Chalom Rav
Merci pour votre site et vos vidéos !
Une de mes meilleures amies avait organisé une fête entre amis à laquelle j'étais invité.
Pour des raisons qui la concernent et qui me sont inconnues, elle m'a fait part qu'elle avait fait exprès de ne pas inviter une fille appelons la A.
J'avais eu avec A un léger différend quelques années auparavant mais qui s'était résolu en entente cordiale, et depuis ces années je ne revoyais plus A (statu quo).
Le problème est que mon amie a été pressée par les amis de A qui lui demandait " pk n'invites tu pas A ? ".
Et mon amie, ne pouvant assumer de dire la vraie raison ou de dire "parce que je ne l'aime pas", ou "pas envie", m'a utilisé contre mon gré et à mon insu en disant quelque chose comme "pour que Pierre (moi) soit à l'aise" voire même si elle m'a menti "pk Pierre (moi) ne veut pas".
L'ayant appris de la bouche même de ma meilleure amie qui trouvait ca normal, j'ai aussitôt été choqué.
A la soirée en question A est finalement venue, je l'ai pris à part et lui ai dit que je n'avais rien contre elle, nous avions dépassé nos problèmes, que je l'appréciais etc...
La question est : dois je aller pour dissiper tout malentendu jusqu'à " balancer " ma meilleure amie en disant à A que la vérité c'est que ma meilleure amie a trouvé une excuse pour ne pas l'inviter ? Car je me dis que si je ne fais pas ca, A gardera toujours un doute, elle se dira toujours que je me suis rattrapé. Ceci dit en faisant ça je mettrai ma meilleure amie dans une situation gênante.
Car elle et A se cotoient au quotidien alors que moi comme je disais je suis très éloigné maintenant de A.
En d'autres termes principe absolu ou bon sens accomodant ?
Voilà j'espère avoir été clair, il me semble que cela concerne les problèmes de lashon hara et que c'est un cas intéressant.
Merci beaucoup de votre éclairage, CDL,
Chalom Ouvrakha !
Vous avez raison que c'est un cas complexe.
Votre amie a tout d'abord très mal fait de dire que c'est vous qui ne voulez pas que A vienne. C'est interdit de dire des choses de ce genre.
A la rigueur elle aurait pu dire qu'elle le fait pour que vous vous soyez à l'aise mais comme venant de sa propre initiative, sans même vous avoir interrogé à ce sujet.
C'est clair que vous n'êtes pas tenu d'avoir votre immage abîmée aux yeux de A sous prétexte que votre amie n'a pas voulu l'inviter et qu'elle s'est servi de ce prétexte.
Il faudrait d'abord savoir si A a entendu ce prétexte ou pas.
Si oui, je vous recommande de demander à votre meilleure amie de dire à A qu'il y a eu un malentendu, et qu'elle n'a pas été invitée parce que votre amie pensait que celà vous dérangerait mais qu'aorès coup il s'est avéré que cela ne vous dérange pas du tout etc. et je pense que de cette façon tout sera résolu de la façon la meilleure.
Si je n'est pas été clair ou que cela ne s'arrange pour une raison ou une autre revenez vers moi (même si tout s'arrange vous pouvez avec plaisir revenir vers moi, au contraire ça me fera plaisir de savoir que mon conseil a marché et surtout que le Chalom est revenu au sein du peuple juif).
Kol touv !
Chalom Rav
Merci beaucoup pour votre réponse et sa rapidité!
J'entends votre conseil mais je me pose toujours des questions.
Si je fais votre solution,
A gardera toujours en tête un doute sur ma bonne foi, doute qu'elle n'aurait jamais eu sans l'intervention malfaisante de ma meilleure amie.
Donc le problème ne sera pas totalement résolu.
C'est pour cela que je me disais que le seul moyen est de "balancer" ma meilleure amie en disant clairement qu'elle a trouvé une excuse.
Sauf qu'en faisant cela je crée une nouvelle tension entre elle et A, qu'elles auront à résoudre...
Ca me rappelle les problématiques sur la fin et les moyens (la fin justifie t elle les moyens etc...).
Je me dis qu'en temps normal ce serait grave de faire ca, mais si la fauteuse initiale est ma meilleure amie, c'est normal que la situation lui " retombe dessus ".
Ceci dit cela fera au total plus de dégâts.
