Bonjour Rav, Est-il permis de faire chauffer sur la plata un fondant au chocolat ? Le fondant au chocolat est composé d'un gateau (dur) qui renferme à l'interieur du chocolat qui va fondre s'il est réchauffé avec assez de chaleur.
Le chocolat fondu est plutot d'aspect visqueux.
S'il n'est pas permis de le faire, est-il tout de même permis de faire chauffer le tout mais assez surelevé sur la plata pour que la transformation ne se fasse pas ?
Merci,
Chabat chalom
Chalom Ouvrah'a!
Au sujet du problème de la transformation dont vous parlez (Nolad), l'opinion Sépharad est qu'il n'y a aucun problème (Choulh'an Arouh' chapitre 318).
Au sujet du problème de cuisson, il n'y a aucun problème dès lors qu'il se trouve à l'état sec au moment où vous le posez sur la source de chaleur (Choulh'an Arouh' fin du chapitre 318).
J'ai entendu dire que certains souhaitent interdire vu que ce chocolat n'est pas encore complètement cuit et la cuisson va s'achever du fait que vous le posez sur la source de chaleur. Je ne partage pas du tout cet avis, vu que le chocolat est cuit autant que souhaité au moment où on le sort du four, la preuve en est qu'en semaine on le mange tel quel et on ne le replace pas dans le four avant de le manger pour parachever la cuisson de ce chocolat.
J'ai rédigé une longue Téchouva dans laquelle j'ai écrit qu'il me semble que d'après l'opinion Ashkénaze il est aussi possible d'autoriser cela.
Kol touv!
Bonjour Rav, Est-il permis de faire chauffer sur la plata un fondant au chocolat ? Le fondant au chocolat est composé d'un gateau (dur) qui renferme à l'interieur du chocolat qui va fondre s'il est réchauffé avec assez de chaleur.
Le chocolat fondu est plutot d'aspect visqueux.
S'il n'est pas permis de le faire, est-il tout de même permis de faire chauffer le tout mais assez surelevé sur la plata pour que la transformation ne se fasse pas ?
Merci,
Chabat chalom
Chalom Ouvrah'a!
Au sujet du problème de la transformation dont vous parlez (Nolad), l'opinion Sépharad est qu'il n'y a aucun problème (Choulh'an Arouh' chapitre 318).
Au sujet du problème de cuisson, il n'y a aucun problème dès lors qu'il se trouve à l'état sec au moment où vous le posez sur la source de chaleur (Choulh'an Arouh' fin du chapitre 318).
J'ai entendu dire que certains souhaitent interdire vu que ce chocolat n'est pas encore complètement cuit et la cuisson va s'achever du fait que vous le posez sur la source de chaleur. Je ne partage pas du tout cet avis, vu que le chocolat est cuit autant que souhaité au moment où on le sort du four, la preuve en est qu'en semaine on le mange tel quel et on ne le replace pas dans le four avant de le manger pour parachever la cuisson de ce chocolat.
J'ai rédigé une longue Téchouva dans laquelle j'ai écrit qu'il me semble que d'après l'opinion Ashkénaze il est aussi possible d'autoriser cela.
Kol touv!
Bonjour Rav,
Si j'offre un ustensile en verre avec un aliment a l'intérieur, dois-je obligatoirement faire tevila de cette ustensile avant ?
Merci Par avance.
Chalom !
Vous n'êtes pas obligé simplement il faudra préciser à la personne que l'ustensile n'a pas encore été trempé et il faudra aussi ne pas mettre de nourriture directement en contact avec cet ustensile en verre.
Kol touv !
Bonjour Rav,
J'ai par erreur mis de la viande froide dans une boite hermétique en plastique H'alavi, que j'ai lavé ensuite à l'eau chaude. Qu'elle est le statut de cette boite?
Merci pour vos réponses. Kol touv
Chalom!
J'ai besoin de quelques précisions pour pouvoir vous répondre à votre question
1-Jusqu'à présent vous vous en serviez à chaud pour du H'alavi?
2- Au moment où vous avez mis cette eau chaude cela faisait plus que 24 heures que vous en vous en étiez pas servi pour du lait à chaud?
3- Avez vous mis du savon dans cette boite avant même de verser de l'eau bouillante dessus?
4- Qu'appelez vous de l'eau chaude? Quelle température c'était?
Kol touv!
Bonjour rav,
Le processus de gavage des oies et la façon dont sont traité les animaux posent-ils un problème de tsaar baale haim ?
