Bonjour Rav,
Un ami me demande si d'après Rav 'Ovadia Yossef, une femme qui a accouché dans les 24 mois peut s'abstenir de jeûner cette année, car le jeûne est décalé.
Le Otsar Dinil La Icha Welabat de Rav Yts"hak Yossef semble imprécis à ce sujet (chapitre 47.3)
Merci beaucoup
Chalom Ouvrah'a!
L'opinion du Rav Ovadia Yossef est de l'autoriser pour les trois autres jeûnes lorsque ceux-ci sont décalés, mais pas lorsque le 9 Av est décalé.
A moins qu'elle n'allaite auquel cas elle en ai dispensée dans ce cas là.
L'avis du Rav Itsh'ak Yossef dans le livre que vous mentionnez diffère de celui de son père dans le H'azon Ovadia vu que le Rav Itsh'ak dispense des quatre jeûnes toute femme accouchée dans les 24 mois même lorsque ce jeûne n'est pas décalé, ce qui n'est pas l'opinion du Rav lui même qui ne l'autorise que lorsque ces 3 jeûnes sont décalés.
Kol touv!
Bonjour Rav,
J'ai une remarque et une question sur ce cours: http://www.torahacademy.fr/chehehiyanou-3-semaines_2
1. Vous dites que les Chabbattot qui précédent Rosh 'Hodesh Av, on peut réciter Chééhéyanou.
Il me semble qu'il y a une différence si c'est sur un fruit nouveau (auquel cas c'est permis) ou bien si c'est sur un vêtement neuf.
Dans ce cas c'est interdit car le Rama mentionne explicitement l'interdit de porter un vêtement neuf pendant cette période, indépendamment du problème de Chééhéyanou.
2. Il faut également réciter cette Bérakha lorsqu'on rencontre un être cher qu'on n'a pas vu depuis 30 jours. Faut-il maintenir cet usage pendant les 3 semaines ?
Même si ça n'est pas Chabbat ?
Même lorsqu'on est tombée sur cette personne inopinément ou bien qu'on ne pouvait pas empêcher cette rencontre ?
Merci beaucoup
Chalom Ouvrah'a!
1- Veuillez regarder ce lien http://www.torahacademy.fr/vetements-neufs-et-musique-pendant-le-omer dans lequel on rapporte cette distinction que vous faites. Toutefois au sujet du Chabbat d'après ceux qui autorisent avant Roch H'odech Av, ils autorisent aussi le port de nouveaux vêtements.
2- Je pense que vous devez réciter la bénédiction vu que sinon vous allez la perdre. C'est un peu comme si vous souhaitez consommer un fruit nouveau qui ne se trouvera plus sur le marché après cette période, où on a autorisé pour ne pas perdre le Chéhéyanou.
Kol touv!
Bonsoir Rav,
Le cas est assez complexe, bien que la réponse me semble assez évidente.
Cependant, je préfères dissiper un léger doute.
Depuis quelques mois, je suis des cours d'hébreu sur internet. Il y a un professeur qui se situe en Israël, et qui donne cours via une Webcam à des élèves dispersés aux 4 coins du monde.
Dans ma classe, il y a un australien, un espagnol, 1 américain (USA), et 2 personnes vivant en Amérique du Sud.
En principe, il n'y a pas cours pendant toute la fête de Pessa'h. Cependant, le professeur ayant un empêchement pour plusieurs cours et ayant des difficultés à trouver un remplaçant, propose de faire un rattrapage ce dimanche, à 21h , heure israélienne.
Ce qui veut dire, que pour le professeur, et pour moi, nous serons en plein Hol Hamo'èd. Cependant il me semble que certains élèves seront en plein Tom Tov (2ème jour de de Yom Tov Tov de 'Houl). Tous les élèves sont Juifs, mais vraisemblablement, aucun n'est Chomèr Yom Tov.
Si un seul élève est indisponible ce jour là, le professeur sera contraint de trouver une autre solution. Je suppose que je dois dire que je suis indisponible, afin de ne pas participer à une visio conférence en direct, avec des personnes qui profaneront le Yom Tov?
Chalom Ouvrah'a!
Vous n'êtes pas obligé d'après la stricte loi de le faire vu que ceci ne rentre pas dans le cadre de Lifné Iver ou de Messayéa de votre côté, c'est l'enseignant qui profanera ces interdits.
Toutefois il est clair que ceci est vraiment recommandé de lui dire ceci même si ce n'est pas obligatoire en l'honneur de Yom tov chéni et de D.
