Bonjour Rav, J'espere que vous allez bien. J'ai lu dans un article, qu'un commentaire sur Chemot 25,2 disait "celui qui vend sa marchandise est vendu avec elle". Ensuite le commentaire explique que comme Hachem nous a donné la Torah, Il s'est donné avec...
Pour ce qui est de la Torah je comprends: comme D. Nous a donné le mode d'emploi pour se rapprocher de Lui, quelque part Il nous a donné sa disponibilité. (Si l'on peut parler ainsi). Mais pour le principe de celui qui vend quelque chose se vend avec, je ne comprends pas. Pouvez vous m'expliquer svp ? D'ou est ce que ce principe est tiré ? Et comment se justifie -t-il ?
Merci d'avance.
Chalom!
Je pense que vous avez raison dans la réalité actuelle où les vendeurs vendent des choses déjà achetées et ils se moquent de leur marchandise la seule chose qu'ils souhaitent c'est l'argent.
Mais autrefois, les vendeurs confectionnaient eux même ce qu'ils vendaient, ce qu'ils faisaient pousser dans leurs champs etc. et d'une certaine façon l'expression de ce qu'ils sont se trouvait dans le résultat fini.
L'agricole est attaché à ses fruits. Lorsqu'il vend cela à quelqu'un il vend un peu de lui même au client, puisqu'il vent sa productivité, son génie, sa sagesse, son labeur etc.
Il s'attache donc à l'acheteur.
Voilà ce qui me semble être le Pchat. Il faudrait réfléchir s'il n'y a pas d'autres bonnes explications.
Kol touv!
Merci bcp Rav, oui je n'avais pas vu l'objet comme la productivité de celui qui la vend mais là je comprends mieux.
D'ailleurs je ne vous remercie pas apres chaque reponse simplement pour ne pas systématiquement que vous ailliez à reposter.
Mais chacune de vos expliations est de valeur.
Merci beaucoup. Et que vous ailliez une longue vie ou vous pourrez continuer à nous aider.
Amen! Vous aussi.
Merci beaucoup c'est gentil!
PS: C'est vrai que si chaque personne me remerciait pour chaque réponse cela me prendrait le double de temps, et déjà comme cela c'est très dur à trouver ce temps, mais je ne peux pas priver les internautes de leur devoir de gratitude pour économiser du temps.
C'est donc avec grand plaisir que je lit ces remerciements qui sont toujours sincères profonds et qui donnent en tout cas du courage et de la force pour continuer.
Si je puis me permettre, avec la permission du Rav, j'aimerais ajouter que la question en filigrane de cet échange est même fondamentale !
C'est la question qui se pose au moment où l'on s'apprête à transmettre : quel est le degré d'intériorité que je souhaite partager ?
Certains donnent ce qu'ils ont, d'autres donnent ce qu'ils sont...