Le foie gras cacher suit le même processus que le foie ras non cacher en matière de traitement des animaux. Serait-il fondé de s'abstenir de consommer du foie gras afin de ne pas participer à ce tsaar fait à des animaux ?
D'où apprend t'on l'interdiction de faire souffrir un animal ?
Merci par avance,
Chabat Chalom
Chalom!
Effectivement les décisionnaires interdisent à cause du problème de Tsaar Baalé H'aïm.
Cf aussi Zivhei tsedek, ch.33, par 48; chevet halevy, tome.9, chapitre 153 au nom du hazon Ich; Divrei H'aim, tome 2, chapitre 32; Chema chlomo, tome 4, chapitre 4; réponse donnée au Rav Naouri zal par le Rav Ovadia Yossef chlita dans yabia omer, tome 9, chapitre 3).
Kol touv!
Bonjour Rav,
J'ai un rouleau à patisserie que j'aimerais utiliser pour pétrir des pates au lait et des pates parvées qui seraient consommées avec de la viande (hallots par exemple). Celà est-il possible?
Dans le cas où non, si ça a été fait, le pain parvé est-il du coup halavi ?
Merci pour votre aide.
Chalom:
il n'y a aucun problème dès lors que vous lavez bien le rouleau entre l'utilisation de la première pâte et celui de la seconde.
Kol touv!
Bonjour Rav; J'ai des moules en silicone que je n'utilise actuellement qu'avec des ingrédients Parve, mais que je cuis dans un four H'alavi .
Je suis sépharade.
Je souhaiterais savoir quel serait le statut de ces moules si je cuisais des gâteaux H'alavi. Est-ce que je pourrai à nouveau cuire du parve et manger ces gâteaux après un repas Bassari?
Merci pour votre réponse.
Chalom!
Oui, si vous êtes Sépharade c'est autorisé sans aucun problème dans le cas où ils sont propres au moment où vous faites cuire les aliments Parvé.
Cf aussi: http://www.torahacademy.fr/gout-second
et http://www.torahacademy.fr/cuisson-four-bassari
Dans votre cas c'est beaucoup plus simple vu que vous ne souhaitez pas mettre de la viande dans ces aliments mais simplement les consommer après un repas de viande, ce sera donc autorisé d'après l'ensemble des Décisionnaires!
Kol touv!
Bonjour Rav; J'ai des moules en silicone que je n'utilise actuellement qu'avec des ingrédients Parve, mais que je cuis dans un four H'alavi .
Je suis sépharade.
Je souhaiterais savoir quel serait le statut de ces moules si je cuisais des gâteaux H'alavi. Est-ce que je pourrai à nouveau cuire du parve et manger ces gâteaux après un repas Bassari?
Merci pour votre réponse.
Chalom!
Oui, si vous êtes Sépharade c'est autorisé sans aucun problème dans le cas où ils sont propres au moment où vous faites cuire les aliments Parvé.
Cf aussi: http://www.torahacademy.fr/gout-second
et http://www.torahacademy.fr/cuisson-four-bassari
Dans votre cas c'est beaucoup plus simple vu que vous ne souhaitez pas mettre de la viande dans ces aliments mais simplement les consommer après un repas de viande, ce sera donc autorisé d'après l'ensemble des Décisionnaires!
Kol touv!
Bonjour Rav,
J'ai un rouleau à patisserie que j'aimerais utiliser pour pétrir des pates au lait et des pates parvées qui seraient consommées avec de la viande (hallots par exemple). Celà est-il possible?
Dans le cas où non, si ça a été fait, le pain parvé est-il du coup halavi ?
Merci pour votre aide.
Chalom:
il n'y a aucun problème dès lors que vous lavez bien le rouleau entre l'utilisation de la première pâte et celui de la seconde.
Kol touv!
Bonjour Rav, Est-il obligatoire de faire Nétilat yadaim après avoir eu un rapport ?
Merci.
Chalom!
Oui. Choulh'an Arouh' Orah' H'aïm chapitre 4 paragraphe 18.
Kol touv!
Bonjour rav, Est-il permis de travailler à Hol Hamoed ?
Peut-il y avoir de la braha de ce travail ou alors la halaha stipule que non (semblable à pourim ou alors après minha ktana le vendredi par exemple) ?
Merci pour votre aide, Moadim lesimha
Chalom!
