés de gueniza.
J'avoue que je suis étonné, et pense qu'il n'en est pas ainsi.
Qu'en est-il ? Merci beaucoup
Chalom!
C'est une erreur.
Béhatslah'a rabba!
Bonsoir Rav Azriel
Concernant le verset Devarim 17,6, Rachi explique que les 'edim, qu'ils soient deux ou trois, sont dans l'ensemble taxés de zomemim si tous mentent.
Ma question se porte à présent sur la valeur du témoignage global. Si deux témoins apportent chacun leur version par rapport à une certaine affaire, et que le Beth Din découvre que l'un des deux ment et que l'autre dit la vérité (respectivement, si trois témoins apportent chacun leur version et que le Beth Din découvre que l'un des trois ou deux parmi les trois mentent, et que les deux autres ou l'autre disent la vérité), qu'en est-il du témoignage en lui-même : est-il recevable aux yeux du Beth Din ?
Ma question porte surtout sur le cas de trois témoins dont deux diraient la vérité et le troisième mentirait, puisque dans le contexte du verset, il est question d'un homme ou d'une femme ne pouvant être condamné à mort (sqila) que sur la foi de deux ou trois témoins, et non d'un seul. Aussi, dans le cas que je viens de mentionner, on a deux témoins qui disent la vérité, ce qui suffit en principe au Beith Din à prononcer la peine encourue, MAIS un troisième qui ment. De nouveau, quel est en ce cas le statut du témoignage ?
Merci beaucoup
Chalom!
Ceci annule le bien fondé de tout le témoignage. Bien qu'on a besoin que de deux témoins pour accepter un témoignage, mais dès lors qu'ils sont trois il faut qu'aucun des trois ne soit démenti.
Béhatslah'a!
Bonjour Rav,
J'aurais une question au sujet d'un commentaire de Rachi sur Bamidbar 30,6 ("vaHachem yisla'h lah"). J'en recopie une traduction : « De quoi s'agit-il ? D'une femme qui a fait voeu de nezira, voeu que son mari, l'ayant appris, a annulé à son insu. Si elle a contrevenu à son voeu en buvant du vin ou en se rendant impure au contact de morts, elle a besoin d?un « pardon » malgré l?annulation intervenue ».
Or je ne comprends pas que la Torah dise simplement que Hachem lui pardonnera. Car "vu d'en-haut", et même si je puis dire d'un point de vue purement "technique", il est évident que cette femme n'a commis aucune faute, puisque son mari avait annulé son neder. Le problème, c'est qu'elle ne le savait pas. Donc, de SON point de vue, elle était nezira. Donc, en SON âme et conscience, elle a usé de SA be'hira pour consommer du vin ou devenir impure, et ce en toute conscience ! Comment se fait-il que la Torah ne relève aucune faute de sa part puisqu'il y a manifestement là quelque chose à corriger dans la "structure intime" d'une personne qui a tout de même agit délibérément, encore une fois de son point devue ?
Comme je vous le disais, je trouve cela incompréhensible.
Merci beaucoup de m'éclairer à ce sujet.
Chalom
Voici la réponse du Rav Olivier à cette question:
"bien au contraire: le fait que cette femme ait besoin du pardon d Hachem témoigne que son attitude est gravissime. ou, dit autrement: ce n' est pas parce que cette femme a commis quelque chose d' anodin qu elle n est pas punie , mais peut être au contraire parce que les punitions ne sanctionnent que des faits, alors que la il s agit de sanctionner une volonté, il faut donc un interventionnisme divin, seul capable de pardonner cette attitude".
Kol touv!
Bonjour Rav
Je m'empresse de vous rassurer : je ne suis pas devenu hérétique ! Ma question porte sur les deux versets de la Torah suivants : ? D.ieu est un homme de guerre (Chemoth 15,3) ? D.ieu n'est pas un homme, pour mentir (Bamidbar 23,19) ...d'où le titre de ma question. Malgré le fait que le Nom de D.ieu soit le Chem havaya dans le premier verset et Qel dans le second, y a-t-il contradiction, et si oui, comment la lever ?
Merci beaucoup
Chalom!
