Bonjour Rav, Chabat, a t on le droit de passer devant une bougie allumée sachant pertinemment qu'a chaque passage cela fait vaciller la flamme sans qu'elle ne s'éteigne . Est ce considéré comme mav'ir ? Hodech Tov oumevorah
Chalom Ouvrakha !
Le Choul'han Aroukh précise que si vous avez une bougie à base de mèche et d'huile il y a effectivement un interdit de la déplacer de sorte à ce que la mèche se rapproche de l'huile. C'est en effet l'interdit de Mavir etc.
Ce même problème n'existe pas lorsqu'il s'agit d'une bougie en cire ainsi que el précise le Rama (chap. 277 § 1). En effet on approche pas la cire de la mèche etc.
Par contre si en passant devant on sait qu'elle va s'éteindre ce sera interdit même dans le cas d'une bougie en cire (Cf. Michna Béroura § 8).
Lorsqu'il s'agit d'un brasier les lois changent un peu. Cf. Choul'han Aroukh § 2.
Kol touv !
Bonjour Rav,
J'ai vu que si une personne se retrouve dans l'impossibilité d'allumer ses bougies de chabat avec une bougie elle peut se reposer sur l'allumage d'une lumière électrique et pourra meme faire la beraha.
Cette allumage pour pouvoir être fait avec la beraha, doit il être forcement avec une ampoule à incandescence qui s'apparente a du feu ou bien toute types d'ampoules suffit a partir du moment ou elle nous éclaire ?
Merci.
Chalom Ouvrakha !
Certains Poskim tels que Rav Oyerbakh zatsal et Rav Abba Chaoul disent que même sur une ampoule led ou fluorescent on peut réciter le Brakha.
Tel ne fût pas l'avis du Rav Mordékhaï Eliahou zatsal.
Kol touv !
Bonjour Rav, Dans le Yalkout Yossef (halahot concernant erev chabat) il est écrit que dès le matin il est interdit (en dehors d' une séoudat mistva) de manger un repas plus important que ce qu'on a l' habitude en semaine. Ma question est la suivante : si en semaine mon habitude est de prendre un petit déjeuner très simple et que le vendredi nous décidons par exemple de sortir prendre un petit déjeuner avec ma femme (plus copieux que celui dont j'ai l'habitude en semaine) est ce que cela est problématique ? Merci,
Chalom Ouvrakha !
Vous posez une excellente question à laquelle on ne pense pas toujours. Cette question est d'autant plus lourde du fait que ce n'est pas évident d'empêcher à un couple de se retrouver à un restaurant, chose tellement importante pour le bien du couple.
Toutefois je pense que vous avez raison, si ce repas est un repas copieux plus que ce que vous avez l'habitude de faire en semaine, c'est interdit de le faire le Vendredi matin (Choul'han Aroukh Ora'h 'Haïm chap. 249 § 2).
Simplement si c'est un petit déjeuner normal tel que vous faites en semaine lorsque vous avez du temps et c'est juste par faute de temps que quelque fois vous vous contentez de petites quantités, mais dès que vous avez du temps par exemple à midi ou le soir vous mangez de telles quantités, je pense que l'on peut autoriser.
Personnellement je sais que lorsque je mange un tel petit déjeuner ensuite toute la journée je suis saturé, donc il me sera interdit de faire un tel petit déjeuner Vendredi matin.
Kol touv !
Bonjour Rav, Est ce que Chabat par temps de pluie il est permis de recouvrir une poussette de bébé avec une bâche plastique pour protéger l'enfant de la pluie ou est ce considéré comme ohel? Merci
Chalom Ouvrakha !
Vous posez une excellente question très fréquente le Chabbat. La Halakha est que Chabbat il est interdit de créer un Ohel (une forme de tente ayant pour objectif de protéger de la pluie ou du soleil ; par contre il est autoriser de rajouter un Ohel Aray (accessoire) à un Ohel déjà existant.
Si votre poussette comporte déjà un petit toit comme la plupart des poussettes et landaus pour nourrissons, et que vous venez poser dessus un bâche, il s’avère que vous ne faites qu’ajouter une couverture de fortune, à un Ohel déjà existante et ceci est autoirsé.
Selon de nombreux décisionnaires ceci n’est valable que si le toit intégré dans la poussette était déjà ouvert d’une largeur de 1 Téfah (environ 8 cm) à l’entrée de Chabbat (cf. Halikout Olam (tome 4 chap. 1, Or Letsion chap. 28 § 2, Iguerot Moché tome 4 chap. 105 § 3).
