que veulent dire les poskim en disant qu il faut dire HA motsi et non pas motsi dans la brancha pour faire un hidouche ?
chabat chalom!
Chalom Ouvrah'a!
Cela faisait pas mal de temps que je n'ai pas eu le plaisir de vous lire.
Je n'ai pas compris ce que vous entendez par Hidouch.
La gémara dans le septième chapitre de Bérahot traite de cette question s'il faut dire Hamotsi ou Motsi.
Sa conclusion est qu'il faut dire Hamotsi pour qu'il y ait une interruption entre le mot d'avant "Haolam" et le mot d'après "Hamotsi". Parce que si on disait Haolam Motsi les deux Mèm pourraient se confondre et on n'entendrait pas qu'il s'agit de deux mots séparés.
Kol touv et Chabbat chalom!
Moi non plus je n ai pas compris il paraît que pour le biour hamets il y a aussi cette notion de hidouch
Je suis désolé je ne vois pas à quoi vous faites allusion!
Chabbat chalom!
Si vous voulez je vous dirais dans quel livre j' ai vu cela!
http://download.hebrewbooks.org/downloadhandler.ashx?req=50254 Page 252 dernier paragraphe
Je ne vois aucune allusion dans cette page à ce que vous dites!
Dites moi plus précisément s'il vous plait!
Chabbat chalom!
Elle correspond à la page 246
Chalom Ouvrah'a!
Oui, vous avez raison le Roch dans le traité de Pessah'im aussi bien au sujet de la bénédiction de Hamotsi que de Al Biour H'amets mentionne cette notion de H'idouch.
Je n'ai pas compris à quoi vous faites allusion lorsque vous mentionnez le mot H'idouch parce que ce mot ne figure pas dans la Gémara, c'est le Roch qui mentionne ce mot.
Je vous l'explique en un mot.
Il existe une controverse entre les Maîtres de la Gémara au sujet du mot Hamotsi ou Motsi, est ce qu'ils expriment un passé ou un futur, et quelle est la véritable formulation à réciter. (Il en va de même concernant la formulation de Al biour h'amets etc.).
Motsi: D'après tout le monde exprime un passé.
Hamotsi: C'est une discussion entre nos Maîtres.
Or, lorsqu'on vient mentionner la bénédiction sur le pain, ce que l'on souhaite est remercier D. qui a fait sortir ce pain de la terre, à savoir un passé, et non un futur.
La Gémara (Brah'ot 38a) rapporte qu'il y avait un très grand Rav qui devait arriver dans un endroit. Lorsque ce grand Rav est arrivé, on lui a apporté du pain et la bénédiction qu'il a récité était Motsi. Alors les assistants se sont étonné du fait qu'en prononçant cette bénédiction le Rav ne nous apprend rien de neuf (H'idouch), puisque cette formulation est bonne d'après tout le monde. Si la bénédiction qu'il avait récité était Hamotsi, il nous aurait effectivement appris une nouveauté à savoir que même ce terme de Hamotsi signifie un passé.
De là le Roch va dire qu'il faut lors de la formulation d'une bénédiction faire en sorte d'apprendre un H'idouch lorsqu'il y en a un, par exemple en récitant la bénédiction de Hamotsi au lieu de Motsi, on apprend que même ce terme qui apparemment exprime un futur, peut en fait exprimer aussi un passé.
La raison que je vous ai apportée, à savoir ne pas avaler les lettres, c'est Tossefot (page 38b) qui la mentionne au nom du Yérouchalmi.
Kol touv!
Merci beaucoup
Maintenant je vois que le commentateur voulait parler des maîtres du Roch et pas de la règle en elle même ( que le Roch rapporte au nom de ces maîtres
Merci beaucoup