Chalom Ouvraha!
Comme je vous l'ai indiqué l'autre soir, ceci dépend de beaucoup de paramètres. Je vais m'attarder à présent sur votre cas précis en espérant l'avoir bien compris!
Vous allez vous coucher pour dormir toute la nuit, puis d'un coup vous vous réveillez! Vous souhaitez alors étudier la Torah pendant quelques minutes jusqu'à ce que vous retourniez au lit pour dormir à nouveau profondément jusqu'au matin.
Dès lors que vous vous êtes endormi, ne fût-ce qu'un petit moment, lorsque vous vous réveillez, la première fois, vous devez impérativement réciter les Birkot Hatorah pour pouvoir étudier.
Si ensuite vous allez vous reposer quelques instants mais sans dormir de façon fixe et profonde vous n'avez pas besoin de réciter à nouveau les bénédictions lorsque vous vous réveillerez la seconde fois de ce petit répit.
Dans le cas où ensuite vous allez dormir à nouveau dans l'intention de vous endormir profondément, et que vous vous êtes à nouveau endormi, ne fût-ce qu'un petit moment, au moment où vous vous réveillez, c'est l'objet d'une immense discussion entre nos Maîtres de savoir si vous devez à nouveau réciter une bénédiction ou pas.
L'opinion du H'idda est de ne pas réciter à nouveau la bénédiction, et telle est la conclusion du Pri Mégadim. En revanche l'opinion du H'afets Haïm et du Rav Ovadia Yossef ZAtsal est qu'il faut à nouveau réciter les bénédictions de la Torah.
L'idéal toutefois est, tel que l'écrivent de nombreux Grands Décisionnaires d'avoir l'intention explicite au moment où vous réciter les bénédictions pour la première fois de n'acquitter l'étude que vous étudierez que jusqu'à ce que vous aliiez dormir à nouveau. De cette façon vous pouvez ensuite réciter les bénédictions de la Torah sans problème vu que vous n'avez pas acquitté l'étude d'ensuite par votre bénédiction d'avant ce second sommeil.
Kol touv!
Bonsoir,
Oui, vous m'avez parfaitement compris. Tant que la personne ne s'est pas endormie, elle n'a pas besoin de réciter à nouveau la bénédiction sur la Torah, vu que celle qu'elle a récitée la veille est encore valable.
Kol touv.
Chalom.
La raison pour laquelle je n'ai pas conseillé votre conseil est double.
La première est que d'après le Gaon de Vilna même lorsqu'on étudie par la pensée il faut réciter la bénédiction. Bien qu'il soit en contradiction avec le Choulh'an Arouh', il vaut tout de même mieux tenir compte aussi de son opinion.
La seconde est qu'une étude de Torah, alors qu'on pronoce les mots est d'une qualité bien plus grande, ainsi que la Gémara dans le traité de Erouvin nous le dit. Au passage, l'étude est beaucoup plus retenue lorsqu'on étudie à voix haute et avec enthousiasme.
Kol touv.