Selon le Rav Chlomo Zalman Oyerbakh zatsal (Chmirat Chabbat Kéhilkhéta chap. 24 note 44) même s’il n’était pas ouvert 1 Téfah c’est autorisé si ce toit s’ouvre à l’aide d’un système intégré en fer).
J’espère avoir été clair, ceci est plus facilement explicable avec des dessins qu’avec des mots.
Béhatsla’ha !
Bonjour Rav, Chabat en fermant une porte, une poignée commençait a se retirer de la porte (sans en être sorti complètement). Est ce que dans ce cas il est interdit de la remettre correctement ou étant donné qu'elle n'est pas sortie entièrement je pourrais la remettre sans forcer ? Merci
Chalom !
Si en la renfonçant un peu elle reste bancale, pas de problème mais si elle va à présent bien tenir, c'est un problème de Boné. Mais je ne vois pas tellement comment vous pouvez bien la faire tenir en ne faisant que l'enfoncer un peu.
Béhatsla'ha !
Bonjour Rav, Est ce que Chabat par temps de pluie il est permis de recouvrir une poussette de bébé avec une bâche plastique pour protéger l'enfant de la pluie ou est ce considéré comme ohel? Merci
Chalom Ouvrakha !
Vous posez une excellente question très fréquente le Chabbat. La Halakha est que Chabbat il est interdit de créer un Ohel (une forme de tente ayant pour objectif de protéger de la pluie ou du soleil ; par contre il est autoriser de rajouter un Ohel Aray (accessoire) à un Ohel déjà existant.
Si votre poussette comporte déjà un petit toit comme la plupart des poussettes et landaus pour nourrissons, et que vous venez poser dessus un bâche, il s’avère que vous ne faites qu’ajouter une couverture de fortune, à un Ohel déjà existante et ceci est autoirsé.
Selon de nombreux décisionnaires ceci n’est valable que si le toit intégré dans la poussette était déjà ouvert d’une largeur de 1 Téfah (environ 8 cm) à l’entrée de Chabbat (cf. Halikout Olam (tome 4 chap. 1, Or Letsion chap. 28 § 2, Iguerot Moché tome 4 chap. 105 § 3).
Selon le Rav Chlomo Zalman Oyerbakh zatsal (Chmirat Chabbat Kéhilkhéta chap. 24 note 44) même s’il n’était pas ouvert 1 Téfah c’est autorisé si ce toit s’ouvre à l’aide d’un système intégré en fer).
J’espère avoir été clair, ceci est plus facilement explicable avec des dessins qu’avec des mots.
Béhatsla’ha !
Bonjour Rav Ma famille est traditionaliste.
Aujourdhui je suis devenu religieux et je ne sais pas si je peux encore manger dans la cuisine de ma mere.
Je sais qu'elle respecte les bases de la cacheroute : séparation lait/viande, achat des aliments en épicerie cacher...
Cependant je ne sais pas a quel point les lois de Bassar behalav sont bien respectées.
Évier unique, plaque vitroceramique, plan de travail qui sert pour le lait et la viande...
Je suppose que bcp de personnes sont dans mon cas.
Quelle est la marche a suivre pour réussir a manger cacher sans vexer la famille ? Quelles sont les choses auxquelles il faut faire attention quoi qu'il arrive et quelles sont les choses dont on peut se passer.
Cela fait 4 ans que je ne suis pas allé chez mes parents et ils aimeraient bcp que j'aille les voir cet été. Y a-t-il également un problème de kiboud av vaem qui rentre en jeu ?
Merci pour votre réponse.
Chalom Ouvrakha !
Effectivement de nombreuses personnes m'interrogent à ce sujet.
Les problèmes que vous évoquez sont quasiment insignifiants dans la mesure où ils ne concernent pas la nourriture elle même mais ce qui entre en contact avec les ustensiles.
Si les ustensiles ont été trempés au Mikvé et que les aliments avec lesquels ils font à manger quand vous vous y trouvez sont Méhadrin, que la 'Halla est prélevée, Troumot et Maasserot etc. aliments vérifiés des bestioles etc. il n'y a strictement aucun problème dans votre cas.
En dehors de cela la Mitsva Déoraïta de Kiboud Horim évidemment qu'elle entre en ligne de jeu, et combien !!!
J'espère avoir été clair, sinon n'hésitez pas !
Béhatsla'ha !
