David

Bonsoir,

Le Choulh'an Arouh' au chapitre 380 écrit qu'il faut demander à une non-juive de vous les couper.

Le Rama écrit qu'il est possible aussi de demander à une juive de vous les couper, mais pas vous-même.

Certains réfutent son opinion et écrivent qu'il faut nécessairement que ce soit fait par une non-juive.

Ceci étant, certains Décisionnaires écrivent que c'est une mesure de rigueur et que d'après la pure loi il est autorisé de se les couper soi-même.

En pratique, le mieux est que vous trouviez une non-juive qui vous les coupe. Sinon, demandez à une de vos amies juives. Si vous souhaitez vous les couper toute seule, vous avez sur qui vous reposer.

Que D. vous console!

Amen.

Chalom Ouvrah'a!

Le Choulhan Arouh' (Tome Yoré Déa chapitre 201) tranche que la mer est un Mikwé tout-à-fait kasher.
Je precise bien la mer, et non les lacs et les fleuves, où la Halaha diffère.

Cependant, étant donné qu'il faut se tremper en présence d'une Balanit, qu'il faut être deshabillée pour se tremper, qu'il ne faut pas se tremper dans un endroit où on a peur soit de se noyer soit d'être vue, et que souvent sur la plage il peut y avoir de la boue épaisse qui risque de se coller aux pieds et de constituer une Hatsitsa, il vaut mieux toujours demander conseil à son Rav au cas par cas.

Personnellement, il est clair que je conseille à mes élèves de se tremper dans un Mikwé en bonne et due forme. Cependant, il m'est déjà arrivé d'autoriser à certaines femmes de se tremper dans la mer lorsqu'il n'y avait pas d'autre choix, et en leur precisant un certain nombre de restrictions à observer pour s'assurer de la validité de cette immersion rituelle.

Kol Touv!

Chalom

Après le Hefsek Tahara, on s'efforce de ne faire aucune toilette intime durant tous les sept jours de propreté sauf si ceci est à but thérapeutique ou autre. 

Même dans un tel cas on conseille de tout d'abord procéder à une vérification avant de procéder à cette toilette.

Toutefois à posteriori cela n'est pas dérangeant

C'est donc Cacher à posteriori.

Kol touv.

Chalom Ouvrah'a!

Rav Moshé Stern zatsal écrit dans son oeuvre Béèr Moché qu'il est permis de jouer au ping-pong avec son épouse lorsqu'elle est nida.

Il explique que le but lorsqu'on envoie la balle est justement de l'envoyer de façon telle que l'autre n'arrive à l'attraper et donc ce n'est pas inclus dans l'interdiction de lancer un objet de l'un à l'autre.

En dehors de cela, dans ce cas précis, on n'envoie pas l'objet de l'un à l'autre directement, mais par l’intermédiaire d'une raquette.

Encore ajoute-t-il qu'il faut que la balle tombe sur la table avant d'accéder à l'autre, et donc ce n'est pas considéré comme envoyer.

Pour ces raisons (en dehors de la dernière), il me semble qu'il est aussi permis de jouer au hokey sur glace.

Je me dois juste malgré tout de préciser, que dans toutes ces choses-là vous devez vous assurer, pour pouvoir procéder de la sorte, que ceci ne vous dérange pas, et ne vous donne pas de pensées qui pourraient Hass véchalom vous conduire à la faute.

Kol touv.

Chalom Ouvrah'a! 

Cette question m'a été posée justement cette semaine.

Il y a une rumeur selon laquelle le jour de Roch Hachana on n'a pas le droit de faire de prières personnelles.

Il faut savoir que certes le travail principal qui nous incombe le jour de Roch Hachana est de couronner D. et non de ne faire que prier pour tout ce qu'on souhaite. Mais il n'empêche que ce jour-ci, étant donné que nous sommes jugés et que ce jugement est déterminant pour toute notre vie, il est tout à fait permis de prier, et il est même recommandé de prier.

Les décisionnaires écrivent, entre autre au nom du Hazon Ich, qu'il est permis de prier pour les malades le jour de Roch hachana même sans mentionner la phrase "Chabbat hi milizok" qu'on dit habituellement lorsqu'on prie pour un malade les jours de Chabbat et fêtes, pour la raison que je viens d'évoquer, que le jour de Roch hachana n'est pas concernée par l'interdiction d'adresser à D. des prières personnelles.

Il faut savoir que, même concernant Chabbat et les fêtes, pas toutes les prières personnelles sont interdites et il y a de nombreuses lois qui concernent ce problème!

Pour m'attacher à votre question précise, il est tout à fait permis de réciter des Téhilim pendant Roch hachana, et on dit même que le Rav de Brisk ne faisait que lire les Téhilim pendant Roch hachana et il n'étudiait rien d'autre! Ses élèves étonnée l'ont interrogé sur son attitude! Il leur a répondu que lorsqu'on étudie la Thora en profondeur il faut souvent aller consulter d'autres livres et tout le temps qui se perd pour aller jusqu'à la bibliothèque trouver le livre etc. c'est du temps perdu pour un jour énorme comme Roch hachana où chaque minute est tellement précieuse il vaut mieux lire les Téhilim et au moins je suis sur de ne pas perdre ne serait-ce qu'une seconde!

Il est clair que beaucoup d'illustres sages ont étudié la Thora pendant Roch hachana et que c'est tout aussi bien cependant telle était la coutume de ce grand Rav!

Enfin, la question qui se pose est la suivante! La Gémara écrit dans le traité de Roch hachana en page 32 que le jour de Roch hachana on ne récite pas le Hallèl vu que c'est malgré tout un jour de jugement et que nous sommes légitimement un peu redoutants! Le Choulhan Arouh' a tranché cette Halaha! La question qui a été posée par les décisionnaires est de savoir lorsque la personne récite les psaumes et qu'elle en arrive aux chapitres propres au Hallel peut elle les réciter ou pas?

