Bonjour Rav,
Dans le cas de suspicion qu'un aliment non Cacher ait été consommé pendant une collation ou un repas (à D. ne plaise...), collation ou repas qui en premier lieu a été ouvert par une Bénédiction sur un aliment qui lui était Cacher, peut-on faire la Bénédiction d'après voire le Birkat Hamazon ?
Merci d'avance et pour ce site merveilleux,
Kol Touv,
Moshé
Chalom Ouvrah'a!
Oui, vous devez réciter la bénédiction finale sur l'aliment qui était Cacher bien que l'un des aliments ne l'était pas, dans la mesure où la quantité de l'aliment Cacher était suffisante pour nécessiter une bénédiction finale (Que vous en ayez consommé 30 grammes en un laps de temps de 4 ou 7 minutes selon les opinions). (Méiri Brah'ot page 47).
Dans tous les cas, puisqu'il s'agit d'un doute, si le doute porte sur un interdit d'ordre Toraique il aurait effectivement existé un problème de réciter la bénédiction finale si nous n'aviez mangé que celui ci, mais si le doute porte sur une interdiction d'ordre Rabbinique (doute sur du poulet au lait par exemple), c'est autorisé dans tous les cas de réciter la bénédiction finale sur un tel aliment. (Caf Hah'aim chapitre 196 paragraphe 5).
En dehors de cela l'opinion du Taz et du Michna béroura (au même chapitre) est que si cette consommation interdite était par inadvertance vous pouvez ensuite réciter la bénédiction finale. (Certains Décisionnaires n'ont pas tranché cette opinion, il vaut donc mieux s'assurer dans un tel cas de consommer ensuite une quantité de nourriture Cacher nécessitant sans doute une bénédiction finale pour sortir du doute).
Bref, dans votre cas vous devez réciter la bénédiction finale sans aucun doute.
Kol touv!