Yoram Pinhas Mimoun (Yoram Pinhas)

Chalom !

Ca fait longtemps que j'ai pas eu de vos nouvelles !

Tout va bien ?

Oui on a le droit il n'y a pas de 'Hamets !

Kol touv !

Chalom Ouvrah'a!

L'interdiction est de profiter du vin des non juifs et non du raisin.

S'il est écrit que ce médicament contient du raisin, je ne pense pas qu'il faille en déduire nécessairement qu'il contient du vin.

De surcroît, il me semble que même si il contient du vin, celui-ci se trouve dans un état dans lequel il n'est pas consommable et est altéré, s'il ne donne pas de goût,  il se trouve aussi en quantité minime, et il y a donc lieu d'autoriser de se servir de cette crème, en ajoutant l'opinion du Rama que de nos jours les non juifs ne sont pas vraiment considérés comme étant idolâtres.

J'ai parlé d'un cas similaire avec le Rav Acher Weiss Chlita qui était tout à fait d'accord avec cela.

Kol touv.

Chalom!

Si vous vous trouvez en dehors d'Israël, oui!

Si vous êtes en Israël, uniquement s'il y a un Hechcher parce que ce jus de fruit peut rovenir de fruits concernés par des problèmes de tout genre (Orla, Teroumot et Maasserot nonprélevés, Chviit etc.).

Kol touv!

Les très grands fours, peuvent tout à fait avoir les même vertus que ceux d'avant.

Béhatslah'a!

Oui, vu que vous ne le mangez pas il n'y a pas de problème!

Kol touv!

Chalom Ouvrah'a!

Il y a un problème de commercer avec des aliments non Cacher, ainsi qu'il est écrit dans le Choulh'an Arouh' Yoré Déa au chapitre 117.

Dans certains cas très précis, il y a lieu de pouvoir autoriser d'après certains. Le Rav Ovadia Yossef zatsal a une longue Téchouva à ce sujet.

S'il y a un cas d'urgence, dites à cette personne qu'elle m'expose tout son cas, le domaine exact dans lequel elle travaille et la raison de son urgence et on réfléchira à son cas précisément. 

Kol touv et Chana tova!

Chalom Ouvrah'a!

Les lois sont contenues dans le Choulh'an Arouh' Yoré Déa chapitre 201. Il s'agit d'un chapitre très long et très complexe.

Une fois que vous aurez bien tout étudié ceci n'est pas encore suffisant pour pouvoir construire un Mikvé selon toutes les normes et il faut encore beaucoup de connaissances techniques et pratiques et bien être assisté par un Rav compétent en la matière.

Béhatslah'a!

Chalom

Référez vous au Choulh'an Arouh' chapitre 629 paragraphe 10.

En un mot, dans le cas où vous avez coupé la branche dans l'intention de s'en servir en tant que Skah' et non pas en tant que nourriture, le branchage proche des fruits est complètement considéré comme étant inapte à recevoir l'impureté et il s'associe aux feuilles et au reste des branches.

Toutefois si après tout la quantité de fruits est supérieure, vous ne pouvez pas Cachériser ce Skah' en baissant les fruits si ceux ci sont encore attachés aux branches! Vous devez nécessairement les couper, et ensuite vous pouvez volontiers vous en servir en tant que décoration!

Kol touv!

Chalom!

Le Choulh'an Arouh' est explicite à ce sujet.

S'il s'agit de feuilles qui étaient sensées se faner en sept jours, la Soukka n'était pas Cacher depuis le début.

Si elles étaient sensées ne pas faner et qu'elles ont fanées (par erreur), tant qu'elles n'étaient pas fanées, la Mitsva a été accomplie.

Choulh'an Arouh' chapitre 629)

Kol touv!

Chalom!

Vous posez une excellente question sur laquelle se sont penchés nos Grands Décisionnaires.

D'une part on devrait autoriser vu que il s'agit d'une Tossefet sur un Ohel Aray, dès lors qu'il reste une partie du Skah' en place.

D'autre part, ce Skah' que vous voudriez rajouter pendant Yom Tov venant rendre la Soukka propre à l'utilisation, il pourrait y avoir un problème.

Je vous invite à lire ce qu'écrit à ce sujet le Orh'ot Chabbat (Tome 1 chapitre 9 paragraphe 31 et la note 47). Il rapporte que le Rav Oyerbah' zatsal a interdit cela vu que lorsqu'on rajoute du Skah' il s'avère qu'on crée d'une certaine façon une nouvelle Soukka ce qui est interdit pendant Yom tov!

Béhatslah'a!

Chalom !

Il y a du 'Hamets dedans ?
Il est dans la liste ?
Il a du goût ?
Pour quelle raison on le prend ?

Kol touv !

Oui, tout à fait!

La raison avancée par le Péri mégadim étant qu'il y a un problème de תשבו כעין תדורו, c'est à dire qu'une telle Soukka est inhabitable, il est clair que cela ne change rien d'où provient la mauvaise odeur!

Béhatslah'a!

Chalom !

Ca fait longtemps que j'ai pas eu de vos nouvelles !

Tout va bien ?

Oui on a le droit il n'y a pas de 'Hamets !

Kol touv !

Chalom Ouvrah'a!

1- La Gémara que vous avez mentionné en page 10 écrit explicitement que les choses qui ont été mises à but décoratif ne rendent pas la Souka impropre quand bien même ils se trouveraient dans les 10 Téfah'im de le Soukka.

La différence avec les branchages qui réduisent la taille de la Soukka est expliquée de la façon suivante. Les branches n'ayant pas été mis à but décoratif, elles réduisent la hauteur de la Soukka et il s'avère que la Soukka est inférieure à 10 téfah'im et que c'est très désagréable d'y habiter. Dès lors ceci n'est pas considéré comme une habitation (Kéén tadourou)!

Par contre mettre des décorations ne rend pas la Soukka désagréable ou inhabitable.