Bonjour Rav,
Après avoir commander une pizza, j'ai voulu confirmer que la pizzeria possédait bien le certificat de vente du Hametz.
J'ai donc essayer de joindre le machgiah sans qu'il ne réponde.
J'ai ensuite appeler la pizzeria ou j'ai pu demander à une employée s'ils possédaient le certificat de vente elle m'a dit que oui. Ma question est : peut on s'appuyer sur les dires d'un employé à ce sujet ?
Merci Rav
Chalom !
C'est très simple !
Tel que je vous connais vous n'achetez des pizzas que de magasins ayant un excellent Hechcher !
Or, ceux ci vendent leur 'Hamets, donc pas de problème !
En dehors de cela j'ai du mal à m'imaginer que la pizzza faite aujourd'hui provient d'une farine ou d'une pâte se trouvant chez eux pendant Pessa' !
Conclusion : Bon appétit !!
Béhatsla'ha !
Bonjour Rav,
Quelle est la halakha concernant Netilat yadaim (que ce soit celle du matin ou celle avant de consommer du pain) lorsqu'on porte sur un des doigts un pansement que l'on ne peut retirer pendant une certaine période?
Est ce que même en faisant netilat yadaim en ne passant pas sous l'eau un de mes doigts, l'ablution est entière et je pourrai alors faire la berakha sur celle-ci?
Merci
Chalom Ouvrah'a!
Cf http://www.torahacademy.fr/netilat-yadayim-et-bagues
Le Choulh'an Arouh' tranche au chapitre 162 paragraphe 10; que dans un tel cas il suffit de verser de l'eau sur les endroits qui ne sont pas couverts par le pansement, et il sera possible de réciter la bénédiction comme d'accoutumée.
Le Michna béroura précise toutefois que c'est uniquement dans le cas où il s'agit d'un pansement qu'on ne retirera sûrement pas au cours du repas, parce que s'il s'agit d'un pansement qu'on peut enlever au cours du repas, il faudra le retirer avant de procéder à la Nétila de peur qu'on en vienne à le retirer pendant le repas et que les zones qui n'ont pas été lavées, entrent en contact avec la nourriture.
Il faudra aussi s'efforcer de verser la première fois tout un Réviit en une seule fois sur la main. (Michna béroura paragraphe 71).
Au sujet de l'ablution du matin ou au sortir des toilettes, vous pouvez aussi très bien procéder à l'ablution alors que le pansement s'y trouve si c'est diifficle de le retirer. (Décisionnaires au chapitre 4 du Choulh'an Arouh').
Kol touv!
Bonjour Rav,
La synagogue où je vais prier à récemment acheté de nouveaux bancs pour le kahal.
Le Rav propose à chacune des personnes ayant financé une place d'avoir sa place attitrée au sein de la synagogue avec son nom inscrit.
Est t'il possible de participer à cet achat avec l'argent du maasser sachant qu'il s'agit d'une petite synagogue et qu' il me semble que les nouveaux bancs occuperont la grande majorité des places disponibles.
Dans le cas où cela poserait un problème est il possible de participer à cet achat avec le maasser sans que la place ne me soit spécialement attitrée ?
Merci Rav et Behatslaha raba dans tous vos projets.
Chalom Ouvrakha !
Si cette communauté a besoin d'argent pour vivre, ce qui est généralement le cas des communautés à Jérusalem, il est tout à fait autoriser de se servir d'une partie de l'argent du Maasser pour acheter des bancs.
Cf. http://www.torahacademy.fr/maasser-et-beit-knesset
Le fait que vous aller profiter de cette place ne pose aucun problème. ceci s'appelle dans la Halakha une " Tovat Hanaa " et c'est autorisé ainsi que je l'ai expliqué dans le cours suivant :
http://www.torahacademy.fr/profiter-du-maasser
Kol touv !
Merci pour vos Brakhot et votre aide prodigieuse tout le temps !
Bonjour Rav,
Ma question porte sur la conduite que l'on doit avoir avec une Havrouta.
Je m'explique ca fait maintenant assez longtemps que j'étudie avec la meme havrouta et je me rend compte que ca ne fonctionne pas car il y a beaucoup d'interruptions de sa part pour parler de choses et d'autres et du coup l'etude et peu fructueuse.
J'ai donc pensé a en changer cependant je crains que cela soit la source d'une baisse de moral, d'une vexation chez lui et peut être meme la source d'un certain découragement dans son limoud. D'un autre cote ca m'est difficile de continuer ainsi. Que me conseillez vous ?
