Chalom Rav Cohen-Arazi,
Est-il possible de porter un enfant le jour de Chabat selon le principe "Haï nossé eth atsmo" dans le cas ou l'enfant refuse de marcher?
Si oui, cette autorisation s'applique-t-elle quel que soit le type de domaine dans lequel on se trouve?
Sinon, est-il possible de demander par allusion à un non-juif de le porter dans le même cas de figure ?
Merci d'avance Rav pour tout le temps que vous nous consacrez!
Chalom Ouvrah'a.
Le Michna Béroura au chapitre 308 traite de votre question.
En un mot, il est interdit de porter un enfant quand bien même il sait marcher et ce même dans le Karmélit.
Toutefois, il ne faut pas reprocher à des personnes qui le font, de peur qu'elles ne nous écoutent pas.
Enfin, de demander à un non juif par allusion est autorisé, et d'ailleurs même sans allusion.
Kol touv!
Bonsoir,
Au moment d'acheter les courses pour chabbat, je dit "likhvod chabbat kodesh" (c'est en l'honneur du saint chabbat).
Je voudrais savoir si les aliments que l'on a réservés pour ce Chabbat au moment de l'achat, peuvent être consommés dans la semaine qui suit s'il en reste, ou bien ils doivent être mis de côté d'un chabbat sur l'autre.
Par exemple une boite de chocolats achetée en l'honneur de chabbat, doit-elle être gardée nécessairement pour un Chabbat? De la farine achetée en l'honneur du chabbat, ne peut être utilisée que pour chabbat?...
Merci pour votre réponse.
Chalom Ouvraha!
Le Michna Béroura dans le chapitre 250 écrit que si une personne nous offre un met et qu'elle précise bien que celui ci est destiné à Chabbat, nous ne devons pas nous en servir pour une autre utilité que Chabbat. (Sauf si, bien évidemment celui ci risque de s'abimer d'ici Chabbat).
Certains décisionnaires écrivent que c'est une mesure de piété mais pas une réelle obligation.
La Gémara raconte que Hillel et Chamaï avaient chacun leur comportement concernant leurs achats pour Chabbat.
Chamaï achetait déjà depuis le début de la semaine un aliment pour Chabbat, et lorsque le lendemain il trouvait un aliment encore plus beau, il destituait le premier de cette destination et réservait le second pour Chabbat, et ainsi de suite chaque jour il consommait celui de la veille en ayant trouvé un meilleur en l'honneur de Chabbat. Hillel à contrario, n'achetait d'aliments Lihvod Chabbat que le vendredi, se disant que certainement D. l'aidera à trouver le meilleur aliment le Vendredi Lihvod Chabbat.
La Gémara dit que Chamaï consommait chaque jour des aliments qui avaient été réservés pour Chabbat.
Il ressortirai de cette Gémara, que le fait d'avoir réservé pour Chabbat ne confère en rien un statut sacré et inéchangeable à cet aliment. S'il vous reste des chocolats après Chabbat, il me semble qu'il n'y a aucune interdiction de vous en servir pour la semaine.
D'ici la semaine prochaine D. vous aidera à vous procurer d'autres chocolats ou confiseries encore meilleures.
Ceci étant, il est vrai que le Séfat Emet écrit qu'il y a un certain statut sacré qui est conféré sur l'aliment qui a été prédestiné à Chabbat. Selon lui, il faut donc ne pas le destituer. La coutume est de ne pas être très pointilleux sur cela. Mais il est clair que puisque vous êtes consciencieuse, il vaut mieux tenir compte de toutes les opinions et éviter de le faire.
Je souhaite tout de même préciser que dans un cas où vous acheté des chocolats pour Chabbat ou de la viande pour Chabbat, il est fort probable que votre intention était d'office d'en consommer pendant Chabbat, puis de finir les restes durant la semaine. Si telle est votre coutume lorsque vous achetez généralement des choses pour Chabbat, il est clair qu'il n'y a aucun problème.
A titre d'exemple, la coutume du monde tout entier est de finir le dimanche la Dafina de Chabbat, et de ne pas forcément la laisser au congélateur jusqu'au Chabbat d'après.
La raison en est que dès lors qu'on a consommé tout ce qu'on souhaitait pendant Chabbat, notre intention de Likvod Chabbat n'a jamais englobé les restes de cette Dafina.
Kol touv!
Bonsoir,
Au moment d'acheter les courses pour chabbat, je dit "likhvod chabbat kodesh" (c'est en l'honneur du saint chabbat).
Je voudrais savoir si les aliments que l'on a réservés pour ce Chabbat au moment de l'achat, peuvent être consommés dans la semaine qui suit s'il en reste, ou bien ils doivent être mis de côté d'un chabbat sur l'autre.
Par exemple une boite de chocolats achetée en l'honneur de chabbat, doit-elle être gardée nécessairement pour un Chabbat? De la farine achetée en l'honneur du chabbat, ne peut être utilisée que pour chabbat?...
Merci pour votre réponse.
Chalom Ouvraha!
Le Michna Béroura dans le chapitre 250 écrit que si une personne nous offre un met et qu'elle précise bien que celui ci est destiné à Chabbat, nous ne devons pas nous en servir pour une autre utilité que Chabbat. (Sauf si, bien évidemment celui ci risque de s'abimer d'ici Chabbat).
Certains décisionnaires écrivent que c'est une mesure de piété mais pas une réelle obligation.
La Gémara raconte que Hillel et Chamaï avaient chacun leur comportement concernant leurs achats pour Chabbat.
Chamaï achetait déjà depuis le début de la semaine un aliment pour Chabbat, et lorsque le lendemain il trouvait un aliment encore plus beau, il destituait le premier de cette destination et réservait le second pour Chabbat, et ainsi de suite chaque jour il consommait celui de la veille en ayant trouvé un meilleur en l'honneur de Chabbat. Hillel à contrario, n'achetait d'aliments Lihvod Chabbat que le vendredi, se disant que certainement D. l'aidera à trouver le meilleur aliment le Vendredi Lihvod Chabbat.