Le Choulh'an Arouh' dans le chapitre que vous avez mentionné écrit explicitement qu'une telle Soukka est Cacher. Mieux, même si elle ne mesure que 10 Téfah'il et qu'on a mis des décorations en dessous elle demeure Cacher.

Le Magen Avraham précise que tel est le cas même si les décorations sont des feuilles et des fleurs etc...

2- Les Kinofot sont là pour recouvrir l'espace qui se trouve en dessous. Ce n'est pas le cas d'une estrade où on est sensé se servir de l'espace qui se trouve au dessus. Ce Kinof ne peut donc pas servir comme l'estrade pour cachériser une Soukka trop élevée.

Kol touv!

Oui, si ce H'amèts vous appartient.

Décisionnaires au chapitre 448.

Kol touv.

Chalom Ouvrah'a!

Un travail effectué par un Israélien en Israël pendant h'ol hamoèd peut profiter à un habitant à l'étranger qui se trouve en Israël pendant la fête, dans la mesure bien évidemment où ce travail est autorisé pendant H'ol hamoèd. Ceci concerne le cas où l'habitant en Israël a fait ce travail de sa propre initiative.

Que l'habitant à l'étranger demande explicitement à celui qui habite en Israël de faire un travail pour lui est l'objet d'une grande controverse entre nos Maîtres. Certains autorisent, d'autres interdisent.

En pratique on n'autorise que dans certains cas d'immense nécessité.

Dans tous les cas, le cas de figure que vous présentez ensuite est totalement interdit, vu que l'Israélien se trouve à l'étranger, il n'a pas le droit de faire un quelconque travail alors qu'il se trouve à l'étranger ni pour lui ni à plus forte raison pour les autres.

Kol touv.

Chalom!

Veuillez écouter le cours suivant s'il vous plait:

http://www.torahacademy.fr/cacherisation-de-la-cuisine

Kol touv!

Chalom!

Tout d'abord sachez qu'il n'y a aucune obligation à consommer des oreilles D'Haman à Pourim.

Je ne connais pas d'origine écrite antique et fiable à cette coutume, si ce n'est peut être un Midrach qui nous dit que lorsque Amen était en deuil et déprimé lorsque la situation s'est renversée ses oreilles étaient un peu repliées visiblement semblables aux oreilles D'aHamn qu'on a l'habitude de manger.

Kol touv!

Chalom Ouvrah'a!

Certains décisionnaires Sépharades autorisent à jouer de la musique pendant ces jours-ci lorsqu'il s'agit d'une Bar Mitsva qui est faite à temps (le jour où le Bar Mitsva le devient).

Au sujet de la Bath Mitsva il existe une controverse quant à savoir s'il s'agit d'une Séoudat Mitsva à proprement parlé ou pas.

L'opinion du Rav Moché Feinstein zatsal (Tome Orah' H'aïm chapitre 104) est qu'il ne s'agit pas d'une Séoudat Mitsva mais que c'est comme un simple anniversaire.

L'opinion du Rav Ovadia Yossef zatsal (Yabia Omer tome 6) est que c'est une Séoudat Mitsva et il repousse l'opinion du Rav Feinstein.

Il ne parle toutefois pas d'une quelconque permission de mettre de la musique.

Ne voulant pas vous l'interdire de ma propre initiative, je me suis adressé à mon Maître le Rav Backchi Doron Chlita qui m'a dit qu'il ne fallait pas que vous vous associez aux danses et que vous essayez de ne pas rester lorsqu'il y de la musique.

Kol touv!

Chalom

Lorsque vous écrivez le pain de Pessah' vous faites allusion j'imagine aux Matsot.

Si tel est le cas la bénédiction à réciter pendant Pessah' est Hamotsi.

Cf aussi le cours suivant: http://www.torahacademy.fr/benediction-sur-la-matsa-les-gateaux-et-la-pizza dans lequel je précise les lois des bénédictions sur la Matsa pendant Pessah' et pendant toute l'année selon les Sépharades et selon les Ashkénazes.

Moadim Lésimh'a!

Pourim Saméah'!

Je vous invite à voir ce cours qui résume ces lois:

http://www.torahacademy.fr/benediction-de-hatov-vehametiv-sur-du-bon-vin.

Il faut qu'il reste du vin dans le première bouteille, dans la seconde dont vous venez de vous servir et sur laquelle vous souhaitez à présent réciter la bééndiction de Hatov Véhamétiv, ce n'est pas la peine.

Kol touv!

Chalom Ouvrah'a!

L'opinion de la majorité des décisionnaires est qu'on ne peut pas (Ben Ich H'aï Parachat Tetsavé paragraphe 15, Caf Hah'aïm chapitre 684 paragraphe 12, Chéélat Yaavets tome 1 chapitre 120).

A l'encontre du Arouh' Hachoulh'an qui a autorisé prétendant que les enfants sont aussi inclus dans le terme de "Rééhou" (prochain).

Concernant Matanot Laévionim on s'acquitte en donnant à des enfants.

Pourim Saméah'!

Chalom ouvrah'a!

Le Choulh'an Arouh' (chapitre 215 paragraphe 4) écrit explicitement qu'il est interdit de répondre Amen après une bénédiction qui a été récitée en vain.

Le h'essed laalafim (paragraphe 6) va aller très loin. Il va dire qu'une personne qui répondrait Amen à une telle bénédiction, c'est comme si cette personne avait aussi elle même récité une bénédiction en vain.

Kol touv.

Chalom Ouvrah'a!

Concernant votre première question, il est interdit de consommer quoi que ce soit au moment où on récite une bénédiction quelle qu'elle soit, ainsi qu'il est écrit dans le verset "Yémalé pi téhilatéh'a" (Ma bouche sera pleine de ta louange). 

Ainsi tranche le Choulh'an Arouh' au chapitre 172.

Il y a un cas très précis mentionné là bas, où on autorise de réciter la bénédiction alors qu'il y a de la nourriture dans notre bouche.

