Chalom Mr le Rav ,
Ce petit message afin de vous solliciter concernant la halakha et la bonne conduite à adopter.
En effet, je prie dans une petite synagogue et, certains viennent d'assez loin pour assurer le myniane (2 km environ)
Lorsque chabbath se termine tard comme c' est le cas en ce moment ( 22h ) , il est impossible pour certains de pouvoir rester jusqu'à cet horaire.
Or , sans eux, pas de myniane.
Nous avons donc pris l'habitude de faire sortir chabbat avant l'horaire et ceci afin de préserver myniane, partant du principe également que c'était permis dans une certaine mesure ( circonstances exceptionnelles ).
A titre d'exemple, pour un chabbat qui sort à 22h , on fait arvith motsae chabbat autour des 21h (avant chekia).
De plus , nous récitons ata honantanou dans la Amida .
J'aimerai donc votre avis sur la question et savoir que dit vraiment la halakha à ce sujet ?
Afin de savoir si nous faisons bien ou pas .
Par avance, merci pour votre réponse.
Cordialement.
Chalom Ouvrakha !
Chalom Rav,
Lors de l'apéritif du kidouch du samedi matin , à la synagogue, on m'a fait la remarque qu'il ne fallait pas manger des olives noires .
Il semble s'agir d'un rite ou d'une coutume ( séfarade peut être? ) .
Or on n a pas su m'en expliquer la raison .
Avez vous l'explication ?
Par avance, merci .
Kol touv .
Chalom!
Non, je ne pense pas du tout que ce soit un problème. Je ne connais aucune source à ce que vous écrivez.
La seule source est la Gémara de Horayot (page 13) qui dit que consommer des olives fait perdre la mémoire, mais elle ne note aucune différence entre les olives noires et les olives vertes.
Il existe des conseils pour pouvoir consommer des olives sans pour autant perdre sa mémoire.
Kol touv!
Chalom Rav,
Voici j'ai un problème de savoir si je vais profaner ou pas le chabbat .
En effet, je travaille dans le scolaire chez des goym . Il se trouve que ce samedi , c' est la journée "portes ouvertes" dans l'établissement et que les employés sont obligés de venir travailler ( afin de rattrapper le lundi de pentecôte qui était férié) .
C' est la loi.
Impossible pour moi de refuser , je me mettrai ma patronne à dos et ni de feindre un arret maladie car ma patronne sait que je suis Juif et que je suis pratiquant , elle reniflerait tout de suite l'embrouille ....
Voici mon optique : je vais travailler tout en veillant à respecter les 39 travaux interdits .Il s'agit en fait de faire de l'acceuil pour les parents d'élèves qui viennent voir l'établissement.
Si je veille à ne pas toucher la lumière, à ne pas me faire ouvrir le portail éléctrique que pour moi et finalement à ne faire que acte de présence dans cet endroit , aurai je préservé le chabbat ?
Meme si dans l'esprit c' est clair qu' il y aura un peu de travail , mais matériellement suis je en mesure de respecter le chabbat malgré un acte de présence et une attitude qui consister à renseigner et aiguiller des parents d'élèves ?
Sachant aussi qu au niveau du salaire , je ne toucherai pas plus que d'habitude et que donc à ce niveau là , je pense qu aucun problème se pose en rappor au chabbat ....
Par avance, merci de m'éclairer Rav Cohen-Arazi. Kol touv.
Chalom!
Que puis je vous dire? C'est malheureux de passer un Chabbat dans ces conditions là. Elle n'a qu'à renifler ce qu'elle veut, et en déduire ce qu'elle veut. Que peut-on faire? Le Chabbat en vaut bien la peine....
En tous cas c'est clair que si vous ne faites aucun travail interdit c'est bien bien moins grave que si vous faites des travaux interdits H'ass Véchalom.
Donc si vous n'arrivez pas à trouver une excuse, et que vous comptez en tout cas travailler efforcez vous de ne rien enfreindre d'interdit en étant là bas.
Kol touv et Chabbat Chalom!
Chalom Mr le Rav,
Une question est venue habiter mon esprit .
En effet, il se trouve que je vends des produits sur internet ( sur des sites d'annonces entre autres) .Et je me suis interrogé par rapport au chabbat , à savoir que si quelqu' un regarde un de mes produits durant le chabbat et qu' il m' envoie un e-mail comme quoi il veut acheter mon produit etc .
Certes je découvrirai tout ca , aprés chabbat , mais l'évènement se sera passé pendant chabbat .
Est ce que ce genre de chose revient un peu au même principe que d'observer le chabbat alors que notre affaire fait du profit pendant le chabbat ? Ou alors cela n' a t il rien à voir ?
Par avance, merci pour la réponse. Kol touv.
Chalom Ouvrah'a!
C'est autorisé! Ce non juif vous a envoyé un mail Chabbat, mais toute la transaction ne se fera qu'après Chabbat. Et en plus, il n'y a pas d'interdit de Shar Chabbat, (gagner de l'argent pendant Chabbatà puisque la personne qui va payer va payer pour l'objet vendu et non pas pour l'effort fourni pendant Chabbat). Cf aussi Chout Minh'at Itsh'ak (Tome 3 chapitre 34).
Kol touv!
Chalom ,
J'avais pour habitude de retirer mon manger de la plata vendredi soir et de le mettre au frigo. Je le reposais ensuite le samedi matin. On m' a dit que c'était péché d' enlever une marmite de nourriture et de la remettre sur la plata (malgré que la nourriture soit cuite avant chabbat et que c' est donc juste pour la réchauffer ).
Alors du coup ce chabbat je l' ai laissée toute la nuit sur le plata. Problème : la nourriture a brûlé ! :o(
J'envisage donc un système avec minuterie qui me permettrait de ne pas retirer mon manger de la plata , tout en faisant en sorte qu' il ne brûle pas.
Je suppose que ce sujet a déjà été débattu à maintes et maintes reprises, mais je n' ai pas trouvé de réponse qui me satisfasse , dans le moteur de recherche .
Par avance , merci de m' éclairer.
Kol touv Roche Hodeche mevorah
Chalom!
Au sujet de votre première question.
S'il s'agit d'un plat complètement cuit, et sec, c'est autorisé de le placer sur la plaque métallique d'après le Rav Ovadia Yossef zatsal, et interdit d'après de nombreux autres Décisionnaires.
D'après ces autres Décisionnaires dans un tel cas, il suffit de retourner un plat vide sur la platta, et de poser votre casserole sur ce plat posé à l'envers.
Si la plat est constitué de liquide (en quantité non négligeable, et qu'il est donc repérable), c'est effectivement interdit d'après toutes les opinions de le poser sur la platta Chabbat même en retournant un plat, et même si ce plat est déjà cuit depuis Vendredi.
Pour votre seconde question, votre supposition est avérée, on en a déjà parlé plusieurs fois, voici les liens:
Cf http://www.torahacademy.fr/platta-sur-minuterie-plat-avec-de-la-sauce
et http://www.torahacademy.fr/shabbat
Cf aussi http://www.torahacademy.fr/dafina-qui-brle
S'il vous manque quelque chose, veuillez me le dire.
Kol touv!
Chalom ,
Un cas de figure s'est posé à ce moi ce chabbat et j'aimerai vos éclaircissements mr le Rav sur l'attitude à adopter.
En effet , je me suis rendu compte que je ne n'aurai pas assez de jus de raisin pour faire les 2 kidouch + havdala ce chabbath . Du coup , je me suis permis de laisser les 3/4 du kiddouch vendredi soir pour faire celui de samedi matin ( en rajoutant 1/4 ) et pareillement pour havdala . Cela pose t il problème ou pas?
Par avance , merci pour la réponse . Kol Touv .
Chalom Ouvrah'a!
Lorsque vous écrivez que vous avez rajouté un quart, vous faites allusion à un quart d'eau ou de vin?
Répondez moi à cette question et je pourrais vous répondre si D. veut de façon adaptée à votre cas précis!
Kol touv!
Chalom Rav , J'ai mon frère qui se marie le 28 décembre et cela tombe un chabbath .
Il lui est impossible de repousser la date à un autre jour (agenda de la mairie oblige ) .
Il m'a demandé d'être son témoin et je voulais savoir si je peux aller à la mairie à pieds , sans transgresser aucune loi chabbatique afin de faire acte de présence et d'etre son témoin ?
En terme pratique , je ne vois pas en quoi cela poserait problème puisque je veillerai à ne transgresser aucun interdit de chabbat ( ne pas toucher la lumière , ne pas écrire etc...) , mais peut être sur le plan de l'esprit chabbatique cela serait problèmatique ?
Par avance, je vous remercie pour votre éclairage. Kol touv
Chalom !
Cela m'étonne qu'ils ne soient pas d'accord de repousser la date. Que votre frère lui explique qu'en tant que juif cela lui est impossible Chabbat et c'est tout !
Votre frère et la famille qui compte se rendre à la maison sont tous religieux ?
S'ils viennent en voiture etc. avec des appareils photos etc. c'est vraiment du 'Hiloul Hachem. Si vous vous y trouvez et en tant que témoin c'est cautionner avec cela et je ne pense pas que ce soit une bonne chose du tout !
Béhatsla'ha et Mazal Tov pour votre frère !
Kvod Harav !
je voulais avoir de vos lumières concernant mon questionnement.