La Gémara dit que Chamaï consommait chaque jour des aliments qui avaient été réservés pour Chabbat.
Il ressortirai de cette Gémara, que le fait d'avoir réservé pour Chabbat ne confère en rien un statut sacré et inéchangeable à cet aliment. S'il vous reste des chocolats après Chabbat, il me semble qu'il n'y a aucune interdiction de vous en servir pour la semaine.
D'ici la semaine prochaine D. vous aidera à vous procurer d'autres chocolats ou confiseries encore meilleures.
Ceci étant, il est vrai que le Séfat Emet écrit qu'il y a un certain statut sacré qui est conféré sur l'aliment qui a été prédestiné à Chabbat. Selon lui, il faut donc ne pas le destituer. La coutume est de ne pas être très pointilleux sur cela. Mais il est clair que puisque vous êtes consciencieuse, il vaut mieux tenir compte de toutes les opinions et éviter de le faire.
Je souhaite tout de même préciser que dans un cas où vous acheté des chocolats pour Chabbat ou de la viande pour Chabbat, il est fort probable que votre intention était d'office d'en consommer pendant Chabbat, puis de finir les restes durant la semaine. Si telle est votre coutume lorsque vous achetez généralement des choses pour Chabbat, il est clair qu'il n'y a aucun problème.
A titre d'exemple, la coutume du monde tout entier est de finir le dimanche la Dafina de Chabbat, et de ne pas forcément la laisser au congélateur jusqu'au Chabbat d'après.
La raison en est que dès lors qu'on a consommé tout ce qu'on souhaitait pendant Chabbat, notre intention de Likvod Chabbat n'a jamais englobé les restes de cette Dafina.
Kol touv!
Chalom Kvod Harav!
Je voulais savoir quelle est l'opinion de la Torah et de la pensée juive au sujet de la contraception. D'une part on me dit que c'est usage des non juifs et de la civilisation occidentale, d'autre part je vois que de nombreux juifs se servent de tous types de moyens de contraception pour espacer les grossesses.
On m'a dit que vous étiez le seul à pouvoir m'éclairer honnêtement et intelligemment à ce propos.
Merci de m'éclairer.
Cher ami!
Il m'a paru important de vous apporter quelques jalons de réflexion à ce sujet qui est, comme vous le dites très important.
Il faut savoir tout d'abord que notre foi est que les clefs de la fertilité sont entre les mains de D.
C'est à dire que comme nous le constatons de nombreux couples sont impatients d'avoir le mérite de pouvoir avoir des enfants et malheureusement cela s'éternise. Tous les traitements médicaux étant insuffisants et prouvant bien que cette clef est entre les main de D.
A contrario, en tant que Rav qui m'occupe de ces questions au quotidien, je peux vous attester de nombreux cas où la femme portait un stérilet voire prenait la pilule et est tombée enceinte par surprise (et sans avoir omis une seule prise), sans parler des milliers de cas où les femmes se servant de spermicides sont tombées enceinte.
Ceci pour nous rappeler que c'est D. qui planifie à sa façon notre vie, nos naissances, etc.
Ceci étant, il existe des cas où les Rabbanim jugent légitime voire même utile de recommander aux couples de se servir pendant un certain temps de moyens de contraception.
Dans certains cas nous autorisons à certains couples à s'en servir alors qu'ils n'ont pas encore accomplis la Mitsva de procréation (c'est à dire qu'ils n'ont pas encore eu un garçon et une fille au minimum), et quelques fois on interdit aux couples de s'en servir bien qu'ils ont déjà accomplis cette Mitsva.
Il faut bien comprendre que même sans se servir de contraception il n'est pas du tout clair qu'un couple doit avoir 18 enfants ni même 5 ou 6 enfants. D. sait exactement quel est le nombre d'enfants que tel couple est capable d'éduquer et il les envoie en nombre, en temps et en heure voulue.
Pour vous donner un indice, mais en tant qu'indice simplement. Il n'est pas question d'apprendre ne serait ce qu'une seule Halah'a de cette brève intervention. La Gémara écrit qu'une femme durant les 24 mois qui succèdent son accouchement son corps est comme démoli et non rétabli. Ce n'est qu'après 24 mois qu'on peut considérer qu'elle est rétablie. Selon cette Gémara de nombreux Rabbanim, dans certains cas de nécessité, selon leur jugement, autorisent à certains couples l'utilisation de la pilule pendant une période qui peut s'étendre jusqu'à 2 ans maximum.
Lorsqu'un couple est déchiré et qu'ils se rendent chez un conseiller conjugal pour tenter de résoudre leurs problèmes, il arrive fréquemment que j'autorise à ces femmes de se servir de contraception, selon le cas précis, pour que cette thérapie de couple puisse être productive, une femme enceinte étant beaucoup plus sensible, nerveuse, susceptible, incommodée qu'en période habituelle.
De même dans certains cas de maladie il arrive que les Rabbanim autorisent l'utilisation de contraception.
En bref, cher ami, il faut que vous ayez un Rav qui vous connaisse un peu et auquel vous pouvez vous confier, et qui soit compétent en la matière afin de savoir ce que D. attend de nous.
Il vous faut savoir que dans de nombreux cas j'ai reçu des coups de fils de personnes qui m'ont appelé pour obtenir des conseils pour pouvoir avoir des enfants. Ils m'ont eux même avoué que pendant une longue période de leur vie ils se sont servis de contraception se disant que le moment voulu il leur suffirait d'arrêter la prise de pilule pour avoir des enfants. Et se sont aperçu que tel n'était pas le cas. Ils étaient alors persuadés que D. les prive alors d'enfants pour bien leur faire réaliser que c'est Lui le Maître de l'univers.