C'est le cas où par mégarde on a déjà introduit dans sa bouche un aliment, sans réciter la bénédiction, et on s'aperçoit de cela, s'il sa'git d'un aliment qui sera abîmé (dégoûtant) si on le ressort de la bouche pour réciter la bénédiction, il sera possible de la mettre dans un coin de sa bouche et réciter la bénédiction la bouche pleine. S'il s'agit d'un aliment qui ne sera pas dégoûtant si on le sort de la bouche on devra le faire.

En tout état de cause vous voyez de cela que dans un cas où on est pas obligé de recracher l'aliment, on est acquitté de la bénédiction qu'on récite avec cet aliment dans la bouche.

Dans votre cas c'est un autre problème vu que le premier paragraphe a été récité alors que vous n'aviez pas encore consommé votre nouvelle consommation d'un Cazaït. Cette consommation n'a donc pas pu être acquittée rétroactivement.

Quand à votre seconde question, vous pouvez poser, h'espère juste pouvoir trouver le temps de me plonger dans la Sougia dans laquelle vous êtes pour pouvoir vous y répondre s'il s'agit de questions complexes.

Kol touv et Béhatslah'a!

Chalom,

Vous posez une excellente question. J'espère juste que ce cas de figure est rare.

Le Péri mégadim au chapitre 108 écrit que nos Maîtres au moment où ils ont institué "une prière de rattrapage" (à savoir prier deux fois Minha lorsqu'on a omis de prier Chaharit), ils n'ont pas institué de reprendre la prière en faisant une H'azara.

Ainsi écrit aussi le Echel avraham Boutatch (au chapitre 89) que quand bien même se retrouveraient 10 personnes qui n'auraient pas prié Chaharit et qui souhaiteraient procéder à cette prière de rattrapage, ils ne peuvent réciter de Hazara.

Kol touv.

Pourim Saméah'!

Je vous invite à voir ce cours qui résume ces lois:

http://www.torahacademy.fr/benediction-de-hatov-vehametiv-sur-du-bon-vin.

Il faut qu'il reste du vin dans le première bouteille, dans la seconde dont vous venez de vous servir et sur laquelle vous souhaitez à présent réciter la bééndiction de Hatov Véhamétiv, ce n'est pas la peine.

Kol touv!

Chalom!

D'après la grande majorité des Décisionnaires Chéhakol au début et rien à la fin.

D'après le Rav Ovadia Hadaya zatsal dans Chout Yaskil Avdi, on né récite pas de bénédiction même au début, dans ce sens a été le Rav Moché Lévy zatsal.

Nous mettrons bientôt un cours vidéo e ligne pour bien expliquer cette Halah'a, et pour bien expliquer que cela ne change rien si ces chewing gum sont sucrés ou diet.

Kol touv!

Chalom!

Le riz tel qu'on le consomme généralement, c'est à dire bien cuit, sa bénédiction est Mézonot et la bénédiction finale est Néfachot.

Le moyen mnémotechnique qu'on donne pour se souvenir de cela est  Amen.     אורז מזונות נפשות 

Chalom Ouvrah'a!

Cela faisait pas mal de temps que je n'ai pas eu le plaisir de vous lire.

Je n'ai pas compris ce que vous entendez par Hidouch.

La gémara dans le septième chapitre de Bérahot traite de cette question s'il faut dire Hamotsi ou Motsi.

Sa conclusion est qu'il faut dire Hamotsi pour qu'il y ait une interruption entre le mot d'avant "Haolam" et le mot d'après "Hamotsi". Parce que si on disait Haolam Motsi les deux Mèm pourraient se confondre et on n'entendrait pas qu'il s'agit de deux mots séparés.

Kol touv et Chabbat chalom!

Chalom Ouvrah'a!

Effectivement selon certains Décisionnaires dès lorsq u'on s'est interrompu entre Barouh' chéamar et Ichtabah' on ne peut déjà plus réciter de bénédiction sur Ichtabah'!

Telle est l'opinion du Yéfé Lalev, du Rav Elyachiv, du Rav Oyerbah' (rapportés dans le Piské téchouvot au chapitre 54).

Toutefois l'opinion du Rav Ovadia Yossef (Yabia Omer tome 6 chapitre 6, ainsi que celle du Rav H'aïm Kanyevsky est qu'il est tout de même possible de réciter Ichtabah' avec la bénédiction finale.

Kol touv!

Chalom!

Tous les Décisionnaires ont écrit que la H'azara est importante, et qu'il faut bien suivre chaque mot de celle-ci et qu'il est interdit de parler pendant la H'azara.

La H'afets H'aim interdit même d'étudier pendant cette H'azara.

En effet, lorsqu'on répond le Amen, il faut savoir à quelle bénédiction il se rapporte pour avoir l'intention requise au moment où on répond, il faut donc bien être concentré.

Kol touv!

Chalom Ouvrah'a!

Je vous ai répondu que non en vous rapportant l'opinion de Décisionnaires importants cf http://www.torahacademy.fr/tefilat-tachloumine-avec-un-minyane, et je n'ai vu aucune opinion qui dit le contraire.

Je serais curieux de savoir si vous lui avez posé la question exactement dans les même termes que vous me l'avez posé à moi. Si oui, j'aimerai bien connaitre la source de sa réponse, parce qu'elle m'échappe.

Kol touv!

Chalom

Cf SVP http://www.torahacademy.fr/information-generale-sur-la-lecture-du-tikoune-haklali-et-du-perek-chira

Votre cas est tout à fait similaire à ce cas.

Merci.

Chalom

Il vaut mieux les plier avant pour ne pas les laisser posés de façon méprisante sur la table. Telle est la coutume de nombreux Rabbanim.

Toutefois il faut se dépêcher de sorte à ne pas rater la prière avec le Tsibour.

Kol touv.

Chalom Ouvrah'a!

Le Choulh'an Aroukh (Orah' Hayim chap. 302 § 3) énumère les conditions qu'une personne doit impérativement et simultanément remplir pour être autorisée à plier un vêtement le Chabbat. Il est nécessaire:

       1- Qu'elle en ait besoin le jour même.
       2-  Qu'elle le plie toute seule sans l'aide de quiconque.
       3-  Qu'il s'agisse d'un vêtement neuf.
       4-  Que ce vêtement soit de couleur blanche.
       5-  Qu'elle n'ait pas d'autre vêtement que celui-là à mettre pendant Chabbat.