Merci Rav, Chana Tova oumevorehet
Chalom !
Je vous recommande vivement de changer de 'Havrouta si vous voyez que vos remarques ne suffisent pas à corriger son comportement.
Vous pouvez par exemple lui dire que le prochain Zman vous préférez changer de 'Havrouta pour telle ou telle raison (vous aimez changer de temps en temps de Havrouta, ou qu'il est trop fort pour vous ou je ne sais encore tout type de prétexte, de sorte à ce que vous ne lui disiez pas qu'il est fautif ou quoi).
Béhatsla'ha !
Bonjour Rav, Mazal Tov pour la parution de votre livre. Qu'Hachem vous permette de continuer à diffuser et à enseigner la Torah comme vous le faites.
Ma question porte sur les Halakhot de Yhoud.
Je travail depuis peu pour une entreprise qui vient tout juste d'être créée.
De ce fait nous travaillons pour le moment dans un bureau située dans la maison des parents du patron.
Au cours de la semaine je rencontre plusieurs cas de figure concernant le Yhoud et j'aimerais savoir si pour nous sfaradim il y a oui ou non un problème de Yhoud.
Le premier cas de figure est que se trouvent dans la maison les parents du patron, le patron et moi même. Je pense qu'il n?y a pas de problème dans ce cas mais j'aimerais avoir votre confirmation. Le second cas est que le père et le patron ont dû tous deux s'absenter et je suis à la maison avec la mère du patron. Le troisième est que le père et le patron ont dû s?absenter et qu'il y a une jeune fille célibataire (la nièce du patron) et la mère du patron dans la maison. Le quatrième est que je suis seul dans la maison avec une fille célibataire (la nièce du patron). Le cinquième est qu'il y a parfois une autre personne (un homme) qui vient travailler avec nous. Est ce que dans ce cas nous pouvons rester à la maison avec la mère ? La mère et la nièce célibataire ? Seulement la nièce ? Je précise que nous sommes à un endroit ou nous ne pouvons pas être vus depuis l?extérieur, que la porte est fermée et protégée par un code. Merci de m?éclairer sur cet éventuel problème de Yhoud.
Bonjour Rav, Mazal Tov pour la parution de votre livre. Qu'Hachem vous permette de continuer à diffuser et à enseigner la Torah comme vous le faites.
Merci beaucoup! Merci aussi pour vos contributions pour le livre ainsi que pour le site.
Ma question porte sur les Halakhot de Yhoud.
Je travail depuis peu pour une entreprise qui vient tout juste d'être créée.
De ce fait nous travaillons pour le moment dans un bureau située dans la maison des parents du patron.
Au cours de la semaine je rencontre plusieurs cas de figure concernant le Yhoud et j'aimerais savoir si pour nous sfaradim il y a oui ou non un problème de Yhoud.
Le premier cas de figure est que se trouvent dans la maison les parents du patron, le patron et moi même.
Je pense qu'il n'y a pas de problème dans ce cas mais j'aimerais avoir votre confirmation.
Aucun problème!
Le second cas est que le père et le patron ont dû tous deux s'absenter et je suis à la maison avec la mère du patron.
Si le père du patron se trouve dans la ville c'est autorisé. Sinon, il faut chercher une autre solution tel que laisser la porte ouverte etc? selon la configuration, on en reparlera si nécessaire.
Le troisième est que le père et le patron ont dû s'absenter et qu'il y a une jeune fille célibataire (la nièce du patron) et la mère du patron dans la maison.
A nouveau si le père du patron (mari de l'une des femmes) est présent dans la ville c'est autorisé. Sinon c'est un problème, à moins que vous ne laissiez la porte ouverte etc.
Le quatrième est que je suis seul dans la maison avec une fille célibataire (la nièce du patron).
Ceci est un vrai problème! Il faut chercher dans ce cas une solution. Soit laisser la porte largement entre ouverte s'il y a du passage etc. soit trouver une autre solution.
Le cinquième est qu'il y a parfois une autre personne (un homme) qui vient travailler avec nous. Est ce que dans ce cas nous pouvons rester à la maison avec la mère ?
Non, selon les Séfarades une femme et deux hommes c'est interdit (si son mari n'est pas présent dans la ville).
La mère et la nièce célibataire ?
2 hommes et 2 femmes en cas de grande force majeure on peut autoriser.
Seulement la nièce ?
Non!