Sachez que les jouissances ainsi que les souffrances qui attendent chaque juif durant l'année lui sont déterminées le jour de Roch Hachana ainsi que pendant les dix jours de pénitence. Refuser les difficultés agréables comme les pleures des enfants etc. c'est se mettre en situation dangereuse de difficultés beaucoup moins agréables (qu'à D. ne plaise). C'est le Steïpeler qui l'a écrit à un couple qui avait de nombreux enfants et qui souhaitait une longue pose. Il leur a dit que la quantité de souffrances qui lui a été déterminée à Roch Hachana il faudrait dans tous les cas qu'il les subissent. Alors autant subir des souffrances bienfaisantes et gratifiantes que de subir des souffrances vraiment désagréables et affligeantes.
C'est ainsi d'ailleurs qu'il faut concevoir la vie. Certaines personnes se disent à tort, que les non religieux kiffent la vie dans ce monde ci beaucoup plus que les religieux vu qu'ils se donnent à tous les plaisirs matériels sans aucune restriction et sans limites.
Or, nos Maîtres nous enseignent que c'est une mauvaise perception des choses vu qu'à Roch Hachana D. décide combien jouirons nous durant l'année prochaine. Personne ne peut dépasser ce taux de jouissance qui lui a été imparti par D. Absolument personne, religieux ou non religieux.
Simplement quelle est la différence? Le religieux jouit de l'accomplissement des Mitsvots avec beaucoup de plaisir et d'intensité. Le non religieux jouit d'une Avéra, mais pas plus, puisqu'il est impossible de dépasser la taux de plaisirs impartis.
Réfléchissez bien à cette idée parce que j'ai été assez bref mais elle est fondamentale et nos Grands Maîtres l'écrivent explicitement, elle constitue l'un des fondements de notre foi.
Kol touv!
Chalom Rav!
Le soir du mikvei de ma femme , je serait absent de chez moi à cause d'une urgence.
Comment ma femme qui ne conduit pas peut se rendre au mikvei?
Prévenir sa mère qui pourrait l' accompagner (mais je sais que la halalha dit que la femme doit être discrète et pudique sur la date de son mikvei et que toute personne en dehors du mari ne doit être au courant) ?
Ou alors repousser son immersion d' un jour et m' attendre le lendemain soir ou je serais présent (je crois que c' est aussi interdit de repousser la date de l immersion)?
Dans tous les cas ma femme refuse d'y y aller en taxi elle a trop peur et ne peut se rendre la bas d'une autre manière? Alors que choisir ?
Merci Rav!
Chalom
Votre question est très intéressante et je sais que beaucoup d'autres personnes se trouvent souvent dans ce cas et faute de connaissance ne savent pas tout à fait comment se comporter.
Il faut savoir tout d'abord que si vous êtes sur de ne pas être à la maison jusqu'au lendemain soir, votre épouse n'a aucune raison d'aller se tremper et au contraire il vaut mieux qu'elle attende le lendemain soir.
Si le soir uniquement, à l'horaire auquel le Mikvé est ouvert vous êtes absents mais que plus tard dans la nuit vous allez rentrer à la maison, effectivement il convient que votre épouse se rende au mikvé, et là vous soulevez un problème important et pas suffisamment su.
Il existe effectivement une interdiction pour la femme de dévoiler sans raisons à ses amies et autres sa date d'immersion. Il est clair que c'est un manque de pudeur évident!
Cependant affirment nos décisionnaires que dans les cas où il n'y a pas d'autres choix comme celui que vous présentez où c'est dangereux de sortir à des horaires tardifs dans la rue etc. il est permis de soliciter de l'aide de quelqu'un bien que celui ci va certainement savoir la date de l'immersion, l'intention n'étant pas de faire preuve d'impudeur etc.
D'ailleurs au mikvé la Balanit sait très bien quelles sont les femmes qui se sont trempées, de même il arrive souvent que le Rav que la femme consulte soit amené à savoir quand la femme va se tremper mais dès lors que c'est nécessaire ceci est autorisé!
Enfin il arrive souvent qu'à notre insu on ait contre notre gré un invité surprise le jour où la femme va se tremper et il est quelque foit fort probable que cet invité puisse se douter de quelque chose, il faut savoir que dans de tels cas à nous d'être le plus discret possible, néanmoins si la personne a malgré tout deviné malgré nos efforts, il n'y a aucun problème!
Enfin il est important de savoir ce qu'on écrit plusieurs grands décisionnaires que si pour des raisons de pudeur telles que celle ci, on n'a aucun autre échappatoire que celui de mentir, ceci est autorisé dans certains cas!
Kol touv!!
Chalom Rav!
Le soir du mikvei de ma femme , je serait absent de chez moi à cause d'une urgence.
Comment ma femme qui ne conduit pas peut se rendre au mikvei?
Prévenir sa mère qui pourrait l' accompagner (mais je sais que la halalha dit que la femme doit être discrète et pudique sur la date de son mikvei et que toute personne en dehors du mari ne doit être au courant) ?
Ou alors repousser son immersion d' un jour et m' attendre le lendemain soir ou je serais présent (je crois que c' est aussi interdit de repousser la date de l immersion)?
Dans tous les cas ma femme refuse d'y y aller en taxi elle a trop peur et ne peut se rendre la bas d'une autre manière? Alors que choisir ?
Merci Rav!
Chalom
Votre question est très intéressante et je sais que beaucoup d'autres personnes se trouvent souvent dans ce cas et faute de connaissance ne savent pas tout à fait comment se comporter.
Il faut savoir tout d'abord que si vous êtes sur de ne pas être à la maison jusqu'au lendemain soir, votre épouse n'a aucune raison d'aller se tremper et au contraire il vaut mieux qu'elle attende le lendemain soir.
Si le soir uniquement, à l'horaire auquel le Mikvé est ouvert vous êtes absents mais que plus tard dans la nuit vous allez rentrer à la maison, effectivement il convient que votre épouse se rende au mikvé, et là vous soulevez un problème important et pas suffisamment su.
Il existe effectivement une interdiction pour la femme de dévoiler sans raisons à ses amies et autres sa date d'immersion. Il est clair que c'est un manque de pudeur évident!
