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Pureté familiale

Pureté familiale : Questions sur les cycles (Vessot).

- Jeudi 02 avril 2015 à 21h35 vu 1513 fois

Bonjour Rav, Je suis nouvelle sur le site, j'écoute votre cours avec beaucoup d'intérêts et j'apprends chaque jour un peu plus, je vous en remercie.

Dernièrement j'ai suivi vos cours sur la pureté familiale.

Pourriez vous expliquer plus précisément les différents types de cycles (Vessot) et les laps de tps pour le calcul des cycles (Afgala, agouf,...).

Je suis un peu perdue sur le sujet.

Merci par avance pour votre éclairage.

Kol Touv !

Pessah cacher véSameah!

Chalom Ouvrah'a!

 

Un cours vidéo est prêt à ce sujet, et nous le mettrons en ligne Bh prochainement.

En attendant je vous envoie un résumé écrit que j'ai écrit de ces lois:

 

1) Introduction

 

La Torah nous écrit : « et vous tiendrez les enfants d’Israël à distance de leur impureté » (Lévitique 15). Nos Sages expliquent ce verset dans le Talmud (Traité de Shvouot 18b) « De là nous apprenons que les enfants d’Israël doivent se séparer de leur épouse à l’approche de leurs règles. Combien de temps ? Rava dit : une période de 12 heures (variables)». La guémara développe longuement le salaire de celui qui prend garde à cette loi, ainsi que , D… nous en préserve, des dangers menaçant celui qui la transgresse.
Selon la majorité des décisionnaires, et parmi eux le Shoulhan Arouh, l’obligation qui impose aux conjoints de se séparer durant cette période est d’ordre rabbinique ; (le verset sur lequel elle se base ne venant que pour la soutenir), à fortiori lorsqu’il s’agit d’une femme dont les règles ne sont pas parfaitement régulières.

 

2) Définition de la « Ona »

La période dont nous parlons est soit :
- une période diurne c'est-à-dire s’étendant du Nets Hahama (lever du soleil) jusqu’à la Shkia (coucher du soleil).
- une période nocturne c'est-à-dire s’étendant de la Shkia au Nets Hahama.
Par conséquent, une femme ayant vu débuter ses dernières règles durant le jour devra se séparer de son mari le mois suivant durant le jour. Si ses règles ont débuté durant la nuit, cette période de séparation aura lieu la nuit.

 

3) Calcul de la période des règles (« Ona »)

Si une femme a des règles parfaitement régulières, la Ona sera celle où elle a l’habitude de voir ses règles débuter (le jour ou la nuit selon son habitude).
Une femme dont les règles sont relativement irrégulières, comme c’est le cas de la majorité des femmes d’aujourd’hui, devra se séparer de son mari durant trois périodes (diurnes ou nocturnes selon le cas) dont voici les dates :

a) La première s’appelle « Ona Bénonite » ou période moyenne : elle tombe le trentième jour à partir du début des dernières régles ( le premier jour étant le début des règles et le trentième le jour de la Ona)
Son importance est comparable à celle de la Ona que doit respecter la femme dont
les règles sont régulières.

A la Ona Bénonite, les Ashkenazim ajoutent une période identique le 31ème jour.

 

b) La seconde s’appelle « Onat Hah’odesh » ou période mensuelle : elle tombe le même jour du mois juif que le début des dernières règles.
Si par exemple, les règles ont débuté dans la soirée du 23 Tevet, la période   mensuelle suivante tombera le soir du 23 Shevat.
Lorsque le mois est « manquant » (mois de 29 jours) la période mensuelle correspond à la période moyenne.
Lorsque le mois est « plein » (mois de 30 jours) la période mensuelle tombe le jour suivant la Ona Bénonite (période moyenne).

