Bonjour Rav,
J'ai lu dans le Ben ish 'Haï Parasha Vayetse paragraphe 21 qu'il est préférable d'être debout pour la Havdala. Comme pour le kiddouch du vendredi soir et de s'assoir pour boire le vin.
J'ai cherché dans le Kaf Ha'haim, 'Helek Dalete, page Pé Vave, il donne les avis pourquoi debout et pourquoi assis.
Mais je trouve pas si il donne son avis clairement, si c'est mieux debout ou assis al pi Kabala.
Pouvez vous m'éclairer s'il vous plait.
Kol Touv
Chalom!
Regardez s'il vous plait ce cours,
http://www.torahacademy.fr/lois-de-la-havdalla_2
J'ai compris votre incompréhension.
Le Ben Ich H'aï écrit effectivement que la coutume à Bagdad était de se lever pour la Havdalla bien que ceci va à l'encontre des propos du Choulh'an Arouh'. Ensuite il nous demande de nous référer au Kaf Hah'aïm chapitre 31 paragraphe 38 (il y a une erreur dans nos éditions c'est écrit 35 au lieu de 38).
Le Ben Ich H'aï ne fait pas allusion au Kaf Hah'aïm que nous connaissons du Rav Sofer, il fait allusion à un autre livre, nommé aussi Kaf Hah'aïm, rédigé celui ci par le Rav H'aïm Palaggi zia.
Dans le Caf Hah'aïm Sofer, il ne rapporte pas du tout l'opinion du Ben Ich H'aï et il ressort clairement de ses propos que les Séfaradim se doivent de s'asseoir pour la Havdalla.
Dans le Caf Hah'aïm Palaggi, il rapporte de nombreux décisionnaires qui écrivent que la coutume est de se lever, toutefois il conclut que d'après la Kabbale il convient de s'asseoir.
Il rapporte ceci au nom du Midrach Talpiot page 118, Maharikach chapitre Leh'em chapitre 296, Zéh'or Léavraham Tome 1 chapitre 5, H'essed Léavraham chapitre 296 paragraphe 1.
Béhatslah'a!
Kol touv!
Bonjour Rav,
Est il possible pour un Juif Chomer chabat de s'associer avec un Juif non Chomer Chabat, sachant que ce Juif travaillera chabat pour l'entreprise, sachant qu'il est possible ou non de faire augmenter le chiffre d'affaire de la société le chabat?
Merci beaucoup Rav.
Kol Touv
Chalom Ouvrah'a!
Cette question a déjà été posée par nos grands Décisionnaires contemporains. Elle comprend plusieurs aspects.
Le premier est le problème de profiter d'argent ou de tout profit qui a été gagné pendant Chabbat.
Ce problème pourrait être résolu si le juif Chomer Chabbat établit de façon explicite et précise avec l'autre qu'il ne compte rien gagner de cet argent qui a été gagné de façon interdite. Il ne pourra alors pas partager les gains du mois à moitié vu que l'autre aura travaillé pendant Chabbat et que lui n'a pas le droit de profiter de ce qui a été remporté le jour du Chabbat.
Le second problème est un problème de Marit haayn (éveil de la suspicion de l'autre), vu que cette boite tout le monde sait très bien qu'elle appartient à des juifs, il y a un risque qu'on en vienne à suspecter ce juif qu'il travaille lui même le Chabbat lorsqu'on voit cette boite ouverte le Chabbat. Ce problème est très sérieux. C'est entre autre pour cela que le Chévèt Halévy (Tome 5 chapitre 26) s'est beaucoup opposé à cela bien qu'il tente de trouver des façons très compliquées de pouvoir résoudre le problème pour des personnes qui viennent juste de faire Téchgouva et avec lesquels on ne pourrait se montrer trop rigoureux.
Le troisième est le problème de participer à la transgression d'un interdit, qu'on appelle en hébreu Mésayéa lidvar Avéra. Pour vous faire une idée précise de cet interdit veuillez cf le cours suivant: http://www.torahacademy.fr/maitre-nageur
Là aussi, en étant associé avec lui on cautionne avec ces transgressions et on participe à cela qu'on le veuille ou non. Si cet associé ne pourrait de lui même assumer cette boite, il y aurait alors un interdit de la Torah de Lifné Iver Lo Titen Mih'chol.