Cependant affirment nos décisionnaires que dans les cas où il n'y a pas d'autres choix comme celui que vous présentez où c'est dangereux de sortir à des horaires tardifs dans la rue etc. il est permis de soliciter de l'aide de quelqu'un bien que celui ci va certainement savoir la date de l'immersion, l'intention n'étant pas de faire preuve d'impudeur etc.
D'ailleurs au mikvé la Balanit sait très bien quelles sont les femmes qui se sont trempées, de même il arrive souvent que le Rav que la femme consulte soit amené à savoir quand la femme va se tremper mais dès lors que c'est nécessaire ceci est autorisé!
Enfin il arrive souvent qu'à notre insu on ait contre notre gré un invité surprise le jour où la femme va se tremper et il est quelque foit fort probable que cet invité puisse se douter de quelque chose, il faut savoir que dans de tels cas à nous d'être le plus discret possible, néanmoins si la personne a malgré tout deviné malgré nos efforts, il n'y a aucun problème!
Enfin il est important de savoir ce qu'on écrit plusieurs grands décisionnaires que si pour des raisons de pudeur telles que celle ci, on n'a aucun autre échappatoire que celui de mentir, ceci est autorisé dans certains cas!
Kol touv!!
Chalom Kvod Harav!
Je voulais savoir quelle est l'opinion de la Torah et de la pensée juive au sujet de la contraception. D'une part on me dit que c'est usage des non juifs et de la civilisation occidentale, d'autre part je vois que de nombreux juifs se servent de tous types de moyens de contraception pour espacer les grossesses.
On m'a dit que vous étiez le seul à pouvoir m'éclairer honnêtement et intelligemment à ce propos.
Merci de m'éclairer.
Cher ami!
Il m'a paru important de vous apporter quelques jalons de réflexion à ce sujet qui est, comme vous le dites très important.
Il faut savoir tout d'abord que notre foi est que les clefs de la fertilité sont entre les mains de D.
C'est à dire que comme nous le constatons de nombreux couples sont impatients d'avoir le mérite de pouvoir avoir des enfants et malheureusement cela s'éternise. Tous les traitements médicaux étant insuffisants et prouvant bien que cette clef est entre les main de D.
A contrario, en tant que Rav qui m'occupe de ces questions au quotidien, je peux vous attester de nombreux cas où la femme portait un stérilet voire prenait la pilule et est tombée enceinte par surprise (et sans avoir omis une seule prise), sans parler des milliers de cas où les femmes se servant de spermicides sont tombées enceinte.
Ceci pour nous rappeler que c'est D. qui planifie à sa façon notre vie, nos naissances, etc.
Ceci étant, il existe des cas où les Rabbanim jugent légitime voire même utile de recommander aux couples de se servir pendant un certain temps de moyens de contraception.
Dans certains cas nous autorisons à certains couples à s'en servir alors qu'ils n'ont pas encore accomplis la Mitsva de procréation (c'est à dire qu'ils n'ont pas encore eu un garçon et une fille au minimum), et quelques fois on interdit aux couples de s'en servir bien qu'ils ont déjà accomplis cette Mitsva.
Il faut bien comprendre que même sans se servir de contraception il n'est pas du tout clair qu'un couple doit avoir 18 enfants ni même 5 ou 6 enfants. D. sait exactement quel est le nombre d'enfants que tel couple est capable d'éduquer et il les envoie en nombre, en temps et en heure voulue.
Pour vous donner un indice, mais en tant qu'indice simplement. Il n'est pas question d'apprendre ne serait ce qu'une seule Halah'a de cette brève intervention. La Gémara écrit qu'une femme durant les 24 mois qui succèdent son accouchement son corps est comme démoli et non rétabli. Ce n'est qu'après 24 mois qu'on peut considérer qu'elle est rétablie. Selon cette Gémara de nombreux Rabbanim, dans certains cas de nécessité, selon leur jugement, autorisent à certains couples l'utilisation de la pilule pendant une période qui peut s'étendre jusqu'à 2 ans maximum.
Lorsqu'un couple est déchiré et qu'ils se rendent chez un conseiller conjugal pour tenter de résoudre leurs problèmes, il arrive fréquemment que j'autorise à ces femmes de se servir de contraception, selon le cas précis, pour que cette thérapie de couple puisse être productive, une femme enceinte étant beaucoup plus sensible, nerveuse, susceptible, incommodée qu'en période habituelle.
De même dans certains cas de maladie il arrive que les Rabbanim autorisent l'utilisation de contraception.
En bref, cher ami, il faut que vous ayez un Rav qui vous connaisse un peu et auquel vous pouvez vous confier, et qui soit compétent en la matière afin de savoir ce que D. attend de nous.
Il vous faut savoir que dans de nombreux cas j'ai reçu des coups de fils de personnes qui m'ont appelé pour obtenir des conseils pour pouvoir avoir des enfants. Ils m'ont eux même avoué que pendant une longue période de leur vie ils se sont servis de contraception se disant que le moment voulu il leur suffirait d'arrêter la prise de pilule pour avoir des enfants. Et se sont aperçu que tel n'était pas le cas. Ils étaient alors persuadés que D. les prive alors d'enfants pour bien leur faire réaliser que c'est Lui le Maître de l'univers.
Sachez que les jouissances ainsi que les souffrances qui attendent chaque juif durant l'année lui sont déterminées le jour de Roch Hachana ainsi que pendant les dix jours de pénitence. Refuser les difficultés agréables comme les pleures des enfants etc. c'est se mettre en situation dangereuse de difficultés beaucoup moins agréables (qu'à D. ne plaise). C'est le Steïpeler qui l'a écrit à un couple qui avait de nombreux enfants et qui souhaitait une longue pose. Il leur a dit que la quantité de souffrances qui lui a été déterminée à Roch Hachana il faudrait dans tous les cas qu'il les subissent. Alors autant subir des souffrances bienfaisantes et gratifiantes que de subir des souffrances vraiment désagréables et affligeantes.
