Bonjour Rav !
C'est toujours un plaisir de se connecter sur votre site, et d'en faire le plein d'enseignements.
J'ai une question : bien qu'il soit permis de lire une Biographie d'un grand Rav le Chabbat, Est il vrai qu'il nous est interdit de lire les legendes se trouvant sous les photos de cette biographie ?
Merci de votre reponse !
A tres bientot
Oui c'est vrai.
Choulh'an Arouh' chapitre 307. A moins que les légendes contiennent elles même des Divré Torah.
Kol touv!
Bonjour Rav,
Je ne sais pas si la question a déjà été aborder,
Depuis quelques mois due la situation lie au corona, nous avons former un Mynian en bas de la maison entre 2 immeubles, et chaque Vendredi soir la même question se pose .. devons nous faire la répétition de la Amida du vendredi soir ou non ?
certains nous disent oui d'autres non, que cela doit se faire uniquement a la synagogue. . quelle est la source de cette interdiction? avons nous sur qui nous appuyer pour le faire ?
Je vous remercie beaucoup !
Chalom Ouvrakha !
Excusez moi du retard de la réponse.
Le Choul'han Aroukh tranche (chap. 268 § 10) que l'on ne récite pas cette Brakha lorsque l'on prie dans la maison d'un 'Hatan ou Lo Alénou d'un endeuillé.
En effet cette Brakaha a été instituée lorsque les synagogues se trouvaient dans les champs, et afin de permettre que les derniers ne rentrent pas tous seuls.
Il découle donc que cette Brakha a été instituée pour les synagogues et non pas pour les maisons privées.
Lorsque l'on prie donc de façon pas fixe à un endroit, on ne récite pas cette Brakha.La question qui se pose est lorsque l'on prie plusieurs jours d'affilé à un endroit, et qu'il y a donc une certaine Kviout, mais ce n'est pas une synagogue, et il y a un Séfer Torah, le Taz a autoirsé en ce cas de considérer ce lieu comme étant une synagogue à ce sujet, et c'est dans ce sens qu'a été le Michna Béroura, tandis que d'autres décisionnaires se sont opposés à cela dont le Rav Ovadia Yossef ('Hazon Ovadia Chabbat tome 1).
En pratique, il existe une coutume ancestrale à Jérusalem de réciter cette Brakha même lorsqu'il n'y a pas de séfer Torah et que ce n'est pas fixe. Le Rav Elyachiv étend cette coutume à tout Jérusalem pas juste la vieille ville, le Rav Oyerbakh s'interroge à ce sujet. Donc la coutume Achkénaze est de se montrer à Jérusalem plus cool et récite cette Brakha.
Le Ben Ich 'Haï lui aussi affirme que pour des raisons kabbalistiques on récite cette Brakha même lorsque l'on ne se trouve pas dans une synagogue.
Donc vous voyez que les uns et les autres ont sur qui se reposer.
Béhatsla'ha !
Bonjour Rav,
Je fais appelle a votre franchise pour toucher un sujet sensible. que peu de Rabbanims osent vraiment aborder..
Bon nombre de mes amis travail dans des sociétés ouvertement malhonnête (type forex, panneau solaire etc etc)
Des offres d'emploi aussi alléchantes que malhonnêtes fleurissent partout en Israël.
Les personnes qui proposent ces postes nous certifient que c'est parfaitement Cacher de léser des non juifs.
Soit en proposant des produits en fantômes soit des placement financiers qui mèneront a 99 % des cas le client a la ruine. ma question est : qu'en est il halakhiquement de cette soi disante autorisation ? est ce reelement permis ?
Une personne travaillant dans ce genre d'endroit est elle pleinement responsable, doit elle s'efforcer de trouver un autre Job ?
Desoler d'avoir ete long Toda Rabba Rav
Chalom!
Tel que vous présentez la chose à savoir qu'on sait à l'avance qu'à 99 pour cent des chances on mène le client à la ruine, c'est clair que c'est de la malhonnêteté et que ceci risque fortement de faire du H'illoul Hachem, faute la plus grave de la Torah.
Que c'est recommandé de chercher un autre job c'est certain.
Le Choulh'an Arouh' écrit explicitement au chapitre 228 paragraphe 6 que c'est interdit d'arnaquer un non juif en le faisant croire de la valeur d'un objet alors qu'il ne vaut pas cette valeur.