Béhatslah'a rabba!
Bonsoir Rav,
Mes beaux parents venus de France vont passer Pessa'h chez moi en Israël.
Pour eux, il y aura un 2ème jour de Yom Tov.
Pouvons nous pendant ce 2ème jour de Yom Tov, (qui pour nous sera 'Hol Hamo'ed, pourrons nous cuisiner notre repas, en faisant volontairement plus de nourriture pour mes beaux parents, ou bien devons nous préparer avant la fête le repas de mes beaux parents?
De même pourrons nous effectuer toutes les mélakhotes dès la sortie de la fête devant mes beaux parents, ou bien est-il nécessaire de le faire discrètement. Je pense en particulier à la havdallah.
Merci beaucoup
Chalom Ouvrah'a!
Vous avez tout à fait le droit de préparer volontairement plus de nourriture pour vos beaux parents, vu que pour vous c'est H'ol hamoed! Je précise que même à Yom tov c'est autorisé de préparer de la nourriture donc il n'y a aucune raison qu'il soit interdit de préparer pour eux à H'ol hamoed!
Vous pouvez faire toutes les Mélah'ot devant eux sans aucun scrupule!
Kol touv!
Chavou'a Tov Rav,
Nous avons la coutume de consommer du poisson tous les vendredis soir.
Est-ce que lorsque, comme cette année, Pessa'h tombe vendredi soir, il est souhaitable de perpétuer cette coutume (de consommer du poisson), ou bien étant donné qu'il faut garder de l'appétit pour l'Afikomen, il est préférable de limiter l'étape du Shoul'han 'Orekh à un seul plat?
Chalom Ouvrah'a!
C'est sûr que l'essentiel ce soir ci est de garder de l'appétit pour l'Afikoman, vu que si vous la consommez sans aucun appétit, vous ne vous acquittez pas de la Mitzva.
Tandis que du repas de Chabbat vous vous acquittez sans aucun problème même si vous ne consommez pas de poisson.
Si vous pensez que consommer un tout petit morceau de poisson, pour ne pas renoncer à cette bonne coutume ne vous empêchera pas de consommer l'Afikoman avec appétit, alors vous pouvez en consommer et vous acquitter de ces deux points sans problème.
Kol touv!
Bonsoir Rav,
Le cas est assez complexe, bien que la réponse me semble assez évidente.
Cependant, je préfères dissiper un léger doute.
Depuis quelques mois, je suis des cours d'hébreu sur internet. Il y a un professeur qui se situe en Israël, et qui donne cours via une Webcam à des élèves dispersés aux 4 coins du monde.
Dans ma classe, il y a un australien, un espagnol, 1 américain (USA), et 2 personnes vivant en Amérique du Sud.
En principe, il n'y a pas cours pendant toute la fête de Pessa'h. Cependant, le professeur ayant un empêchement pour plusieurs cours et ayant des difficultés à trouver un remplaçant, propose de faire un rattrapage ce dimanche, à 21h , heure israélienne.
Ce qui veut dire, que pour le professeur, et pour moi, nous serons en plein Hol Hamo'èd. Cependant il me semble que certains élèves seront en plein Tom Tov (2ème jour de de Yom Tov Tov de 'Houl). Tous les élèves sont Juifs, mais vraisemblablement, aucun n'est Chomèr Yom Tov.
Si un seul élève est indisponible ce jour là, le professeur sera contraint de trouver une autre solution. Je suppose que je dois dire que je suis indisponible, afin de ne pas participer à une visio conférence en direct, avec des personnes qui profaneront le Yom Tov?
Chalom Ouvrah'a!
Vous n'êtes pas obligé d'après la stricte loi de le faire vu que ceci ne rentre pas dans le cadre de Lifné Iver ou de Messayéa de votre côté, c'est l'enseignant qui profanera ces interdits.
Toutefois il est clair que ceci est vraiment recommandé de lui dire ceci même si ce n'est pas obligatoire en l'honneur de Yom tov chéni et de D.
Béhatslah'a rabba!
Bonsoir Rav,
Mes beaux parents venus de France vont passer Pessa'h chez moi en Israël.
Pour eux, il y aura un 2ème jour de Yom Tov.
Pouvons nous pendant ce 2ème jour de Yom Tov, (qui pour nous sera 'Hol Hamo'ed, pourrons nous cuisiner notre repas, en faisant volontairement plus de nourriture pour mes beaux parents, ou bien devons nous préparer avant la fête le repas de mes beaux parents?