En effet, pour gagner ma parnassa j'ai aménagé chez moi deux pièces et j'envisage de garder des animaux , des petits rongeurs de type , hamster, lapins, gerbille , cochons d inde etccc...
De ce que j ai cru comprendre il n' y a aucun problème halakhique à avoir ce genre d'animaux chez soi .
La question qui se pose est plutot par rapport au chabbath , à savoir mon appartement garde t il toute la sainteté du chabbath malgré que dans deux pièces de ce meme appartement il y aurait des petits rongeurs avec tout ce que cela implique d'impureté (urine , crottes etccc ) ?
La 2e question est la suivante : si je m'occupe d'eux le chabbat à savoir les nourrir, leur changer la litière et leur mettre du foin, cela peut il etre assimilé comme un travail servile et donc assour ?
Par avance, merci pour vos éclaircissements mr le Rav. Kol touv.
Chalom Ouvrakha !
1- L'appartement garde toute sa sainteté, et la sainteté du Chabbat restera en tout état de cause. Par contre ne priez pas devant leur cage ou a proximité s'il y a des excréments etc.
2- Vous pouvez les nourrir mais changer leur litière etc. vous ne pouvez pas attendre Samedi soir pour le faire ?
Kol touv !
Chalom Rav ,
Ce petit message pour avoir votre avis sur la problématique suivante:
J'ai la maladie coeliaque , c est à dire une intolérance au gluten et il m est donc interdit de consommer tout ce qui est a base de blé , orge , seigle , avoine , épeautre.
Autrement dit, je ne peux plus faire mézonot , ni birkat hamazone . Je me suis accoutumé malheureusement de ne plus pouvoir faire le bikrat et mézonot , ainsi est la volonté de Hachem.
Néanmoins, en écoutant un cours de Torah, j'ai entendu également que sans séouda , pas de kidouch.
On entend par séouda le fait de manger au moins un kazait de mézonot .
Or ma santé ne me permet pas de faire mézonot , ni d'avaler le moindre gramme de blé .Cela signifie t il que je dois donc aussi cesser de faire le kidouch car levatala ? Y a t il une dérogation possible pour les personnes comme moi qui sont malades ? Ou peut etre puis je etre quitte si je bois une certaine quantité de guefen ?
Par avance, merci pour vos lumières mr Le Rav .
Kol touv et chavoua tov.
Chalom !
Si si, vous pouvez faire le Kiddouchh et boire un Révit de vin. Le mieux est de boire un Réviit entier en dehors du Rov Réviit recquis pour le Kiddouch si c'est vous qui faites le Kiddouch, à savoir 44+86 mL soit 130 mL.
En pratique on s'efforce au moins pour le Kiddouch du soir de s'acquitter de 130mL et pour celui du matin on peut se suffir d'uniquement un Réviit soit 86 mL.
Kol touv et je Bravo d'avoir bien pris la chose ! Il y a des gens qui auraient fait une vraie déprim dans un tel cas ! Telle est la volonté de D. comme vous l'avez dit et il n'y a pas d'autre choix que de comprndre que c'est pour votre bien !
Béhatsla'hah !
Chalom Mr le Rav ,
Ce petit message afin de vous solliciter concernant la halakha et la bonne conduite à adopter.
En effet, je prie dans une petite synagogue et, certains viennent d'assez loin pour assurer le myniane (2 km environ)
Lorsque chabbath se termine tard comme c' est le cas en ce moment ( 22h ) , il est impossible pour certains de pouvoir rester jusqu'à cet horaire.
Or , sans eux, pas de myniane. Nous avons donc pris l'habitude de faire sortir chabbat avant l'horaire et ceci afin de préserver myniane, partant du principe également que c'était permis dans une certaine mesure ( circonstances exceptionnelles ).
A titre d'exemple, pour un chabbat qui sort à 22h, on fait arvith motsae chabbat autour des 21h (avant chekia).
De plus , nous récitons ata honantanou dans la Amida .
J'aimerai donc votre avis sur la question et savoir que dit vraiment la halakha à ce sujet ?
Si cela est permis, cette dérogation halakhique doit elle obéir à des conditions strictes et précises ? Afin de savoir si nous faisons bien ou pas .
Par avance, merci pour votre réponse.
Cordialement.
Chalom Ouvrakha !
Je comprend très bien votre déception de devoir prier Arvit sans Mynian surtout alors que les gens font Messirout Néféch pour se déplacer de si loin pour prier.
Mais prier avant la Chkia le Samedi soir n'est autorisé que pour une personne qui se trouve dans un cas de force majeure et qui ne pourra ensuite ni prier ni même faire la Havdala si elle attend la nuit (cf. Choul'han Aroukh chap. 273 § 3).
Le Michna Béroura (ibid.) stipule de ne pas avoir recours à cela parce que les gens risquent d'en venir à croire que Chabbat est effectiveme,nt déjà sorti et risquent d'en venir à faire des travaux interdits Chabbat.
Béhatsla'ha Rabba !
Chalom ,
J'avais pour habitude de retirer mon manger de la plata vendredi soir et de le mettre au frigo. Je le reposais ensuite le samedi matin. On m' a dit que c'était péché d' enlever une marmite de nourriture et de la remettre sur la plata (malgré que la nourriture soit cuite avant chabbat et que c' est donc juste pour la réchauffer ).
Alors du coup ce chabbat je l' ai laissée toute la nuit sur le plata. Problème : la nourriture a brûlé ! :o(
J'envisage donc un système avec minuterie qui me permettrait de ne pas retirer mon manger de la plata , tout en faisant en sorte qu' il ne brûle pas.
Je suppose que ce sujet a déjà été débattu à maintes et maintes reprises, mais je n' ai pas trouvé de réponse qui me satisfasse , dans le moteur de recherche .
Par avance , merci de m' éclairer.
Kol touv Roche Hodeche mevorah
Chalom!
Au sujet de votre première question.
S'il s'agit d'un plat complètement cuit, et sec, c'est autorisé de le placer sur la plaque métallique d'après le Rav Ovadia Yossef zatsal, et interdit d'après de nombreux autres Décisionnaires.
D'après ces autres Décisionnaires dans un tel cas, il suffit de retourner un plat vide sur la platta, et de poser votre casserole sur ce plat posé à l'envers.
Si la plat est constitué de liquide (en quantité non négligeable, et qu'il est donc repérable), c'est effectivement interdit d'après toutes les opinions de le poser sur la platta Chabbat même en retournant un plat, et même si ce plat est déjà cuit depuis Vendredi.
Pour votre seconde question, votre supposition est avérée, on en a déjà parlé plusieurs fois, voici les liens:
Cf http://www.torahacademy.fr/platta-sur-minuterie-plat-avec-de-la-sauce
et http://www.torahacademy.fr/shabbat
Cf aussi http://www.torahacademy.fr/dafina-qui-brle
S'il vous manque quelque chose, veuillez me le dire.
Kol touv!
Chalom ,
J'avais pour habitude de retirer mon manger de la plata vendredi soir et de le mettre au frigo. Je le reposais ensuite le samedi matin. On m' a dit que c'était péché d' enlever une marmite de nourriture et de la remettre sur la plata (malgré que la nourriture soit cuite avant chabbat et que c' est donc juste pour la réchauffer ).
Alors du coup ce chabbat je l' ai laissée toute la nuit sur le plata. Problème : la nourriture a brûlé ! :o(
J'envisage donc un système avec minuterie qui me permettrait de ne pas retirer mon manger de la plata , tout en faisant en sorte qu' il ne brûle pas.
Je suppose que ce sujet a déjà été débattu à maintes et maintes reprises, mais je n' ai pas trouvé de réponse qui me satisfasse , dans le moteur de recherche .
Par avance , merci de m' éclairer.
Kol touv Roche Hodeche mevorah
Chalom!
Au sujet de votre première question.
S'il s'agit d'un plat complètement cuit, et sec, c'est autorisé de le placer sur la plaque métallique d'après le Rav Ovadia Yossef zatsal, et interdit d'après de nombreux autres Décisionnaires.
D'après ces autres Décisionnaires dans un tel cas, il suffit de retourner un plat vide sur la platta, et de poser votre casserole sur ce plat posé à l'envers.
Si la plat est constitué de liquide (en quantité non négligeable, et qu'il est donc repérable), c'est effectivement interdit d'après toutes les opinions de le poser sur la platta Chabbat même en retournant un plat, et même si ce plat est déjà cuit depuis Vendredi.
Pour votre seconde question, votre supposition est avérée, on en a déjà parlé plusieurs fois, voici les liens:
Cf http://www.torahacademy.fr/platta-sur-minuterie-plat-avec-de-la-sauce
et http://www.torahacademy.fr/shabbat
Cf aussi http://www.torahacademy.fr/dafina-qui-brle
S'il vous manque quelque chose, veuillez me le dire.
Kol touv!
Chalom Rav ,
Ce petit message pour avoir votre avis sur la problématique suivante:
J'ai la maladie coeliaque , c est à dire une intolérance au gluten et il m est donc interdit de consommer tout ce qui est a base de blé , orge , seigle , avoine , épeautre.
Autrement dit, je ne peux plus faire mézonot , ni birkat hamazone . Je me suis accoutumé malheureusement de ne plus pouvoir faire le bikrat et mézonot , ainsi est la volonté de Hachem.
Néanmoins, en écoutant un cours de Torah, j'ai entendu également que sans séouda , pas de kidouch.
On entend par séouda le fait de manger au moins un kazait de mézonot .
