rebonsoir Rav
Pourriez vous me dire si j'ai bien compris ce que j'ai étudié :
1) si j'ai à table une datte encore accrochée à sa branche, je n'ai pas le droit de retirer une datte du fait de Dach ?
2) si j'epluche une orange, je dois manger l'orange tout de suite ? pourtant si on considère qu'il s'agit d'un derekh akhila, je n'ai donc pas fait borer, et je devrais pouvoir la manger quand je veux ?
3 ) si j'ai fait borer en respectant toutes les conditions, et que je change d'avis, suis je obligé de consommer l'aliment ?
4) enfin, de mon étude ce matin, j'ai cru comprendre que nettoyer un legume très sale cela s'appelle Dach, si pas contre le fruit est recouvert de poussière cela s'appelerait borer et donc devrait être interdit de mettre sous l'eau ?? ( je crois que j'ai fiat une vraie taarovet ici !! :-)
merci pour toute votre aide kol touv
Re Chalom Ouvrah'a!
1)Vous avez raison.
2) Vous avez raison, sauf que j'aurais formulé autrement. Vous ne pouvez éplucher une orange que si c'est dans l'intention de la consommer immédiatement. Le fait que ce soit Déreh' Ah'ila ne peut vous autoriser à le faire pour dans un long moment, parce que alors ce n'est déjà plus Dereh' Ah'ila. En effet Déreh' Ah'ila signifie que c'est la façon dont on se comporte lorsqu'on est en train de manger. Le Dereh' Ah'ila peut faire qu'on considère que ce faisant vous êtes Borer le bon du mauvais et non le mauvais du bon, mais à nouveau pour que ce soit autorisé il faut que ce soit pour tout de suite (Léaltar).
3) Le Chaar Hatsioun rapporte au nom du Pri Mégadim que ce n'est pas bien de changer d'avis. Ses termes sont "לא אריך למעבד הכי". Simplement il est clair que ce n'est pas un vrai interdit de la Torah vu que au moment où vous l'avez fait c'était dans l'intention de consommer cela de suite. Toutefois vu que le Pri Mégadim écrit que ce n'est pas beau de se comporter de la suite, on s'efforce donc de ne pas changer d'avis ou au moins de commencer à consommer un peu de cet aliment trié de suite .
4) Je ne sais pas où vous avez vu cette différence entre très sale et avec de la poussière. S'il est très sale ou qu'il y a de la poussière, le Michna Béroura interdit de le laver. Toutefois de nombreux Décisionnaires tels que le Ktsot Hachoulh'an etc. écrivent qu'on peut autoriser, dans la mesure où on passe un jet d'eau dessus et que c'est pour tout de suite. (D'après lui le Michna Béroura parlait d'un cas où on plonge les pommes de terre dans un bain d'eau et c'est différent de notre cas).
Kol touv!