Voici la réponse du Rav Olivier Chlita:
très bonne question
puisque les Sages de la Torah dénoncent toujours tout antropomorphisme, il est nécessaire de traduire "Ich" par un autre mot que "homme". c est ce qu'on fait les traducteurs/commentateurs, puisque Ounkelos traduit "Maari" et qu'Even Ezra rend "Adon", donc Ich veut dire maitre ou patron, lorsque l' idée qui en ressort n est non pas que D. soit un "homme de guerre" mais qu il est le maître de la guerre, a savoir qu il nous les fait gagner. d autre part vous avez raison de souligner qu il s agit du tétragramme, véhiculant l attribut de miséricorde. en l' occurence, il s agit de dire q' Hachem, même lorsqu il "s occupe de faire la guerre" n oublie pas d' épargner et de protéger ceux qui le méritent, contrairement aux humains qui , eux, pris dans la cruauté de la guerre, n' épargnent personne.
Kol touv!
Bonjour Rav
Avec votre permission, j'aurais 2 questions à vous soumettre :
1) je me pose la première depuis un moment. Comment est-il possible que « si les peuples du monde disent : "Vous êtes des voleurs, car vous avez conquis les terres des 7 peuples !", ils [les bnei Israël] leur diront : "Toute la terre appartient à D.ieu. Il l'a créée et l'a donnée, à qui était droit à Ses yeux. Il leur a donnée par Sa volonté, et la leur a prise par Sa volonté pour nous la donner" ». Cet argument est un excellent argument (en fait, il n'en existe pas de meilleur)... pour un croyant ! Pourquoi Rachi propose-t-il de donner au peuple du monde un argument qui a précisément justifié les massacres, pogroms, vols et abus de toutes sortes de la part des nations ?
2) Le Gour Arye enseigne que le maamar "amar Rabbi Yits'haq" figure notamment dans le Zohar (Chemoth 39b). D'un autre côtés, certains disent que Rabbi Yits'haq était le papa de Rachi. Or le Zohar a été écrit Par Rabbi Chim'on bar Yo'haï, plusieurs siècles avant Rachi. N'y a-t-il pas contradiction ?
Merci beaucoup
Chalom Ouvrah'a!
Je vous envoie la réponse que vous a écrite le Rav Olivier Chlita:
1- il faut comprendre à quel argument Rachi répond. la terre d'Israel a été acquise par la conquête, suite à la promesse aux patriarches. cela, personne ne peut le reprocher, toute occupation d'un territoire est le fruit d'une conquête. rachi répond à un autre problème. quelle est la légitimité morale, et donc quelque part la légalité, de l'extirpation du territoire des premiers occupants?
n'Est-ce pas immoral, surtout pour le D. de justice et de bonté, de déposséder les premiers occupants de leur pays? à cela vient la réponse: Hachem n'a jamais promis quoi que ce soit à qui que ce soit sans conditions et pour la vie. il y a des changements et c'est ainsi qu'est sa Volonté. il ne s'agit pas de convaincre les croyants, il s'agit de justifier, même à soi même, la démarche de la conquête.
2-Rabbi Itskhak figure aussi dans le Tanhouma. La légende qui souhaite identifier R. Itskhak avec le père de rachi doit donc être vérifiée.
Précisions : le H'ida lui-même évoque la thèse de l'identification de Rabbi Itsh'ak comme étant le père de Rachi. Mais réfute cette thèse.
Pourtant, le Taz dans son commentaire sur la Bible affirme avoir trouvé cette opinion dans un vieux manuscrit. Rachi aurait voulu, selon ce manuscrit, honorer son père qui n'aurait pas été un grand érudit, et l'aurait encouragé à poser une question toute simple pour le citer au tout début de son commentaire.
Le Taz est très sceptique et montre que Rachi cite son père dans son commentaire sur le Talmud, et qu'il s'agirait apparemment d'un Talmid Hakham et non pas d'un ignorant.
Cependant, le Taz ne semble pas remettre en question l'ensemble de l'équation Rabbi Itshak=Rachi, il remet en question juste l'attribution du titre d'ignorant au père de Rachi.
Toutefois, comme le fait remarquer l'auteur des notes sur le commentaire du Taz, la découverte tardive de l'ancienne version du Midrach Tanh'ouma ne laisse planer presque aucun doute sur la source de la question de Rachi, car Rabbi Ytshak y est mentionné clairement comme étant l'auteur de la question.
Résultat des courses : au vu de la question telle que formulée par le Zohar et par le nouveau-ancien Tanhouma, il ne fait presque aucun doute sur le fait que Rabbi Itshak cité par Rachi n'était pas son père.
