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Moshé

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46 ans
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France
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Toutes les questions posĂ©es par Moshé

Bénédictions

Vidéo(s) de lecture de la Torah sur internet.

- Lundi 19 janvier 2015 Ă  11h20 vu 758 fois

Boker Tov Rav,

J'ai entendu plusieurs fois qu'on ne doit pas répondre "Amen" dans le cas d'une vidéo, et que même si cette dernière est en "direct - live" ça pourrait poser un problème du fait d'un petit décalage...

Depuis peu, j'ai trouvé une chaine sur laquelle est diffusée une lecture de la Torah en Israël près du Mur de l'Ouest (les jours de lecture).

Doit-t-on faire une Béra'ha avant de voir la vidéo (du fait que l'on voit le texte en Hébreu de la Torah)? Même question dans le cas où cette vidéo serait "en direct - live" ? (ce qui n'est pas le cas dans la première question) Merci encore et d'avance, Kol Touv, Moshé

Chalom Ouvrah'a!

 

Le Rav Ovadia Yossef zatsal a écrit une téchouva selon laquelle lorsqu'on entend une bénédiction ou le Kaddich en direct on répond Amen, toutefois on ne s'acquitte pas de son obligation.

 

Dans votre cas, il est clair que vous ne pouvez pas "monter à la Torah" de chez vous en récitant les bénédictions avant de monter à la Torah et après. On ne monte pas à la Torah en voyant une lecture de Torah sur un ordinateur.

 

Si vous souhaitez entendre uniquement cette lecture, et que votre question est est ce que vous pouvez écouter cette lecture alors que vous n'avez pas encore récité les Birkot Hatorah que tout juif doit réciter le matin, lisez svp cette réponse

 

http://www.torahacademy.fr/insomnies-et-birkot-hatorah.

 

dans laquelle on explique que tant qu'on ne récite pas les mots de la Torah, on est dispensé de réciter la bénédiction.

 

Kol touv!

Bérah'a après aliment sur lequel doute de Cacherout...

- Mercredi 05 novembre 2014 Ă  19h18 vu 754 fois

Bonjour Rav,

Dans le cas de suspicion qu'un aliment non Cacher ait été consommé pendant une collation ou un repas (à D. ne plaise...), collation ou repas qui en premier lieu a été ouvert par une Bénédiction sur un aliment qui lui était Cacher, peut-on faire la Bénédiction d'après voire le Birkat Hamazon ?

Merci d'avance et pour ce site merveilleux,

Kol Touv,

Moshé

Chalom Ouvrah'a!

 

Oui, vous devez réciter la bénédiction finale sur l'aliment qui était Cacher bien que l'un des aliments ne l'était pas, dans la mesure où la quantité de l'aliment Cacher était suffisante pour nécessiter une bénédiction finale (Que vous en ayez consommé 30 grammes en un laps de temps de 4 ou 7 minutes selon les opinions). (Méiri Brah'ot page 47).

 

Dans tous les cas, puisqu'il s'agit d'un doute, si le doute porte sur un interdit d'ordre Toraique il aurait effectivement existé  un problème de réciter la bénédiction finale si nous n'aviez mangé que celui ci, mais si le doute porte sur une interdiction d'ordre Rabbinique (doute sur du poulet au lait par exemple), c'est autorisé dans tous les cas de réciter la bénédiction finale sur un tel aliment. (Caf Hah'aim chapitre 196 paragraphe 5).

 

En dehors de cela l'opinion du Taz et du Michna béroura (au même chapitre) est que si cette consommation interdite était par inadvertance vous pouvez ensuite réciter la bénédiction finale. (Certains Décisionnaires n'ont pas tranché cette opinion, il vaut donc mieux s'assurer dans un tel cas de consommer ensuite une quantité de nourriture Cacher nécessitant sans doute une bénédiction finale pour sortir du doute).

 

Bref, dans votre cas vous devez réciter la bénédiction finale sans aucun doute.

 

Kol touv!

Rituel de la prière

Bénédictions en français ou en hébreu?

- Samedi 08 novembre 2014 Ă  20h46 vu 1421 fois

Shavoua Tov Rav,

Lorsque l'on fait une Prière ou une Bénédiction en Français, pour quelqu'un pour qui, il est encore difficile de lire en Hébreu, peut-on la refaire en Hébreu en pensant que celle-ci pourrait être + apprécier par H. ?