Je vous rapporte ces propos:
אסור לרמות בני אדם במקח וממכר או לגנוב דעתם כגון אם יש מום במקחו צריך להודיעו ללוקח אף אם הוא עכו"ם לא ימכור לו בשר נבילה בחזקת שחוטה ואין לגנוב דעת הבריות בדברים שמרא' שעושה בשבילו ואינו עוש' אסור כיצד לא יסרהב (בחבירו) שיסעוד עמו והוא יודע שאינו סועד ולא ירבה לו בתקרובת והוא יודע שאינו מקבל ולא יפתח חביות הפתוחות לחנוני וזה סובר שפתחם בשבילו אלא צריך להודיעו שלא פתחם בשבילו ואם הוא דבר דאי בעי ליה לאסוקי אדעתיה שאינו עושה בשבילו ומטעה עצמו שסובר שעושה בשבילו לכבודו כגון שפגע בחבירו בדרך וסבור זה שיצא לקראתו לכבדו אין צריך להודיעו
Bonjour Rav ! Dabord Kol Hakavod pour votre site et pour les cours de grande qualites que vous y diffuser ! Mes enfants m'ont poser une question le soir du seder a laquelle j'etais bien incapable de repondre : "Pourquoi Datan ve Aviram sont sortie d'Egypte ?"eux qui deja en egypte se rebellaient contre Moshe ! Merci beaucoup !
Chalom
Merci pour vos compliments.
C'est un excellente question. J'ai demandé à mon ami le Rav Nathaniel Mimoun Chlita de se charger de vous y répondre.
Je vous envoie sa réponse mot pour mot:
"Shalom Ouvrakha,
Votre excellente question trouve un écho chez le Maharil Diskin, commentateur particulièrement génial du XIXe siècle.
Pour expliquer comment Datan et Aviram, que Moché Rabenou lui même définira comme réchayim, pervers, ont pu sortir d'Egypte et échapper à la plaie de l'obscurité, il faut se pencher sur leur rôle pendant l'esclavage.
En effet, le Midrash Shemot 5-20 relate que suite au décret de Pharaon interdisant la distribution de paille aux Bney Israel, le quota de briques n'a pu être atteint. La punition fut immédiate et les policiers juifs furent frappés impitoyablement. Lorsqu'ils allèrent se plaindre à Pharaon, il les débouta en les accusant de fainéantise. A la sortie du palais, ces mêmes policiers croisent Moché et Aharon et leur ressentiment éclate: ceux ci sont les seuls responsables puisque leur demande de libération du peuple a entraîné le décret!
L'invective jaillit: (Shemot 5-21) Que D'... vous regarde et vous juge... pour avoir mis le glaive dans la main de Pharaon pour nous faire périr!
Qui sont les auteurs de cette insulte? Le Midrash, en se basant sur la présence du mot Nitsavim , debout, semblable à celui utilisé pour décrire la posture de Datan et Aviram à l'entrée de leur tente lors de l'épisode de Korah (Bamidbar 16-27), conclut à l'identité des auteurs. Datan et Aviram encore et toujours! ( Le Siftey Hahamim sur place arrive à une conclusion semblable)
Mais que retirons nous de cet épisode? Datan et Aviram faisaient partie des policiers juifs prêts à recevoir les coups en lieu et place de leurs frères juifs, qu'ils voulaient protéger.
L'avenir de ces policiers sera à l'échelle de leur abnégation: ils seront les 70 Sages qui dirigeront le peuple juif à sa sortie d'Egypte: "Choisis moi 70 sages que tu connais en tant que ses anciens et ses policiers" (Bamidbar 11-16). La souffrance fut payée par un accès à la prophétie et au rouah hakodesh.
Datan et Aviram n'étaient pas des Justes comme les autres policiers. Ils n'eurent donc pas accès à la prophétie mais leur mérite les a protégé et leur a permis de sortir d'Egypte vivants.
On peut ramener une autre preuve de l'emploi de Datan et Aviram comme policiers en consultant le Midrash Shemot Rabba 1-28.
Moché Rabbénou sort pour partager les souffrances de ses frères. Il rencontre un officier égyptien qui maltraite un policier juif (cf Rachi 2-11 Ich Mitsri). Ce policier est Datan, mari de Shelomit bat Divri nous dit le Midrach. Moché met l'égyptien à mort sous les yeux de Datan uniquement.
Plus tard, Moché croisent deux juifs, Datan et Aviram (cf Rachi 2-13 Shney anashim) qui se battent et les séparent. Datan l'interpelle alors: " Crois tu me tuer comme tu as tué l'égyptien?"
Seul lui pouvait le savoir puisqu'il en était l'unique témoin!
Datan est donc bien un policier juif d'après ce midrash.
Cependant le Pirkey deRabbi Elyezer ( chapitre 48), se basant sur le verset " ich mitsri make ehad meehav", un egyptien frappant un de ses frères, conclut que le policier juif était descendant de Kehat fils de Levy comme Moché.
La seconde preuve est donc soumise à discussion, c'est pourquoi j'ai préféré vous ramener la première, qui elle est incontestable.
Kol touv"