Il est clair que concernant le Talit, la condition n° 1 est impossible à remplir. En effet, après l'office du Chabbat matin, cette personne n'aura plus l'occasion d'utiliser ce Talit avant le lendemain matin, voire  jusqu'à la semaine d'après, si elle le réserve aux jours de Chabbat. Par conséquent, tout semble indiquer qu'il serait interdit de plier son Talit à l'issue de l'office du Chabbat matin. Malgré cela, certains décisionnaires, dont le Choulh'an Aroukh rapporte l'opinion (en précisant qu'elle est fondée et que l'on peut se reposer sur elle), sont d'avis qu'il est permis de plier son Talit en dehors de ses plis habituels.

Cependant, il est important de noter que face à ce concert de décisionnaires allant dans le sens de l'interdiction de plier le Talit dans ses plis, une voix discordante se fait entendre, celle du Rav Chalom Messas zatsa"l.

Celui-ci rapporte que de tous temps l'usage en vigueur au sein des communautés du Maroc était d'autoriser sans condition aucune le pliage du Talit pendant Chabbat. Il justifie cet usage en se basant sur les arguments suivants: d'une part, explique-t-il en rapportant le Kolbo, l'action de plier, telle qu'elle est décrite par le Talmud pour l'interdire pendant Chabbat, ne peut se comparer au pliage d'un Talit. Dans un cas, il s'agit d'une forme de repassage qui, à l'époque du Talmud, s'opérait au moyen d'une sorte d'appareil à repasser manuel, et qui avait pour objectif de marquer des plis jusqu'alors inexistants. Par contre, dans le cas qui nous occupe, lorsqu'on plie son Talit, on ne fait que le remettre dans ses plis d'origine déjà existants sans en créer de nouveaux.

D'autre part, poursuit-il, le Talit n'est pas un vêtement comme les autres. Etant un objet support de Mitsva, il est impératif de l'utiliser d'une manière correspondant à son statut particulier, en veillant à ce qu'il ne s'abîme pas, ce qui se produit lorsqu'on le laisse en boule jusqu'à la fin de Chabbat. Il convient de même, ainsi que l'explique le Or Letsion de le traiter avec respect, ce qui n'est pas le cas lorsqu'on le laisse traîner entassé hors de ses plis. Enfin, dernier argument: selon le Ariza"l, il faut veiller à ne jamais laisser le Talit déplié lorsqu'on ne l'utilise pas car il se transforme alors en réceptacle à kélipot.

Cette autorisation donnée par le Rav Messas zatsa"l  soulève le problème suivant: en pliant notre Talit le Chabbat, ne transgresse-t-on pas l'interdit de Hakhana consistant à faire pendant Chabbat un acte au bénéfice d'un jour de h'ol, dans notre cas plier pendant Chabbat notre Talit, ce qui nous évitera de le faire le soir-même ou le lendemain? Il me semble que tel n'est pas le cas. En effet, lorsque nous plions notre Talit pendant Chabbat, ce n'est nullement dans ce but, mais  uniquement dans l'intention de lui éviter de se froisser et d'être traité d'une manière irrespectueuse, laquelle intention prend effet immédiatement, sans avoir à attendre le  jour de h'ol qui suit.

Pour conclure: La majorité des décisionnaires étant d'avis qu'il est interdit de plier son Talit pendant Chabbat, c'est, en première intention leur avis qui a force de loi. Cependant, ceux qui ont l'usage de le remettre dans ses plis parce qu'ils se conforment au rite marocain peuvent s'appuyer sur la position du Rav Messas zatsa"l pour se l'autoriser.

Chalom!

D'après certains grands Décisionnaires il est possible d'accompli des Mitsvots (qu'on n'a pas l'obligation d'accomplir) avec l'argent du Maassèr.

Ce qu'il reste à savoir est pour quelles raisons et dans quel but ce Talith katan est il utilisé. Si vous l'echetez pour qu'il ne le mette jamais, ce n'est pas une Mitsva.

S'il souhaite le mettre dorénavant bien sûr que c'est une Mitsva.

Bref, à vous de vérifier dans quel but ces Talith Katan sont ils achetés et à qui ils sont distribués etc.

Kol touv.

Chalom ouvrah'a!

Exactement comme on le fait lorsqu'on met les Téfilin de Rachi uniquement. Puisque de toutes les façons on ne récite pas de bénédiction sur la pose des Téfilin de Rabbénou tam. 

Il faut surtout essayer de les poser sans s'interrompre du tout entre la pose de chaque Téfilin parce que la bénédiction se rapporte aux deux paires.

Cf aussi bientôt le cours qu'on va bientôt mettre en ligne sur la façon exacte dont on doit mettre les Téfilin et le moment exact où il faut prononcer la bénédiction.

Au passage, d'après le Ben Ich H'aï, il faut avoir l'intention au moment où met les Téfilin de Rabbénou tam qu'on ne les met que si c'est la vraie opinion, et sinon on n'a pas l'intention d'accomplir une Mitsva en les mettant. Sinon on risque d'enfreindre l'interdit de rajouter des Mitsvots à la Torah (Lo tossifoun).

Kol touv.

Chalom!  Au sujet de votre première question, ce serait bien de me préciser la question, parce que je ne peux pas vous résumer toutes les lois de Chabbat et Yom Tov en tellement peu de temps.

Même si je m'y met maintenant et que je m'arrête demain juste avant l'entrée de Chabbat, je n'en finirai pas, veuillez donc svp me préciser ses questions.

Au sujet des Téfilin, s'il était faible à ce point, il est vraiment dispensé de l'accomplissement de cette Mitsva.

Espérons qu'il ira mieux demain et qu'il pouyrra Béézrat Hachèm les mettre.

Kol touv et transmettez lui mes prières de Réfoua Chéléma!