Je précise que nous sommes à un endroit ou nous ne pouvons pas être vus depuis l'extérieur, que la porte est fermée et protégée par un code.
Ca m'aurait aidé de connaitre cette précision au départ. Mais on peut tout de même réfléchir à des solutions telles que demander à un voisin de rentrer de temps en temps sans prévenir, etc. etc.
Merci de m'éclairer sur cet éventuel problème de Yhoud.
Béhatslah'a Rabbi Imnou et beaucoup de réussite dans ce nouveau travail!
Bonjour Rav,
Sur mon lieu de travail aujourd'hui il y a eu la venue d' une femme qui est restée quelques temps dans les bureaux.
Les hommes (une dizaine) étaient dans une pièce et la femme dans une autre.
La porte qui donne dans le hall (où il peut y avoir du passage) était ouverte.
Cependant un passant dans le hall ne pouvait voir ni la piece ou se trouvait la femme ni celle où étaient les hommes.
Est ce considéré comme un cas de Yhoud d'après le choulhan Aroukh ?
Merci Rav, Chabat chalom
Chalom !
Mais si la femme en venait à entrer dans l'autre salle et vice versa, la personne se trouvant dans le hall s'en serait aperçu.
C'est un peu comme lorsque vous êtes seul chez vous et que la voisine est seule chez elle, ce n'est pas Y'houd bien que les personnes se trouvant dans les cages d'escaliers ne peuvent pas voir de la cage d'escalier ce qui se passe chez les autres.
De plus ces personnes étant de passage peuvent entrer à chaque instant, donc cela supprime le Y'houd.
Si cette femme est mariée et que son mari se trove dans la ville, ceci est autorisé.
Je rajoute que même selon le Choul'han Aroukh lorsqu'il y a plusieurs hommes avec une femme le Y'houd n'est que Dérabanan.
Bref, si cette situation est amenée à se représenter appelez moi pour que je m'assure d'avoir bien compris la configuration et els détails, mais de ce que j'ai compris cela ne m'a pas l'air problématique. Mais il est clair qu'il manque des détails importants !
Kol touv !
Bonjour Rav,
J'ai une question a vous poser concernant mon travail dans le modèle du business. J'ai peur qu'il y ait un éventuel problème de ribit.
Je travail pour une société de crédit bail. En 2 mots, notre société met un bien d'equipement a la disposition d'une entreprise pour une période déterminé contre le paiement d'une redevance périodique (par exemple un loyer de 5 ans).
Supposons, une entreprise a besoin d'un photocopieur. Celui ci coûte cher donc l' entreprise préfère le louer plusieurs annees à un fournisseur plutôt que de l'acheter. Nous, nous sommes le fournisseur du photocopieur. Lorsque nous faisons un contrat de location a 20 000 euros avec une entreprise, par exemple pour 5 ans de location, elle doit nous verser les 20 000 euros immédiatement à la signature du contrat.
Nous la mettons en relation avec un organisme de financement qui lui prêtera l'argent pour payer ce contrat. L'organisme nous verse les 20 000 euros immédiatement et l'entreprise rembourse petit a petit son prêt a l'organisme avec bien entendu des intérêts a chaque mensualités.
Mes questions sont les suivantes :
- Si l'entreprise est dirigée par un juif, y a t'il un problème de lui provoquer un prêt qu'il devra rembouser avec intérêts ?
- Si l'organisme de financement est dirigé par un juif et que le client est également juif y a t'il aussi un problème du cote de l'organisme ?
Mes questions sont les suivantes :
- Si l'entreprise est dirigée par un juif, y a t'il un problème de lui provoquer un prêt qu'il devra rembouser avec intérêts ?
Si vous êtes sûr qu'il est juif, il y a un problème de Ribbit et il faut lui demander de faire un Héter Iska en bonne et due forme.
- Si l'organisme de financement est dirigé par un juif et que le client est également juif y a t'il aussi un problème du cote de l'organisme ?
Oui. Il faut faire un Héter Iska.
Béhatsla'ha !
Bonjour Rav,
J'ai acheté récemment des cd de musique qui m'ont l'air d'avoir été téléchargés depuis internet.
Il y a donc ni droit d'auteurs ni quoi que ce soit qui ai été payé aux artistes ou à la maison de production et de plus ce sont des chanteurs juifs qui ont produits ces chansons.
Quel est le statut des cd et que dois je en faire (les garder ou dois je les jeter par exemple...) ? Merci Rav
Chalom !