En pratique, il est clair qu'il faut éviter à tout prix de le faire. Celui qui souhaite se reposer sur le Rav Feinstein (Igerot Moché Tome 1 chapitre 91) aurait sur qui se reposer mais à condition que:
Béhatslah'a!
Bonjour Rav,
J'ai lu dans le Ben ish 'Haï Parasha Vayetse paragraphe 21 qu'il est préférable d'être debout pour la Havdala. Comme pour le kiddouch du vendredi soir et de s'assoir pour boire le vin.
J'ai cherché dans le Kaf Ha'haim, 'Helek Dalete, page Pé Vave, il donne les avis pourquoi debout et pourquoi assis.
Mais je trouve pas si il donne son avis clairement, si c'est mieux debout ou assis al pi Kabala.
Pouvez vous m'éclairer s'il vous plait.
Kol Touv
Chalom!
Regardez s'il vous plait ce cours,
http://www.torahacademy.fr/lois-de-la-havdalla_2
J'ai compris votre incompréhension.
Le Ben Ich H'aï écrit effectivement que la coutume à Bagdad était de se lever pour la Havdalla bien que ceci va à l'encontre des propos du Choulh'an Arouh'. Ensuite il nous demande de nous référer au Kaf Hah'aïm chapitre 31 paragraphe 38 (il y a une erreur dans nos éditions c'est écrit 35 au lieu de 38).
Le Ben Ich H'aï ne fait pas allusion au Kaf Hah'aïm que nous connaissons du Rav Sofer, il fait allusion à un autre livre, nommé aussi Kaf Hah'aïm, rédigé celui ci par le Rav H'aïm Palaggi zia.
Dans le Caf Hah'aïm Sofer, il ne rapporte pas du tout l'opinion du Ben Ich H'aï et il ressort clairement de ses propos que les Séfaradim se doivent de s'asseoir pour la Havdalla.
Dans le Caf Hah'aïm Palaggi, il rapporte de nombreux décisionnaires qui écrivent que la coutume est de se lever, toutefois il conclut que d'après la Kabbale il convient de s'asseoir.
Il rapporte ceci au nom du Midrach Talpiot page 118, Maharikach chapitre Leh'em chapitre 296, Zéh'or Léavraham Tome 1 chapitre 5, H'essed Léavraham chapitre 296 paragraphe 1.
Béhatslah'a!
Kol touv!
Bonjour Rav,
Je voulais votre avis concernant la ceinture pour prier qui est mise en générale par les 'Hassidim.
Je suis Sepharade mais lorsque l'on m'explique pourquoi il faut mettre une ceinture (pour faire la séparation du corps entre le haut et le bas) et que pour les Sepharadim on peut se contenter de l'élastique du caleçon, de la ceinture de notre pantalon ou du pantalon lui même. Personnellement Rav, quand je mets des sous vêtements c'est parce que j'en ai besoin.
Quand je mets une ceinture sur mon pantalon c'est pour faire tenir le pantalon, quand je mets un pantalon c'est pour ne pas sortir en sous vêtement.
1) Pourquoi ne pas faire comme les 'Hassidim et donc avoir une ceinture spéciale pour la prière?
Si il faut s'efforcer de servir D. de la meilleur manière possible pourquoi ne pas en mettre? Qu'elle est votre avis?
2) Est-ce qu'il y a des possek Sepharade qui pensent qu'il est préférable d'avoir une ceinture spéciale pour la prière?
Kol Touv
Chalom Ouvrah'a!
Je comprend tout à fait ce que vous dites et en particulier du fait que la logique de la Halah'a va dans votre sens.
En effet, il existe deux raisons pour lesquelles il faut porter la ceinture. (Cf Tossefot traité Chabbat page 10).
Si la raison principale est la première, il ressort que dès lors qu'on est vêtu d'un pantalon etc. il n'y a déjà plus de problème, vu que le coeur est séparé de la nudité.
Si par contre on considère que la seconde raison est principale, vous avez tout à fait raison dans vos arguments, vu que vous n'avez pas mis votre pantalon etc. en l'honneur de la prière mais pour tous types d'autres raisons évidentes.