C'est interdit de travailler, donc c'est clair qu'il n'y a pas de Brah'a dans ce travail.
Dans les cas où ceci est autorisé comme cas de Davar Haaved etc. il est probable qu'il puisse y avoir de la Brah'a dans ce travail vu que la Halah'a n'a pas écrit le contraire;
Kol touv!
Bonjour,
Si un morceau de matsa par exemple tombe par terre à pessah, sur un sol qui avait préalablement été lavé avant pessah, est-il autorisé de consommer ce morceau de matsa ?
Merci pour votre aide,
Hag sameah
Chalom
Si il est autorisé!
Observez juste qu'il n'y a pas de miettes douteuses dessus!
Pessah' Cacher Vésaméah'!
Bonjour Rav,
Une personne de mon entourage m'a posé la question et je n'ai pas su répondre : Sur quoi les hahamim se sont basés pour définir le temps de levé d'une pâte à 18 minutes ? Pourquoi 18 ? Comment pouvaient-il mesurer un temps aussi précis à l'époque et sur quoi se basent-ils ?
Merci pour vos lumière et je vous prie de m'excuser si la question n'est pas vraiment d'ordre "utilitaire". Chabat chalom.
Chalom Ouvrah'a!
C'est le temps que cela prend pour que la pâte fermente. Ils le savaient de maître à élève, et l'ont constaté d'eux même.
A l'époque nos ancêtres savaient calculer le temps aussi précisément que nous sans même avoir de calendriers et de montre.
Ainsi connaissaient ils le moment précis du Hanets Hah'ama, celui de la Chkiat Hah'ama etc. sans avoir besoin de ces instruments.
En tout cas, ce n'est pas difficile à estimer si on dépasse les 18 minutes ou pas, surtout qu'en général de faire les Matsot prend environ 15 minutes et souvent même moins.
On retrouve d'ailleurs cette mesure dans de nombreuses lois, celle de Mil, de même que toute la Torah est emplie de mesures telles que Cazaït, Cabétsa, les 40 Séa du Mikvé etc. etc.
J'espère avoir pu vous aider, en quelques minutes en cette veille de Chabbat.
Bonjour Rav,
J'ai lu dans une des vos réponses http://www.torahacademy.fr/cafe-d-epeautre-et-pessah que la farine n'est pas considéré comme un hametz et qu'on aurait le droit de l'inclure lors de la vente.
En est-il de même pour de la semoule très fine?
Kol touv
Chalom !
La semoule c'est du 'Hamets ! Peu importe si elle est fine ou épaisse !
Mais je répète ce n'est pas interdit de l'inclure dans la vente, c'est déconseillé !
Kol touv !
Bonjour rav, Est-il permis de travailler à Hol Hamoed ?
Peut-il y avoir de la braha de ce travail ou alors la halaha stipule que non (semblable à pourim ou alors après minha ktana le vendredi par exemple) ?
Merci pour votre aide, Moadim lesimha
Chalom!
C'est interdit de travailler, donc c'est clair qu'il n'y a pas de Brah'a dans ce travail.
Dans les cas où ceci est autorisé comme cas de Davar Haaved etc. il est probable qu'il puisse y avoir de la Brah'a dans ce travail vu que la Halah'a n'a pas écrit le contraire;
Kol touv!
Bonjour Rav,
Une personne de mon entourage m'a posé la question et je n'ai pas su répondre : Sur quoi les hahamim se sont basés pour définir le temps de levé d'une pâte à 18 minutes ? Pourquoi 18 ? Comment pouvaient-il mesurer un temps aussi précis à l'époque et sur quoi se basent-ils ?
Merci pour vos lumière et je vous prie de m'excuser si la question n'est pas vraiment d'ordre "utilitaire". Chabat chalom.
Chalom Ouvrah'a!
C'est le temps que cela prend pour que la pâte fermente. Ils le savaient de maître à élève, et l'ont constaté d'eux même.
A l'époque nos ancêtres savaient calculer le temps aussi précisément que nous sans même avoir de calendriers et de montre.
Ainsi connaissaient ils le moment précis du Hanets Hah'ama, celui de la Chkiat Hah'ama etc. sans avoir besoin de ces instruments.
En tout cas, ce n'est pas difficile à estimer si on dépasse les 18 minutes ou pas, surtout qu'en général de faire les Matsot prend environ 15 minutes et souvent même moins.