Or ma santé ne me permet pas de faire mézonot , ni d'avaler le moindre gramme de blé .Cela signifie t il que je dois donc aussi cesser de faire le kidouch car levatala ? Y a t il une dérogation possible pour les personnes comme moi qui sont malades ? Ou peut etre puis je etre quitte si je bois une certaine quantité de guefen ?
Par avance, merci pour vos lumières mr Le Rav .
Kol touv et chavoua tov.
Chalom !
Si si, vous pouvez faire le Kiddouchh et boire un Révit de vin. Le mieux est de boire un Réviit entier en dehors du Rov Réviit recquis pour le Kiddouch si c'est vous qui faites le Kiddouch, à savoir 44+86 mL soit 130 mL.
En pratique on s'efforce au moins pour le Kiddouch du soir de s'acquitter de 130mL et pour celui du matin on peut se suffir d'uniquement un Réviit soit 86 mL.
Kol touv et je Bravo d'avoir bien pris la chose ! Il y a des gens qui auraient fait une vraie déprim dans un tel cas ! Telle est la volonté de D. comme vous l'avez dit et il n'y a pas d'autre choix que de comprndre que c'est pour votre bien !
Béhatsla'hah !
Chalom ,
Un cas de figure s'est posé à ce moi ce chabbat et j'aimerai vos éclaircissements mr le Rav sur l'attitude à adopter.
En effet , je me suis rendu compte que je ne n'aurai pas assez de jus de raisin pour faire les 2 kidouch + havdala ce chabbath . Du coup , je me suis permis de laisser les 3/4 du kiddouch vendredi soir pour faire celui de samedi matin ( en rajoutant 1/4 ) et pareillement pour havdala . Cela pose t il problème ou pas?
Par avance , merci pour la réponse . Kol Touv .
Chalom Ouvrah'a!
Lorsque vous écrivez que vous avez rajouté un quart, vous faites allusion à un quart d'eau ou de vin?
Répondez moi à cette question et je pourrais vous répondre si D. veut de façon adaptée à votre cas précis!
Kol touv!
Chalom Rav,
Lors de l'apéritif du kidouch du samedi matin , à la synagogue, on m'a fait la remarque qu'il ne fallait pas manger des olives noires .
Il semble s'agir d'un rite ou d'une coutume ( séfarade peut être? ) .
Or on n a pas su m'en expliquer la raison .
Avez vous l'explication ?
Par avance, merci .
Kol touv .
Chalom!
Non, je ne pense pas du tout que ce soit un problème. Je ne connais aucune source à ce que vous écrivez.
La seule source est la Gémara de Horayot (page 13) qui dit que consommer des olives fait perdre la mémoire, mais elle ne note aucune différence entre les olives noires et les olives vertes.
Il existe des conseils pour pouvoir consommer des olives sans pour autant perdre sa mémoire.
Kol touv!
Chalom Mr le Rav ,
Ce petit message afin de vous solliciter concernant la halakha et la bonne conduite à adopter.
En effet, je prie dans une petite synagogue et, certains viennent d'assez loin pour assurer le myniane (2 km environ)
Lorsque chabbath se termine tard comme c' est le cas en ce moment ( 22h ) , il est impossible pour certains de pouvoir rester jusqu'à cet horaire.
Or , sans eux, pas de myniane. Nous avons donc pris l'habitude de faire sortir chabbat avant l'horaire et ceci afin de préserver myniane, partant du principe également que c'était permis dans une certaine mesure ( circonstances exceptionnelles ).
A titre d'exemple, pour un chabbat qui sort à 22h, on fait arvith motsae chabbat autour des 21h (avant chekia).
De plus , nous récitons ata honantanou dans la Amida .
J'aimerai donc votre avis sur la question et savoir que dit vraiment la halakha à ce sujet ?
Si cela est permis, cette dérogation halakhique doit elle obéir à des conditions strictes et précises ? Afin de savoir si nous faisons bien ou pas .
Par avance, merci pour votre réponse.
Cordialement.
Chalom Ouvrakha !
Je comprend très bien votre déception de devoir prier Arvit sans Mynian surtout alors que les gens font Messirout Néféch pour se déplacer de si loin pour prier.
Mais prier avant la Chkia le Samedi soir n'est autorisé que pour une personne qui se trouve dans un cas de force majeure et qui ne pourra ensuite ni prier ni même faire la Havdala si elle attend la nuit (cf. Choul'han Aroukh chap. 273 § 3).
Le Michna Béroura (ibid.) stipule de ne pas avoir recours à cela parce que les gens risquent d'en venir à croire que Chabbat est effectiveme,nt déjà sorti et risquent d'en venir à faire des travaux interdits Chabbat.
Béhatsla'ha Rabba !
Chalom Mr le Rav,
J'aurai 3 questions concernant la soucca .
1-Le toit de la soucca est casher mais la soucca est construite en juxtaposition d'un immeuble.
Or il se trouve qu'il y a une fuite dans la tuyauterie externe, là ou s'ecoulent les eaux usées et qu' une partie du toit est exposé à cette fuite.
En conséquence, cette eau ( impure ? ) est en contacte avec une partie du toit (probablement 5% de la totalité du toit).
En solution je souhaite mettre une petite bache de toile cirée sur la partie concernée afin que l'eau ne soit plus en contact avec le toit et qu elle s'évacue sur le sol.
La soucca resterait elle cashere ?
2-Est il permis de décorer la soucca avec des cadres de photos de tsadikim ?
3-Je comptais aussi faire pendre des fruits à partir du toit .
Y a t il une distance à ne pas dépasser entre le toit et l'objet que l'on souhaite pendre ?
Par avance, merci pour vos réponses. Kol touv et hag saméa'h!
Chalom Ouvrakha !
1- Si vous comptez manger sous cette partie recouverte à l'aide de cette toile cirée etc. ceci dépend des deux opinions rapportées dans le Choul'han Aroukh (chap. 629 § 19), et en pratique il faut tant que possible se montrer plus rigoureux et tenter de trouver une autre solution.
Si vous comptez condamner cette partie et vous servir uniquement du reste de la Soucca, il faut vous assurer que :
1- Les dimensions restantes soient suffisantes pour que la Soucca soit Cacher (70 cm sur 70 cm environ).
2- Que la partie recouverte d'un Skakh bien Cacher soit entouré de 3 murs ou que la Halakha autoirse à compter l'autre mur. Mais sans entrer dans votre Soucca ou sans voir une photo ou un dessin j'aurai beaucoup de mal à vous le dire. Vous pouvez m'envoyer une photo sur mon mail.
3- Assurez vous qu'il n'y ait pas de mauvaise odeur de ces dégoûts. Ceci peut compromettre toute la Mitsva de Soucca dans une telle Soucca.
2- Oui, c'est même une bonne chose.
3- Le Rama (fin du chap. 627) stipule qu'il ne faut pas attacher des décorations à une distance supérieure à 4 Téfa'h du Skakh. Donc vous avez cette distance là.
Le Rav Moché Lévy (Michna Béroura Ich Matslia'h chap. 627 note 1) prouve qu'on se réfère par rapport au haut de la décoration et non pas par rapport au bas, c'est à dire que si la décoration mesure 5 Téfa'him, ce n'est pas grave l'essentiel étant que le haut de cette décoration soit dans les 4 Téfa'him du Skakh.
Kol touv !
Chalom ,
Je suis employé en tant que garde d'enfants dans une société goy.
Malheureusement je n'ai pas pu obtenir mes yom tov pour Pessah 5774.
Du coup j'ai été dans l'obligation d'aller travailler ce qui équivaut à 4h de travail. J'ai néanmoins agi de manière a préserver yom tov : je suis parti à pieds au travail ( pas de problème de bus ) et , une fois sur mon lieu de travail je m'en suis cantonné à ma tâche principale , à savoir , surveiller les enfants .Ainsi je n ai pas touché la lumière , ni été en contact avec le hamets . Ma préservation du yom tov est elle valable ?
Reste la question du salaire gagné durant ces 2 jours .
Comme je suis payé à l'heure c est d'autant plus problématique .
Il est clair que c' est un salaire profane et que je n ai surement pas le droit d'en jouir . Que dois je faire de ce salaire profane ?
Puis je faire tsedaka ?
Par avance , merci pour vos éclaircissements Mr le Rav .
Kol Touv
Chalom Ouvrah'a!
Si vous n'aviez pas d'autre choix que de vous y rendre, et que vous risquiez d'être licencié en ne vous y rendant pas, je peux comprendre que vous y soyez rendu. C'est clair que si vous n'avez fait aucun travail interdit, c'est déjà bien.
La prochaine fois essayez de trouver une solution pour ne pas avoir à "travailler" pendant les jours de fête dans la mesure du possible.
Je tiens encore à vous préciser que le fait que vous soyez payé à l'heure ne signifie pas encore que vous n'avez pas le droit d'être payé. Il y a un principe qui s'appelle "Havlaa" c'est à dire qu'on a le droit d'être payé pour un service qu'on rend à Chabbat dans la mesure où on est payé par la même pour d'autres services qui ont été rendus avant Chabbat ou qui le seront après Chabbat.
Ceci signifie que si par exemple vous avez un accord avec eux que vous travaillez 10 heures par mois au moment où ils vous appellent, et qu'ils vous payent à l'heure toute la somme à la fin du mois, c'est permis de vous servir de cet argent (y compris l'argent gagné pendant Chabbat ou Yom Tov) dans la mesure où vous avez un certain engagement avec eux, et que ce n'est pas à chaque fois un travail occasionnel.