Le Choulh'an Arouh' (Chapitre 91 paragraphe 2) a tranché que la seconde raison est aussi importante, et c'est pourquoi bien qu'une personne a déjà une séparation entre son coeur et sa nudité, il est tout de même nécessaire qu'elle porte une ceinture en l'honneur de la prière.
C'est donc clair pourquoi les H'assidim portent le Gartel, cette ceinture de prière.
Ce qui est moins clair est pourquoi les Séfaradim ne font pas attention à cela alors que le Choulh'an Arouh' est tellement explicite.
La raison principale rapportée par les décisionnaires (Michna Béroura, Yalkout Yossef, Mayan Omer etc.) est que le Beth Yossef rapporte l'opinion de Rabbénou Yérouh'am, selon lequel l'exigence de porter une ceinture pendant la prière ne concerne qu'une personne qui durant le courant de la journée porte cette ceinture. C'est donc indécent de ne pas la porter pour la prière alors qu'on la porte toujours. Par contre une personne qui n'a pas l'habitude de porter un Gartel par exemple, durant toute la journée, il n'y a aucune obligation à le porter pendant la prière.
D'autres arguments sont rapportés par les décisionnaires mais voici l'argument principal.
En pratique les H'ah'amim Séfarades n'avaient pas la coutume de porter ce Gartel.
Il est clair que le fait de le porter ne peut être qu'une mesure de piété et conseillé, bien qu'on puisse en être dispensé. Le seul problème que je vois est d'aller à l'encontre de la coutume de nos ancêtres, montrant par là que eux ne se comportaient pas aussi bien que nous.
J'espère avoir été clair!
Kol touv!
Chavoua Tov Rav,
j'ai appris qu'il y avait une heure limite pour la amida du matin, une heure après la limite du chema. Mais dans certaine syna séfarade le chabat on peut dépasser cette heure, chez les Chabad aussi.
J'ai prié en israël dans un minian Belz qui commence à prier à 10h00.
1) Qu'elle est l'heure limite pour faire la Hamida?
Est ce la même que pour le chema?
2) Est ce qu'il y a un soucis pour les Sefaradim d'aller prier dans une syna ou la hamida est faite après l'heure limite?
Merci beaucoup.
Kol Touv
Chalom Ouvrah'a!
1- L'heure limite pour la Téfila pour être considéré comme étant dans les temps est jusqu'à la quatrième heure (en heures zmaniot). Ces temps là figurent dans les calendriers.
Pour la Kriat Chéma, c'est jusqu'à la troisième heure (en heures zmaniot).
Au delà de ces temps, il est encore possible de prier la Amida jusqu'à H'atsot simplement on ne recevra pas le salaire d'une prière priée à temps.
Pour la Kriat Chéma on aura encore le droit de la réciter avec ses bénédictions jusqu'à la quatrième heure, mais à nouveau on ne recevra pas le salaire d'une personne qui l'a lue à l'heure, et c'est une faute d'avoir manqué à son devoir.Une fois les quatre heures passées, on récitera la Kriat Chéma mais sans les bénédictions. D'après certains on pourra réciter les bénédictions jusqu'à H'atsot si la raison pour laquelle on a dépassé le temps est une raison de force majeure.
2- Oui, c'est un problème aussi bien pour les Séfaradim que pour les Ashkénazim. E,suite ceux qui ne tiennet pas compte de ces temps trouveront des raisons pour pouvoir le faire, mais c'est clair que c'est déconseillé et que ce n'est pas a priori du tout.
Références:Décisionnaires aux chapitre 58 et 99.
Kol touv!
Bonjour Rav, j'espère que vous allez bien, Si pour un enterrement la famille n'a pas miniane car malheureusement cette personne n'a pas beaucoup de famille, peut on demander à des ba'hour yeshiva si il peuvent se déplacer sachant qu'ils devront interrompre leur étude ?
Kol Touv et Chabat Chalom Rav
Chalom
Oui s'il n'y a pas de Mynian même pour l'enterrement, il faut être Mevatel Torah même s'il ne s'agit pas d'un juif particulièrement pieux! (Choulh'an Arouh' Yoré Déa chapitre 361).
Kol touv et Bessorot tovot!