Chalom Ouvrah'a!

Oui, la Halah'a est que si on ne dispose que d'une Téfila ou encore qu'on ne peut en mettre qu'une, on doit réciter la bénédiction sur cette seule Téfila, et on s'acquitte de la Mitsva de cette Téfila vu que chaque Téfila est une Mitsva à part! (Choulh'an Arouh' chapitre 26).

La bénédiction à réciter est "Al Mitsvat Téfilin" pour les Séfarades.

Pour les Ashkénazes on récitera deux bénédictions à savoir celle de "Léhaniah' Téfilin" aussi.

Mais pour quelle raison ne pouvez vous pas mettre les Téfilin du bras?

Béhatslah'a!

Chalom!

Non, vous n'avez pas bien compris, en ce sens où il n'y a aucun problème de Chaatnez lorsqu'on mélange de la soie avec de la laine, ou de la soie avec du lin.

Le problème ne se pose que lorsqu'on allie laine et lin ensemble, et effectivement aujourd'hui où nous ne possédons plus le bleu d'azur, c'est rigoureusement interdit de faire des Tsitsiot avec du Chaatnez.

Kol touv!

Chalom Ouvrah'a!

Oui, mais de préférence avec un ustensile qui ne soit pas en fer bien que d'après la stricte loi ce soit autorisé même avec des ciseaux en fer.

Kol touv!

Chavoua tov!

Le Michna béroura (chapitre 40) écrit que lorsque des Téfilin tombent par terre par mégarde, il faut jeûner ce jour ci jusqu'au soir et bien qu'on n'a pas reçu sur soi le jeûne depuis la veille.

Si les Téfilin sont tombés avec leur boitier ce n'est pas la peine de jeûner.

Toutefois de nos jours, où nous avons souvent du mal à tenir durant les jours de jeûne, surtout en été et surtout en France, il y a lieu d'autoriser à ne pas jeûner, et à la place intensifier son étude de Torah, ou faire un jeûne de la parole pendant une journée, ou encore remplacer ce jeûne par de la Tsédaka.

Kol touv!

A présent, vous pouvez les acheter là où vous voulez si elles sont cueillies en bouquet.

Si elles sont avec de la terre dans un pot, c'est autorisé, s'il s'agit d'un homme méticuleux, ou qu'il y a un Hechcher.

Kol touv!

Chalom Ouvrah'a!

Vous posez une excellente question.

Le Rav Tsvi Pessah' Frank zatsal dans son oeuvre extraordinaire Chout Har Tsvi (Zéraïm tome 2 chapitre 42) écrit explicitement qu'un champs qui appartient à un juif et est associé avec un non juif dans ce champs n'est pas concerné par la Kédouchat Chéviit.

En un mot, il le prouve du fait qu'il est écrit "שדך" cela prouve bien qu'il s'agit d'un champs appartenant à une personne et non à des associés.

Il souhaiterait même prouver de là que même si les deux associés sont tous deux juifs, il serait possible de considérer que ce champs n'est pas concerné, mais on voit qu'il n'est pas du tout tranchant à ce sujet, par contre lorsqu'il s'agit d'un associé non juif, il est bien plus tranchant.

Kol touv!

Le Bitoul Torah n'est pas définit.

Une minute durant laquelle on aurait pu étudier et qu'on a perdu, est aussi considérée comme du Bitoul Torah.

Plus que cela, nos Maîtres disent, c'est rapporté maintes reprises dans les livres de Moussar (Pélé yoets etc.), que même le temps que cela prend d'avaler sa salive est considéré comme du Bitoul Torah si on perd ce temps en vain.

Il existe même une autre forme de Bitoul Torah qui est nommé le "ביטול תורה באיכות" à savoir étudier de façon superficielle alors qu'on aurait pu étudier de façon plus profonde. C'est aussi une forme de Bitoul Torah.

Bref, ne soyez pas stressé, mais soyez responsable du magnifique cadeau que D. nous accorde en permanence et qui s'appelle le temps, et grâce auquel on peut accomplir la Mitsva la plus fantastique qui soit, l'étude de la Torah Hakédocha!

Béhatslah'a!

Oui c'est vraiment obligatoire!

Je ne sais pas, visiblement c'est par ignorance!

Kol touv!

Chalom!

Certains Rabbanim ont institué de lé réciter (Rav Kook zatsal).

D'autres se sont très fortement opposé à cela (H'azon Ich etc. etc.)

Certains ont dit que c'est autorisé mais que ce n'est pas obligatoire.

En tout cas, ce qui est important à préciser c'est qu'il ne faut en aucun cas réciter la bénédiction sur le Hallel ainsi que l'écrit le Rav Ovadia Yossef zatsal et tous les géants de la génération).

Kol touv!

Chalom!

Je vous donne mon avis, bien que je sais que certains ne sont pas d'accord avec.

Si vous avez une idée intéressante qui vous est venue en tête lors de votre étude et qui vous permet de déverser une nouvelle lumière sur la Sougia étudiée, c'est bénéfique pour vous et pour les autres de faire une H'aboura.

Si par contre vous vous engagez avant même d'avoir étudié la Sougia à faire une H'aboura quelque jours après, et que vous vous forcez à trouver quelque chose à dire, et des questions inventées à répondre, il me semble que c'est de la perte de temps, et que cela vous habituera non pas à accéder à la vérité et à la profondeur de la Sougia, mais au contraire à chercher midi à 14 heures.

En effet, ce n'est pas possible de s'engager à dire une H'aboura riche et intéressante avant même de l'avoir étudiée. Qui vous dit que vous aurez des nouvelles idées à enseigner?

A moins que le but de la H'aboura est de résumer l'idée étudiée et d'habituer les jeunes à parler en public et à apprendre à exposer de façon intéressante la Sougia étudiée.

Dans ce cas, c'est positif!

Brah'a Véhatslah'a!

Chalom!

S'il s'agit d'une vraie dépression nerveuse médicalement parlant, il faut l'envoyer chez un psychiatre pour qu'il l'aide à s'en sortir.