C'est ainsi d'ailleurs qu'il faut concevoir la vie. Certaines personnes se disent à tort, que les non religieux kiffent la vie dans ce monde ci beaucoup plus que les religieux vu qu'ils se donnent à tous les plaisirs matériels sans aucune restriction et sans limites.
Or, nos Maîtres nous enseignent que c'est une mauvaise perception des choses vu qu'à Roch Hachana D. décide combien jouirons nous durant l'année prochaine. Personne ne peut dépasser ce taux de jouissance qui lui a été imparti par D. Absolument personne, religieux ou non religieux.
Simplement quelle est la différence? Le religieux jouit de l'accomplissement des Mitsvots avec beaucoup de plaisir et d'intensité. Le non religieux jouit d'une Avéra, mais pas plus, puisqu'il est impossible de dépasser la taux de plaisirs impartis.
Réfléchissez bien à cette idée parce que j'ai été assez bref mais elle est fondamentale et nos Grands Maîtres l'écrivent explicitement, elle constitue l'un des fondements de notre foi.
Kol touv!
Bonsoir et chavoua tov,
Voila, j'habite au 2e etage d'un immeuble avec ma hanoukia placée tout près de la fenêtre pour que les passants puissent l'apercevoir du moins.
En revanche, elle est installee sur un meuble de plus de 10 coudees, est ce interdit?
Autrement, je ne dispose d'aucun autre meuble pour pouvoir l'entreposer convenablement si ce n'est sur ce meuble assez haut.
Comment fait-on lorsqu'on a un enfant de 2 ans (qui touche à tout et qui court partout) ? Placer la hanoukia à moins de 80cm peut être très dangereux. Dans ce cas, je suppose qu'on pourra la placer plus haut ?
Autre question: ma table a une hauteur de 76cm. En ajoutant la hauteur de la hanoukia, on arrive pile à 80cm.Mais la mèche, et donc la flamme dépasseront les 80cm. Est-ce que c'est valable?
Merci d'avance.
Chalom
Vous voulez dire 10 Téfahim, je suppose. Pas 10 Amot.
Une coudée c'est une Ama.
La loi de placer la Hanoukia sur un meuble qui est inférieur à la hauteur de 10 Téfahim (soit 80 cm) est un Din à priori. Mais si ceci est impossible, vous vous acquittez tout de même.
Concernant votre question, s'il y a un danger pour votre petit; évidemment qu'il faut la placer au dessus de 80 cm. Concernant votre autre question, les Décisionnaires écrivent que ces mesures se réfèrent non pas par rapport au socle de la Hannoukia mais par rapport à la mèche.
Toutefois mon Maître le Rav Moché Chternbuh' Chlita, dit que d'après la Halah'a stricte il y aurait lieu d'autoriser dès lors que la Hanoukia est placée en dessous de 80 cm bien que la flamme arrive à un niveau supérieur. Toutefois d'après la profondeur de la Torah, il convient d'évaluer par rapport aux flammes.
Kol touv.
Bonjour rav,
Allume t-on les bougies de Hhanouka avant ou après celle de Roch Hhodesh ?
Chalom
Si vous avez la coutume d'allumer des bougies pour Roch H'odech (évidemment sans Béraha) il vaut mieux d'abord allumer celles de Hanouka parce que celles de Hanouka c'est une Mitsva tandis que celles de Roch H'odech c'est facultatif. Il convient donc de s'acquitter en première urgence de ce qui est de l'ordre de la Mitsva et esuiet s'occuper de ce qui est facultatif bien que recommandé.
Kol touv!
Bonsoir,
Je vais passer Chabbat 'Hanoukah chez mes beaux parents.
Sachant que si j'attends le Plag, vendredi après midi pour allumer la 'hanoukiah chez moi, je risque d'arriver en retard chez mes beaux parents pour Chabbat, puis-je m'acquitter de la Mitsah par leur allumage.
Faut-il que je participe aux frais de l'huile et des mèches? (Je passe tout le Chabbat chez mes beaux parents, je dors là bas, avec ma femme et mon fils).
Merci beaucoup
Chalom
Chalom Ouvrah'a!
Etant Séfarad, vous devez vous acquitter par l'allumage de vos beaux parents.
Participez financièrement aux dépenses des mèches et de l'huile, soulevez-les aussi pour en acquérir une partie, sachant que d'après la Halah'a l'un des modes d'acquisition passe par le fait de soulever l'objet que l'on souhaite acquérir, et écoutez les bénédictions de sa bouche en répondant Amen et pas Barouh' Ou Oubarouh' Chémo vu que vous souhaitez vous acquitter de cet allumage.
Votre épouse aussi écoutera les bénédictions.
Concernant Motsei Chabbat, si vous comptez retourner à votre domicile pour dormir, c'est l'objet d'une controverse entre nos Grands Décisionnaires.
L'opinion de Rav Oyerbah' est qu'il vous faut allumer chez vos beaux parents comme pour Vendredi.
En revanche l'opinion de Rav Ovadia Yossaf Zatsal ainsi que l'opinion de Rav Wozner et du Steipeler est qu'il vous faut allumer chez vous lorsque vous rentrerez, et essayer de ne pas trop vous attarder chez vos beaux-parents pour pouvoir allumer chez vous à temps.
L'opinion de mon Maître le Rav Sternbuh' Chlita est de s'acquitter de toutes les opinions et d'allumer à double reprise, à savoir chez vos beaux parents puis chez vous, sans Bérah'a.
L'idéal est alors de consommer un petit Mélavé Malka chez vos beaux parents pour rester un peu installé chez eux le Motsei Chabbat.
Kol touv.
Bonjour,
je voulais savoir comment faire chmini atseret c'est à dire simhat tora en israël. je fais 2 jours en israel.
Est-ce je dois manger chmini atseret dans la souka alors que les autres pas ?
Chalom Ouvrah'a!
