Bonsoir,
J'ai entendu que malgré la Téchouva de Kippour, certaines fautes qualités de grave (tels que les relations interdites, transgresser Chabat, etc...), amènent des souffrances chez cette personne pour pouvoir l'expier...
Pourquoi la Téchouva n'annule pas tout? Il n'est pas dit que le jour de Kippour D. nous purifie?
S'il vous plaît, éclairez-moi un peu plus sur le sujet. Merci
Chalom
Le jour de Kippour purifie et rapproche de D. mais certaines Avérot pour être complètement effacées suite à Kippour sont en suspend jusqu'à ce que certaines difficultés arrivent voire quelque fois jusqu'au jour de la mort.
Ces difficultés et épreuves vous pouvez les amoindrir en décidant de faire des efforts pour vous rapprocher de D. Ces efforts sont aussi considérés comme des difficultés puisque c'est somme toute difficile simplement ce sont des difficultés positives et bienfaisantes.
Béhatslah'a!
Merci beaucoup Rav!
Que D. vous bénisse pour tout ce que vous faites pour nous!
Il est effectivement plus intéressant de faire "passer les souffrances qui nous attendent" dans des efforts pour se rapprocher de la Torah... Mais je trouve cela tout de même dur de la part de D. On fait parfois de nombreuses fautes alors que nous ne sommes même pas au courant que ce sont des fautes...
Les fautes dont nous ne sommes pas au courant sont beaucoup moins graves aux yeux de D. que celles dont nous sommes au courant.
Mais plus vous apprendrez la Torah plus vous saurez qu'est ce qui est une mitsva et qu'est ce qui est une faute.
PS: Vous faites aussi bcp de Mitsvots dont vous ne savez même pas que c'est une Mitsva:
Exemple: Faire un sourire à un autre juif.
Rendre un service à vos parents.
Payer un employé le jour même où il a terminé son travail.
Etc. etc.
Je voulais rajouter un point très important.
Rabbénou Yona dans Chaaré Téchouva au Chaar n°4, décrit qu'il y a une façon de remédier aux Avérot que Kippour ne pardonne pas à lui seul, il s'agit comme je l'ai écrit de s'investir pleinement dans la Avodat Hachem même là où c'est difficile.
Puis il rajoute que le mieux et le summum de ce qui peut permettre de protéger des souffrances dues aux fautes, c'est de s'investir le maximum dans l'étude de la Torah, et il le prouve.
Béhatslah'a!