Attention: Il faut qu'il aille chez un bon psychiatre de préférence juif et pratiquant, ou en tous cas pas anti-religieux.

S'il ne s'agit que d'un problème précis et ponctuel, écoutez le beaucoup et essayez de le conseiller.

Kol touv!

Chalom Ouvrah'a!

De nombreux Décisionnaires ont écrit que le fait de fumer est interdit ou en tous cas totalement déconseillé. En effet la Torah nous ordonne ונשמרתם מאד לנפשותיכם c'est à dire "Vous devez faire attention à votre âme", ce qui fait allusion à notre santé et à notre subsistance.

Or étant donné que la science a prouvé de façon certaine que fumer était extrêmement dangereux et nuisible à notre santé, c'est donc interdit de porter atteinte à sa vie.

Le Rav Ovadia Yossef a à chaque occasion où il le pouvait répété dans ses cours qu'il valait vraiment mieux faire de son possible pour ne pas fumer. Il l'écrit entre autre explicitement dans Yabia Omer (Tome 10 Orah' H'aïm chapitre 55 paragraphe tome 4 15).

Le Rav Tsits Eliezer a aussi été dans ce sens en écrivant une Téchouva tranchante visant à interdire de fumer. Elle se trouve dans le tome 15 au chapitre 39. Il écrit entre autre que l'argument de ceuix qui ont voulu autoriser est de dire "שומר פתאים ה" à savoir, que lorsqu'une attitude est adoptée par de nombreuses personnes et que personne ne tient compte du danger de cette attitude, D. protège les juifs de ce danger. 

Sur ce, disent le Tsits Eliezer et d'autres Décisionnaires que ceci était certes valable à l'époque où on ne connaissait pas l'ampleur des dégâts mais aujourd'hui où nous sommes conscients des dégâts, fumer est non pas être פתי à savoir naïf mais être insouciant.

Ceci étant, les Décisionnaires notent tout de même une différence entre une personne qui s'est malheureusement déjà habitué à la cigarette et qui a déjà créé une dépendance et pour laquelle s'est très difficile de se défaire de cette dépendance, et entre un jeune homme ou une jeune fille qui souhaiterait à présent commencer à fumer pour la première fois.

A ce premier type de personne bien sûr que le conseil qu'on lui donnera sera d'essayer à tout prix d'arrêter de fumer, toutefois elle sera beaucoup moins répréhensible si elle n'arrive pas à s'arrêter et qu'elle continue donc à fumer que le second type de personnes.

Kol touv!

Chalom!

Non ce n'est pas permis... C'est tout simplement une Mitsva, et une formelle obligation ainsi qu'il ait écrit dans la Torah והגית בו יומם ולילה ce qui veut dire que l'obligation d'étudier la Torah nous concerne aussi bien le jour que la nuit.

Kol touv!

Chalom Ouvrah'a!

Si le bureau est vitré avec des vitres transparentes qui permettent de voir de l'extérieur ce qui se passe à l'intérieur de la pièce, il n'y a pas de problème de Yh'oud. 

Bien évidemment si cette pièce donne sur le domaine public ou sur un endroit bien fréquenté et dans lequel il n'y aurait pas eu de problème de Yh'oud!

Kol touv!

Chalom

Qu'il y en ai deux ou cent cela ne change rien dans la Halah'a. Simplement la Gémara utilise un langage un peu exagéré comme vous le dites pour qu'on comprenne bien l'ampleur de la Hodaa!

Ceci étant il n'y a aucune incidence pratique à savoir si c'est comme 100 ou comme 2.

Ce que je ne comprend pas dans votre question est d'où est venu votre nombre 102, vous vouliez sans doute dire 100?

Kol touv!

Chalom!

Avant les Chout, je vous recommande d'étudier le Tour avec le Beth Yossef. Puis le Choulh'an Arouh' et le Magen Avraham. Le Taz aussi est important.
Ensuite voyez le Michna béroura, et essayez de voir dans les mots les propos qu'il rapporte au nom de Rabbi Akiva Iger, du Gan de Vilna, du Peri Mégadim ainsi que du Maamar Mordeh'aï.

Béhatslah'a rabba!

Chalom Ouvrah'a!

Le temps jusqu'au quel il est possible de réciter le Tikoun H'atsot est Alot Hachah'ar. (Décisionnaires sur le Choulh'an Arouh' chapitre 1).

Toutefois certains Décisionnaires ont écrit que le Tikoun Léa vu qu'il ne consiste qu'en une récitation de versets, il est possible de le réciter même après Alot Hachah'ar, et c'est dans ce sens que le Rav Ovadia Yossef zatsal a tranché.

A contrario, l'opinion du Ben Ich H'aï et du Kaf Hah'aïm est que le Tikoun léa ne doit non plus être récité après Alot Hachah'ar.

Chabbat chalom!

Avec plaisir, mais par téléphone parce que se serait trop long à l'écrit vu qu'il y a beaucoup de détails.

Béhatslah'a!

Chalom

Pour les problèmes d'argent etc. il faut bien connaitre les trois tomes du Choulh'an Arouh' H'ochen Michpat!

Pour les problèmes liés au mariage et aux Kétouvot et aux divorces etc. bien étudier les deux tomes du Choulh'an Arouh' Even haezer.

Bien évidemment il faut bien connaitre les Gémarot de Nachim et Nézikin ainsi que les écrits des Richonim et des Décisionnaires!

Kol touv!

Chalom!

Les Ménah'ot sont apportées dans tous types de situations citées et explicitées dans la Torah dans les Parachiot du Livre de Vaykra. Ce ne sont pas des sacrifices dans lesquels on amène des animaux mais on amène de la farine etc.

Kol touv.

Chalom

Il n'y a pas d'obligation de se laisser pousser la barbe. Il y a une interdiction de raser complètement avec une lame cette zone. C'est une interdiction de la Torah.

Toutefois d'après la Kabbale et la H'assidout, c'est totalement recommandé de se laisser pousser la barbe, et même plus, de ne jamais jamais la raser du tout.

