bonsoir nous étions invités chez des baal techouva ce chabat, et il s'est trouvé que pendant chabbat le morceau d'aluminium qui empêchait la lumière du frigo de s'allumer, est tombée. j'étais le seul à l'avoir remarqué. Il se trouve que des plats sortis du frigo nous ont étés servis par la suite Cela signifie que le baal habait a ouvert le frigo et en a sorti des plats, probablement par honte de ne pas assez servir aux invités. Maintenant en ce qui nous concerne, avait on le droit de consommer ces plats ? merci et kol touv
Chalom!
Visiblement vous êtes le seul à vous être aperçu que celui ci est tombé comme vous l'avez précisé, et du coup au moment où ils sont venu ouvrir le réfrigérateur pour servir ils n'étaient pas au courant que la lumière s'allumerait, et dans ce cas c'est donc permis, vu que 'est encore moins problématique qu'un cas de Chogèg, vu qu'il ne savait pas et ne pouvait savoir que la lumière allait s'allumer. (cf aussi Choulh'an Arouh' chapitre 318 paragraphe 1).
Kol touv!
bonsoir Rav et merci pour votre réponse aussi rapide en fait je pense que la première fois (vendredi soir )ils ne savaient pas. Cependant pour les repas de shabat midi et de seoudat chlichi, j'imagine que oui mais je n'en suis pas sur . si on prend l'hypothèse du coup théorique qu'ils savaient par la suite, la halaha aurait elle été la même ? kol touv
Chalom!
Je vais vous dire. A vrai dire il existe une raison de pouvoir autoriser, c'est qu'il n'y a eu aucune transformation dans cette nourriture de par cette ouverture de la porte. Or certains Richonim et Posskim veulent dire que lorsque l'interdiction faite ne change pas le statut de la nourriture c'est autorisé d'en profiter. (contrairement au cas originel qui est celui de la cuisson, où l'interdit de cuire a permis une modification nette de la nourriture).
En particulier dans ce cas où l'interdiction occasionnée n'est que d'ordre Rabbinique.
Il ne faut pas oublier que dans votre cas, il faut tout de même essayer de ménager sa dignité et ne pas lui faire honte devant tout le monde en montrant bien que vous avez remarqué qu'il a fait quelque chose d'interdit.
C'est pourquoi il me semble que dans ce cas, il est tout à fait possible de vous reposer sur les Décisionnaires qui autorisent et en particulier s'il est possible qu'ils ne se sont pas aperçu que cette lumière s'est mise en marche.
Si vous êtes intéressé à approfondir davantage le sujet, dans le H'azon Ovadia (tome 2 ou 3) juste après les lois de Bichoul, il y a un chapitre réservé aux lois du profit de quelque chose fait de façon interdite pendant Chabbat. Il traite là bas d'une question très ressemblante au sujet d'un soldat auquel on aurait apporté de la nourriture pendant Chabbat dans sa base militaire de façon interdite, et sa conclusion est d'autoriser.
Kol touv!