On retrouve d'ailleurs cette mesure dans de nombreuses lois, celle de Mil, de même que toute la Torah est emplie de mesures telles que Cazaït, Cabétsa, les 40 Séa du Mikvé etc. etc.
J'espère avoir pu vous aider, en quelques minutes en cette veille de Chabbat.
Bonjour,
Si un morceau de matsa par exemple tombe par terre à pessah, sur un sol qui avait préalablement été lavé avant pessah, est-il autorisé de consommer ce morceau de matsa ?
Merci pour votre aide,
Hag sameah
Chalom
Si il est autorisé!
Observez juste qu'il n'y a pas de miettes douteuses dessus!
Pessah' Cacher Vésaméah'!
Bonjour Rav,
Quel Brakha doit-on faire sur un pain (farine sel levure eau très peu de miel) pétri avec des condiments tel que des olives oignons ou fruits secs?
Merci. Kol Touv
Chalom!
Si la coutume est de servir un tel pain en tant que pain lors d'un véritable repas, la coutume est de faire Hamotsi.
Si il y a tellement d'olives etc. que ce n'est pas un pain ordinaire mais un espèce de goûter etc. il faudra faire Mézonot.
Kol touv!
Bonjour Rav, Je souhaite faire vérifier toutes les mezouzot de la maison. comment dois-je procéder ? Dois-je toutes les retirer à la fois ? Merci.
Chalom!
L'idéal serait de les retirer le matin, de les apporter à la personne qui les vérifie et de lui demander de les vérifier si possible sur place ou le jour même de sorte à pouvoir les remettre le jour même.
Si cela est impossible laissez celle de la porte d'entrée en attendant et lorsque vous remettrai les autres, vous enverrez celle ci à vérifier.
Béhatslah'a!
Bonjour,
Nous comptons emménager dans un nouvel appartement, mais en y faisant préalablement des travaux : certains murs seront détruits et d'autres construits.
A partir de quand doit-on placer les mezouzot ? A partir du moment où nous habitons dedans ? Ou à partir du moment d'acquisition de la maison ?
Merci
Chalom!
A partir du moment où vous y habitez. La Mézouza c'est "H'ovat Hadar", c'est à dire de celui qui y habite et non pas de celui qui a une maison inhabitée.
Kol touv!
Bonjour rav,
Voici ma question : Nous avons acheté une maison, dans laquel nous faisons de grands travaux et la rendent inhabitable pour l'instant.
Doit on mettre une mezouza quand même ?
Ou alors peut on la mettre le jour où l'on emmenagera.
Merci pour vos lumières et vos dvar torah si géniaux
Chalom!
Je vous ait déjà répondu à cette question:http://www.torahacademy.fr/appartement-en-travaux
Merci de vos compliments.
Béhatslah'a!
Bonjour Rav, J'ai ecouté tous vos cours sur les attentats et les menaces terroristes en France, ils m'ont apporté beaucoup puisqu'ils m'ont ouvert l'esprit vers un autre problème.
En effet, il est vrai qu'il ne semble pas si urgent de partir en Israel (ou ailleurs) pour des raison de sécurité puisqu'il y a aussi des risques d'attentat un peu partout.
Le problème se situe en fait au niveau de ce que l'on veut laisser aux enfant quand ils grandiront (dans mon cas, nous avons moins de 30 ans avec un seul bébé) N'importe quel cerveau qui fonctionne correctement peut comprendre que dans 20-30 ans, la France ne sera plus qu'un lambeau, sur tous les plans et surtout pour nous les juifs. Pas besoin d'être prophète pour avancer ça. A partir de là, que voulons-nous laisser aux enfants ?
Les obliger à arriver au pied du mur et être obligé de partir précipitement juste pour avoir voulu sauvgarder nos petites habitudes et avoir décidé qu'il suffisait juste de prier ? (je ne suis pas en contradiction avec la prière Has vechalom, mais n'y a t'il pas un devoir ici d'être assez haham pour voir le "nolad", l'avenir ?) vous avez entièrement raison (et c'est une grande leçon pour moi), quitter la France ne doit pas avoir comme but premier de se sauver d'une menace de mort imminente, puisqu'elle est présente partout.
Mais augmenter les chances que nos enfants n'aient pas à quitter le pays au dernier moment quand il sera surement trop tard n'est-il pas de mise ici ?
Que pensez-vous de ce point de reflexion ?
J'ai volontairement positionné cette question dans la catégorie "Emouna" puisque c'est bien de ça qu'il est question ici.