S'il s'agissait d'un tel cas, vous pouvez profiter de cet argent.
Sinon, effectivement l'argent ne doit pas être utilisé ainsi que l'écrit le Choulh'an Arouh' au chapitre 245. Ainsi que le Kaf Hah'aïm. Certains Décisionnaires autorisent de s'en servir, et en particulier d'après les Achkénazim si vous avez accepté cet argent sans savoir que c'était interdit (Béchogèg, par inadvertance). (Chmirat Chabbat Kéhilh'éta se reposant sur l'opinion du Gaon de Vilna au chapitre 318).
Béhatslah'a!
Kol touv!
Chalom Rav,
J'espère que vous allez bien.
Voilà j'ai une petite cheela par rapport à la fête de Pessa'h .
En effet, mon frère a coutume de venir avec ses enfants et son amie pour les 2 soirs du seder. Or ses enfants et son amie, sont goy .
J'avais vu quelque part que la seule fête ou il ne faut pas inviter de goyim c est Pessa'h.
Est ce vrai ? Si oui, pouvez vous m'en expliquer les raisons ? S'agirait il aussi d'un interdit strict à tel point que d'inviter des goyim à Pessa'h rendrait le seder passoul ou levatala ?
Y a t il des dérogations ou exceptions ? Il est vrai que ca serait " sectaire " et peut etre source de makhloket que d'expliquer à son amie et ses enfants qu 'ils ne peuvent pas prendre part au seder . Par avance, je vous remercie pour votre éclairage. Kol touv.
Chalom Rav,
Chalom Ouvrakha !
J'espère que vous allez bien.
Baroukh Hachem, merci à vous !
Voilà j'ai une petite cheela par rapport à la fête de Pessa'h .
En effet, mon frère a coutume de venir avec ses enfants et son amie pour les 2 soirs du seder. Or ses enfants et son amie, sont goy .
J'avais vu quelque part que la seule fête ou il ne faut pas inviter de goyim c est Pessa'h.
Est ce vrai ?
Non, ce n'est pas vrai, à tout Yom Tov c'est interdit d'inviter des non juifs. (Choul'han Aroukh chap. 512).
Si oui, pouvez vous m'en expliquer les raisons ?
De peur qu'on en vienne à cuisiner pendant Yom Tov pour eux, chose interdite, puisque uniquement pour des juifs kil est autorisé de cuisiner pendant Yom Tov.
S'agirait il aussi d'un interdit strict à tel point que d'inviter des goyim à Pessa'h rendrait le seder passoul ou levatala ?
Interdit strict, oui. Mais qui ne rend pas le seder Passoul. Ce sont deux choses différentes.
Y a t il des dérogations ou exceptions ?
Il existe des façons d'autoriser lorsque par exemple on les prévient à l'avance qu'on ne compte pas cuisiner davantage pour eux, ou lorsque l'on fait acquérir la nourriture pour eux avant Yom Tov etc.
Il est vrai que ca serait " sectaire " et peut etre source de makhloket que d'expliquer à son amie et ses enfants qu 'ils ne peuvent pas prendre part au seder .
Je ne sais pas si c'est compliqué que cela d'expliquer à ces personnes que la Torah nous l'interdit !
Par avance, je vous remercie pour votre éclairage. Kol touv.
Kol touv !
Chalom Rav ,
Je me permets de vous poser la questions suivante à savoir , est il permis de consommer des aliments qu on a achetés chez les goyims avant Pessa'h et dont on est certain qu'ils ne posent aucun problème de casherout ?
Je pense plus particulièrement au coca-cola dont la composition ne varie pas que ce soit sur une bouteille casher le pessa'h ou sur une bouteille "goy " .
J'ai vu quelques controverses ici et là ( une histoire d'origine du glucose ) .
J'ai cru aussi comprendre que selon un certain principe ( évoqué par le rav Ovadia Yossef ) , on pouvait consommer du coca non casher lepessa'h mais à la condition de l'avoir acheté avant la fête .
Ma question s'élargit également pour tout ce qui est aliment de base du genre huile, oeufs , sucre etccc .
Par avance , merci pour votre réponse . Kol touv
Chalom Ouvrah'a!
Vous donner une réponse tellement large sur des produits manufacturés que je ne connais pas et dont je ne connais pas la façon dont ils ont été faits, m'est impossible.
Au sujet du Coca Cola je ne suis pas certain du tout qu'on puisse l'utiliser s'il n'a pas de Hechcher. Dire que tout a été annulé puisque ça a été fait avant Pessah' c'est uniquement si le H'amets n'est pas là pour donner du goût etc.
Bref, il faudrait vérifier auprès de personnes qui connaissent la façon dont tout est fait de proche.
Kol touv!
Kvod Harav,
Comme tous les ans, j'ai l'habitude de procéder au nettoyage et cachérisation de la petite synagogue que je fréquente.
Or il se trouve que cette année , au vu des évènements extraordinaires qui nous contraignent au confinement, il est certain que la synagogue ne pourra pas ouvrir ses portes pour Pessa'h.
Aussi, ma question est la suivante : dois je tout de meme nettoyer et cachériser la synagogue ( enlever hametz , faire bedikat etc..) malgré qu'elle ne sera pas fréquentée et utilisée pour ces fetes de Pessa'h ?
Par avance, merci pour votre réponse Rav.
Kol Touv !
Chalom !
Non, procédez à la vente du 13 Nissan de la synagogue et c'est suffisant !
Kol touv !
Chalom ,
Je suis employé en tant que garde d'enfants dans une société goy.
Malheureusement je n'ai pas pu obtenir mes yom tov pour Pessah 5774.
Du coup j'ai été dans l'obligation d'aller travailler ce qui équivaut à 4h de travail. J'ai néanmoins agi de manière a préserver yom tov : je suis parti à pieds au travail ( pas de problème de bus ) et , une fois sur mon lieu de travail je m'en suis cantonné à ma tâche principale , à savoir , surveiller les enfants .Ainsi je n ai pas touché la lumière , ni été en contact avec le hamets . Ma préservation du yom tov est elle valable ?
Reste la question du salaire gagné durant ces 2 jours .
Comme je suis payé à l'heure c est d'autant plus problématique .
Il est clair que c' est un salaire profane et que je n ai surement pas le droit d'en jouir . Que dois je faire de ce salaire profane ?
Puis je faire tsedaka ?
Par avance , merci pour vos éclaircissements Mr le Rav .
Kol Touv
Chalom Ouvrah'a!
Si vous n'aviez pas d'autre choix que de vous y rendre, et que vous risquiez d'être licencié en ne vous y rendant pas, je peux comprendre que vous y soyez rendu. C'est clair que si vous n'avez fait aucun travail interdit, c'est déjà bien.
La prochaine fois essayez de trouver une solution pour ne pas avoir à "travailler" pendant les jours de fête dans la mesure du possible.
Je tiens encore à vous préciser que le fait que vous soyez payé à l'heure ne signifie pas encore que vous n'avez pas le droit d'être payé. Il y a un principe qui s'appelle "Havlaa" c'est à dire qu'on a le droit d'être payé pour un service qu'on rend à Chabbat dans la mesure où on est payé par la même pour d'autres services qui ont été rendus avant Chabbat ou qui le seront après Chabbat.
Ceci signifie que si par exemple vous avez un accord avec eux que vous travaillez 10 heures par mois au moment où ils vous appellent, et qu'ils vous payent à l'heure toute la somme à la fin du mois, c'est permis de vous servir de cet argent (y compris l'argent gagné pendant Chabbat ou Yom Tov) dans la mesure où vous avez un certain engagement avec eux, et que ce n'est pas à chaque fois un travail occasionnel.
S'il s'agissait d'un tel cas, vous pouvez profiter de cet argent.
Sinon, effectivement l'argent ne doit pas être utilisé ainsi que l'écrit le Choulh'an Arouh' au chapitre 245. Ainsi que le Kaf Hah'aïm. Certains Décisionnaires autorisent de s'en servir, et en particulier d'après les Achkénazim si vous avez accepté cet argent sans savoir que c'était interdit (Béchogèg, par inadvertance). (Chmirat Chabbat Kéhilh'éta se reposant sur l'opinion du Gaon de Vilna au chapitre 318).
Béhatslah'a!
Kol touv!
Chalom Rav,
J'espère que vous allez bien.
Voilà j'ai une petite cheela par rapport à la fête de Pessa'h .
En effet, mon frère a coutume de venir avec ses enfants et son amie pour les 2 soirs du seder. Or ses enfants et son amie, sont goy .
J'avais vu quelque part que la seule fête ou il ne faut pas inviter de goyim c est Pessa'h.
Est ce vrai ? Si oui, pouvez vous m'en expliquer les raisons ? S'agirait il aussi d'un interdit strict à tel point que d'inviter des goyim à Pessa'h rendrait le seder passoul ou levatala ?
Y a t il des dérogations ou exceptions ? Il est vrai que ca serait " sectaire " et peut etre source de makhloket que d'expliquer à son amie et ses enfants qu 'ils ne peuvent pas prendre part au seder . Par avance, je vous remercie pour votre éclairage. Kol touv.
Chalom Rav,
Chalom Ouvrakha !
J'espère que vous allez bien.
Baroukh Hachem, merci à vous !
Voilà j'ai une petite cheela par rapport à la fête de Pessa'h .