De même pourrons nous effectuer toutes les mélakhotes dès la sortie de la fête devant mes beaux parents, ou bien est-il nécessaire de le faire discrètement. Je pense en particulier à la havdallah.
Merci beaucoup
Chalom Ouvrah'a!
Vous avez tout à fait le droit de préparer volontairement plus de nourriture pour vos beaux parents, vu que pour vous c'est H'ol hamoed! Je précise que même à Yom tov c'est autorisé de préparer de la nourriture donc il n'y a aucune raison qu'il soit interdit de préparer pour eux à H'ol hamoed!
Vous pouvez faire toutes les Mélah'ot devant eux sans aucun scrupule!
Kol touv!
Chavou'a Tov Rav,
Nous avons la coutume de consommer du poisson tous les vendredis soir.
Est-ce que lorsque, comme cette année, Pessa'h tombe vendredi soir, il est souhaitable de perpétuer cette coutume (de consommer du poisson), ou bien étant donné qu'il faut garder de l'appétit pour l'Afikomen, il est préférable de limiter l'étape du Shoul'han 'Orekh à un seul plat?
Chalom Ouvrah'a!
C'est sûr que l'essentiel ce soir ci est de garder de l'appétit pour l'Afikoman, vu que si vous la consommez sans aucun appétit, vous ne vous acquittez pas de la Mitzva.
Tandis que du repas de Chabbat vous vous acquittez sans aucun problème même si vous ne consommez pas de poisson.
Si vous pensez que consommer un tout petit morceau de poisson, pour ne pas renoncer à cette bonne coutume ne vous empêchera pas de consommer l'Afikoman avec appétit, alors vous pouvez en consommer et vous acquitter de ces deux points sans problème.
Kol touv!
Bonjour Rav,
Un ami me demande si d'après Rav 'Ovadia Yossef, une femme qui a accouché dans les 24 mois peut s'abstenir de jeûner cette année, car le jeûne est décalé.
Le Otsar Dinil La Icha Welabat de Rav Yts"hak Yossef semble imprécis à ce sujet (chapitre 47.3)
Merci beaucoup
Chalom Ouvrah'a!
L'opinion du Rav Ovadia Yossef est de l'autoriser pour les trois autres jeûnes lorsque ceux-ci sont décalés, mais pas lorsque le 9 Av est décalé.
A moins qu'elle n'allaite auquel cas elle en ai dispensée dans ce cas là.
L'avis du Rav Itsh'ak Yossef dans le livre que vous mentionnez diffère de celui de son père dans le H'azon Ovadia vu que le Rav Itsh'ak dispense des quatre jeûnes toute femme accouchée dans les 24 mois même lorsque ce jeûne n'est pas décalé, ce qui n'est pas l'opinion du Rav lui même qui ne l'autorise que lorsque ces 3 jeûnes sont décalés.
Kol touv!
Bonjour Rav,
J'ai une remarque et une question sur ce cours: http://www.torahacademy.fr/chehehiyanou-3-semaines_2
1. Vous dites que les Chabbattot qui précédent Rosh 'Hodesh Av, on peut réciter Chééhéyanou.
Il me semble qu'il y a une différence si c'est sur un fruit nouveau (auquel cas c'est permis) ou bien si c'est sur un vêtement neuf.
Dans ce cas c'est interdit car le Rama mentionne explicitement l'interdit de porter un vêtement neuf pendant cette période, indépendamment du problème de Chééhéyanou.
2. Il faut également réciter cette Bérakha lorsqu'on rencontre un être cher qu'on n'a pas vu depuis 30 jours. Faut-il maintenir cet usage pendant les 3 semaines ?
Même si ça n'est pas Chabbat ?
Même lorsqu'on est tombée sur cette personne inopinément ou bien qu'on ne pouvait pas empêcher cette rencontre ?
Merci beaucoup
Chalom Ouvrah'a!
1- Veuillez regarder ce lien http://www.torahacademy.fr/vetements-neufs-et-musique-pendant-le-omer dans lequel on rapporte cette distinction que vous faites. Toutefois au sujet du Chabbat d'après ceux qui autorisent avant Roch H'odech Av, ils autorisent aussi le port de nouveaux vêtements.
2- Je pense que vous devez réciter la bénédiction vu que sinon vous allez la perdre. C'est un peu comme si vous souhaitez consommer un fruit nouveau qui ne se trouvera plus sur le marché après cette période, où on a autorisé pour ne pas perdre le Chéhéyanou.