Et dans le cas où l'on a déjà lu en Phonétique ou en Hébreu, peut-ton relire la prière en Français et, du fait de la compréhension peut-être y mettre + de conviction?

Merci d'avance,

Moshé

Chalom Ouvrah'a!

 

Vous posez une question intéressante et un peu délicate.

 

En fait le Choulh'an Arouh' (Orah' H'aïm chapitre 185) a tranché explicitement qu'on peut s'acquitter des bénédictions en les récitant en français ou dans une autre langue si on ne comprend pas l'hébreu. 

 

Si on comprend l'hébreu il est clair qu'il vaut mieux réciter la bénédiction en hébreu.

 

La question qui se pose est lorsqu'on ne comprend pas l'hébreu, vaut il mieux réciter la bénédiction en français pour pouvoir comprendre ce que l'on dit, ou vaut il mieux réciter lé bénédiction en hébreu sans comprendre ce su'on dit?

 

A ce sujet les avis sont partagés:

 

  -L'opinion du Magen Avraham (Chapitre 101 paragraphe 5), du Choulh'an Arouh' Harav (chapitre 185 paragraphe 1): est qu'il vaut mieux réciter dans la langue s'on comprend.

 

  -L'opinion du Yad Ephraïm (chapitre 101), Arouh' Hachoulh'an (chapitre 185): est qu'il vaut mieux dans tous les cas réciter la bénédiction en hébreu bien qu'on ne comprend pas l'hébreu.

 

L'idéal pour s'acquitter d'après tous les Décisionnaires est de réciter la bénédiction en hébreu et d'apprendre la signification de chaque bénédiction (au fur et à mesure).

 

Dans le cas où vous souhaitez réciter la bénédiction pour une personne en français, sans vous en acquitter et ensuite la réciter pour vous même en hébreu, vous entrez dans un sacré problème.

 

Vous n'avez pas le droit de réciter une bénédiction sur de la nourriture pour une personne si vous ne vous en acquittez pas vous même (Choulh'an Arouh' chapitre 167).

Dès lors que vous avez récité la bénédiction en français vous vous êtes déjà acquitté et vous ne pouvez déjà plus réitérer la bénédiction en hébreu, ce serait une bénédiction en vain.

 

L'idéal sera de réciter la bénédiction en hébreu dans un premier temps pour vous (sans qu'eux l'entendent ) et de goûter un petit morceau de l'aliment, puis vous réciterez la bénédiction en français à la personne en lui demandant de répéter après vous mot après mot. (Igérot Moché tome 2 chapitre 49 avec un complément du Piské téchouvot chapitre 185 note 6).

 

La question à votre seconde question est que c'est interdit puisque dès lors que vous avez récité cette bénédiction en hébreu vous êtes acquitté, et c'est une bénédiction en vain de réciter à nouveau cette bénédiction en français (à moins que vous ne faisiez que lire dans votre tête la traduction sans la réciter).

 

Kol touv!

Talith et TĂ©filines

Resserrer les noeuds des TsiTsioT LĂ©chem Tsitsit ?

- Lundi 22 décembre 2014 à 17h32 vu 1070 fois

'Hanouka Shaméa'h Rav, Cet été j'ai du refaire un des TsiTsiT de mon Talith Katan et à cet occasion, la personne qui m'avait aidé à le refaire, m'a dit qu'il fallait dire : "Lé Chem Mitsvat TsiTsit" avant de nouer chaque noeud (pas pour les boucles), chose que je ne savais pas, du coup, maintenant je me pose la question, à savoir : Dois-je le dire lorsque je resserre "simplement" mes Tsitsiot occasionnellement lorsque qu'ils se desserrent ?

Merci d'avance, Kol Touv

Chalom Ouvrah'a!

 

D'après la Halah'a stricte tous les noeuds que l'on fait ne sont pas obligatoires du tout, ils ne procèdent que de l'ordre du Minhag de H'ah'amim. Il est toutefois hors de question de se passer de l'accomplissement de ce Minhag lorsque ceci est possible.

 

Du coup, il est clair que a posteriori pour ces noeuds même si vous n'avez rien dit, ceci est autorisé. Mais il est clair q u'il est préférable dans la mesure du possible de le dire, si le noeud s'est vraiment défait pour accomplir même cette coutume de la façon la meilleure possible.

 

Kol touv!

L'étude d'aujourd'hui est dédiée à la réfoua chélema de Rabbi Avraham Moréno Albert Ben Rivka. 

Merci de prier pour lui !!