Pourtant, une idée m'habite, et je crois qu'elle est également formulée par l'auteur des annotations sur le commentaire du Taz : Rachi ne cite pas systématiquement l'auteur des passages de Midrach qu'il ramène dans son commentaire. Si Rachi a choisi de le faire ici, c'est peut-être en l'honneur de son père qui portait le même nom. En effet, puisque rien ne contraignait Rachi à citer l'auteur de la question et que de surcroit d'autre midrachims attribuent la question à d'autres docteurs de la Loi, le choix de citer Rabbi Itskhak n'est pas anodin. C'est une hypothèse…
Kol touv et Chabbat Chalom!
Bonjour Rav
Y a-t-il une limite dans le temps ou autre, quant à cette mitsva ?
Si la mère revient chaque fois, et si je rends les oeufs hefker chaque fois après avoir accompli la mitsva, puis-je la refaire ?
Autre question : quand les oeufs ont éclos, dois-je faire kinian des oisillons comme je le faisais des oeufs ?
Merci
Bonjour Rav
Chalom Ouvrah'a!
Y a-t-il une limite dans le temps ou autre, quant à cette mitsva ?
Si la mère revient chaque fois, et si je rends les oeufs hefker chaque fois après avoir accompli la mitsva, puis-je la refaire ?
D'après le H'idda une fois que vous avez soulevé les oeufs une fois, vous ne pouvez plus accomplir la Mitsva une seconde fois vu que ces oeufs vous appartiennent et ne sont plus Hefker.
D'après le H'idda c'est impossible de les rendre Hefker à nouveau pour accomplir à nouveau la Mitsva.
L'opinion du Rav H'aïm Kanievsky Chlita ets que c'est possible de les rendre à nouveau Hefker à chaque fois pour pouvoir accomplir à nouveau la Mitsva.
Conclusion: Je ne vous conseille pas de le faire, vu que si vous êtes dispensé de la Mitsva et que vous l'accomplissez vous rentrez dans un problème grave qui est celui de faire souffrir la maman.
Autre question : quand les oeufs ont éclos, dois-je faire kinian des oisillons comme je le faisais des oeufs ?
Oui, il faut attendre qu'ils aient 8 jours d'après certains décisionnaires. Et dépéchez vous alors parce qu'ensuite ils vont s'envoler.
Merci
Bonjour Rav Une question d'enfant qui m'a été posée ce matin : "pourquoi Hachem a-t-Il créé des animaux avec des poils ? En été ils ont chaud". Merci
Chalom!
Excellente question. Je ne pense pas qu'ils aient chaud plus que nous.
Ce qui est sûr c'est que ce n'est pas un Rav qui peut répondre à cette question, mais plutôt un spécialiste en la matière des animaux. Il pourra vous expliquer en quoi chaque caractère de chaque animal est justement fait pour son bien.
J'ai quelques exemples en tête tels que les cils des chameaux, les yeux des animaux chassés qui leur permet de s'enfuir très vite etc. etc.
Ce qui est sûr est que tout est fait sur mesure de la même façon que nous sommes faits sur mesure.
Kol touv!
Rav Cohen-Arazi a aimablement ajouté une bannière sur la page d'accueil du site, au sujet de mon livre « Et par elles, vous vivrez ! ».
Avec sa permission, j'aimerais en profiter pour le présenter brièvement aux utilisateurs de Torah Academy.
Pour l'écrire en peu de mots, l'ouvrage explore cette fonction humaine essentielle qu'est le lien. Il en existe en l'occurrence trois catégories : le lien à sa propre personne, le lien à autrui et le lien à D.ieu.
Le premier tome, qui vient de paraître, est entièrement consacré au lien à soi. Il aborde des thèmes fondamentaux tels que :
- les étapes de la vie, de la naissance à la mort
- l'identité et la richesse inhérentes à l'individu
- le respect de soi
-la valeur des actes modestes
- la souffrance
- l'équilibre psychique
Vous pouvez découvrir ce premier tome et le commander directement sur le site vahai-bahem.benkoel.org.
Bonjour Rav Azriel
Sur mon étui à loulav est imprimé un passouk. Seulement, l'imprimeur a pris soin de ne pas écrire plus de 2 mots du passouk consécutifs. Il est écrit exactement : "oulqa'htem lakhem... peri 'ets hadar... kapot temarim" avec des points de suspension entre chaque groupe de 2 mots.
Puis-je jeter l'étui à la poubelle tel quel ?
Merci beaucoup
Chalom Ouvrah'a!