A priori il eu mieux valu ne pas les acheter, mais une fois que vous les avez acheté vous pouvez vous en servir à des fins personnelles et non commerciales.
Il y aurait des dizaines de pages à écrire à ce sujet, je préfère donc pour cette fois être succinct et aller droit au but !
Un jour Bli Néder je ferai un cours sur cela sur le site pour bien parler des droits d'auteur des disques de musiques, des logiciels informatiques etc. etc.
Béhatsla'ha !
Bonjour Rav, Est il vrai que le fait de dire D.ieu en francais pour designer Hachem est interdit au meme titre que de prononcer le chem Hachem ? Merci,
Chalom Ouvrakha !
Vous posez une excellente question, que peu de personnes se posent et qui pourtant est une réelle question.
Je vais tenter de ne pas trop m'allonger. Concernant certains sujets on voit que prononcer le nom de D. en une langue étrangère est considéré comme ayant prononcé le nom de D.
Ainsi la Guémara affirme que celui qui réciterait le Birkat Hamazon en Araméen et au lieu de prononcer le nom de D. dirait "Ra'hamana" (traduction de l'appellation de D. en araméen) son Birkat Hamazon sera valable.
D'autre part il ressort des propos du Rambam qu'une personne en maudissant une autre en se servant du nom de D. dans une langue étrangère aurait commis l'interdit de la Torah d'avoir maudit en se servant du nom de D.
Néanmoins, il est stipulé qu'il est autorisé d'effacer le nom de D. lorsque celui-ci est écrit dans une langue étrangère alors que s'il avait été écrit en Lachon Hakodech; c'est un interdit d'ordre Toraïque que de l'effacer.
Bref, qu'en est-il de prononcer le nom de D. sans raison valable, est ce autorisé ou interdit ?
Si l'on vient réciter une bénédiction dans une langue étrangère les décisionnaires l'interdisent (cf. Chout Rabbi Akiva Iguer Psakim chap. 25). Mais si on vient juste prononcer le nom de D. en français par exemple sans aucune raison, est ce autorisé ?
Certains décisionnaires ont interdit (cf. Kitsour Choul'han Aroukh chap. 6 § 3; Choul'han Aroukh Harav chap. 85).
D'autres décisionnaires ont stipulé que ce n'est pas interdit et l'ont prouvé des propos du Rambam (cf. Rabbi Akiva Iguer ibid. Cf. aussi Chout A'hiezer tome 3 chap. 32).
Si vous vous posez la question, pourquoi on écrit D. de cette façon là et non pas en écrivant toutes les lettres D puis I puis E puis U. C'est une marque de vigilance. En effet, si ces écrits finissent par être jetés à la poubelle ou autre, ce serait un mépris pour D. que son nom soit méprisé. C'est en quelque sorte plus méprisant de jeter ce nom à la poubelle plutôt que de l'effacer.
De même les décisionnaires recommandent de ne pas prononcer le nom de D. dans des endroits sales tels que toilettes etc. même si on ne le mentionne qu'en français.
Kol touv !
Bonjour Rav, J'ai deux questions concernant le syoum massekhet par un traité de michna : 1. Est ce valable si la grande majorité de la massekhet a été étudiée avec le perouch Bartenora mais que certaines michnayot ont étés étudiées seulement avec l'explication de Kehati? 2. Si la personne était pratiquement a la fin de la massehet et qu'elle pouvait vraiment la terminer mais qu'elle a decider de reprendre un peu en arrière (pour mieux comprendre mais aussi pour faire coïncider le syoum avec la date du jeune) est ce valable ? Merci et Pessah cacher vesameah à vous et votre famille
Bonjour Rav,
Chalom Ouvrakha !
J'ai deux questions concernant le syoum massekhet par un traité de michna :
1. Est ce valable si la grande majorité de la massekhet a été étudiée avec le perouch Bartenora mais que certaines michnayot ont étés étudiées seulement avec l'explication de Kehati?
Je pense que oui !
2. Si la personne était pratiquement a la fin de la massehet et qu'elle pouvait vraiment la terminer mais qu'elle a decider de reprendre un peu en arrière (pour mieux comprendre mais aussi pour faire coïncider le syoum avec la date du jeune) est ce valable ?
Oui, le Siyoum c'est quand on termine complètement l'étude d'une Massékhet !
Merci et Pessah cacher vesameah à vous et votre famille
Amen, merci vous aussi et Mazal Tov pour le Siyoum !!