chalom rav
Comment trouver la simha et l' equilibre a travers les mitsvoth restrictives .
je m explique:
1er exemple: je prends conscience d' etudier hilhoth lachone hara et le moussar qui va avec , qui m' explique l' importance et la gravite de la transgression que ce soit sur le fait de dire ou ecouter tout ce qui est lachone et rehilouth .
je prends a coeur les choses et je prie pour qu hachem m' aide a y reussir. en travaillant la dessus de maniere constante , on doit reflechir a tout absolument tout a ce qu on dit ou a toute discussion qui peut amener a des issourim. donc ca demande beaucoup beaucoup d attention et volonte . ca peut couper beaucoup de discussion. quand on entend des gens en dire , et qu on comprend la gravite on developpe des images négatives de tout ces gens et on s' eloigne ce qui peut créer bcp de frustation et de negation sur le regard qu' on porte des autres et ceci meme si on est dan lekaf zehouth . c' est beau de faire attention mais est ce que réellement ca mene au bonheur escompte????????
2ème exemple: la torah insiste lourdement sur chmirath haenaim . toute la kedoucha de l' homme depend de ses yeux . chacun sa sensibilite . mais quand on apprend de l' importance et qu on y travaille ca devient une lutte quotidienne une reelle lutte des qu on sort (meme pour aller au collel) et ainsi de suite pour les hirhourim et le nissayone est constant. ca demande bcp de volonte efforts limoud etc.. ca fatigue vraiment a la longue et ca use.ainsi comment trouver notre equilibre dans tout cela et comment apprendre a RELATIVISER les choses?
MERCI.
Chalom Ouvrah'a!
Vous posez une excellente question au travers de deux exemples parlants.
Je vous propose quelques jalons de réflexion:
1- Le même H'afets H'aïm qui insiste beaucoup sur la gravité de Lachon Hara, insiste aussi beaucoup sur le mérite et le salaire qui nous attend pour chaque instant où on fait des efforts. Les mêmes livres qui parlent de la gravité des fautes de Chmirat Haénaym parlent aussi de la grandeur, et du mérite de celui qui réussit dans notre génération à préserver ses yeux de regards interdits.
Il faut donc vous auto-complimenter et ressentir un egrande joie et satisfaction à chaque fois que vous avez réussi à vous maîtriser.
Autrement dit, ce que D. attend de nous et surtout dans notre génération est de mettre l'accent sur les bonnes choses qu'on accomplie au lieu de se concentrer avec obsession sur les fautes qu'il nous arrive de commettre malheureusement.
2- Le Rav Wolbe zatsal écrit que c'est interdit de s'attrister après avoir commis une faute si on sent que c'est notre Yetser Hara qui nous provoque cette amertume. Seuls les personnes qui sont au niveau de s'attrister sans pour autant se décourager ont le droit de s'attrister. Ceux qui se refroidissent de cette tristesse, c'est que celle-ci provient du Yetser Hara et il faut donc la chasser.
3- Il faut gravir les étapes de la Avodat Hachem au fur et à mesure, sans brûler d'étapes, parce que ceci peut vous conduire à frustration, tristesse etc.
Il faudrait que vous ayez un Rav qui soit là pour vous indiquer les étapes à suivre.
4- Sachez que si vous vivez ces Mitsvots correctement, au fur et à mesure et en mettant l'accent sur le bonheur et le mérite que vous avez de les accomplir etc. elles seront elles aussi de nature à vous réjouir, et à accéder au bonheur et à la sérénité.
Ceux qui sont maîtres de leur bouche, leurs oreilles, leurs yeux etc. sont ceux qui sont vraiment heureux, plein de bonheur et de conviction. Ils savent que tous leurs membres sont saints en l'honneur de D.
Béhatslah'a!
MERCI pour la question et MERCI pour la réponse.
Cela va bien m'aider.
Shalom rav ,
pourquoi parfois on fait une misva depuis tres très longtemps et c est encore du de l 'accomplir on éprouve pas de joie et on traine du pied ( personnellement la téfila ) .
Merci
Chalom!
Je vous invite à lire la réponse suivante: http://www.torahacademy.fr/ressentir-les-tehilim
En fait il faudrait prier pour que D. vous aide à bien prier. C'est pas un jeu de mots, c'est un vérité très profonde.
Kol touv!