Votre question comporte deux points de réflexion.
Le premier est de savoir si on peut jeter à la poubelle l'étui qui a servi à déposer un Loulav qui est un objet de Mitsva, et ce indépendamment du problème de l'écriture.
La réponse est que c'est autorisé vu que ceci s'appelle Tachmiché Détyachmiché Mitsva et ils ne revêtent qucune Kédoucha, ainsi que l'écrivent les décisionnaires au début du chapitre 154 de Orah' H'aïm.
Au sujet des versets c'est un problème même s'il ne s'agit que d'une partie du verset, c'est une partie écrite faisant allusion à un verset complet, et qui a été écrit dans cette intention, et les mots importants du verset s'y trouvent.
Vous pouvez donc découper soigneusement la partie sur laquelle se trouvent ces écritures et jeter cette partie à la Géniza.
Kol touv!
Bonjour Rav Azriel
Si vous le permettez, j'ai plusieurs interrogations au sujet du Gan 'Eden.
1) Nos Sages nous apprennent que le Gan 'Eden est divisé en 7 mondes qu'ils appellent palais, que chaque palais comporte des portes, et que celles-ci s'ouvrent ou se ferment à des instants bien définis tels que Chabbath ou Roch 'Hodech. Or comment comprendre cela, puisque le Gan 'Eden est un univers spirituel, qui donc échappe à l'influence du temps ? Question dans la question : puisque Hachem accomplit les mitsvoth, comment peut-Il accomplir les fameuses mitsvoth 'asse chehazman grama (mitsvoth positives accomplies à un temps précis) ?
2) Si je ne me trompe pas, le verset Berechith 3,24 fait allusion à l'entrée du Gan 'Eden hata'hton. Mais de quel nature est cet endroit : matériel, spirituel, à la fois l'un et l'autre ? Et quelle est sa fonction : est-ce un lieu de "transition" entre notre monde et le Gan 'Eden ha'elyon ?
3) Quand Adam a été chassé du Gan 'Eden (ha'elyon), a-t-il été placé directement sur terre, ou a-t-il séjourné par ce Gan 'Eden terrestre ?
Merci beacoup
Chalom!
Je vous envoie la réponse du Rav Olivier à vos questions:
1) Nos Sages nous apprennent que le Gan 'Eden est divisé en 7 mondes qu'ils appellent palais, que chaque palais comporte des portes, et que celles-ci s'ouvrent ou se ferment à des instants bien définis tels que Chabbath ou Roch 'Hodech. Or comment comprendre cela, puisque le Gan 'Eden est un univers spirituel, qui donc échappe à l'influence du temps ?
tout comme nous sommes composés de spiritualité et n'échappons pas à l'influence du temps! ce qui nous est enseigné au sujet du gan eden est fonction de notre perception, qui, elle, est liée au temps. les concepts évoqués dans le Zohar sont transmis dans un langage métaphorisé. plus notre perception s'affinera, plus les concepts en seront mieux compris.
Question dans la question : puisque Hachem accomplit les mitsvoth, comment peut-Il accomplir les fameuses mitsvoth 'asse chehazman grama (mitsvoth positives accomplies à un temps précis) ?
parce que les mitsvots dans leurs essences profondes transcendent le temps. le temps n'est que le prétexte humain pour encadrer la mitsva. Voir le Beth Halevi sur la Thora qui explique que l'évènement n'est que prétexte à la mitsva, qui elle, existe ontologiquement.
2) Si je ne me trompe pas, le verset Berechith 3,24 fait allusion à l'entrée du Gan 'Eden hata'hton. Mais de quel nature est cet endroit : matériel, spirituel, à la fois l'un et l'autre ? Et quelle est sa fonction : est-ce un lieu de "transition" entre notre monde et le Gan 'Eden ha'elyon ?
De la lecture du Ramban il ressort, me semble-t-il, que le gan eden évoqué est à la fois concret et spirituel, la Tora employant un langage susceptible d'être compris à ces deux niveaux. ce qui est vrai pour le gan eden ici bas situé quelque part en Orient, reste vrai en ce qui concerne le gan eden spirituel. Adam agissait donc à deux niveaux à la fois.
Ceci dit, même en évoquant un gan eden terrestre, cela ne veut pas dire que le langage de la thora n'est pas imagé. les concepts sont formulés avec des mots humains mais renferment des secrets.