En effet, mon frère a coutume de venir avec ses enfants et son amie pour les 2 soirs du seder. Or ses enfants et son amie, sont goy .
J'avais vu quelque part que la seule fête ou il ne faut pas inviter de goyim c est Pessa'h.
Est ce vrai ?
Non, ce n'est pas vrai, à tout Yom Tov c'est interdit d'inviter des non juifs. (Choul'han Aroukh chap. 512).
Si oui, pouvez vous m'en expliquer les raisons ?
De peur qu'on en vienne à cuisiner pendant Yom Tov pour eux, chose interdite, puisque uniquement pour des juifs kil est autorisé de cuisiner pendant Yom Tov.
S'agirait il aussi d'un interdit strict à tel point que d'inviter des goyim à Pessa'h rendrait le seder passoul ou levatala ?
Interdit strict, oui. Mais qui ne rend pas le seder Passoul. Ce sont deux choses différentes.
Y a t il des dérogations ou exceptions ?
Il existe des façons d'autoriser lorsque par exemple on les prévient à l'avance qu'on ne compte pas cuisiner davantage pour eux, ou lorsque l'on fait acquérir la nourriture pour eux avant Yom Tov etc.
Il est vrai que ca serait " sectaire " et peut etre source de makhloket que d'expliquer à son amie et ses enfants qu 'ils ne peuvent pas prendre part au seder .
Je ne sais pas si c'est compliqué que cela d'expliquer à ces personnes que la Torah nous l'interdit !
Par avance, je vous remercie pour votre éclairage. Kol touv.
Kol touv !
Chalom Mr le Rav,
J'aurai 3 questions concernant la soucca .
1-Le toit de la soucca est casher mais la soucca est construite en juxtaposition d'un immeuble.
Or il se trouve qu'il y a une fuite dans la tuyauterie externe, là ou s'ecoulent les eaux usées et qu' une partie du toit est exposé à cette fuite.
En conséquence, cette eau ( impure ? ) est en contacte avec une partie du toit (probablement 5% de la totalité du toit).
En solution je souhaite mettre une petite bache de toile cirée sur la partie concernée afin que l'eau ne soit plus en contact avec le toit et qu elle s'évacue sur le sol.
La soucca resterait elle cashere ?
2-Est il permis de décorer la soucca avec des cadres de photos de tsadikim ?
3-Je comptais aussi faire pendre des fruits à partir du toit .
Y a t il une distance à ne pas dépasser entre le toit et l'objet que l'on souhaite pendre ?
Par avance, merci pour vos réponses. Kol touv et hag saméa'h!
Chalom Ouvrakha !
1- Si vous comptez manger sous cette partie recouverte à l'aide de cette toile cirée etc. ceci dépend des deux opinions rapportées dans le Choul'han Aroukh (chap. 629 § 19), et en pratique il faut tant que possible se montrer plus rigoureux et tenter de trouver une autre solution.
Si vous comptez condamner cette partie et vous servir uniquement du reste de la Soucca, il faut vous assurer que :
1- Les dimensions restantes soient suffisantes pour que la Soucca soit Cacher (70 cm sur 70 cm environ).
2- Que la partie recouverte d'un Skakh bien Cacher soit entouré de 3 murs ou que la Halakha autoirse à compter l'autre mur. Mais sans entrer dans votre Soucca ou sans voir une photo ou un dessin j'aurai beaucoup de mal à vous le dire. Vous pouvez m'envoyer une photo sur mon mail.
3- Assurez vous qu'il n'y ait pas de mauvaise odeur de ces dégoûts. Ceci peut compromettre toute la Mitsva de Soucca dans une telle Soucca.
2- Oui, c'est même une bonne chose.
3- Le Rama (fin du chap. 627) stipule qu'il ne faut pas attacher des décorations à une distance supérieure à 4 Téfa'h du Skakh. Donc vous avez cette distance là.
Le Rav Moché Lévy (Michna Béroura Ich Matslia'h chap. 627 note 1) prouve qu'on se réfère par rapport au haut de la décoration et non pas par rapport au bas, c'est à dire que si la décoration mesure 5 Téfa'him, ce n'est pas grave l'essentiel étant que le haut de cette décoration soit dans les 4 Téfa'him du Skakh.
Kol touv !
Kvod Harav,
Comme tous les ans, j'ai l'habitude de procéder au nettoyage et cachérisation de la petite synagogue que je fréquente.
Or il se trouve que cette année , au vu des évènements extraordinaires qui nous contraignent au confinement, il est certain que la synagogue ne pourra pas ouvrir ses portes pour Pessa'h.
Aussi, ma question est la suivante : dois je tout de meme nettoyer et cachériser la synagogue ( enlever hametz , faire bedikat etc..) malgré qu'elle ne sera pas fréquentée et utilisée pour ces fetes de Pessa'h ?
Par avance, merci pour votre réponse Rav.
Kol Touv !
Chalom !
Non, procédez à la vente du 13 Nissan de la synagogue et c'est suffisant !
Kol touv !
Chalom Rav ,
Je me permets de vous poser la questions suivante à savoir , est il permis de consommer des aliments qu on a achetés chez les goyims avant Pessa'h et dont on est certain qu'ils ne posent aucun problème de casherout ?
Je pense plus particulièrement au coca-cola dont la composition ne varie pas que ce soit sur une bouteille casher le pessa'h ou sur une bouteille "goy " .
J'ai vu quelques controverses ici et là ( une histoire d'origine du glucose ) .
J'ai cru aussi comprendre que selon un certain principe ( évoqué par le rav Ovadia Yossef ) , on pouvait consommer du coca non casher lepessa'h mais à la condition de l'avoir acheté avant la fête .
Ma question s'élargit également pour tout ce qui est aliment de base du genre huile, oeufs , sucre etccc .
Par avance , merci pour votre réponse . Kol touv
Chalom Ouvrah'a!
Vous donner une réponse tellement large sur des produits manufacturés que je ne connais pas et dont je ne connais pas la façon dont ils ont été faits, m'est impossible.
Au sujet du Coca Cola je ne suis pas certain du tout qu'on puisse l'utiliser s'il n'a pas de Hechcher. Dire que tout a été annulé puisque ça a été fait avant Pessah' c'est uniquement si le H'amets n'est pas là pour donner du goût etc.
Bref, il faudrait vérifier auprès de personnes qui connaissent la façon dont tout est fait de proche.
Kol touv!
Chalom Rav ,
Ce petit message pour avoir votre avis sur la problématique suivante:
J'ai la maladie coeliaque , c est à dire une intolérance au gluten et il m est donc interdit de consommer tout ce qui est a base de blé , orge , seigle , avoine , épeautre.
Autrement dit, je ne peux plus faire mézonot , ni birkat hamazone . Je me suis accoutumé malheureusement de ne plus pouvoir faire le bikrat et mézonot , ainsi est la volonté de Hachem.
Néanmoins, en écoutant un cours de Torah, j'ai entendu également que sans séouda , pas de kidouch.
On entend par séouda le fait de manger au moins un kazait de mézonot .
Or ma santé ne me permet pas de faire mézonot , ni d'avaler le moindre gramme de blé .Cela signifie t il que je dois donc aussi cesser de faire le kidouch car levatala ? Y a t il une dérogation possible pour les personnes comme moi qui sont malades ? Ou peut etre puis je etre quitte si je bois une certaine quantité de guefen ?
Par avance, merci pour vos lumières mr Le Rav .
Kol touv et chavoua tov.
Chalom !
Si si, vous pouvez faire le Kiddouchh et boire un Révit de vin. Le mieux est de boire un Réviit entier en dehors du Rov Réviit recquis pour le Kiddouch si c'est vous qui faites le Kiddouch, à savoir 44+86 mL soit 130 mL.
En pratique on s'efforce au moins pour le Kiddouch du soir de s'acquitter de 130mL et pour celui du matin on peut se suffir d'uniquement un Réviit soit 86 mL.
Kol touv et je Bravo d'avoir bien pris la chose ! Il y a des gens qui auraient fait une vraie déprim dans un tel cas ! Telle est la volonté de D. comme vous l'avez dit et il n'y a pas d'autre choix que de comprndre que c'est pour votre bien !
Béhatsla'hah !
Chalom ,
Je fais souvent la prière du coucher avant de dormir ( page 389 du Pata'h Elyiahou) .
Or je m'interroge sur le zman de cette prière puisque cette prière contient entre autre le shéma Israel .
Y t il un zman sur cette prière ( chekia haama , tset akokhavim ) ? Peut on la faire alors que le soleil n est pas encore couché ?
Par avance , merci de m'éclairer.
Chalom Ouvrah'a!
Le temps à partit duquel on peut réciter la Kriat chéma est à partir de la sortie des étoiles ainsi que l'écrit le Choulh'an Arouh' chapitre 235. Une personne qui l'aurait récitée avant devrait la réciter à nouveau après la sortie des étoiles.
Toutefois dans les zones du globe terrestre où la sortie des étoiles est très tardive, et où on ne peut réciter la Kriat Chéma à temps parce qu'on dort déjà à cette heure ci, écrit le Rav Wozner Chlita qu'on peut se reposer sur les Décisionnaires qui écrivent que dès lors qu'on a récité cette Kriat Chéma après le Plag Haminh'a, nous sommes acquittés.
Kol touv et Béhatslah'a!