En d'autres termes soit je balance pas et fais ce que vous avez dit et je subirai un léger préjudice, soit je balance et je n'aurai aucun préjudice mais mon amie subira un gros préjudice, plus gros que j'aurai subi dans la première solution.
Mais peut-être est ce justifié par comme je le disais que c'est elle la fauteuse initiale. Je ne sais pas si je m'exprime bien.
Ca me parait important de raisonner la dessus (certains pourraient trouver ces questions un peu futiles), car ce problème pourrait se représenter dans la vie à une échelle plus grande avec de plus grands enjeux donc autant approfondir maintenant.
Merci encore pour ce site, sa réactivité, votre dévouement, CDL,
Chalom !
D'après la Halakha vous avez le droit de faire le nécessaire pour ne pas subir de préjudice.
Simplement en faisant comme je dis moi, ce que vous gagnez c'est que si A accepte et croit en cela, il s'avérera qu'elle se sentira aimée aussi bien par vous que par votre meilleur amie, et elle croira qu'il y a effectivement eu malentendu, chose très probable vu que vous aviez à l'époque un différend, tandis que dans votre façon de faire, elle se sentira haïe et c'est un préjudice que vous lui occasionnez.
Donc je pense qu'il vaut mieux faire comme je vous ai dit et ensuite on verra comment elle réagit et selon cela on avisera Béézrat Hachem !
Ces questions ont tout sauf futiles et l'enjeu ici évoqué à savoir celui de ménager la dignité d'une personne est plus qu'immense et incommensurable! Donc de ce côté là ne vous inquiétez surtout pas !
Kol touv !
Chalom rav Merci pour votre réponse. Je comprends mais j'aimerais revenir donc sur les fondements sous entendu que ça implique. "Le préjudice que joccasionerais à A". En fait c'est ma meilleure amie la source du préjudice. Je ne lui causerais moi préjudice que indirectement. Donc si j'ai bien compris c'est déconseillé de se "charger" d'une telle faute même indirectement ? Ensuite vous dites qu'elle croira être aimée tant par moi (ce qui est vrai de base) que par ma meilleure amie, ce qui n'est pas vraie. Il est donc plus important également qu'une personne croit être aimé même si ce n'est pas vrai ? Car on pourrait opposer que mettre en évidence un conflit ignore peut permettre potentiellement de le résoudre et ainsi d'arriver à une paix future plus "stable" (mais oui ce n'est que potentiel). La halacha à telle réfléchi à des cas semblables ? Ps j'ai fait votre solution et A la bien pris donc tout va bien en tout cas si j'en crois ce qu'elle en dit. Merci infiniment pour vos réponses Et ce site très efficace. Cdl
Chalom rav Merci pour votre réponse.
Avec plaisir !
Je comprends mais j'aimerais revenir donc sur les fondements sous entendu que ça implique. "Le préjudice que joccasionerais à A".
En fait c'est ma meilleure amie la source du préjudice.
Je ne lui causerais moi préjudice que indirectement. Donc si j'ai bien compris c'est déconseillé de se "charger" d'une telle faute même indirectement ?
Quelle faute, faire du mal à votre meilleure amie, oui !
Ensuite vous dites qu'elle croira être aimée tant par moi (ce qui est vrai de base) que par ma meilleure amie, ce qui n'est pas vraie. Il est donc plus important également qu'une personne croit être aimé même si ce n'est pas vrai ?
Oui, tant que cela ne relève pas de l'hypocrisie !
Car on pourrait opposer que mettre en évidence un conflit ignore peut permettre potentiellement de le résoudre et ainsi d'arriver à une paix future plus "stable" (mais oui ce n'est que potentiel).
Si vous pensez que vous pouvez les aider à arriver à une paix stable c'est le mieux mais il faut vouloir le faire et penser que cela s'avérera être fructueux.
La halacha à telle réfléchi à des cas semblables ?
La Torah a pensé à tout et si on creuse bien on peut trouver des réponses à tout !
Ps j'ai fait votre solution et A la bien pris donc tout va bien en tout cas si j'en crois ce qu'elle en dit.
Vous me réjouissez ! Je suis tellement heureux à pouvoir procéder à ce Chalom au sein du Clal Israël !
Merci infiniment pour vos réponses Et ce site très efficace. Cdl
Merci à vous !
Chabbat Chalom !