Par avance, je m'excuse si mon discours est décousu.
Vos cours sont d'une grande aide pour moi.
Merci encore.
Chalom Ouvrah'a!
Ce Dimanche sera mis en ligne un cours tant attendu par des dizaines d'élèves qui m'ont supplié de leur donner mon avis sur le sujet de la Alya suite à ces événements douloureux.
Attendez s'il vous plait patiemment Samedi soir à 24h00 et vous pourrez savoir ce que j'en pense, et ce que la Torah plus précisément en pense à mon humble avis!
Voici le lien du cours http://www.torahacademy.fr/conference-aliya
Merci pour vos encouragements!
Chabbat Chalom!
Bonjour rav,
Est-il permis de jouer au loto pour potentiellement se soustraire de tout problème de parnassa ?
Si non, pourquoi ? Y a t'il des sources ?
Si oui, est-ce un manque de émouna ?
Merci rav.
Chalom Ouvrah'a!
Les décisionnaires se sont penchés sur votre problème.
Le problème majeur est un problème de Asmah'ta. A savoir que lorsque la personne mise de l'argent elle compte sur le fait qu'elle va gagner, et si elle savait qu'elle ne gagnait pas elle n'aurai pas joué. De ce fait, la personne qui remporte l'argent vole d'une certaine façon ces personnes qui n'ont jamais eu la véritable intention de donner leur argent misé.
S'il est vrai que le Rama se montre plus indulgent à ce sujet, l'opinion du Choulh'an Arouh' (H'ochen Michpat au chapitre 370) semple être explicite et l'interdit. C'est pour cela que le Rav Ovadia Yossef zatsal l'interdit de façon formelle dans le Yabia Omer Tome 7 chapitre 6.
En contre partie mon Maître le Rav Sternbuh' Chlita dans son oeuvre Techouvot Véhanhagot Tome 4 l'autorise. Selon lui il existe une grande différence entre les jeux de casino où on mise entre quelques personnes et on souhaite vraiment gagner tout l'argent qui se trouve sur le tapis et entre le cas du loto où des milliers de personnes jouent et où on sait que les chances de gagner sont très très faibles. Lorsqu'on joue on sait très bien qu'on ne va pas gagner et pourtant on joue et on abandonne notre argent.
Selon lui, dans le billet de loterie il y a une somme qui est celle qu'on est prêt à payer pour avoir tant et tant de chances de gagner.
Dans ce même ordre d'idée le Rav Moché Lévy a souhaité autoriser.
Le Rav Mordeh'aï Eliaou zatsal a aussi autorisé vu que cet argent sert finalement souvent en Israël pour soutenir des institutions de Torah et des bonnes choses. Celui qui joue est donc prêt à abandonner son argent pour des bonnes causes. Je précise tout de même que selon le Rav Sternbuh' c'est l'inverse et cet argent sert souvent pour des choses interdites.
En pratique ceux qui souhaitent autoriser ont sur qui se reposer, ceux qui interdisent en particulier s'ils sont Séfarades seront dignes de bénédiction.
Au sujet du manque de Emouna, si on considère que c'est interdit et qu'on le fait tout de même c'est indéniablement un problème de Emouna.
Si on considère que c'est une discussion et qu'on le fait tout de même c'est un peu un manque de Emouna à mon avis parce que une Hichtadelout qui n'est pas Glat Cacher ce n'est pas une bonen Hichtadelout pour celui qui a une Emouna inébranlable.
Si c'est autorisé alors c'est une Hichtadelout qui pourrait se tenir de temps en temps (pour ne pas rentrer dans le problème de ne se nourrir que de cela et être inapte au témoignage ainsi que l'enseigne le Choulh'an Arouh' au chapitre 34).
Béhatslah'a!
Bonjour Rav,
Ma question parait un peu bête, mais elle soulève un problème de fond pour moi : Pourquoi dois-on étudier ? Je peux comprendre que l'on doit étudier pour pratiquer les lois de dieu, ce qui revoit donc directement à l'application de la halaha ainsi que des traités qui concernent les problèmes actuels/quotidiens.
Mais concernant les détails dans la guemara par exemple qui traitent de sujet qu'on l'on ne verra jamais, ou encore l'étude de la guemara elle même? qu'en est-il ?
Loin de moi l'idée de dénigrer une quelquonque forme d'étude : je sais qu'il y a une raison, mais je ne la connais pas et je sollicite donc votre aide sur le sujet.