Cette question m'ai posée chaque année. La Halah'a est que les personnes se trouvant à l'étranger doivent s'asseoir dans la Soukka pendant le huitième jour de la fête de Soukkot, vu que ce jour est le dernier jour de Soukkot, et que la coutume à l'étranger est de célébrer deux jours de Yom tov, on considère donc ce jour comme appartenant encore à la fête de Soukkot, et il faut donc s'asseoir et manger dans la Soukka.
Toutefois étant donné que nous savons pertinemment aujourd'hui que nous avons des calendriers précis que la fête de Soukkot est treminée, on ne récite donc pas de bénédiction lorsqu'on manger dans la Soukka ce jour ci. Or, en Israël le huitième jour n'est plus lié à la fête de Soukkot, c'est un jour de fête à part qui s'appelle Chémini atsérèt.
On ne s'asseoit donc désormais plus dans la Soukka. Un Israélien qui souhaiterait s'asseoir dans sa Soukka ce huitième jour n'a pas le droit parce que c'est considéré comme si elle rajoute une Mitsva aux Mitsvots de la Torah en s'assayant huit jours au lieu de sept. La seule solution valable pour qu'un Israélien puisse s'asseoir dans une Soukka le huitième jour seriat qu'il rende la Soukka impropre et non Cacher.
Une personne habitant à l'étranger qui se trouve invitée en Israël chez des Israéliens, se rouve donc dans un problème. Manger tous en dehors de la Soukka pose un problème pour celui qui habite à l'étranger. Manger tous dans la Soukka pose un problème pour les Israéliens. Le Rav Oyerbah' (Minh'at Chélomo Tome 1 chapitre 19) et le Minh'at Itsh'ak ainsi que le Rav Ovadia Yossef zatsal tranchent que dans un tel cas les personnes habitant à l'étranger ont tout à fait le droit de manger avec la famille les accueillant en dehors de la Soukka.
Les principales raisons sont que d'après certains Décisionnaires (Hah'am Tsvi) toute personne se trouvant en Israël doit célébrer un seul jour bien que généralement elle se trouve à l'étranger. On peut donc se reposer sur cette opinion dans le cas de Cjmini Atseret où de toutes les façons même à l'étranger le fait de s'asseoir dans la Soukka n'a été institué qu'à cause d'un doute.
De surcroît dans un tel cas de nécessité où on ne souhaite pas déranger les hôtes qui nous accueillent, et en particulier que le fait de s'asseoir dans la Soukka est une marque de mépris pour la sainteté de Chmini Atséret qui est célébrée à ce moment en Israël.
Kol touv!
Bonjour , Est il permis pour des achkénaz :
1) mettre des enfants dans la pataugeoire après Roch hodéch av
2)un adulte peux tremper ses pieds uniquement , dans une pataugeoire ou piscine ..
Merci.
Chalom,
Jusqu'à l'âge à partir duquel il est capable de comprendre ce que signifie le deuil sur Jerusalem c'est à dire jusqu'à l'âge de 6-9 ans selon la maturité de l'enfant il n'y a pas de problème!
Concernant ne baigner que ses pieds c'est permis même pour des adultes; il ne s'agit pas là d'une toilette de tout le corps mais que d'un membre, et en particulier si vous le faites uniquement pour tenir compagnie à vos enfants!
Kol touv!
Bonjour,
je voulais savoir comment faire chmini atseret c'est à dire simhat tora en israël. je fais 2 jours en israel.
Est-ce je dois manger chmini atseret dans la souka alors que les autres pas ?
Chalom Ouvrah'a!
Cette question m'ai posée chaque année. La Halah'a est que les personnes se trouvant à l'étranger doivent s'asseoir dans la Soukka pendant le huitième jour de la fête de Soukkot, vu que ce jour est le dernier jour de Soukkot, et que la coutume à l'étranger est de célébrer deux jours de Yom tov, on considère donc ce jour comme appartenant encore à la fête de Soukkot, et il faut donc s'asseoir et manger dans la Soukka.
Toutefois étant donné que nous savons pertinemment aujourd'hui que nous avons des calendriers précis que la fête de Soukkot est treminée, on ne récite donc pas de bénédiction lorsqu'on manger dans la Soukka ce jour ci. Or, en Israël le huitième jour n'est plus lié à la fête de Soukkot, c'est un jour de fête à part qui s'appelle Chémini atsérèt.
On ne s'asseoit donc désormais plus dans la Soukka. Un Israélien qui souhaiterait s'asseoir dans sa Soukka ce huitième jour n'a pas le droit parce que c'est considéré comme si elle rajoute une Mitsva aux Mitsvots de la Torah en s'assayant huit jours au lieu de sept. La seule solution valable pour qu'un Israélien puisse s'asseoir dans une Soukka le huitième jour seriat qu'il rende la Soukka impropre et non Cacher.
Une personne habitant à l'étranger qui se trouve invitée en Israël chez des Israéliens, se rouve donc dans un problème. Manger tous en dehors de la Soukka pose un problème pour celui qui habite à l'étranger. Manger tous dans la Soukka pose un problème pour les Israéliens. Le Rav Oyerbah' (Minh'at Chélomo Tome 1 chapitre 19) et le Minh'at Itsh'ak ainsi que le Rav Ovadia Yossef zatsal tranchent que dans un tel cas les personnes habitant à l'étranger ont tout à fait le droit de manger avec la famille les accueillant en dehors de la Soukka.
Les principales raisons sont que d'après certains Décisionnaires (Hah'am Tsvi) toute personne se trouvant en Israël doit célébrer un seul jour bien que généralement elle se trouve à l'étranger. On peut donc se reposer sur cette opinion dans le cas de Cjmini Atseret où de toutes les façons même à l'étranger le fait de s'asseoir dans la Soukka n'a été institué qu'à cause d'un doute.
De surcroît dans un tel cas de nécessité où on ne souhaite pas déranger les hôtes qui nous accueillent, et en particulier que le fait de s'asseoir dans la Soukka est une marque de mépris pour la sainteté de Chmini Atséret qui est célébrée à ce moment en Israël.
Kol touv!