Chalom Rav , Ce petit message pour vous soumettre un questionnement .En effet, je suis intolerant au gluten .Par voie de fait , je ne peux plus consommer blé, orge, seigle , avoine , épeautre , et ceci implique donc que je ne peux plus faire birkat hamazon. Néanmoins j ai trouvé de la farine d'avoine sans gluten et, l'avoine est une des 5 céréales sur lesquels on peut faire motsi et birkat hamazon.Ma question est la suivante : sachant qu il s agit d une farine d avoine mixée avec différentes graines ( graines de courges , graines de lin etc...) et que cette farine d'avoine constitue 37% du mixage (soit plus d 1/3), cela est il suffisant pour etre en regle et faire motsi et birkat hamazon ? Si oui, quelle quantité devrai je consommer au minmum ? Par avance, merci pour votre éclairage. Kol Touv. Par avance, merci
Chalom !
Oui vous faites Hamotsi et Birkat Hamazon sur un pain fait avec cette farine.
Dès lors qu'il y a plus de 1 sixième d'une vraie céréale, vous pouvez faire ces 2 Brakhot.
L'opinion de nombreux décisionnaires est que vous pouvez faire le Birkat après avoir mangé 1 Cazaït (soit environ 28 grammes) de ce pain.
Merci !
Chalom Rav ,
Je vous expose brièvement la problèmatique: La synagogue dans laquelle je prie dispose de 4 sifrei Torah .Or on vient de prendre conscience qu au moins 3 sifrei Torah méritent grandement d'etre vérifiés tant ils sont anciens et usagés.
Néanmoins, faute de moyens financiers , le responsable, au jour d'aujourd hui ne peut se permettre de les faire vérifier . En conséquence de quoi, nous nous retrouvons avec un seul sefer et ma question était la suivante ? Pour les offices qui demandent 2 ou 3 sifrei (fetes, chabbath roche hodeche et autre ) , pourrions nous nous contenter que d'un seul sefer qui servira à lire la totalité des passages ( quitte à dérouler ou enrouler pour accéder à la bonne page )? Cela est il permis ou assour ?
Sachant qu au jour d'aujourd'hui, aucune autre solution viable ne s'offre à nous et ayant pris conscience que nous ne pouvions plus fonctionner avec des sifrei dont la casherout est très compromise .
Par avance, merci pour votre éclairage .
Chalom Ouvrakha !
Ne se servir que de l'un des Sifré Torah est autorisé !
Par conter vous avez le devoir de corriger les Sifré Torah qui sont devenus impropres, s'ils le sont du fait que le texte n'est plus écrit correctement.
En effet, le Choul'han Aroukh affirme qu'il est interdit de posséder pendant plus que 30 jours un livre de Torah qui n'est pas correctement écrit (Choul'han Aroukh chap. 279 § 1).
Kol touv !
Chalom Rabbi ,
J 'espère que vous allez bien et bessorot tovot :o) .
Ce petit message pour vous soumettre une petite problèmatique survenue ce chabbath à la synagogue .
Nous sommes une petite communauté affiliée au mouvement orthodoxe et à tendance sépharade (bien que plusieurs tendance se cotoient régulièrement : ashkénaze, hassidique etc..).
Nous avons rencontré un desaccord ce chabbath concernant la mékhitsa , à savoir le lieu de séparation entre les hommes et les femmes .
Tout d'abord , est il possible de connaitre l origine de cette pratique puisqu apparemment ce n est pas de source Toraique mais tres probablement de source rabbinique (halakha) .
Ou alors s' agirait il d un minhag rentré dans les us et coutume des synagogues orthodoxes ?
Ensuite, le coeur de la problèmatique est le suivant : si tant est que la Mekhitsa serait de source halakhique et donc une regle religieuse stricte dans une synagogue orthodoxe , est il conforme à cette regle , d'avoir durant le kidouch de chabbat , la table des femmes juxtaposée à celle des hommes , avec pour seul "séparation" quelques dizaines de centimétres d ecart ? Si non , que dit la regle ?
Et quel serait le strict minimum ? Par avance, merci pour vos lumières . Kol touv Rabbi .
Chalom Ouvrakha !
La Méhitsa est déduite des décisionnaires de plusieurs sources.
C'est un devoir Halakhique.
Non, il ne faut pas mettre 2 tables justaposées sans Méhitsa. Je ne sais pas si on peut dire que c'est vraiment obligatoire, mais c'est la coutume et très important de le faire.
Kol touv !
Chalom , Lundi , un fidèle de la prière a quitté le klal en pleine prière car le rabbin avait décidé d'enchainer les sélihots directement avec Hodou ( sans doute pour un souci de timing ) .
Cela signifie donc que toute la prière avant Hodou a été sautée , le rabbin estimant donc que de " zapper " toute la prière qui précède Hodou , était sans importance .
J'aimerai votre avis sur la question Mr le rav .
Y a t il des passages " obligatoires" pour chaarit ?
Merci .
Kol touv !
Chalom Ouvrah'a!
il est clair que les passages à réciter avant Hodou, ne sont pas sans importance. Toutefois, généralement ces passages sont récités par ceux qui sont soucieux de bien prier sans sauter quoi que ce soit à la maison ou à la synagogue mais de façon pas tout à fait formelle.
Je peux comprendre le Rav qui a eu peur que s'il se mettait juste après les Slih'ot à prendre une demie heure pour réciter ces passages, certaines personnes devraient partir avant la fin de la Téfila, et il est clair que certaines autres parties de la prière sont nettement plus obligatoires que ces passages qui précèdent Hodou.
Dans certaines communautés on nomme une personne qui est prête à finir les Slih'ot un peu plus tôt et à enchaîner avec ces passages de sorte à ce qu'au moment où tout le monde a fini les Slih'ot il y ait eu une personne qui au nom de la communauté a récité ces passages.
Ceux qui souhaitent s'opposer au Rav de la communauté le feront quelque soit les décisions de ce Rav. Ne vous laissez pas intimider par ce genre de comportements, cela arrive partout et est souvent non mérité.
Cf aussi http://www.torahacademy.fr/korah-et-nos-grands-maitres
Kol touv!
Chalom,
Voilà ce matin je suis monté à la Torah et j ai fait une promesse de don .
Je ne pourrai honorer cette promesse que le mois prochain c'est à dire dans un peu plus de 2 semaines .
La question que je me posais est la suivante : quand on fait une promesse de don , y a t il un délai à respecter ?
Par avance merci de m'éclairer Mr le Rav .
Kol Touv
Chalom Ouvrah'a
Oui, il y a des délais au sujet de la Tsédaka.
Dans votre cas précis où il ne s'agit pas de Tsédaka à un pauvre mais à une synagogue, la Halah'a est que tant que le Gabay ne vous a pas réclamé la somme vous n'avez pas d'interdiction de ne pas avoir payé à temps. Par contre dès lors qu'il exige la somme vous avez l'obligation immédiatement de lui payer cette somme.
Rama (Choulh'an Arouh' chapitre 257 paragraphe 3).
Kol touv et Chana tova!
Chalom Rav,
J'ai acquis une lapine en tant qu'animal de compagnie et je souhaite la stériliser. J'ai cru comprendre que c'était assour de stériliser un animal car on va à l'encontre de l'ordre naturel que D ieu a mis dans Ses créatures.
Néanmoins, pour ce qui est de la lapine, la raison est importante: en effet, les statistiques disent qu'une lapine de compagnie non stérilisée a environ 70 à 80% de chances de développer un cancer de l'utérus lorsqu elle a passé l age de 5 ans.
Dans cette condition là , est il permis d'avoir recours à la stérilisation de l animal ?
Par avance, merci pour votre éclairage. Kol touv.
Chalom !
Cf. http://www.torahacademy.fr/steriliser-chien
Et n'oubliez pas que la lapin est quelque fois bleu parce qu'on l'a peint. :).
Kol touv !
Chalom Mr le Rav ,
Les fetes de Tichri approchent à grand pas.
J'habite en France et je travaille dans un établissement scolaire goy . J' ai besoin de leur demander 3 jours pour pouvoir assumer les yom tov de roche hachana , kippour et souccot .Et comme je suis nouveau , que l' année scolaire vient à peine de commencer et que tous mes jours de congés sont préconditionnés pour les vacances scolaires , c' est clair que si je leur demande ces 3 jours , je suis sûr à 90% qu'ils vont me les refuser .
Du coup je préfère anticiper , c' est à dire me mettre en arrêt maladie.
Dans le fond c' est du cheker et c' est assour . D' où l' objet de ma question , à savoir ; est il permis de mentir si c est le seul moyen de ne pas profaner les jours yom tov ?
Je suppose que cela a dejà été débattu mais je n ai pas cherché à vrai dire . Je prèfère une réponse directe de votre part . Par avance , merci pour la réponse. Kol Touv
Chalom Ouvrah'a!
Oui, vous devez mentir si c'est la seule façon de pouvoir observer ces jours ci. C'est un mensonge pour la bonne cause et c'est autorisé s'il n'y a pas d'autres possibilités de votre part.
Kol touv!
Chalom , Aprés avoir scruté sur internet les réponses à peu près unanymes comme quoi il était permis de posséder un animal domestique à la maison , je souhaite tout de meme avoir votre avis Mr Le rav . En effet , car 2 personnes pieuses ( rabbin et ami ) de mon entourage m'ont dit que c'était péché .
J'ai fait l'acquisition d'un lapin et je me pose effectivement des questions en matière de touma .