Kol touv!
Bonjour Rav,
Un ami me demande si d'après Rav 'Ovadia Yossef, une femme qui a accouché dans les 24 mois peut s'abstenir de jeûner cette année, car le jeûne est décalé.
Le Otsar Dinil La Icha Welabat de Rav Yts"hak Yossef semble imprécis à ce sujet (chapitre 47.3)
Merci beaucoup
Chalom Ouvrah'a!
L'opinion du Rav Ovadia Yossef est de l'autoriser pour les trois autres jeûnes lorsque ceux-ci sont décalés, mais pas lorsque le 9 Av est décalé.
A moins qu'elle n'allaite auquel cas elle en ai dispensée dans ce cas là.
L'avis du Rav Itsh'ak Yossef dans le livre que vous mentionnez diffère de celui de son père dans le H'azon Ovadia vu que le Rav Itsh'ak dispense des quatre jeûnes toute femme accouchée dans les 24 mois même lorsque ce jeûne n'est pas décalé, ce qui n'est pas l'opinion du Rav lui même qui ne l'autorise que lorsque ces 3 jeûnes sont décalés.
Kol touv!
Bonjour Rav, Je viens d'écouter le cours suivant: http://www.torahacademy.fr/asse-et-lo-taasse#com_576
J'ai plusieurs questions à ce sujet, notamment compte tenu de ma nouvelle expérience en Israël. Quelle est la priorité?
Je m'explique: dans les synagogues, quelques soient les offices, nous sommes constamment sollicités.
1. Il est parfois difficile de savoir si la personne ramasse de l'argent pour elle-même ou pour une cause, ou une institution. Dans ce cas, est-il nécessaire de donner ?
2. J'ai remarqué que certaines personnes, bien organisées ont un grand nombre de petites pièces, qu'elles distribuent jusqu'à épuisement (qui ne semble jamais arriver Baroukh Hashem!). D'un côté, c'est joli, d'un autre côté, c'est très symbolique. Ne vaudrait-il pas mieux donner beaucoup à une personne?
3. Par ailleurs, on n'est jamais sûr qu'une personne est sincère, ou si c'est un charlatan. Faut-il donner en cas de doute.
4. Qu?en est-il à Pourim et à ?Hanoukah. J?ai constaté que de nombreus enfants abusent de manière éhontée des Dmei Pourim. Je ne comprends pas pourquoi les gens leur donnaient de l?argent. Ca me paraissait être une véritable offense pour les véritables pauvres. 5. Enfin faut-il sélectionner les pauvres, ou les personnes qui récoltent l'argent pour des institutions en fonction de leurs midots? Je m'explique. Je suis assez sidéré (je n'avais jamais vu ça en France) que certaines personnes n'hésitent pas à faire irruption en pleine Téfilah, que ce soit pendant un Qaddich ou une Kriat Hatorah pour demander de l'argent. Ils font souvent tinter les pièces suffisamment fort pour attirer l'attention des fidèles, et ce faisant, pour les déconcentrer. J'ai également constaté, que certains manquaient de reconnaissance: pas un merci, ni un sourire. J?ai parfois l?impression que ces personnes font le tour des synagogues de manière très organisée, car elles connaissent parfaitement le trajet optimal pour récolter le plus : on commence par l?office des poalim au RDC, puis par l?office du Nets au deuxième, puis l?office des français à 7h? Faut-il également donner quand on a un fort soupçon de malhonneteté, si on n?en n?a pas la certitude.
Merci beaucoup, cher Rav, J?ai pu profiter de la qualité du site ces derniers jours.
Kol Hakavod
Chalom Ouvrah'a!
Je m'explique: dans les synagogues, quelques soient les offices, nous sommes constamment sollicités.
Barouh' Hachem, vous voyez une raison de plus de faire sa Alya. Le Zohar écrit que lorsqu'on est sollicité par un pauvre il faut remercier D. du mérite qu'il nous donne de pouvoir accomplir cette magnifique Mitsva de Tsédaka.
1. Il est parfois difficile de savoir si la personne ramasse de l'argent pour elle-même ou pour une cause, ou une institution. Dans ce cas, est-il nécessaire de donner ?
Nécessaire dans tous les cas, oui. Dans le cours précité je disais juste que dans certains cas on n'est pas véritablement tenu, mais la Mitsva existe dans tous les cas.