Bonsoir et chavoua tov,
Voila, j'habite au 2e etage d'un immeuble avec ma hanoukia placée tout près de la fenêtre pour que les passants puissent l'apercevoir du moins.
En revanche, elle est installee sur un meuble de plus de 10 coudees, est ce interdit?
Autrement, je ne dispose d'aucun autre meuble pour pouvoir l'entreposer convenablement si ce n'est sur ce meuble assez haut.
Comment fait-on lorsqu'on a un enfant de 2 ans (qui touche à tout et qui court partout) ? Placer la hanoukia à moins de 80cm peut être très dangereux. Dans ce cas, je suppose qu'on pourra la placer plus haut ?
Autre question: ma table a une hauteur de 76cm. En ajoutant la hauteur de la hanoukia, on arrive pile à 80cm.Mais la mèche, et donc la flamme dépasseront les 80cm. Est-ce que c'est valable?
Merci d'avance.
Chalom
Vous voulez dire 10 Téfahim, je suppose. Pas 10 Amot.
Une coudée c'est une Ama.
La loi de placer la Hanoukia sur un meuble qui est inférieur à la hauteur de 10 Téfahim (soit 80 cm) est un Din à priori. Mais si ceci est impossible, vous vous acquittez tout de même.
Concernant votre question, s'il y a un danger pour votre petit; évidemment qu'il faut la placer au dessus de 80 cm. Concernant votre autre question, les Décisionnaires écrivent que ces mesures se réfèrent non pas par rapport au socle de la Hannoukia mais par rapport à la mèche.
Toutefois mon Maître le Rav Moché Chternbuh' Chlita, dit que d'après la Halah'a stricte il y aurait lieu d'autoriser dès lors que la Hanoukia est placée en dessous de 80 cm bien que la flamme arrive à un niveau supérieur. Toutefois d'après la profondeur de la Torah, il convient d'évaluer par rapport aux flammes.
Kol touv.
Bonjour rav,
Allume t-on les bougies de Hhanouka avant ou après celle de Roch Hhodesh ?
Chalom
Si vous avez la coutume d'allumer des bougies pour Roch H'odech (évidemment sans Béraha) il vaut mieux d'abord allumer celles de Hanouka parce que celles de Hanouka c'est une Mitsva tandis que celles de Roch H'odech c'est facultatif. Il convient donc de s'acquitter en première urgence de ce qui est de l'ordre de la Mitsva et esuiet s'occuper de ce qui est facultatif bien que recommandé.
Kol touv!
Bonsoir,
Je vais passer Chabbat 'Hanoukah chez mes beaux parents.
Sachant que si j'attends le Plag, vendredi après midi pour allumer la 'hanoukiah chez moi, je risque d'arriver en retard chez mes beaux parents pour Chabbat, puis-je m'acquitter de la Mitsah par leur allumage.
Faut-il que je participe aux frais de l'huile et des mèches? (Je passe tout le Chabbat chez mes beaux parents, je dors là bas, avec ma femme et mon fils).
Merci beaucoup
Chalom
Chalom Ouvrah'a!
Etant Séfarad, vous devez vous acquitter par l'allumage de vos beaux parents.
Participez financièrement aux dépenses des mèches et de l'huile, soulevez-les aussi pour en acquérir une partie, sachant que d'après la Halah'a l'un des modes d'acquisition passe par le fait de soulever l'objet que l'on souhaite acquérir, et écoutez les bénédictions de sa bouche en répondant Amen et pas Barouh' Ou Oubarouh' Chémo vu que vous souhaitez vous acquitter de cet allumage.
Votre épouse aussi écoutera les bénédictions.
Concernant Motsei Chabbat, si vous comptez retourner à votre domicile pour dormir, c'est l'objet d'une controverse entre nos Grands Décisionnaires.
L'opinion de Rav Oyerbah' est qu'il vous faut allumer chez vos beaux parents comme pour Vendredi.
En revanche l'opinion de Rav Ovadia Yossaf Zatsal ainsi que l'opinion de Rav Wozner et du Steipeler est qu'il vous faut allumer chez vous lorsque vous rentrerez, et essayer de ne pas trop vous attarder chez vos beaux-parents pour pouvoir allumer chez vous à temps.
L'opinion de mon Maître le Rav Sternbuh' Chlita est de s'acquitter de toutes les opinions et d'allumer à double reprise, à savoir chez vos beaux parents puis chez vous, sans Bérah'a.
L'idéal est alors de consommer un petit Mélavé Malka chez vos beaux parents pour rester un peu installé chez eux le Motsei Chabbat.
Kol touv.
Bonjour , Est il permis pour des achkénaz :
1) mettre des enfants dans la pataugeoire après Roch hodéch av
2)un adulte peux tremper ses pieds uniquement , dans une pataugeoire ou piscine ..
Merci.
Chalom,
Jusqu'à l'âge à partir duquel il est capable de comprendre ce que signifie le deuil sur Jerusalem c'est à dire jusqu'à l'âge de 6-9 ans selon la maturité de l'enfant il n'y a pas de problème!
Concernant ne baigner que ses pieds c'est permis même pour des adultes; il ne s'agit pas là d'une toilette de tout le corps mais que d'un membre, et en particulier si vous le faites uniquement pour tenir compagnie à vos enfants!
Kol touv!
Chalom Kvod Harav!
Je voulais savoir quelle est l'opinion de la Torah et de la pensée juive au sujet de la contraception. D'une part on me dit que c'est usage des non juifs et de la civilisation occidentale, d'autre part je vois que de nombreux juifs se servent de tous types de moyens de contraception pour espacer les grossesses.
On m'a dit que vous étiez le seul à pouvoir m'éclairer honnêtement et intelligemment à ce propos.
Merci de m'éclairer.
Cher ami!
Il m'a paru important de vous apporter quelques jalons de réflexion à ce sujet qui est, comme vous le dites très important.
Il faut savoir tout d'abord que notre foi est que les clefs de la fertilité sont entre les mains de D.