Par exemple cela pose t' il problème que la cage de mon lapin soit dans le salon , lieu ou sont également accrochés des cadres de tsadikim .
Y aurait il un problème en rapport au fait que dans la cage du lapin il y ait de la touma ( crottes , odeurs etcc ) ?
Enfin merci de me dire si oui ou non , il est interdit d'avoir chez soi , un animal domestique non casher.
En l'occurrence , il s'agit d'un lapin .
Par avance, merci pour votre réponse Mr Le Rav.
Kol touv et Hanouka samea'h
Chalom Ouvrah'a!
Il faut essayer de mettre un peu d'ordre dans ces idées.
Je commence cette réponse en demandant pardon aux personnes que je risque de contredire, et en particulier s'il s'agit d'un Rav.
Je ne connais aucune interdiction ou aucun pécher d'avoir un animal impur chez soi. Tout le concept d'impur ne concerne que ce qui est écrit dans la Torah à savoir la consommation de ces animaux, mais pas le fait de les regarder, les contempler, les caresser etc. etc.
Face à des livres de Torah il y a de nombreux interdits, mais pas celui de placer des animaux. Pour ne prendre qu'un exemple, dan,s les lois de la Kriat Chéma, il existe une Halah'a qu'il est interdit de la réciter face à un porc.
Simplement la raison est parce que ceux ci trainent toujours dans la boue etc. et sont donc très sales etc. L'idée de dire qu'en tant qu'animaux impurs par excellence il ne convient pas de réciter des propos saints n'a pas effleuré le Talmud ni les Décisionnaires.
C'est pourquoi ceci est tout à fait autorisé d'après la Halah'a, et en particulier s'il s'agit d'un lapin, qui n'est pas sale.
Au sujet de prier ou étudier la Torah ou réciter le Kiddouch etc.à un endroit où il y a des excréments de lapin etc. il est clair que ceci est interdit. De nombreuses lois ont été écrites à ce sujet dans les lois de la Kriat Chéma.
C'est pourquoi je vous recommande vivement de ne pas laisser la cage à un endroit où vous priez etc.
Je conclue tout de même en vous disant que ce que j'ai à présent écrit concerne la Halah'a. Certaines personnes au delà de la Halah'a veulent se montrer plus rigoureuses et essayer d'éviter à tout prix d'être en contact avec tout ce qui peut être associé à l'impur. C'est pourquoi ces personnes préfèrent avoir des poissons rouges plutôt que des scalaires ou des discus (bien que ceux ci sont plus beaux), ou avoir des oiseaux purs plutôt que des oiseaux impurs.
Il existe des sources allant dans ce sens.
Par exemple, le Séfer H'assidim (si mes souvenirs sont bons) recommande aux femmes enceintes de ne pas contempler des animaux impurs, pour la sainteté de son bébé.
Certains H'assidim H'abad, vont même aller jusqu'à interdire aux enfants de porter des tee-chirt sur lesquels se trouve une image de mickez maouse vu que c'est une souris (si on a tendance à l'oublier de par son côté sympathique et souriant).
Mais je le répète, il ne s'agit que d'une mesure de rigueur pour les personnes qui se sentent au niveau, ou qui sentent qu'effectivement être en contact avec ce genre d'animaux les fait baisser de niveau spirituellement.
Béhatslah'a et H'annouca Saméah'!
Chalom ,
Voici la problématique que j'ai dû affronter lors des dernières fêtes de Tichri ( sim'ha Torah et chemini atseret) .
Je travaille chez des Goyim et malheureusement, je n'ai pas pu me libérer pour les fêtes yom tov de Souccot.
Alors pour pouvoir au moins observer simh'a Torah et Chemini atseret j'ai dû "ruser" .
En effet, j'avais pour optique de me mettre en maladie bien que non malade .Il s'agissait véritablement de la seule solution qui me permettrait de pouvoir observer yom tov chemini atseret et simh'a Torah.
J'ai cru comprendre qu'il était permis de mentir lorsque le but est l'observance de la Torah et des mitsvots....
La véritable problématique a été la suivante. Le yom tov tombait Lundi et Mardi et je comptais donc aller chez le médecin vendredi juste avant le chabbat. Or il se trouve qu' elle n'avait plus aucune place et j' ai donc dû accepter une place pour le samedi , en espérant ne pas profaner le chabbat ( notamment en me faisant ouvrir la porte par un goy et en montant les escaliers pour aller à la consultation). Car le samedi était véritablement le dernier jour pour que je puisse me mettre en maladie ( yom tov tombant le dimanche soir ...) .
Malheureusement je me suis retrouvé dans l'obligation de profaner le chabbat car l'immeuble dans lequel officie le docteur est un immeuble ou toutes les portes sont verrouillées ( y compris celle ou on prend les escaliers) .
Ainsi j'ai donc du prendre l'ascenceur etcc , bref j'ai profané le chabbat à contre coeur .Certes j'aurai sans doute dû m'y prendre autrement et plus à l'avance pour goupiller tout ca , mais c est ainsi .
Aussi, je me suis interrogé sur la cohérence de ma démarche car finalement dans le fond qu' est ce que j' ai fait ? J ai profané le chabbat pour pouvoir préserver 2 jours yom tov ( chemini atseret et sim'ha torah) .Ai je bien fait ?
En sachant que si je ne voyais pas le médecin ce samedi alors , pas de certificat d'arret de travail et donc pas de possibilité de me mettre en maladie et donc pas de possiblité d'observer les 2 jours yom tov.
En d'autre terme , un cruel dilemme s'est présenté à moi : préserver le chabbat, ne pas aller chez le médecin et me retrouver ainsi à profaner les 2 jours yom tov ( obligé d'aller travailler) ; ou alors l'espace d'un instant, profaner le chabbat pour avoir la possibilité de préserver 2 jours yom tov .
Qu aurait il fallu faire dans cette condition , somme toute bien complexe ( même si je reconnais quelque part que c est moi qui l'ai rendu complexe) ?
Par avance , merci pour votre réponse Mr le Rav.
Kol touv.
Chalom Ouvrah'a!
Je sais que je vais être un peu sévère avec vous. Mais votre bonne volonté à avancer me fait vous l'écrire.
C'est interdit de profaner le Chabbat et c'est interdit de profaner les deux jours de Yom Tov.
Si vous devez vous faire renvoyer de votre travail en l'honneur de Chabbat ou de Yom Tov, cela vaut largement le coup et le coût.
Ce serait très long de vous argumenter cela, mais sachant que la Parnassa provient de D. et que ce D. a ordonné de ne pas profaner Chabbat (même au risque de perdre son emploi), le dilemme est terminé).
Je vous demande svp d'écouter les cours suivants:
http://www.torahacademy.fr/la-torah-est-elle-logique
http://www.torahacademy.fr/behoukptai-et-amal-hatorah
Les prochaines fois il faudra prendre vos mesures à l'avance, et réfléchir de quelle façon entrer chez ce médecin le Samedi sans profaner Chabbat, ou encore trouver une histoire inventée en dehors d'arrêt maladie justifiant votre absence.
Béhatslah'a!!
Chalom Mr le Rav,
Une question est venue habiter mon esprit .
En effet, il se trouve que je vends des produits sur internet ( sur des sites d'annonces entre autres) .Et je me suis interrogé par rapport au chabbat , à savoir que si quelqu' un regarde un de mes produits durant le chabbat et qu' il m' envoie un e-mail comme quoi il veut acheter mon produit etc .
Certes je découvrirai tout ca , aprés chabbat , mais l'évènement se sera passé pendant chabbat .
Est ce que ce genre de chose revient un peu au même principe que d'observer le chabbat alors que notre affaire fait du profit pendant le chabbat ? Ou alors cela n' a t il rien à voir ?
Par avance, merci pour la réponse. Kol touv.
Chalom Ouvrah'a!
C'est autorisé! Ce non juif vous a envoyé un mail Chabbat, mais toute la transaction ne se fera qu'après Chabbat. Et en plus, il n'y a pas d'interdit de Shar Chabbat, (gagner de l'argent pendant Chabbatà puisque la personne qui va payer va payer pour l'objet vendu et non pas pour l'effort fourni pendant Chabbat). Cf aussi Chout Minh'at Itsh'ak (Tome 3 chapitre 34).
Kol touv!
Chalom Rav,
Voilà j'habite en France et j'ai donc évolué plus ou moins dans cette atmosphère de goyim. J'ai fait techouva depuis une quinzaine d'années , mais je reste " attaché " à certaines choses des goyim qui ont rapport au divertissement tel que la musique ou encore le cinéma.
Mon questionnement est le suivant : Est il permis, déconseillé ou assour de se divertir avec de la musique goyim comme par exemple écouter des chansons de variété francaise , ou encore de regarder des film goyim du genre film d'action, comédie dramatique ? Que dit la halakha à ce sujet ? Le fait de prendre du plaisir à écouter telle musique goy ou d'aimer tel film goy est il assimilé à du avoda zara ?
Par avance, merci pour votre réponse .
Chalom!
De ce qui est de la musique Goy, il n'y a pas d'interdit tant que les mots ne sont pas inadaptés à la sainteté d'un juif.
En ce qui est du cinéma ce n'est certainement pas de la Avoda Zara, mais cela peut être un vrai problème de Guilouy Arayot etc. c'est pourquoi cela m'est impossible de vous y autoriser.
Béhatslah'a!
Chalom Rav,
J'ai un problème de cas pratique et j'espère vos lumières.
