Kvod HaRav,
Pour une femme séfarade, est-il mieux de compter le omèr sans berah'a, ou de s'abstenir de compter al pi sod?
Merci beaucoup.
Chalom ouvrah'a!
Tout d'abord il faut savoir que la Séfirah haomèr (le compte du Omèr) est une Mitsva qui dépend du temps, vu qu'on ne la récite que la nuit et non le jour, de ce fait les femmes en sont totalement dispensées.
Toutefois le Magen Avraham, un Grand Décisionnaire Achkénaze écrit que les femmes ont pris sur elles la récitation de cette bénédiction et l'accomplissement de cette Mitsva.
Certains Décisionnaires Achkénazes discutent ce point de vue et pensent que les femmes n'ont jamais pris cela sur elles.
En pratque certaines femmes Achkénazes accomplissent cette Mitsva en récitant la bénédiction. Généralement elles demandent à leur mari ou à un autre homme proche de le leur rappeler chaque soir.
Certaines femmes Achkénazes accomplissent cette Mitsva mais sans réciter la bénédiction.
Le Ben Ich H'aï rapporte dans son responsa l'opinion du zohar selon lequel cette Mitsva ne concerne de par son essence que les hommes et non les femmes.
Selon lui, il vaut mieux que les femmes n'accomplissent pas du tout cette Mitsva, ni avec ni sans récitation de la bénédiction.
Le Rav Mazouz atteste que telle est la coutume à suivre pour les femmes Séfarades.
Kol touv et Pessah' cacher vésaméah'!