Dans nos sociétés des thèses entières ont été écrites par les psychologues pour mettre en valeur l'importance de la confiance en soi. Quelle est la position de la Torah à ce sujet, et comment réussir d'après la Torah à découvrir nos forces intérieures et à les exploiter au maximum pour réussir?
Vous devez être connecté pour télécharger la vidéo
Avec grand plaisir. Votre intervention traduit, je crois, une interrogation à laquelle beaucoup sont confrontés aujourd'hui. Aussi, avec votre permission, je me suis permis d'en faire une publication sur le blog de mon site, en espérant qu'elle aide le plus grand nombre. En voici le lien : http://torahcoach.fr/?action=redirect&page=blog&id=2
Merci beaucoup pour votre aide, et effectivement vous ne vous trompez pas. C'est un travail difficile, même si l'on a 120 ans pour le faire. Merci de vos commentaire et également à Rav Cohen Arazi dont j'apprend beaucoup
Merci à vous cher Kohelet! Vous nous faites part à chaque fois gentiment de votre expérience et c'est très appréciable! Je rappelle que Kohelet, (c'est son pseudo) est le directeur du site http://torahcoach.fr/ et ses conseils sont le fruit d'une longue réflexion. C'est toujours un plaisir de s'entretenir avec lui que ce soit à l'oral ou même à l'écrit. Puisse D. vous permettre de continuer à aider le peuple juif avec votre gentillesse et votre expérience en la matière! Kol touv et Béhatslah'a à famille!
(suite du message précédent) Vous écrivez : "comment faire pour donner envie aux autres de venir vers vous ou d'apprécier votre présence lorsque l'on se joint à eux et surtout ne pas se sentir mal à l'aise, idem vis à vis de son travail et autre". On a tous besoin de se sentir aimés. Même un Rav, même Rav Azriel je gage, éprouve du plaisir quand on lui dit "bravo pour votre cours" :-) Et c'est ainsi que D.ieu l'a voulu. En donnant du kavod à quelqu'un, on lui fait plaisir et, plus encore, on le fait vivre. Chacun a besoin de reconnaissance, ce que l'on appelle en hébreu le kavod. Sans kavod, on ne se sent plus de se monde au point de désirer en sortir, comme la Guemara Ta'anith l'enseigne au sujet de 'Honi haMa'agal. Pourtant, et c'est l'essentiel de mon message, il ne faut pas perdre de vue qu'être apprécié des autres n'est pas du tout une fin en soi. Parfois, j'ignore si tel est votre cas, ce peut même être un refuge, une forme de fuite... car on ne s'accepte pas. L'essentiel est d'être bien avec soi-même. De se supporter. De s'apprécier. De savoir qui on est, et d'aimer ce que l'on est. De voir les forces que D.ieu a mises en nous et de les cultiver. Sans l'approbation sociale, mais seul. C'est la base du lien à l'autre. Aussi, dans le cas où le rapport que vous entretenez avec vous-même n'est pas harmonieux et source de joie, c'est là qu'il faut commencer. Et vous savez, une personne qui cultive son tselem Eloqim (car c'est au fond de cela dont il s'agit) rayonne et est appréciée des autres... sans se forcer ! Que D.ieu vous éclaire.
Avec la permission de Rav Azriel Chère "famille" Si vous me le permettez, j'aimerais humblement vous apporter des éléments de réponse, fruits de mon expérience et de mon étude (qui est aussi, et comment, une expérience !). Il est évident que le modèle parental est le moule que l'enfant épouse afin de se construire. La Mystique juive dévoile que D.ieu est à la fois appelé Abba veIma, Papa et Maman. Et il est vrai que dans l'éducation, l'image de D.ieu, mais aussi par extension le rapport que l'enfant entretiendra avec le "monde de D.ieu" (les mitsvoth) est étroitement lié d'une par à l'image de son papa et de sa maman, d'autre part à l'image que son papa et sa maman disent avoir de lui. Aussi, quand maman par exemple a le sentiment d'être rejetée, de ne pas trouver sa place, ce n'est pas tant que l'enfant le sent : il l'admet. Pour lui, puisque le modèle est ainsi, la vérité est ainsi. Le malaise en société devient la norme. (suite dans le prochain message, puisque les messages sont limités dans leur longueur)
kvod Ha Rav merci pour avoir fait ce cours à la source. je l'ai de nouveau écouté, Mais j'aurais une question à vous poser quant à ce problème. Comment le résoudre vis à vis des gens que l'on cotoie, comment faire pour donner envie aux autres de venir vers vous ou d'apprécier votre présence lorsque l'on se joint à eux et surtout ne pas se sentir mal à l'aise, idem vis à vis de son travail et autre. Sur le plan pratique c'est à mes yeux plus facile que sur le plan relationnel. Je n'ai de cesse de m'adresser au tout puissant pour qu'il m'aide à ce niveau, car malheureusement mon ressenti a deteint sur ma fille comment je vous en ai parlé.
D'accord, avec plaisir! Bli Neder dans les semaines à venir je leur ferais ce cours le Jeudi soir, parce que je suis conscient qu'il est vraiment indispensable pour tout un chacun! Envoyez moi si vous le souhaitez par message privé le prénom de votre fille pour que je puisse essayer de la mettre en valeur, discrètement bien sur peut être que cela pourra l'aider dans sa recherche de Bitah'on. Béhatslah'a!
Kvod Ha Rav merci pour ce cours magnifique qui m'a beaucoup apporté, ayant moi même un problème de confiance en moi. Un problème que j'essaye de travailler en portant ma confiance sur D. afin qu'Il m'aide. Mais c'est surtout un problème que ma fille a aussi, avec les autres et de ce fait en souffre beaucoup. peut être serait-il bien que ce même cours soit dispensé à la Source aux 1eres années, ainsi en l'écoutant, je sûre que cela l'aidera merci encore j'attend avec impatience d'autres cours de ce type
Bonjour Rav Azriel et merci pour ce cours. Comme vous le dites au tout-début, le coaching est un sujet à la mode. Mais de nos jours, la confusion étant plus répandue que la vérité, je crois que nombre de coachs passent à côté des enjeux de la construction de soi. Ils sont tout simplement ignorants. Vous parlez de la confiance en soi, littéralement indispensable pour vivre son judaïsme. Sans confiance en soi, pas d'identité, pas de personnalité, pas de spécificité dans sa 'avodath Hachem... Cet enjeu semble à la fois simple et complexe. Simple car il suffit d'amener la personne qui méprise son essence, à savoir quelle en est la nature. Elle est divine. L'essence de l'homme, l'âme, est divine. Eloqaï, nechama chenatata bi tehora hi ! L'âme que Tu m'as donnée est pure ! Si je suis conscient de cela, profondément, positivement conscient, la confiance en soi est à portée de main. Voici la "simplicité" de l'enjeu. Quant à sa complexité, elle se rapporte au travail nécessaire pour acquérir cette conscience, et qui doit souvent passer par l'exploration et la résolution du rapport à son propre vécu. Mais oui, au fond tout est simple. La confiance en soi est intimement à la joie (au sens où la Torah l'entend), liée à son tour au fait d'être doté d'une âme divine. Seulement, ici-bas, nombreux sont les écrans qui masquent la lumière de l'âme et, ce faisant altèrent la joie et la confiance en soi (en fait, la "conscience de soi", du "soi" ultime, voulu par D.ieu). Le thérapeute aura donc avant tout à coeur, me semble-t-il, d'aider à identifier puis à ôter ces écrans.