S'il ne vous dit pas qu'il vient pour au nom d'une entreprise etc. c'est vraisemblablement qu'il vient pour lui même.
2. J'ai remarqué que certaines personnes, bien organisées ont un grand nombre de petites pièces, qu'elles distribuent jusqu'à épuisement (qui ne semble jamais arriver Baroukh Hashem!).
D'un côté, c'est joli, d'un autre côté, c'est très symbolique. Ne vaudrait-il pas mieux donner beaucoup à une personne?
La Halah'a tranche explicitement qu'il faut diviser sa Tsédaka, c'est à dire ne pas tout donner à une seule personne. Pour plusieurs raisons. La première c'est qu'on ne peut vraiment savoir qu'elle est la cause la plus noble, et qui est celui qui a vraiment le plus besoin de cet argent et qui va s'en servir pour le mieux. D'autre part car de cette façon on s'habitue à accomplir l'acte de donner tandis que lorsqu'on donne une grande somme en une seule fois on n'accomplie qu'un seul acte de Tsédaka.
Ceci étant, il est clair qu'il ne s'agit pas de donner son Maasser de cette façon là. Donner 1 Chékel à une personne, un Roch Yéchiva ou pauvre de votre famille etc. ne peut que le vexer et ne l'aidera pas. Il faut donc jongler intelligemment entre ces deux impératifs,, à savoir donner à plusieurs personnes et d'autre part des sommes honorables à tout un chacun.
Les pauvres qui tendent la main dans les synagogues on ne peut pas se permettre de leur donner des sommes importantes vu qu'on ne les connait pas personnellement et qu'il est possible qu'ils ne sont pas en droit de recevoir cet argent. Comment pourrait-on leur donner de la'rgent qui revient aux pauvres sans s'assurer qu'ils le sont vraiment!
Par contre lorsque vous confiez cet argent à un pauvre que vous connaissez personnellement ou pour l'accomplissement d'une Mitsva ou pour soutenir une entreprise de Torah etc. et que vous faites totalement confiance en la personne, il faut effectivement donner des sommes qui ne sont pas que symboliques de sorte à pouvoir aider effectivement.
3. Par ailleurs, on n'est jamais sûr qu'une personne est sincère, ou si c'est un charlatan. Faut-il donner en cas de doute.
On donne en cas de doute mais des petites sommes (environ 50 agourot ou 1 chékel voire 2). Un jour le H'afets H'aïm s'est exprimé et a dit que c'est grâce aux charlatans que pourront un jour se disculper les personnes qui n'ont pas donné de Tsédaka. Ces personnes diront "on n'a jamais donné de Tsédaka parce qu'on avait peur qu'ils soient des charlatans". Ils ont donc un mérite. Ca leur revient donc de leur donner un petit quelque chose (dans le cas du doute au moins).
4. Qu'en est-il à Pourim et à Hanoukah.
J'ai constaté que de nombreux enfants abusent de manière éhontée des Dmei Pourim.
Je ne comprends pas pourquoi les gens leur donnaient de l'argent.
Ca me paraissait être une véritable offense pour les véritables pauvres.
Cette coutume des Dmé Pourim a été rapportée dans la Halah'a. En effet à l'époque les pauvres orphelins tendaient la main en ce jour de Pourim et c'était une grande Mitsva de les aider.
Or il existe une Halah'a à Pourim, c'est que toute personne qui tend sa main on a le devoir de lui donner de la Tsédaka. C'est pourquoi, si vous connaissez cet enfant et vous savez très bien qu'il n'en n'a pas besoin vous n'êtes pas tenu de lui donner. Par contre si un petit enfant que vous ne connaissez pas tend la main vous devez lui donner qui vous dit qu'il n'est pas orphelin etc.?
5. Enfin faut-il sélectionner les pauvres, ou les personnes qui récoltent l'argent pour des institutions en fonction de leurs midots?
Je m'explique. Je suis assez sidéré (je n'avais jamais vu ça en France) que certaines personnes n'hésitent pas à faire irruption en pleine Téfilah, que ce soit pendant un Qaddich ou une Kriat Hatorah pour demander de l'argent. Ils font souvent tinter les pièces suffisamment fort pour attirer l'attention des fidèles, et ce faisant, pour les déconcentrer.
