Est il permis d?après la alaha d'étudier à la lumière d'une bougie le chabbat ?
Chalom Ouvrakha !
Nos Sages ont interdit de lire le Chabbat à la lumière d’une lanterne. La raison est la suivante. Lorsqu’il ne reste au fond de la lanterne que très peu d’huile, la flamme commence à se réduire. Dans ce genre de cas il est nécessaire d’intervenir et de rapprocher l’huile de la mèche de sorte à raviver la flamme. Or, une telle action est complètement interdite le jour de Chabbat. C’est pourquoi nos Sages ont institués qu’il est interdit de lire à la lumière d’une telle bougie. De peur, que trop concentrée par la lecture la personne en vienne à oublier que c’est Chabbat et qu’elle fasse cette action interdite.
Nos Sages se sont intéressés sur le statut d’une bougie en cire. Ne s’agissant pas d’huile cette crainte est elle à prendre en considération ou pas ? Le Beth Yossef rapporte que le Hagahot Ochri s’est interrogé à ce sujet. Le Beth Yossef quant à lui affirme que c’est évident que ceci est interdit. En effet, affirme-t-il, s‘il est vrai qu’il n’est pas à craindre que la personne en vienne à incliner la bougie de sorte à rapprocher l’huile de la mèche, il n’empêche que la personne put en venir à faire une autre action elle aussi interdite le jour du Chabbat. Celle qui consiste à couper la mèche lorsqu’elle commence à noircir, de sorte à obtenir, à nouveau une lumière de meilleure qualité.
Le ‘Hafets ‘Haïm rapporte à ce sujet (des bougies en cire) une discussion entre les grands décisionnaires.
Toutefois le ‘Hafets ‘Haïm écrit explicitement qu’il y a une différence à établir entre les bougies d’alors et les bougies d’aujourd’hui en paraffine etc. car celles d’aujourd’hui d’une part, il n’y a pas lieu de craindre qu’on en vienne à les pencher pour que la lumière devienne meilleure. D’autre part, la mèche est de tellement bonne qualité qu’elle ne devient pas noire et il n’y a donc pas de quoi s’inquiéter qu’on en vienne à couper le haut de celle-ci, c’est donc autorisé. C’est dans ce sens qu’ont été le Rav Ovadia dans Halikhot Olam etc. et autres grands décisionnaires.
Les petites bougies (Néronim), dans lesquels la paraffine fond complètement, après quelques minutes de l’allumage, le Rav Nissim Karelits zatsal (qui nous a quitté la semaine dernière), souhaite dire que c’est interdit parce que cela entre dans la Takana de ‘Hakhamim qui ont interdit les lanternes à l’huile. Mais il est évident qu’il s’agit ici d’un grand ‘Hiddouch.
Béhatsla’ha !