 

c) La troisième s’appelle « Onat Haflaga » ou période d’intervalle, elle tombe après une période de temps identique à celle ayant séparé les deux règles précédentes. Cette période sera diurne si les dernières règles ont débuté le jour ou nocturne si elles ont débuté la nuit (même si les règles d’il y a deux mois ont débuté le jour).


Par exemple, si 33 jours ont séparé les règles du mois dernier (ayant débuté la nuit) de celles d’il y a deux mois, la période d’intervalle aura lieu la nuit du 33ème jour suivant les dernières règles.

Les Ashkenazim se montrent plus stricts en ajoutant à chacune de ces trois périodes une période (diurne ou nocturne selon le cas) appelée Ona du Or Zaroua.
Cette Ona est la période précédant la période interdite.

 

Par exemple, si la Ona interdite est la nuit de lundi à mardi, la Ona du Or Zaroua sera la journée du lundi depuis le Nets.

 

D’après le Bet Yossef, cette loi n’est pas sérieusement fondée.
Le Ben Ich Hai, en revanche, demande de garder la Ona du Or Zaroua, à fortiori de nos jours, où les natures sont plus faibles et par conséquent les dates des règles plus incertaines.
Le Rav Wozner Shlita, ajoute que, hormis le problème halahique, la majorité des cas où la femme voit débuter ses règles pendant les relations conjugales sont arrivées pendant la période du Or Zaroua.

 

Une femme qui, au lever, se rend compte que ses règles ont commencé, mais ne sais pas si celles-ci ont débuté avant le Nets ou après, considèrera le moment où elle s’en est rendu compte, comme le début des règles.
Dans notre cas, nous considèrerons donc que les règles ont débuté après le Nets, et le mois suivant, la Ona  aura lieu le jour.
De la même manière, une femme se rendant compte que ses règles ont commencé après la Shkia, considèrera l’instant où elle s’en est rendu compte comme le début des règles.
C’est pourquoi, le mois suivant, la Ona aura lieu la nuit puisque nous considérons que les règles ont débuté la nuit.

 

Une femme rendue impure par une tache (un sang n’étant pas le sang des règles qui se serait écoulé sans sensation perceptible) n’aura pas, le mois suivant, à se séparer de son mari pendant ces trois dates qui ne concernent que le sang des règles.
Cependant, une femme rendue impure par du sang trouvé sur un tissu témoin qui a servi à une vérification interne (introduit à une certaine profondeur, dans les plis et replis) ferait bien, le mois suivant, de se séparer de son mari à ces trois dates, comme s’il s’agissait de véritables règles.

 

Par conséquent, le mois suivant, elle devrait garder les trois dates se rapportant à ses règles et les trois dates se rapportant à cette vérification interne.

Une femme qui est devenue impure à cause d’une tache et dont les règles sont arrivées un ou deux jours après, selon la majorité des décisionnaires compte les Onot uniquement à partir du moment où le flux important des règles a commencé et non pas à partir du moment où les taches sont apparues.

 

Selon le Rav Moché Feinstein, on considèrera la tache dans certaines conditions comme le début effectif des règles, et on calculera les trois Onots en fonction de la date d'apparition de la tache.
Certains se montrent plus stricts et calculerons les Onot à partir des deux dates. Ceci n’est pas la ligne stricte de la loi mais celui qui veut se montrer plus exigeant envers lui-même sera digne de bénédiction.

Il est particulièrement recommandé aux conjoints de calculer ensemble les dates de Onots puisque cette obligation les concerne tous deux et que cette précaution évite de nombreuses erreurs !

ricts et continuent, les trois premiers mois sous pilule à respecter les trois Onot habituelles.

 

Le reste de ce cours sera prochainement mis en ligne dans la rubrique cours écrits Béézrat Hachèm!

 

Kol touv!

Médailles obtenues dans les Quizz

L'étude d'aujourd'hui est dédiée à la réfoua chélema de Rabbi Avraham Moréno Albert Ben Rivka. 

Merci de prier pour lui !!