Vous allez vous habituer à cela. Je ne sais pas pouquoi cela vous dérange tellement. Rappelez vous des propos du Zohar que j'ai ramené au début. Je me souviens que le Rav Ovadia Yossef zatsal lorsqu'il priait à Yéh'éva Daat, quelque fois des pauvres rentraient pendant les Psouké Dézimra et faisaient le tour du Beth Haknesset comme vous le décrivez, et ce n'était pas qu'une ou deux personnes mais beaucoup plus. Certains pauvres avaient honte visiblement de s'approcher du Rav Ovadia Yossef. Je me rappelle qu'il prenait une pièce dans sa main et faisait un peu de bruit sur la table pour faire signe au pauvre de se rapprocher de lui, pour lui donner cette pièce de Tsédaka.
J'ai également constaté, que certains manquaient de reconnaissance: pas un merci, ni un sourire.
C'est vrai. Mais peut être que c'est simplement l'expression de la honte qu'ils ressentent ou de la détresse dans laquelle ils se trouvent. C'est difficile de juger des personnes tant qu'on n'est pas à leur place. On ne peut pas s'imaginer les conditions dans lesquelles ils vivent peut être.
J'ai parfois l'impression que ces personnes font le tour des synagogues de manière très organisée, car elles connaissent parfaitement le trajet optimal pour récolter le plus : on commence par l'office des poalim au RDC, puis par l'office du Nets au deuxième, puis l'office des français à 7h?
C'est vrai. C'est souvent les personnes qui ont besoin de sous qui mendient. C'est normal qu'ils essayent de mendier à chaque Mynian qui existe. C'est bien la Hichtadelout minimale qu'ils doivent faire.
Faut-il également donner quand on a un fort soupçon de malhonneteté, si on n?en n?a pas la certitude.
Si vous avez des raisons ou des indications qui vous montrent qu'il s'agit de personnes malhonnêtes, ne donnez pas. Sinon, donnez un petit quelque chose.
Merci beaucoup, cher Rav,
Avec plaisir!
J'ai pu profiter de la qualité du site ces derniers jours.
Je vous assure cher Rabbi Dan, que lorsque j'ai pensé à ouvrir le site il y a plus de deux ans, et qu'on a pensé au système des médailles etc. j'étais sûr que vous seriez celui qui visiterait le plus ce site, et qui gagnerait le plus de médailles.
Lorsque le site a ouvert, j'ai attendu de vous voir réagir, mais cela n'a pas trop été le cas. En attendant il y a eu d'autres champions et championnes qui ont amoncelé beaucoup de médailles et surtout de connaissances.
Cela me fait plaisir de vous voir ces derniers temps écouter de nombreux cours, remporter des médailles et poser des questions.
Kol Hakavod
Merci.
Bonsoir Rav,
J'ai lu quelque part, que Rav Mordekhaï Eliahou privilégiait le Eter Mékhirah au Yvoul Nokhri, car cela renforce nos ennemis (lo te'honen).
J'ai également lu que Rav 'Ovadia Yossef était encore plus virulent et interdisait purement et simplement le Yvoul Nokhri (contrairement au Badats de la Eda 'Hareidit, qui privilégie cette solution et interdit le Eter Mékhirah)
Cependant, je n'ai trouvé aucun Psak ni aucune vidéo de Rav 'Ovadia Yossef ou de Rav Mordekhai Eliahou confirmant leur mépris de la solution Yvoul Nokhri. Savez-vous si ces propos sont authentiques et où je peux trouver une confirmation (ou une infirmation, le cas échéant)
Je précise que dans tous les cas, ce qui leur poserait problème c'est le fait que ça renforcerait nos ennemis, et en aucun cas je n'entre dans la discussion au sujet de la conservation de la Qédouchah pour les fruits qui poussent sur des terrains non-juifs.
Merci beaucoup
Chalom Ouvrah'a!
Ce n'est pas la peine d'avoir de preuves écrites à ce sujet vu que les faits parlent d'eux mêmes. Chaque Chekel qui leur est versé, sert à créer des missiles etc. (sans vouloir faire de généralisation).
Que le Rav Ovadia interdit le Yvoul Noh'ri, vous êtes le premier à le dire, et je ne pense pas que ce soit fondé du tout.
Au sujet du Rav Eliahou, c'est vrai qu'il était très contre. Toutefois ce n'est pas qu'il préférait le Heter Méh'ira à tout prix, c'est qu'il se servait du Heter Méh'ira avec d'autres combines de Halah'a pour pouvoir trouver une autre solution. Ce qui a donné aujourd'hui le Otsar Haarets, et tout type d'autres combines, entre autres s'appuyant sur Heter Méh'ira.
Kol touv!