Le Michna béroura écrit que c'est permis vu que la personne ne les récite pas en tant que Hallèl mais simplement en tant que lecture de Téhilim et étude de Thora vu que les Téhilim sont aussi considérés comme étude de Thora surtout lorsqu'on comprend ce qui est écrit!

Kol touv et Channa tova!

Chalom.

Sortez vos poubelles déjà présentes maintenant.
Les autres mettez les Lundi soir, et ensuite lorsque ces non juifs viendront les jeter, ils le font pas pour vous mais pour eux (c'est leur métier), et en plus l'immense majorité des personnes qui s'y trouvent son des non juifs, il me semble donc que Lundi soir, Yom Tov Chéni il y a lieu d'autoriser cette chose là.

Kol touv.

Chalom!

Je pars du principe que la chose vous allez réceptionner n'est pas un élément qui est H'amets.

Le seul problème sérieux que je vois est un problème de Marit Haayn.

Pour cela il faut que vous demandiez à un non juif d'aller le récupérer pour vous ou que vous fassiez signe au boulanger de sortir à l'extérieur de sa boulangerie pour vous le donner de sorte à ce qu'aucune suspicion ne soit éventuelle.

Sinon, si vous vous trouvez à un endroit où ne se trouvent pas de juifs qui vous connaissent et que votre tenue vestimentaire n' indique pas nécessairement que vous l'êtes (casquette sur la tête etc.) il vous est même possible de rentrer dans la boulangerie d'après certains de nos Maîtres.

Lorsque vous vous approchez de la boulangerie, si une bonne odeur de H'amets exhale de cette boulangerie essayez de ne pas en profiter, pour vous acquitter de l'opinion des Décisionnaires qui écrivent qu'il est interdit de profiter sciemment de l'odeur du H'amets pendant Pessah! (Béour halah'a chapitre 448)

Moadim Lessimh'a!

Chalom.

Suite aux sept jours de deuil, ceci est déjà autorisé. Certains autorisent même le septième jour, avant la tombée de la nuit. Toutefois la coutume est de se montrer plus rigoureux et de l'interdire jusqu'à la nuit du septième jour.

Choulh'an Arouh( chapitre 383.

Bessorot tovot!

Bonsoir,

Le Choulh'an Arouh' au chapitre 380 écrit qu'il faut demander à une non-juive de vous les couper.

Le Rama écrit qu'il est possible aussi de demander à une juive de vous les couper, mais pas vous-même.

Certains réfutent son opinion et écrivent qu'il faut nécessairement que ce soit fait par une non-juive.

Ceci étant, certains Décisionnaires écrivent que c'est une mesure de rigueur et que d'après la pure loi il est autorisé de se les couper soi-même.

En pratique, le mieux est que vous trouviez une non-juive qui vous les coupe. Sinon, demandez à une de vos amies juives. Si vous souhaitez vous les couper toute seule, vous avez sur qui vous reposer.

Que D. vous console!

Amen.

Chalom

J'aimerais comprendre pourquoi vous posez la question sur le Maassèr Chéni.

Celui-ci, on n'a pas l'habitude de le prélever de fruits précis, on le laisse dans les fruits qui se trouvent face à nous et ensuite on fait transiter la Kédoucha qui se trouve dans ce fruit vers une pièce etc.

Visiblement vous posez votre question concernant les autres Maaserot et Téroumot.

Effectivement c'est interdit de prélever les Troumot Oumaaserot pendant Chabbat. Cette interdiction est d'ordre rabbinique.

Kol touv.

Chalom.

1- Ce n'est pas la peine de poser de Mézouza vu qu'il n'y a pas de linteaux.

2- a. Certains l'autorisent et d'autres se montrent plus stricts à ce sujet. L'idéal est de mettre une Tsourat Hapetah' entre les toilettes et le reste de la salle de bain. (Tsourat hapetah' c'est un espèce de porte c'est à dire de part et d'autre des toilettes mettre deux planches et une au dessus qui les relie et ceci permet de considérer les toilettes comme étant une pièce tout à fait à part).
    b.  Ne faites pas Nétila du matin dans l'évier si se trouvent dedans des ustensiles de vaisselle. S'il est vide il n'y a aucun problème pour les ustensiles qui y seront ensuite introduits. Aucune raison d'être écœurée...

3- Une fois qu'elle seront vraiment complètement propres (sans reste de graisse etc.), et que se sont écoulées 24 heures depuis la dernière utilisation avec des produits non Cacher, versez dessus de l'eau bouillante directement de l'ustensile qui se trouvait sur le feu, puis allumez à fond pendant 20 ou 30 minutes.

4- Les Grands Kabbalistes recommandent vivement d'y procéder, le plus vite possible, après l'emménagement. Le mieux est de ne pas passer une seule nuit sans avoir procédé à cette H'anoukat Habayt quitte à la célébrer dans les cartons, et sur quelques cacahuètes....
Le Mynian n'est pas rédhibitoire, il est simplement conseillé dans la mesure d'y possible d'y avoir recours. Lisez les textes qui figurent dans les livres spécifiés à cet effet et dites des Divré Torah.
Les Mézouzot fixez les le jour où vous emménagez, à priori.
La première chose qu'il est recommandé est avant même de procéder au déménagement de bien fixer dans notre esprit quel endroit sera destiné à votre prière, à votre étude etc. Il est d'ailleurs vivement conseillé par le H'ida que la première chose qu'on fasse entrer chez soi lors du déménagement soit les livres de Torah etc. et ensuite les autres cartons.

Kol touv et Chana tova.