Chers amis!
Le Midrach rapporte que Korah', pour tourner Moïse en dérision, lui a posé quelques questions perfides.
L'une d'entre elle était la suivante: Une maison pleine de livres de Torah est-elle tenue de la Mitsva de Mézouza?
Moïse de répondre: Bien sûr qu'elle est tenue de Mézouza, pourquoi pas?
Et Korah' de se moquer de lui: Si déjà un petite Mézouza suffit à acquitter une maison, a fortiori des Sifré Torah entiers... (d'autant que le contenu de la Mézouza se trouve dans un Sefer Torah!)
Le grand problème est que visiblement le Choulh'an Arouh' dans les lois de Mézouza (Yoré déa chapitre 286 paragraphe 10) semble trancher comme Korah' et non comme Moïse notre maître.
En effet, il écrit "Dans une maison d'étude, nous sommes dispensés de placer une Mézouza. Il y en a cependant qui disent d'en placer une. C'est pourquoi l'idéal est de placer une Mézouza mais sans réciter de bénédiction".
Comment accepter que le Choulh'an Arouh' ai rapporté l'opinion de Korah' et qu'il ai tranché dene pas réciter de bénédiction pour justement tenir compte de son opinion, si son opinion est tellement vaine et futile?
Les réponses qui seront données d'ici Mercredi seront publiées sur le site.
Pour jouer, il vous suffit de poster votre réponse dans "poser une question complémentaire" suite à cette devinette.
Béhatslah'a!
shalom Rav,
Je pense que l'obligation de mettre une mezouza d'après la Torah c'est pour une maison privée alors qu'un bet Hamidrach ou Bet Haknesset est un lieu public et il n'y a pas d'obligation de la Torah d'en fixée une donc dispensé, c'est pour ça qu'on ne récite pas de brakha en la plaçant dans un lieu public.
Korah a parler d'une maison pleine de livres alors que le Shoulhan Aroukh parle d'un bet Hamidrach.
kol tov vechavoua tov
Kvod Harav,
Il semble qu'il y ait une différence dans les termes entre ce que dit le Choulkhan Aroukh et ce que dit Korah.
En effet, la question de Korah fait référence à une maison (lieu d'habitation) qui contient des Sifrei Torah.
Dans ce cas, l'individu a l'obligation de poser la Mezouza dans le linteau de chaque porte. Dans le cas du Choulkhan Aroukh que vous rapportez, on fait référence à un Beth Hamidrach ou un Beth Haknesset, qui appartiennent au Tsibour et dans lequel on ne réside pas a priori (manger, dormir...).
L'explication de Korah n'est pas vaine et futile.
D'ailleurs, il était un grand érudit membre de la tribu de Levi. Son seul but était de mettre Moshe dans une situation difficile et remettre en question son autorité en prétendant faire d'un cas particulier un cas général.
Kol Touv,
Nathan
Chers amis!
Bravo à tous ceux qui se sont cassé la tête pour essayer de trouver la solution!
Bravo à tous ceux qui ont posté leurs réponses.
Bravo à Nathan et à joni005 pour leur réponse exacte et précise.
Pour entendre la réponse de façon explicite, je vous invite à cliquer sur le lien suivant:
http://www.torahacademy.fr/mezouza-et-korah
Kol touv et H'azakim Oubrouh'im!
H'odech Tov Oumevorah'!