C'est à dire que comme nous le constatons de nombreux couples sont impatients d'avoir le mérite de pouvoir avoir des enfants et malheureusement cela s'éternise. Tous les traitements médicaux étant insuffisants et prouvant bien que cette clef est entre les main de D.
A contrario, en tant que Rav qui m'occupe de ces questions au quotidien, je peux vous attester de nombreux cas où la femme portait un stérilet voire prenait la pilule et est tombée enceinte par surprise (et sans avoir omis une seule prise), sans parler des milliers de cas où les femmes se servant de spermicides sont tombées enceinte.
Ceci pour nous rappeler que c'est D. qui planifie à sa façon notre vie, nos naissances, etc.
Ceci étant, il existe des cas où les Rabbanim jugent légitime voire même utile de recommander aux couples de se servir pendant un certain temps de moyens de contraception.
Dans certains cas nous autorisons à certains couples à s'en servir alors qu'ils n'ont pas encore accomplis la Mitsva de procréation (c'est à dire qu'ils n'ont pas encore eu un garçon et une fille au minimum), et quelques fois on interdit aux couples de s'en servir bien qu'ils ont déjà accomplis cette Mitsva.
Il faut bien comprendre que même sans se servir de contraception il n'est pas du tout clair qu'un couple doit avoir 18 enfants ni même 5 ou 6 enfants. D. sait exactement quel est le nombre d'enfants que tel couple est capable d'éduquer et il les envoie en nombre, en temps et en heure voulue.
Pour vous donner un indice, mais en tant qu'indice simplement. Il n'est pas question d'apprendre ne serait ce qu'une seule Halah'a de cette brève intervention. La Gémara écrit qu'une femme durant les 24 mois qui succèdent son accouchement son corps est comme démoli et non rétabli. Ce n'est qu'après 24 mois qu'on peut considérer qu'elle est rétablie. Selon cette Gémara de nombreux Rabbanim, dans certains cas de nécessité, selon leur jugement, autorisent à certains couples l'utilisation de la pilule pendant une période qui peut s'étendre jusqu'à 2 ans maximum.
Lorsqu'un couple est déchiré et qu'ils se rendent chez un conseiller conjugal pour tenter de résoudre leurs problèmes, il arrive fréquemment que j'autorise à ces femmes de se servir de contraception, selon le cas précis, pour que cette thérapie de couple puisse être productive, une femme enceinte étant beaucoup plus sensible, nerveuse, susceptible, incommodée qu'en période habituelle.
De même dans certains cas de maladie il arrive que les Rabbanim autorisent l'utilisation de contraception.
En bref, cher ami, il faut que vous ayez un Rav qui vous connaisse un peu et auquel vous pouvez vous confier, et qui soit compétent en la matière afin de savoir ce que D. attend de nous.
Il vous faut savoir que dans de nombreux cas j'ai reçu des coups de fils de personnes qui m'ont appelé pour obtenir des conseils pour pouvoir avoir des enfants. Ils m'ont eux même avoué que pendant une longue période de leur vie ils se sont servis de contraception se disant que le moment voulu il leur suffirait d'arrêter la prise de pilule pour avoir des enfants. Et se sont aperçu que tel n'était pas le cas. Ils étaient alors persuadés que D. les prive alors d'enfants pour bien leur faire réaliser que c'est Lui le Maître de l'univers.
Sachez que les jouissances ainsi que les souffrances qui attendent chaque juif durant l'année lui sont déterminées le jour de Roch Hachana ainsi que pendant les dix jours de pénitence. Refuser les difficultés agréables comme les pleures des enfants etc. c'est se mettre en situation dangereuse de difficultés beaucoup moins agréables (qu'à D. ne plaise). C'est le Steïpeler qui l'a écrit à un couple qui avait de nombreux enfants et qui souhaitait une longue pose. Il leur a dit que la quantité de souffrances qui lui a été déterminée à Roch Hachana il faudrait dans tous les cas qu'il les subissent. Alors autant subir des souffrances bienfaisantes et gratifiantes que de subir des souffrances vraiment désagréables et affligeantes.
C'est ainsi d'ailleurs qu'il faut concevoir la vie. Certaines personnes se disent à tort, que les non religieux kiffent la vie dans ce monde ci beaucoup plus que les religieux vu qu'ils se donnent à tous les plaisirs matériels sans aucune restriction et sans limites.
Or, nos Maîtres nous enseignent que c'est une mauvaise perception des choses vu qu'à Roch Hachana D. décide combien jouirons nous durant l'année prochaine. Personne ne peut dépasser ce taux de jouissance qui lui a été imparti par D. Absolument personne, religieux ou non religieux.
Simplement quelle est la différence? Le religieux jouit de l'accomplissement des Mitsvots avec beaucoup de plaisir et d'intensité. Le non religieux jouit d'une Avéra, mais pas plus, puisqu'il est impossible de dépasser la taux de plaisirs impartis.
Réfléchissez bien à cette idée parce que j'ai été assez bref mais elle est fondamentale et nos Grands Maîtres l'écrivent explicitement, elle constitue l'un des fondements de notre foi.
Kol touv!
Bonsoir
Si mon bébé naît à toubichevat (le terme) pouvez vous me conseiller sur quel bon prénom lui donner pour marquer cette date ou avec la parashat Béchalah' ou Ytro.
Un prénom biblique de préférence.
Merci
Chalom Ouvrah'a!
Le prénom est donné par les parents.
Nos maîtres écrivent que chaque enfant a un prénom qui lui est donné et qui convient à sa personnalité ainsi qu'à sa mission sur terre.
Les parents ont une espèce de prophétie, et le nom qu'ils choisissent est le nom qui convient à leur enfant.
Toutefois si le prénom Moché ou encore un des 9 autres noms de Moché vous convient aussi bien à vous qu'à votre épouse, ou Aharon, il me semble que c'est une bonne idée.
Mais à nouveau ce n'est qu'une piste de réflexion et la décision doit impérativement être prise par vous et votre épouse en commun accord.
Béchaa tova !
Bonne délivrance et Béssorot tovot !