3) Quand Adam a été chassé du Gan 'Eden (ha'elyon), a-t-il été placé directement sur terre, ou a-t-il séjourné par ce Gan 'Eden terrestre ?
Il me semble qu'il fut chassé des deux gan eden à la fois mais si vous avez compris autrement , merci de nous le faire savoir.
Merci beacoup
Bon courage!!!!!
Bonjour Rav Azriel
J'aimerais vous soumettre deux questions de Halakha sans lien apparent :
? Quel est le psaq de Rav 'Ovadia Yossef concernant la hotsaa dans un domaine muni d'un 'erouv, pour un séfarade ?
? Causer un moum à une poupée d'enfant est-il de l'ordre de la 'houmra ou est-ce la Halakha stricte ? Merci beaucoup
Chalom!
1- Il ne vaut mieux pas. ceux qui se reposent sur le Erouv ont sur qui se reposer.
2- D'après certains c'est une H'oumra (Rav Ovadia Yossef en l'occurrence (cf. Chout Yéh'avé Daat).
Kol touv!
Bonsoir Rav Azriel
J'aurais deux questions à vous soumettre à propos de la maqath dam : une question d'un enfant et une question d'un adulte ! (on notera avec intérêt la puissance que la tmimouth de l'enfant confère à sa question...)
Celle de l'enfant : qu'ont fait les poissons pour mourir lors de cette maqa ?
Celle de l'adulte : lors du Maboul, les poissons ont été épargné alors que toute l'humanité était dévoyée ; pourquoi n'en est-il pas de même ici, à plus forte raison peut-être, puisque seule l'Egypte était dévoyée lorsque la maqath dam l'a frappée ?
Merci beaucoup !
Chalom Ouvrah'a!
Sans avoir encore réussi à trouver le temps de consulter tous les Midrachim, il me semble qu'on puisse donner une explication.
A le première question, il convient de répondre que ce n'est pas une punition pour les poissons de devoir mourir en accomplissant la réalisation du projet Divin. S'ils ont pu contribuer à la manifestation de la puissance de D. c'est la chose la meilleure qu'il pouvait leur arriver.
A le seconde question, il me semble qu'il y a une différence. Le rôle du déluge était de détruire les êtres dépravés. Les poissons étant restés fidèles n'ont donc pas été touchés.
Par contre, la plaie de Dam n'était pas là pour détruire les poissons les grenouilles ou les poux, mais pour montrer la grandeur de D. et pour punir les égyptiens. On en revient donc à la première réponse.
J'espère avoir été clair, ce qui est sûr c'est que j'ai été succinct.
Kol touv!
Bonjour Rav Azriel
Le verset Chemoth 2,7 présente une particularité grammaticale. Il y est question de la soeur de Batya qui, après que Moché ait refusé d'avaler le lait de nourrices égyptiennes, demande à Batya la permission de chercher une nourrice parmi les femmes juives. Seulement, dans les mots « sa soeur dit à la fille de Phar'o », « sa soeur » correspond à « a'hoto » avec un vav à fin, comme si elle était la soeur d'un certain homme. S'il s'agit effectivement de la soeur de Batya, une femme, il aurait dû être écrit « a'hotah », avec un hé ponctué d'un mapiq.
Pourquoi cette "anomalie" ?
Merci beaucoup
Chalom!
Voici la réponse du Rav Olivier:
Il semble qu'il s'agisse de la sœur de Moché et non de la sœur de Batia. mais si vous pensez que ce n'est pas le cas, merci d'expliquer pourquoi.
Kol touv!
Bonjour Rav Azriel
Pourriez-vous me citer une source à partir de laquelle on apprend que D.ieu Lui-même accomplit les commandements de Sa Torah ?
Merci beaucoup
Chalom Ouvrah'a!
La Gémara (Brah'ot page 7) écrit que D. prie et qu'il met les Téfilin tous les jours.
La gémara écrit quel est l'objet de Sa prière et quelle est la spécificité de Ses Téfilin par rapport aux nôtres.
Kol touv!
Bonsoir Rav Azriel La Torah parle-t-elle d'un nombre maximal de guilgoulim pour une seule "personne" ?
Merci beaucoup
Chalom!
Ps à ma connaissance!
Kol touv!
Bonjour Rav Azriel
Pourquoi le fait que des hommes aient fait du 'hessed envers des animaux a-t-il été un tiqoun pour le fait que les hommes n'aient pas fait du 'hessed envers des hommes ?