Kol touv.

Chalom.

Oui, la Gémara dans le traité de Houlin écrit explicitement que du vin qui aurait été mélangé à un autre aliment et que cet autre aliment est d'une quantité 60 fois supérieure à celle du vin, ce vin est annulé.

Kol touv.

Chalom!

D'abord le Rav Ben Tsion ne dit pas qu'on n'a pas accompli ta Halah'a,, il dit que on n'est pas encore arrivé au summum de la Yrat Chamaïm. Ceci étant pas tout le monde est déjà en mesure de se comporter avec tant de Yrat Chamaïm, et les Koulot peuvent servir à toutes les personnes qui n'en sont pas là.

En dehors de cela le Rav parle lorsque ceci ne nous engage qu'à nous. Dès lors que d'autres personnes sont dépendantes de notre comportement, la donne change déjà et il ne fait pas forcément se montrer Mah'mir à tout bout de champs. Cf aussi http://www.torahacademy.fr/rav-salanter-et-pat-akoum

Enfin pas tous les décisionnaires étaient tout à fait d'accord avec le Rav à ce sujet. Lorsqu'il disait par exemple qu'une personne emplie de Yrat Chamaïm doit s'efforcer d'être plus rigoureuse même lorsque Maran Choulh'an Arouh' a autorisé, parce que sinon cela voudrait dire que cette personne craint le Choulh'an Arouh' et pas D. etc.  Le Rav Ovadia zatsal n'était pas d'accord avec cela. 

Kol touv!

Chalom!

Il faut être conscient de son existence et de ses envies de nous détruire pour pouvoir lutter contre lui et prier avec coeur que D. nous en préserve!

Toutefois, il ne faut pas passer sa journée à avoir peur qu'il nous batte parce que c'est la meilleure façon pour qu'il puisse effectivement nous vaincre!

Béhatslah'a!

Chalom!

Je ne sais pas, il faudrait demander à des touristes qui aiment visiter les synagogues de par le monde. 

Ce qui est sûr est que la Halah'a reste immuable dans le cas où il existe de telles synagogues.

Kol touv!

Chalom!

Non, H'ass véchalom!

Choulh'an Arouh' chapitre 151. 

Kol touv!

Chalom Ouvrah'a!

Il faut savoir que les Décisionnaires ont beaucoup insisté sur l'urgence et l'importance de faire la Métsitsa du sang de la Mila uniquement avec la bouche ainsi que fût la coutume en tous temps. 

Telle est( l'opinion du Rav Wozner Chlita (Chévet Halévy), du Minh'at Itsh'ak (Tome 8 paragraphe 91) Tsits Eliezer (Tome 19) et de mon Maître le Rav Sternbuh' (Techouvot Vehanhagot Tome 2 chapitre 503).

Les seuls cas où on peut se montrer plus indulgent c'est les cas où il y a des chances de supposer ou de craindre que le bébé ou le Mohel sont atteints qu'à D. ne plaise du sida. Sinon,  il n'y a aucune raison d'annuler cette Halah'a (rapportée aussi dans le Béour Halah'a chapitre 331). Les Grands Rabbanim sont très clairs à ce sujet et ils ne laissent aucune ouverture aux personnes modernes qui souhaitent faire la Torah à leur sauce, et D. sait combien il y en a de nos jours. 

C'est pourquoi avant de choisir un Mohel pour circoncire son fils il faut avant tout bien s'assurer du fait qu'il la Metsitsa avec sa bouche, à moins qu'il y ait les craintes mentionnées plus haut.

Béhatslah'a!

Chalom Ouvrah'a!

De nombreux Décisionnaires ont écrit que le fait de fumer est interdit ou en tous cas totalement déconseillé. En effet la Torah nous ordonne ונשמרתם מאד לנפשותיכם c'est à dire "Vous devez faire attention à votre âme", ce qui fait allusion à notre santé et à notre subsistance.

Or étant donné que la science a prouvé de façon certaine que fumer était extrêmement dangereux et nuisible à notre santé, c'est donc interdit de porter atteinte à sa vie.

Le Rav Ovadia Yossef a à chaque occasion où il le pouvait répété dans ses cours qu'il valait vraiment mieux faire de son possible pour ne pas fumer. Il l'écrit entre autre explicitement dans Yabia Omer (Tome 10 Orah' H'aïm chapitre 55 paragraphe tome 4 15).

Le Rav Tsits Eliezer a aussi été dans ce sens en écrivant une Téchouva tranchante visant à interdire de fumer. Elle se trouve dans le tome 15 au chapitre 39. Il écrit entre autre que l'argument de ceuix qui ont voulu autoriser est de dire "שומר פתאים ה" à savoir, que lorsqu'une attitude est adoptée par de nombreuses personnes et que personne ne tient compte du danger de cette attitude, D. protège les juifs de ce danger. 

Sur ce, disent le Tsits Eliezer et d'autres Décisionnaires que ceci était certes valable à l'époque où on ne connaissait pas l'ampleur des dégâts mais aujourd'hui où nous sommes conscients des dégâts, fumer est non pas être פתי à savoir naïf mais être insouciant.

Ceci étant, les Décisionnaires notent tout de même une différence entre une personne qui s'est malheureusement déjà habitué à la cigarette et qui a déjà créé une dépendance et pour laquelle s'est très difficile de se défaire de cette dépendance, et entre un jeune homme ou une jeune fille qui souhaiterait à présent commencer à fumer pour la première fois.

A ce premier type de personne bien sûr que le conseil qu'on lui donnera sera d'essayer à tout prix d'arrêter de fumer, toutefois elle sera beaucoup moins répréhensible si elle n'arrive pas à s'arrêter et qu'elle continue donc à fumer que le second type de personnes.

Kol touv!

Chalom!

Non ce n'est pas permis... C'est tout simplement une Mitsva, et une formelle obligation ainsi qu'il ait écrit dans la Torah והגית בו יומם ולילה ce qui veut dire que l'obligation d'étudier la Torah nous concerne aussi bien le jour que la nuit.