Bonjour Rav,
Après avoir pensé que je n'étais pas concerné par le Prouzboul, j'aimerais vous faire part de 2 cas qui me concernent peut-être:
1. J'ai co-écrit un livre avec un Rav.
Je reçois un intéressement sur tous les livres que j'ai contribué à vendre.
Mon père et mon beau-père travaillent bénévolement pour moi, en revendant quelques livres. (Le Rav envoi des livres à mon beau-père, mon père et moi-même, on les revend, et on lui, restitue une partie du produit)
a- Est-ce que les livres laissés en dépôt chez mon père, mon beau-père et moi sont considérés comme des prêts, qui nécessitent un prouzboul pour ne pas être annulés?
b- Qu'en est-il des livres qui seront en cours de livraison à Rosh Hashana (il y a eu un envoi postal de livres de France vers Israël, et je ne suis pas sûr de les recevoir avant Roch Hachanah)
c- Enfin, mon père et mon beau père collectent le produit de la vente des livres.
Quand ils auront vendus leur stock, ils restitueront 2/3 au Rav et 1 tiers à moi.
Est-ce que Le Rav et moi devons faire un Prouzboul car le produit de la vente des livres (vendus avant Rosh Hashanah) serait considéré comme un prêt, que l'on doit nous restituer.
2. J'ai créé une SASU. (Société par Actions Simplifiée Unipersonnelle).
Cela signifie qu'officiellement, le patrimoine de ma société est distinct de mon patrimoine personnel. (le compte bancaire est distinct et je ne suis responsable qu'à hauteur de mes apports).
J'ai personnellement avancé de l'argent à ma société. Est-ce que je dois faire un Prouzboul pour sauvegarder ma créance à l'égard de ma société ?
Chalom Ouvrah'a!
1-a. Non.
b- Ce n'est pas un prêt.
c- Non, ce n'est pas un prêt.
2- C'est une bonne question. Je ne pense pas qu'il y ait une interdiction de réclamer de l'argent qui appartient à soi même.
Toutefois pour être tranquille faites tout de même un Prouzboul, ne serait ce que pour le compte en banque que vous avez en Israël.
Kol touv!
Chavou'a Tov Rav,
Nous avons la coutume de consommer du poisson tous les vendredis soir.
Est-ce que lorsque, comme cette année, Pessa'h tombe vendredi soir, il est souhaitable de perpétuer cette coutume (de consommer du poisson), ou bien étant donné qu'il faut garder de l'appétit pour l'Afikomen, il est préférable de limiter l'étape du Shoul'han 'Orekh à un seul plat?
Chalom Ouvrah'a!
C'est sûr que l'essentiel ce soir ci est de garder de l'appétit pour l'Afikoman, vu que si vous la consommez sans aucun appétit, vous ne vous acquittez pas de la Mitzva.
Tandis que du repas de Chabbat vous vous acquittez sans aucun problème même si vous ne consommez pas de poisson.
Si vous pensez que consommer un tout petit morceau de poisson, pour ne pas renoncer à cette bonne coutume ne vous empêchera pas de consommer l'Afikoman avec appétit, alors vous pouvez en consommer et vous acquitter de ces deux points sans problème.
Kol touv!
Chalom Rav,
Dans quels cas un Cohen peut-il visiter un malade à l'hôpital (en particulier en Israël où la plupart des personnes qui décèdent dans les hôpitaux sont juives) ?
En particulier : un Cohen peut-il rendre visite à son beau père s'il est le seul à pouvoir le visiter ?
Le Cohen peut-il visiter sa femme après son accouchement, avec ses enfants ?
Est-ce que ça change si les enfants sont Bar Mitsva ou non ? (On pourrait penser que la visite du mari est une nécessité, mais pas celle des enfants)
Je parle évidemment lorsque la pancarte "Azarat Cohanim n'est pas allumée", car pendant la visite, le Cohen ne saura pas si la pancarte s'est allumée.
Chalom Rav,
Chalom Ouvrakha !
Désolé du retard. Je voulais vous répondre de façon circonstanciée.
Dans quels cas un Cohen peut-il visiter un malade à l'hôpital (en particulier en Israël où la plupart des personnes qui décèdent dans les hôpitaux sont juives) ?
Dans le cas d'un malade en danger, vous pouvez vous y rendre si votre présence va d'une façon ou d'une autre être utile à sa guérison, même si ce n'est qu'en lui remontant le moral, et ce, même s'il n'y a pas de panneau indiquant s'il y a un mort dans l'enceinte de l'hôpital.