Merci beaucoup
Chalom!
Quelles sont les sources qui vous indiquent ce que vous dites?
Merci.
Bonjour Rav 'Azriel
Le fait de quitter la synagogue à reculons est-il une mitsva, une midath 'hassidouth, un conseil, facultatif ?
S'il y a effectivement lieu de se comporter de la sorte, y a-t-il un ou plusieurs versets à dire alors ?
Merci beaucoup
Chalom!
C'est une Midat H'assidout, cf aussi: http://www.torahacademy.fr/kotel pour mieux comprendre le sens de cela.
Kol touv!
Bonjour Rav 'Azriel
J'aimerais vous soumettre les deux questions suivantes :
1) comment comprendre les mots : « Ne sois pas juste à l'excès » (Qoheleth 7,16) ? Au contraire ! Tout homme (sensé) aimerait être juste à l'excès, être même un 'hassid, atteindre de prodigieux niveaux de pureté, prophétiser de la façon la plus intelligible possible, faire revivre les morts, se coller à son Créateur !
2) il est écrit : « D.ieu connaît les pensées de l'homme car elles sont vanité » (Tehilim 94,11). N'est-ce pas étonnant de donner une raison pour laquelle D.ieu serait capable de sonder les pensées humaines ? Et si elles n'étaient pas vaines, Il ne le serait donc pas ? Comment donc sembler subordonner Son essence à une quelconque cause ? Tel est un peu le sens de ma question.
Merci beaucoup
Chalom!
Vous avez d'excellentes questions. Simplement petit rappel (si je peux me permettre), il faut impérativement étudier le Nah' avec les commentateurs.
Rachi sur place et les autres commentateurs disent que Kohelet fait allusion à une personne qui est trop gentille est apitoyée lorsqu'il ne faut pas. Exemple: Le Roi Chaoul qui a été trop "Tsadik" au moement où il devait tuer Amalek et qu'il ne l'a pas fait par sentiment d'humanité et de piété.
Pour la deuxième question, à nouveau les commentateurs traduisent ce verset d'une autre façon que vous. Ce n'est pas que D. les comprend vu qu'elles sont vanité H'ass Véchalom, ce qui laisse place à votre question.
Le sens du verset est D. connait les pensées des hommes, or elles sont vanités. Ensuite chaque commentateur propose une autre variante d'explication à ce verset, mais le fond est celui ci. Le mot כי a plusieurs interprétations ainsi que Rachi le dit sur la Torah. Le sens ici n'est pas parce que comme vous l'avez laissé sous entendre.
Kol touv et Béhatslah'a rabba!
Bonjour Rav
J'ai fait mon alya et, parmi tous les cartons de déménagement, certains contenaient des sifrei qodech.
Faut-il mettre ces cartons à la gueniza ?
Merci beaucoup
Chalom!
Mazal tov pour votre Alyah, et beaucouyp de Alyah dans tous les domaines Béézrat Hachem!
Non ce n'est pas la peine de mettre les cartons vides dans la Guéniza.
En effet ils ne sont pas considérés comme étant Tachmich détachmich dikdoucha, vu qu'ils n'ont pas été conçus à cet effet, ils ont juste servi à les transporter d'un endroit à un autre.
S'il s'agissait de cartons dont le but est d'y poser de façon générale les livres, ça aurait été autre chose.
Kol touv!
Bonjour Rav, Que signifient 'Hazal quand, en parlant d'un animal, ils enseignent : "Tel animal dit...". Que signifie le fait qu'ils "disent" le passouk qui leur est associé ? D'ailleurs, ma question vaut aussi pour les autres créations (éléments de la nature), mais c'est vrai qu'au moment de la poser, c'est plus le cas des animaux qui m'intrigue. Merci beaucoup pour votre éclairage
Chalom !
Quand vous entendez le chien aboyer par exemple, en fait il exprime quelquefois son humilité face à D. ainsi que ce verset l'indique et ainsi de suite pour chaque créature !
Chalom Rav, Est-il permis, déconseillée ou même interdit de faire netital yadaïm en sortant des toilettes au-dessus d'un évier contenant des ustensiles de cuisine ? Merci beaucoup
Chalom !
Concernant la Nétila à la sortie des toilettes, pas de problème.
Concernant la Nétila du matin, il existe une controverse. Le Rav Oyerbakh zatsal autoirse puisque ces ustensiles vont de toute façon être ensuite rincés, mais les autres décisionnaires le séconseillent fortement.