Merci
Chalom Ouvrah'a!
Je vais essayer d'être bref mais précis.
1- Les conclusions pratiques de la Halah'a découlent directement de la Gémara. C'est la raison pour laquelle on ne peut pas devenir décisionnaire sans connaitre parfaitement les Gémarot qui traitent du sujet en question.
Une personne qui ne connaîtrait la Halah'a qu'en ayant étudié le Michna Béroura mais sans avoir ouvert les Gémarot et les Richonim etc. est loin de posséder la Halah'a. Elle n'aura aucune véritable compréhension de cette Halah'a et ne saura sûrement pas trancher la Halah'a dans des cas un tout petit peu différent de ceux traités explicitement dans les propos des décisionnaires.
En effet, sans les bases et les fondements de la Halah'a on ne peut bâtir aucun édifice, ni déduire aucune Halah'a vuq ue tout édcoule des fondements qui sont explicités dans la Gémara.
2- Tous les sujets traités dans le Chass sont des sujets d'actualité. Ceux qui ne le sont pas immédiatement le seront dès lors que le Beth Hamikdach sera reconstruit et que les sacrifices seront à l'ordre du jour ainsi que les différentes lois de Purété et d'impureté etc.
Il faut d'ores et déjà s'y préparer!
3- Il est vrai que quelque fois la Gémara nous invite à réfléchir à des cas d'école qui ne se sont pas produits et qui ne se produiront certainement jamais.
Toutefois, il faut à nouveau savoir que de la réflexion de nos sages sur ces cas, de leur analyse, de leurs conclusions il est possible d'apprendre de nombreuses Halah'ot, et d'élargir souvent à d'autres cas.
4- Enfin, la Torah est l'expression de la volonté de D. Chaque parole de Torah forge l'esprit, purifie l'âme, rapproche de D. même s'il ne s'agit que de Hava Amina et non pas d'une conclusion.
Les scientifiques les plus rigoureux (même non religieux, et même non juifs) qui ont déjà étudié des textes de Gémara d'un haut niveau vous diront que la logique de la Torah est d'une rigueur implacable. Elle permet de forger son intelligence, son esprit critique, elle apprend à faire le discernement entre les cas a priori tellement proches et identiques les uns des autres etc.
Voilà j'ai été assez bref, mais vous avez déjà des jalons de réflexion!
Kol touv!
À partir de quand estime t- on que notre vie est de façon évidente plus en danger dans un endroit qu'un autre ?
Que disent les guedolims sur les juifs de France après ces nouveaux évènements ?
Chalom Ouvrah'a!
Je ne sais pas à partir de quand. C'est une question de réalité. Je ne sais pas si il y a une personne au monde (non prophète) qui peut vous dire si la situation est plus dangereuse en France ou en Israël.
Il y a deux semaines les français retenaient leurs enfants en France, parce que en Israël il y a des attentats au quotidien. Je suis certain que ces attentats terribles vont faire faire la Alya à des milliers de personnes. Bref on joue à un jeu de yoyo, et on se laisse guider par les probabilités qui nous semblent être les bonnes selon le moment donné.
Je ne suis pas certain que ce soit la bonne façon de raisonner. Ce n'est pas un attentat aussi grave soit-il qui doit nous donner l'ordre de faire notre Alya ou pas.
J'ai déjà insisté sur cela dans le cours suivant: http://www.torahacademy.fr/conference-aliya
Je n'ai pour l'instant pas eu d'écho sur ce que disent les Gédolim et je n'hésiterai pas à vous en faire part dès que je le saurai.
Béhatslah'a et Bessorot Tovot!
Bonjour rav, Dans votre dernière video sur chemirat enaim, vous disiez qu'il y en aurait une prochaine. Sera t' elle disponible bientôt ?
Vis videos sur le sujet sont extrêmement utiles..
Merci
Chalom!
Vous parlez de celle sur les obsessions c'est cela?
Bonjour rav, Au travail ainsi que parfois en transports, jeme trouve sans kippa. Est il permis d'étudier ( via téléphone) ,sans prononcer ? Par exemple, lecture de la parasha.
Merci.
Chalom!
Oui vous pouvez même pronocer en dehors du nom de D. pour lequel il faut avoir la tête couverte ainsi que le Choulh'an Aroukh le mentionne au moins à deux endroits différents.
Cf aussi http://www.torahacademy.fr/conportement-quand-on-travaille
Béhatslah'a!