En effet, je prie dans une petite synagogue en quelque sorte auto gérée ( le rabbin trop agé, ne peut plus être présent).
L'inconvénient c est qu il n y a pas de "policier " ou pouvoir décisionnaire.
Ce chabbath il s est passé la situation improbable et surréaliste d'un membre qui, maitrisé par son yetser ara, a violemment invectivé et calomnié le grand rabbin de ville de passage dans notre synagogue ( reglement de compte personnel) .
Ca ressemblait un peu à une prise d'otage et , nous la petite communauté , nous n'avons pas su comment réagir .
Au final , le rabbin a quitté les lieux ne pouvant supporter un tel bizayone gratuit .
Aprés coup, on a compris qu on aurait pas du rester spectateur et qu on aurait du prendre la défense du guide spirituel mais le mal était fait .
Ca ressemble un peu à l'histoire de Kora'h...
Désormais il est évidemment question de sanctionner cette personne et, la communauté est unanyme : ce qu elle a fait est d 'une grande gravité à telle point que nous envisageons une radiation .Le rabbin de la synagogue est également de cet avis . Que pouvez vous nous conseiller ?
Que dit la loi dans ce cas la qui est clairement une situation de motsi chem ra en public , pendant chabbat et sur une autorité religieuse ?
Il faut savoir aussi que cette personne n a pas amorcé le moindre élan de techouva et ne regrette absolument pas son attitude.
Elle fréquente la synagogue régulièrement et je dirai que cet acte est la suite logique du personnage puisqu il s'agit de quelqu un de vaniteux, buté , psychorigide et animé d 'un esprit contestataire .
Il est clair donc que si elle continue de fréquenter cette synagogue cela sera de nouveau le terreau de situations conflictuelles et de discorde .
Par avance, merci de vos lumières Rav.
Chalom !
Oui, si ce Rav décide il peut décider de l'excommunier selon la Halakha. Dans ce cas il y aura des lois très précises qui le concerneront jusqu'à ce qu'il fasse Téchouva.
S'il est psychologiquement parlant malade, c'est autre chose, c'est maladif, dans ce cas il faudrait réfléchir quels calmants pourraient l'aider pour se contrôler une prochaine fois.
Quant aux spectateurs faites Téchouva de ne pas avoir protesté et demandez à ce Rav pardon.
Béhatsla'ha !
Chalom Rabbi, Tout d'abord j'espère que vous avez passé de bonnes fetes de Tichri et beatslaha pour vous et vos proches dans Torah Oumitsvot.Amen. Ce petit message car je me situe dans une problématique et j aimerai vos lumières :o) . En effet, un Juif nous a demandé de lui preter un sefer Torah pour qu il puisse dispenser les offices dans son jardin durant les fetes de Tichri . Il y a eu bien entendu des matanot et, il n etait pas prévu que la communauté "récupère" ces matanot .Cependant, ce Juif a insisté pour que nous récupériions la totalité des dons . A mes yeux , c est incorrect et il serait plus juste que ces matanot soient destinés à celui qui a eu l intitiative de dispenser les offices , quand bien meme il aurait fait avec notre Sefer Torah . Cela donne l impression d avoir "exploité " matériellement un sefer Torah pour en tirer profit , ce qui serait moralement très douteux. Aussi, pouvez vous m'éclairer sur ce que préconise la Halakha dans ce genre de situation . Par avance, merci . Kol touv .
Chalom Ouvrakha !
Tout d'abord je suis heureux de lire ce genre de problématiques. Au lieu que chacun souhaite prendre et que le litige porte sur cela, c'est ici l'inverse, chacun souhaite renoncer.
En ce qui concerne la question, c'est vrai que puisque rien n'a été dit il avait le droit de prendre l'argent pour le bien de cet office etc.
ceci étant il est en droit de vouloir céder cet argent à la communauté.
Surtout si cet homme a lui même assez d'argent pour bien vivre, pourquoi voulez vous qu'il prenne les dons pour lui, il préfère les laisser à la synagogue qui elle a vraiment besoin d'argent.
En d'autres termes ce n'est pas droit de se faire rémunérer par les dons de montée à la Torah juste parce qu'on a ouvert un office. Ce serait abuser de l'argent des gens, à moins que cet homme ait eu des dépenses comme le Kidouch, trajets pour amener et ramener le Séfer Torah etc.
Par contre la synagogue elle a besoin d'argent pour le bien de ses activités religieuses et communautaires.
Donc à mon avis acceptez cet argent pour la communauté et cela n'a à mon avis rien à voir avec le fait d'exploiter Hass Véchalom un Séfer Torah.
Kol touv !
Chalom Mr le Rav,
Ce petit message en rapport à la problématique suivante.
J'ai des soucis de parnassa en ce moment et un ami m'a proposé un travail qui durerait 3 semaines. I
l s'agit de surveiller 24h/24 un entrepot désaffecté .
Cela suppose donc que je passe toutes mes journées la-bas .
Pour chaarit , min'ha et arvith cela ne pose probablement pas de problème ; parnassa oblige , je serai contraint de faire la tefila yahid.
Là ou ca peut coincer c est par rapport aux chabbatot .
En effet, halakhiquement parlant je ne commettrai aucune transgression du chabbatt ( pas toucher éléctricité , pas de travail servile si ce n est faire acte de présence etc...) mais , à mes yeux deux soucis majeurs se poseraient à moi et j'aimerai vos éclaircissements .
1- Le fait que je serai rémunéré pour ce travail est il considéré comme ci je travaillais le chabbath ?
2- je serai contraint de faire chabbath yahid durant la période de ce travail temporaire (3 semaines ) et cela implique donc de ne pas voir le sefer , de ne pas dire amen , de ne pas faire naakdichah etc...
Cela peut il etre toléré ou accepté au niveau halakhique sachant qu il en va de ma parnassa et qu il s'agit d 'une durée temporaire de 3 semaines ?
Par avance , merci pour vos éclairages et afin que je sache si je peux ou non, accepter le poste . Kol touv.
Chalom Ouvrakha !
Je comprend votre souci.
1- si vous n'êtes pas payé au jour mais à la semaine ou aux trois semaines etc. ceci est autorisé, ça s'appelle Havlaa, c'est à dire un paiement global pour toute une certaine durée comptant aussi le Chabbat.
2- Le problème que vous soulevez des Amen etc. est exactement le même en semaine comme le jour de Chabbat.
Le Sefer Torah est un devoir du Tsibour et non du particulier selon la majorité des décisionnaires.
Cela ne veut pas dire que vous ne devez pas faire l'effort de prier en Mynian mais disons que ce n'est pas la fin du monde si en tant que particulier vous n'entendez pas la Kriat Hatorah. Vous ferez tout de même le Chnaïm Mikra Vééhad Targoum et lirez la Paracha à partir d'un Houmach.
Le principe de la Halakha est qu'il est possible de prier en Yahid si c'est pour ne pas perdre d'argent (Michna Béroura chapitre 90 § 29), toutefois on ne peut être dispensé de prier en Tsibour pour gagner de l'argent.
C'est pourquoi si vous me disiez que votre situation financière est bonne mais que pour vous faire un peu plus d'argent vous devez vous mettre dans cette situation je ne vous aurai pas autorisé dès lors qu'il ne s'agit pas d'éviter une perte d'argent mais au contraire de gagner de l'argent.
Mais si votre situation financière est vraiment très difficile (je vous laisse le soin de l'apprécier de vous même, avec votre sincérité et votre Yrat Chamaïm), ceci sera autorisé parce que c'est comme une perte d'argent.
Kol touv et Béhatsla'ha et qu'Hachem vous donne la possibilité de gagner votre argent facilement et de façon plus Glatt que cela ! Amen !
Chalom Rav ,
Tout d'abord j'espère que vous allez bien et j'en profite pour vous souhaiter une bonne année 5781 gmar hatima tova oumetouka pour vous et vos proches.Amen.
Voici l'objet de ma question: Il se trouve que nous avons 2 sifrei Torah qui sont devenus impropres à la lecture ( trop abimés , écriture effacée , encre dilaté etc...) .
Dejà j'aimerai savoir si une shull peut conserver dans ses murs, des sifrei torah passoul ?
Dans un 2e temps , je vous expose le contexte pour que vous puissiez cerner l'objet de ma question . Le rabbin et propriétaire des murs est décédé (ZL) il y a quelques mois .
Du coup c est sa fille qui a repris les murs et, comme elle vit au canada et n a pas le temps de s'occuper de tout ca, elle a décidé de vendre le local .
En conséquence de quoi, nous la communauté ,nous retrouvons dans une situation très précaire car personne ne veut ou ne peut racheter le local .
A l'heure actuelle nous allons toujours prier dans cette shull ,mais sans savoir de quoi demain sera fait (nous avons l'autorisation de fréquenter les lieux , le temps qu elle trouve un acheteur).
Aussi , j'aimerai savoir, au cas ou la fille vendrait et que la communauté se disloquerait , a qui incomberait la charge d'amener les sifrei Torah à la gueniza ? Est ce à la communauté ? Est ce au propriétaire des sifrei ? Ou est ce à la fille ?
Par avance, merci pour vos eclairages. Kol touv et que Hachem soit votre Protecteur.
Chalom Ouvrakha !
Je pense que le devoir aussi bien de les réparer si c'est encore possible que de les mettre à la Guéniza incombe à leur propriétaire.
Béhatsla'ha !!