Kol touv!

Chalom Ouvrah'a!

Le verset (Vaykra chapitre chapitre 2 verset 13) écrit qu'il y a une obligation de mettre du sel sur les sacrifices que l'on apporte à D.

Plusieurs raisons ont été données:

Le Ramban et le Iven Ezra écrivent que c'est par respect pour D. Il ne convient pas de lui apporter une viande qui manque de sel, et que nous même ne mangerions pas.

Le Séfer Hah'inouh' (Mitsva 119) écrit que le sel symbolisent les choses qui se maintiennent. En effet le sel conserve. C'est pour montrer que D. nous conserve grâce aux Korbanot que l'on apporte.

Il y a bien évidemment d'autres raisons, je vous ai rapporté juste certaines d'entre elles.

Au passage le Beth Yossef explique que l'une des raisons pour lesquelles on trempe le pain dans le sel, est parce que la table est comparée au Mizbéah', or sur le Mizbéah' on mettait du sel à chaque fois qu'on apportait un sacrifice.

Kol touv!

Chalom Ouvrah'a!

Il n'y a aucune interdiction d'écrire le nom de D. 

Il y a une interdiction de mépriser les écrits sur lesquels ce nom figure. Il existe de même une interdiction d'effacer le nom de D.

Compte tenu de ces différents problèmes, le Choulh'an Arouh' a clairement tranché qu'il est interdit d'écrire le nom de D. sur des ustensiles par exemple, parce qu'on sait que ces ustensiles risquent d'être apportés dans des endroits pas honorables tels que des toilettes etc. et que le fait qu'on touche avec nos mains ces ustensiles risque de l'abîmer etc.

Toutefois si vous imprimez ce nom dans un livre de Torah imprimé par exemple, il n'y a aucun problème vu que personne n'est sensé effacer ce nom ou déposer ce livre dans un endroit qui ne s'y prête pas!

Je m'empresse de préciser qu'au sujet du fait d'effacer le nom de D. lorsqu'il est imprimé, il existe une discussion entre nos Maîtres.

L'opinion du Taz est qu'il n'y a pas de problème. En effet d'après lui l'imprimerie n'est pas considérée comme une véritable écriture.

Toutefois l'immense majorité des Décisionnaires ont réfuté cette opinion et ont considéré qu'une écriture imprimée est considérée comme une écriture écrite à la main. 

Toutefois dans certains cas très précis on se sert de l'opinion du Taz pour être plus indulgents lorsqu'en dehors de cela viennent se greffer d'autres raisons d'être plus indulgents.

Cf aussi http://www.torahacademy.fr/bracelet-sur-lequel-verset-de-torah

kol touv!

Chana tova!

Merci à vous!

Chalom Ouvrah'a!

Oui, il y a un problème de voler l'esprit des gens. Si vous trichez vous trompez votre professeur, vous vous trompez vous même et vous trompez vos parents.

Il faut se donner la peine de bien travailler pour avoir de bons résultats aux examens.

Cela m'intéresserait tout de même de comprendre l'opinion de ceux qui prétendent qu'il n'y a pas de problème vu qu'il y a eu un débat. 

Kol touv!

Il n'y en a pas vraiment !

Razal c'est l'abréviation de רבותינו זכרונם לברכה

H'azal c'est l'abréviation de חכמינו זכרונם לברכה 

Or entre ces deux termes (Hah'aménou et Rabboténou) il n'y a vraiment pas de grande différence.

Kol touv!

Chalom Ouvrah'a!

Si vous ne me précisez pas plus votre question, je ne saurais vous aider malheureusement.

La meilleure façon de marcher... mettre un pieds devant l'autre et recommencer. 

Dans un premier temps il faut essayer d'apprendre le plus de mots clefs fréquents et en araméen possible et le plus d'expressions possibles.

Ceci se fait en parallèle avec l'apprentissage, en se servant d'un répertoire sur lequel on écrit les lettres alphabétiques hébraïques, et chaque fois qu'on rencontre un tel mot on l'écrit ainsi que sa traduction et on les apprend tous au fur et à mesure. (Ce conseil très précieux, je le tiens de mon père שליט"א qui m'a formé à l'étude de la Gémara ainsi que plusieurs centaines d'élèves).

Etudiez le plus possible avec un compagnon d'étude qui a à peu près le même niveau que vous.

Et étudiez sans vous interrompre en plein milieu.

Béhatslah'a!

Chalom

Ceci dépend beaucoup des coutumes. Le Piské téchouvot au chapitre 131 rapporte au nom du Yalkout Yossef que la coutume est de ne pas réciter les supplications suite à une inauguration d'un Séfer Torah.

Kol touv!

Etudiez bien le chapitre 314 et 315, et vous rencontrerez pas mal de cas pratqiues.

Kol touv!

Chalom

Je ne sais pas exactement à quelle lois vous faites allusion, mais on considère que 1 Téfah' c'est la dimension d'un Egrof (Le point d'une main). A savoir environ entre 8 et 10 cm.

Kol touv!

Non il faut qu'il soit encore apte à la consommation. Par contre de nos jours où on jette cela, il est possible de prendre une partie de fruit pas très belle!

Kol touv!

Si le syndicat de copropriété n'assume pas ce genre de dégâts vu qu'ils sont internes, c'est à celui chez lequel l'inondation a eu lieu de payer les frais de réparation de cette fuite!

Concernant les dégâts fait chez le voisin de par cette fuite cela dépend de nombreux facteurs. Le facteur principal est de savoir si celui chez lequel a eu lieu la fuite était dans un cas de force majeure ou s'il aurait pu faire certaines choses pour limiter les dégâts mais qu'il ne l'a pas fait!

En pratique je vous conseille d'aller tous les deux chez un Dayan!

Béhatslah'a!

Concernant la Bar Mitsva il y a une coutume (en particulier chez les Séfaradim) de ne pas dire les Tah'anounim, par contre concernant une Bat Mitsva je ne connais pas de telle coutume.

Kol touv!