En particulier : un Cohen peut-il rendre visite à son beau père s'il est le seul à pouvoir le visiter ?
S'il est en danger, oui.
S'il n'est pas en danger et qu'il s'agit d'un hôpital dans lequel il y a des panneaux indiquant lorsque se trouve un mort, et que sur le moment il n'y a pas de mort, vous pouvez y entrer afin d'accomplir la Mitsva de bikour 'Holim.
Dans un hôpital n'indiquant pas, si on peut vérifier qu'il n'y a pas de mort au moment où l'on entre c'est le mieux, sinon, on peut tout de même se reposer sur le fait que la majorité des malades ne meurent pas (Tsits Eliezer tome 15 chap. 33 rapporte beaucoup de décisionnaires qui vont dans ce sens dont le Techourat Chay et le Rav Klouger).
Le Cohen peut-il visiter sa femme après son accouchement, avec ses enfants ?
Le mari est nécessaire pour la santé de sa femme pendant l'accouchement et même après. Je rappelle que les 3 jours succédant l'accouchement la femme a le statut de malade étant en danger.
Au sujet des enfants ça dépend combien la femme a besoin de les voir et quel est son état de santé etc.
Par contre dans les hôpitaux où il y a le fameux panneau, même les enfants peuvent entrer lorsque le panneau n'indique pas la présence d'un mort.
Est-ce que ça change si les enfants sont Bar Mitsva ou non ? (On pourrait penser que la visite du mari est une nécessité, mais pas celle des enfants)
Même si l'enfant (garçon évidemment les filles ne sont pas concernées par cet interdit) est petit il est interdit aux parents de le faire entrer dans un endroit où se trouve un mort et ce même s'il s'agit d'un nourrisson.
Concernant un enfant de moins de 2-3 ans, encore étant en dessous de l'âge de l'éducation il est interdit de la feire entrer (Sfia Béyadaïm) mais il sera permis en cas de grande nécessité et même si on sait qu'il y a un mort de le laisser entrer de lui même (en rempant par exemple s'il ne sait pzs encore marcher).
Mais au dela de cet âge, même s'il souhaite entrer de lui même les parents Cohen ont le devoir de lui interdire dans le cas où il y a un mort et où leur entrée n'est pas urgente (Pikouah Néféch).
Je parle évidemment lorsque la pancarte "Azarat Cohanim n'est pas allumée", car pendant la visite, le Cohen ne saura pas si la pancarte s'est allumée.
Si au moment où l'on entre la pancarte en question n'affiche pas de mort, l'entrée est permise. Pas besoin de craindre que durant la courte période où l'on se trouve il y aura Hass Véchalom un mort et ce pour plusieurs raisons :
- Selon certains de nos jours où les Cohen sont déjà impurs il n'y a pas de problème d'entrer dans un endroit où il y a un mort.
- Nous allons selon la 'Hazaka Déhachta c'est à dire du moment présent.
- L'impureté passant d'une pièce à une autre n'est que d'ordre rabbinique pour le Chakh et certains autres décisionnaires.
- etc.
Un ami m'a posé la question suivante: Il ne consommait chez lui que du Lait Méhadrin.
Mais à l'extérieur, pour faciliter l'entente avec des membres de sa famille, moins religieux, il s'autorisait à consommer du lait non méhdrin (chamour, mais qui peut être trait Chabbat)
Il souhaiterait désormais s'autoriser le lait non méhadrin sans réserves.
En effet, il doit entreprendre un régime très restrictif.
De ce fait, très peu d'aliments lui seront disponibles.
Aussi souhaite-t-il élargir son choix de produits laitiers.
Dans ce cas précis, doit-il procéder à une hatarat nédarim (annulation des voeux), bien qu'il s'autorisait déjà ce lait dans certains cas ?
Chalom!
Tout dépend de son intention alors!
Si jamais il a décider de ne s'autoriser ce lait qu'à l'extérieur, il doit donc faire Hatarat Nédarim, vu que jusqu'à présent il a pris sur lui (sans dire Bli Neder) une bonne coutume au moins concernant l'intérieur.
Si en revanche, son intention était de se l'autoriser pour tout cas de force majeure, tel que celui de ne pas fâcher la famille etc., si à présent il s'agit aussi d'un cas de force majeure du même niveau que celui-ci, ce sera autorisé sans Hatara vu qu'il ne s'est jamais interdit ce lait dans des cas de nécessité.
Kol touv!