Kol touv !
Chalom Rav, Est-il conseillé d'ajouter un nom à une femme dont le prénom hébraïque Ra'hel, voire de le changer, et pourquoi ? Merci beaucoup et Chabbath Chalom
Chalom !
Dans le livre Véyikaré Chémo Béisraël il est rapporté que l'opinion du Rav Ovadia et du Rav Ben Tsion zatsal était de ne pas donner ce nom a priori parce que c'est un nom qui est " Moré Al adinim ". C'est à dire un nom qui suscite la rigueur. Selon eux il est bon de rajouter le prénom Efrat.
Toutefois l'opinion du Rav 'HHaïm Kanyevsky et d'autres Rabbanim est qu'il n'y a pas lieu de craindre quoi que ce soit.
Certains appellent Rahéli, comme cela tout est résolu.
Kol touv !
Chalom Rav, Ce fut Adam et non 'Hava, qui reçut la mitsva de garder l'Arbre de la Connaissance. Aussi, pour accomplir sa tâche, il aurait été plus logique qu'il aille persuader Adam et non 'Hava. J'ai lu à ce sujet une très belle explication dans Avoth deRabbi Nathan, qui rapporte une différence fondamentale entre la psychologie masculine et la psychologie féminine. Une certaine personne m'en a donné une autre, j'aurais aimé savoir si vous pouviez la confirmer et, si elle est avérée, répondre à une question à son propos. Adam aurait eu une relation avec 'Hava et se serait endormi. Le voyant "indisponible", le Serpent se serait alors tourné vers 'Hava. Mais alors de nouveau, suivant la logique selon laquelle le Serpent aurait dû s'adresser en priorité à Adam, pourquoi ne l'a-t-il pas tout simplement réveillé ?
Merci beaucoup, Chabbath Chal.om
Chalom !
Je vous envoie la réponse du Rav Olivier à votre intention :
Chalom,
Vous avez raison de souligner que l’ordre était adressé à « Adam ». Mais puisque le dit ordre précédait la création de H’ava, et que la Tradition nous enseigne que la Femme, avant d’être séparée d’Adam, faisait « partie » de celui-ci, on peut considérer que l’injonction concernant l’arbre fut adressé aux deux, qui ne formaient qu’un. Mais on peut dire aussi, que l’injonction n’était adressé qu’à Adam, et que celui-ci était responsable de le transmette à sa conjointe. Quoi qu’il en soit, la question de savoir pourquoi le Nah’ach a choisi H’ava est pertinente.
Il semble que la seconde réponse que vous rapportez corresponde aux dire du Midrach Rabba Berechit 19. Il y est dit effectivement qu’Adam s’était endormi après s’être livré au Derekh Erets, entendons à une activité conjugale. Cela explique comment le Nah’ach a pu s’entretenir avec H’ava sans que son mari s’y mêle. Mais cela ne répond pas à la question : pourquoi H’ava plutôt qu’Adam.
La réponse généralement admise chez les commentateurs est que H’ava est beaucoup plus disposée à être convaincue par le Na’hach. Soit parce que justement elle n’a rien entendu « directement » de D. mais juste par son mari, soit parce que son caractère féminin se prête plus à la séduction.
Bien à vous.
Bonjour Rav
Il me semble que garder / enlever les tefiline lors d'une brit est sujet à ma'hloket.
1) concrètement, que faut-il faire ?
2) la règle que vous me direz est-elle la même pour le père de l'enfant ?
3) qu'en est-il du tallit gadol cette fois ?
Merci beaucoup
Chalom Ouvrah'a!
Il existe une grande controverse à ce sujet dans les décisionnaires.
Certains ont préconisé de porter les Téfilin pendant la Brit Mila, alors que d'autres (le H'ida en particulier voient en cela un manque d'irrespect pour la Mitsva de la Mila, comem si elel n'était pas un "Ot" suffisant pour qu'on ait besoin de faire appel à un autre "Ot" qui est celui des Téfilin.
En pratique disons, que si vous avez déjà) les Téfilin juste après Chah'arit vous pouvez tranquillement les garder, mais si vous les avez déjà retiré ce n'est pas conseillé de les remettre pour la Mila. Ceux qui le font ont largement sur qui se reposer.
Le Talith Gadol vous pouvez en tout cas le remettre en l'honneur de la Mitsva, que vous soyez le père ou le Mohel.
Kol touv!